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La personne âgée Physiologie du vieillissement

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Présentation au sujet: "La personne âgée Physiologie du vieillissement"— Transcription de la présentation:

1 La personne âgée Physiologie du vieillissement
Institut de Formation des Aides-soignants (IFAS) Groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière La personne âgée Physiologie du vieillissement VALIDATION DES ACQUIS DE L’EXPERIENCE MODULE DE FORMATION DE 70 H OBLIGATOIRE IFSI SALPETRIERE Marie Claude Raoux - Cadre formateur

2 Le vieillissement est un processus normal qui s’accompagne d’une détérioration progressive des réponses adaptatives liées à l’homéostasie. Processus de réduction des réserves physiologiques rendant l’organisme plus vulnérable. Il entraîne des changements observables des structures et des fonctions, et augmente la vulnérabilité à la maladie et au stress exercé par l’environnement. Le vieillissement varie d’une espèce à l’autre, et à l’intérieur d’une même espèce. Chez l’homme, chaque individu ne vieillit pas au même rythme. Il en est de même en ce qui concerne les organes d’une même personne (ce qui introduit la notion de vieillissement différentiel). Homéostasie : (homoios = semblable, stasis = position) : état d’équilibre du milieu intérieur qui résulte de l’interaction incessante de tous les mécanismes de régulation de l’organisme. (Exemple : glycémie)

3 Le processus de vieillissement intervient au niveau moléculaire.
   La branche de la médecine qui se spécialise dans les troubles de vieillesse et les soins aux personnes âgées est appelée GERIATRIE. Une personne âgée est légalement une « personne vulnérable » et le code pénal prévoit désormais une aggravation importante des peines réprimant les agressions, violences et tous actes ou actions dont elle serait la victime.

4 Les conséquences psychiques
du vieillissement

5 Le passage du temps ne marquera pas tous les individus de la même manière.
C’est en fonction de sa personnalité, de sa vigueur physique, de son entourage, que le vieillard réagira plus ou moins bien aux divers évènements qui vont le toucher. Il n’est donc pas souhaitable de parler de vieillissement psychologique identique à toutes les personnes âgées mais de sujets qui vont vieillir en fonction de ce qu’ils sont. Les personnes âgées doivent faire face à de nombreuses pertes qui par leurs multitudes et leurs rapprochements peuvent affecter leur santé physique et mentale. Des deuils deviennent nécessaires.

6 Processus de DEUIL Le désarroi de personne âgée n’est pas seulement lié à ses éventuels déficits physiques et intellectuels. Il est aussi lié à la perte de motivation, à un sentiment de dévalorisation, au manque de sens d’une existence ressentie vide et inutile. Il est nécessaire d’aider la personne âgée à franchir les étapes du travail de deuil. L’influence de nos attitudes pourra faciliter ou non ce processus.

7 La solitude Lorsque celle-ci n’est pas intentionnellement recherchée par le sujet, elle est souvent signe d’isolement affectif et social. Maintenu dans cet état, le sujet âgé peut perdre tout contact avec la réalité et s’enfoncer petit à petit dans un processus morbide. La personne âgée a besoin de contacts chaleureux et de stimulations pour retrouver un sentiment d’estime personnelle.

8 Perte d’autonomie Dépendance

9 Différents états pathologiques :
- les maladies, les déficiences - neuropsychiatriques : l’anxiété, la dépression, le délire, les états démentiels. La dépendance se définit sur le plan psychologique comme une tendance à rechercher aide et protection auprès d’une personne, et de s’en remettre à elle pour les actes de la vie quotidienne L’autonomie : un sujet âgé dépendant vivra mieux ses handicaps si la qualité et la dignité de sa vie sont préservées.

10 Qualité sauvegardée par le maintien des relations sociales, par la prise en compte des besoins généraux et spécifiques. La personne âgée gardera une dignité et une confiance en elle-même, en fonction de la reconnaissance de ses désirs et de nos attitudes personnelles.

11 Manifestations Plaintes de mémoire Peuvent cacher un problème d’anxiété ou de dépression, face au vieillissement, « on oublie à tout âge ». Mais la peur de la démence peut amener des sujets âgés à majorer la gravité de leurs troubles, et à vivre dans un état d’angoisse majeur quant à leur avenir. Nous devons entendre cette demande. Attitudes défensives Se traduit par une agressivité ou besoin excessif de tout contrôler.

12 Délires Anxiété, angoisse Face à l’avenir, à la mort, aux changements physiques, sociaux, psychiques.  Dépression Tristesse, sentiment d’inutilité, repli sur soi, pleurs, attitudes régressives, insomnie, hypersomnie, apathie, désintérêt, perte de l’appétit, baisse de l’initiative.

13 Les modifications du psychisme dépendent du niveau culturel et intellectuel.
On remarque chez la personne âgée : - une difficulté à résoudre les problèmes nouveaux - une diminution de l’imagination, de l’intuition - un ralentissement de la capacité de réflexion - une atteinte de la mémoire immédiate.

