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Publié parPénélope Ricard Modifié depuis plus de 11 années
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Quelques évidences que l’on peut parfois oublier :
Cours de préparation Niveau 2 Les Accidents liés à l’environnement du plongeur Quelques évidences que l’on peut parfois oublier : La plongée est une activité de plein air dans un milieu naturel (donc non maîtrisé) qui n’est pas celui de l’homme : l’eau. Nous ne sommes qu’invités dans ce milieu, respectons nos hôtes : La faune et la flore peuvent être vénéneux , venimeux ou agressifs. Pour plonger , nous sommes amenés à voyager dans d’autres pays, d’autres coutumes, d’autres phénomènes climatiques. Nous ne sommes pas les seuls usagers de ce milieu : filets, épaves et explosifs Nous avons vu les accidents de plongée : Barotraumatismes, ADD et toxicité des gaz. Ces accidents peuvent avoir pour cause «racine» des incidents ou accidents liés au milieu : La noyade Le froid Déshydratation, Infections Traitement des cnidaires S Challemel E3 N° 13952 X Chagny E2
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1) La noyade Conditions : choc traumatique (plongeon, chute accidentelle,…), peur panique, envenimement, malaises , syncope « thermo-différentielle » (hydrocution), les accidents de plongée (matériel, panne d’ air, ADD, Toxicité gaz, Barotraumatismes). Symptômes épuisement, angoisse, froid (hypothermie). troubles respiratoires, vomissements, personne plus ou moins consciente, cyanose des lèvres et des extrémités, arrêt cardiaque. Réaction : assistance, prévenir le DP. Prévention : mise à l’eau détendeur en bouche, gilet un peu gonflé, masque en place, se lester correctement. Attention aux plongées sous plafond (grottes et épaves). Surveiller son air, réserve : 50b en surface. 360° à la remontée. Remontée à l’échelle détendeur en bouche et masque sur la face. Ne pas rester sous l’échelle du bateau.
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2) Le froid Température neutre dans l’eau : 33°C. Dans l ’air : 25°C. Le refroidissement dans l’eau est 25 fois plus important que dans l’air. Il y a donc toujours déperdition de chaleur.
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2) Le froid Conditions : Combinaison non adaptée (épaisseur ou taille). Mauvaise nutrition. Fatigue. Symptômes : se désintéresse de la plongée, tremblements, frissons, perte de sensibilité, crampes, augmentation du rythme respiratoire (de la consommation). Favorise l’ADD et l’essouflement. Réaction : Fin de plongée, accroitre les paliers si possible. Prévenir le DP Prévention : Se couvrir avant et après la plongée. Avoir une combinaison adaptée à la température de l’eau (même en mer chaude) avec cagoule, se nourrir correctement (ne pas faire de régime si l’on plonge!). Ne pas plonger fatigué. Éviter les mouvements brusques qui favorisent les entrées d’eau.
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3) Déshydratation (hors programme N2)
Conditions : Froid (voir ci-dessus), chaleur, coup de soleil, mal de mer, gastroentérite. L’air respiré est très sec (dessiccateurs et condenseurs sur le compresseur ) Symptômes : sensation de soif. Si la déshydratation se poursuit : confusion, vertiges et même coma. Mais le danger principal pour le plongeur est l’ADD. Réaction : Boire de l’eau minéralisée de préférence. Prévention : Boire avant d’avoir soif (de l’eau en bouteille). Se protéger du soleil. Faire attention aux aliments lavés avec de l’eau souillée. Ne pas plonger malade (gastro-entérite).
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4) Infections (hors programme N2)
Otites infectieuses : Conditions : l’eau chaude favorise les otites infectieuses. Symptômes : douleur. Réaction : ne plus plonger, consulter un médecin Prévention : se rincer les oreilles , bien les sécher, éviter les cotons tiges. Infections cutanées : Conditions : Dans les pays chauds, le milieu humide et le sel qui ronge, de petites plaies peuvent rapidement s’infecter. Symptômes : douleur. Rougeur de la plaie Réaction : bien désinfecter et bien sécher les plaies après chaque plongée utiliser un pansement en bombe Prévention : attention sur le bateau (ça bouge et glisse) attention en plongée : corail, tombants, épaves…surtout lorsqu’il y a du courant ou du ressac.
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5) Traitement des cnidaires (urticants): méduses (hors programme N2)
NETTOYAGE INITIAL Le traitement initial sera simple et mené sans délai. Il vise à minimiser les quantités de venin libérées : très peu de cellules urticantes délivrent d’emblée leur contenu et les tentacules transparents restent accrochés à la peau des victimes. Dans un premier temps, calmer la victime et l’empêcher de se frotter les lésions. Les plaies seront nettoyées sans frotter (ce qui permettrait l’éclatement de la totalité des cellules urticantes). Les tentacules visibles seront retirés par une pince ou à la main gantée. Ceux invisibles le seront après application de mousse à raser ou du sable sec pour « piéger » les débris de méduses qui seront alors ôtés à l’aide d’un carton rigide (ou carte plastifiée). La plaie sera abondamment rincée avec à l’eau de mer ou au sérum physiologique (l’eau douce ferait éclater les cellules urticantes restantes). Il faut ensuite rincer la blessure avec du vinaigre ou de l’alcool. Le rinçage sera effectué en continu pendant au moins 15 minutes ou jusqu’à disparition de la douleur.
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