14 La vieillesse, sur le plan physiologique, est le résultat des processus de vieillissement, différent d’un individu à un autre , mais également entre les organes et les fonctions d’un même individu. En outre ce vieillissement doit être appréhendé sur le plan psychologique et social. Le respect de la dignité passe par la prise en compte des besoins de la personne, de ses désirs et la possibilité d’exercer ses droits : - droit à l’intimité - droit de possession - droit de communication - droit civique (cf. Charte de la personne âgée)

15 VOCABULAIRE

16 Atrophie : Diminution du volume d’une partie du corps, due à un trouble fonctionnel,à une anomalie nutritionnelle ou à une utilisation insuffisante. Sénescence : Processus physiologique du vieillissement. Affaiblissement déterminé par l’âge  Sénilité : Ensemble des aspects pathologiques et régressifs caractéristiques de la vieillesse Gérontologie : Science de la vieillesse. Étude des phénomènes, des problèmes liés au vieillissement de l’organisme humain. Aspects physiques, psychologiques, sociaux.    Presby = du grec Presbus, vieux.

17 Le patient atteint de démence

18 La démence est une maladie de la communication, surtout verbale.
Les causes de cette démence peuvent être soit dégénératives soit vasculaires. Les capacités d'échange verbal du malade avec son entourage sont très appauvries, et les difficultés réelles de communication vont surtout concerner le malade au stade sévère de la maladie.

19 L'atteinte du langage Le malade atteint de déficit des fonctions cognitives va présenter différents troubles concernant les zones du langage, au niveau cérébral: - les troubles de la compréhension - les troubles de l'expression orale : face à un langage très déstructuré, les interlocuteurs du malade ont une impression d'étrangeté, voire de "folie verbale" où il est difficile de trouver du sens.

20 Les autres troubles cognitifs
- des troubles de l'attention : perturbent la capacité à suivre une conversation - des troubles de la mémoire : mémoire du travail et mémoire épisodique - des troubles du jugement et des difficultés à organiser la pensée - des troubles de la reconnaissance des personnes.

21 les troubles du comportement
Souvent dès les stades précoces de la maladie. Ils peuvent retentir sur l'expression verbale: - la dépression et l'apathie : réduit le désir de communiquer - l'angoisse - le comportement opposant : mutisme ou expression traduisant le refus de soin ; la violence peut être présente dans la parole. - la déambulation : reflète souvent un état anxieux.

22 Vie émotionnelle persistante chez les déments même évolués, parfois débordante, voire incontrôlée avec expression d'affection, ou de colère. On constate souvent que l'expression des émotions libère la parole.

23 Les facteurs aggravants la communication avec le patient dément
L'attitude de l'entourage Que ce soit la famille ou les soignants ,leur attitude peut altérer la communication : Par l’absence de disponibilité, d’attention, d’écoute. Par la précipitation : la personne démente a besoin de temps Par le jargon employé par les soignants Par la disqualification de sa parole : la personne n’est toujours reconnue comme ayant une parole digne d’intérêt Par sa mise en échec lors d’une amorce de relation : où il lui est trop demandé, où il se sent dévalorisé.

24 L’organisation de la vie institutionnelle
L’aménagement des institutions : ne facilite pas le repérage temporo-spatial , l’appropriation de la structure par les résidents atteints de démence ( quitte la structure en suivant les indications «  sortie »). Le soin relationnel n’est pas reconnu partout comme étant un soin. Les difficultés de compréhension et d’expression risquent d’isoler le malade et d’aggraver les difficultés de la relation verbale avec les soignants. Des troubles du comportement peuvent en résulter. Mais il persiste toujours la communication non verbale ou comporte-mentale, qui repose sur des messages reflétant l’état émotionnel du malade.

25 Le désir et le plaisir de communiquer
Le désir de communiquer est généralement présent chez les patients déments. La communication est source de plaisir pour le patient s’il est reconnu comme sujet.

26 Comment optimiser la communication avec la personne démente
La communication ne doit pas être imposée , et l’instant propice doit être saisi. Le soignant doit créer « un climat relationnel » et stimuler l’attention et la motivation, il convient de : Se mettre dans un endroit calme pour créer ensemble un espace commun d’échange. Se mettre face au malade, même niveau. Stimuler son attention par le toucher et le regard. Faire des phrases simples ne contenant qu’une idée à la fois Dire « je » et éviter d’utiliser «  on » impersonnel. Formuler les questions pour susciter des réponses par « oui » ou par « non », et non pas demander le choix. Reformuler éventuellement les paroles du malade pour vérifier leur contenu. Soutenir le malade en faisant miroir.

27 Conclusion Les malades atteints de démence ont une expression verbale qui devient de plus en plus difficile. Lorsque le mode verbal de communication disparaît, suppléé par le non verbal. Il faut encore que l’entourage soit convaincu : Qu’échanger avec eux a du sens Et que leur parole a du sens La personne démente suscite des questionnements par sa parole, sa souffrance, sa façon d’être. Il convient de favoriser les circonstances de son expression verbale, de l’optimiser en s’appuyant sur l’affectivité. Il faut donc l’écouter attentivement, en lui laissant une vraie place de sujet en relation et non pas d’être virtuel.

28 LES CHUTES

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30 Se mouvoir et se maintenir en bonne posture
La santé et le bien-être d’un individu dépendent de son habileté à se mouvoir et à bouger tous ses membres. La mobilisation de toutes les parties du corps par des mouvements coordonnés et le maintien d’un bon alignement corporel permettent à l’organisme de remplir efficacement toutes ses fonctions (respiration, circulation, régulation, élimination, etc.…) De plus un bon maintien et la mobilisation active stimulent l’appétit et réduisent la fatigue.

31 Se mouvoir signifie «  bouger, se déplacer, être en mouvement » et se fait grâce à la mécanique corporelle. Tout fonctionnement mécanique est à la fois statique (produit de la posture) et dynamique (produit le mouvement). La posture est la position que le corps occupe dans l’espace. Elle est le résultat d’un équilibre qui se manifeste dans le maintien dans les mouvements et même à l’état de repos.

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33 Les transformations musculo-squelettiques et neurologiques liées au vieillissement affectent la mobilité et la posture, mais n’entraînent pas nécessairement de problème de dépendance. On constate en vieillissant une baisse importante du sens de l’équilibre, une moins grande rapidité dans l’exécution de mouvements et une diminution du tonus musculaire et du maintien.

34 La chute : un accident fréquent chez la personne âgée
Les conséquences d’une chute sont de trois ordres : - Psychologiques : anxiété après un choc émotionnel initial. Progressivement s’installe la peur de retomber , elle-même responsable d’une diminution des activités , d’un repli sur soi , voire d’un syndrome dépressif. - Traumatiques : fractures, contusions, hématome sous-dural post-traumatique. Psychomotrices : la régression psychomotrice d’un instant peut s’accompagner d’une régression affective parfois durable. On peut parler de traumatisme quand il y a angoisse autour d’une éventuelle rechute. Donc nécessité d’une prise en charge rapide par la kinésithérapie.

35 La prévention des chutes s’adresse à toutes les personnes âgées , mais diffère selon la population visée ( personnes âgées en bonne santé , partiellement dépendantes ou institutionnalisées). Les conséquences physiques, entraînent également des conséquences psychologiques et sociales.

36 Conclusion La prévention efficace des chutes vise en premier lieu les facteurs de risques modifiables : inactivité physique , faiblesse musculaire , troubles de l’équilibre , troubles de la marche, chaussures, dangers de l’environnement et des facteurs de risques possiblement modifiables tels que les médicaments , les troubles de la vue… L’activité physique régulière , notamment les exercices d’équilibre , les exercices de marche et les exercices pour améliorer la force, accom-pagnée d’une alimentation appropriée est le pilier le plus important dans la prévention des chutes.

37 Aspect juridique et Réglementation

38 La chute d’un patient âgé au sein d’une institution gérontologique est l’évènement le plus fréquent qui doit faire l’objet de : ● L’établissement d’un certificat médical descriptif ● La déclaration écrite systématique et circonstanciée au directeur remplie par les soignants du service. La jurisprudence s’appuie sur trois critères d’appréciation des cas de chute : ● L’état du patient tel qu’il est connu par le personnel hospitalier exigeait-il des mesures de sécurité ou surveillance spéciales ? ● Le comportement du patient était-il prévisible ? ● Le patient victime a-t-il commis une faute ayant contribuée à sa chute ? 

39 Ces critères démontrent tout l’intérêt qu’ont les soignants entourant le patient âgé, à fournir à leur administration un document informatif de qualité lors d’une chute. Ce document indiquera : ● L’identité du patient, sa chambre, la discipline d’hospitalisation la date et l’heure de la chute La façon dont le patient est tombé : - de son lit avec ridelles - sans ridelle - de son fauteuil avec contention - sans contention - de sa hauteur

40 - l’état d’agitation ou non du patient au moment de la chute
le(s) témoin(s) de la chute ou l’identité de la personne ayant trouvé le patient à terre ● Les circonstances de la chute, le lieu, l’activité en cours (repas, déplacement, animation) ainsi que d’autres informations pouvant apporter un élément d’explication (état du sol, façon dont le patient était chaussé, et autre…..). ●Éventuellement les suites médicales de la chute : - appel à un médecin - examens prescrits - transfert du patient.

41 LA SEQUENCE EST TERMINÉE… AVEZ-VOUS DES QUESTIONS ?
Vous pouvez récupérer les cours sur le site : dans la rubrique « Blog AS - VAE»

42 FIN Institut de Formation des Aides-soignants (IFAS)
Groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière FIN Novembre 2009


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