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La boite à merveilles Ahmed Sefrioui
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La littérature maghrébine
La littérature maghrébine d’expression française est une production littéraire née sous la période coloniale française dans les trois pays du Maghreb : Maroc ; Algérie ; Tunisie. Cette littérature vise un public français afin de présenter les civilisations les traditions et la culture maghrébine, parmi les fondateurs de cette littérature : Driss Chraibi, Ahmed Sefrioui, Kateb Yassine, Mouloud Feraoun.
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C’est Ahmed Séfrioui qui, le premier, en 1949, a inauguré la littérature marocaine d’expression française avec son roman fondateur Le Chapelet d’ambre. Grâce à la publication de La Boîte à Merveilles en 1954, il ouvre la voie à d’autres écrivains qui ont choisi eux aussi la langue française comme outil d’expression et d’écriture. Si dans sa phase d’émergence, cette littérature s’est contentée d’autobiographies ou de récits classiques et d’une description du Maroc de l’intérieur, loin(ou selon) des stéréotypes coloniaux friands d’exotisme, elle a par la suite évolué et adopté un ton provocateur et agressif pour exprimer son nationalisme, sa révolte ou sa résistance par une remise en cause des modèles narratifs et des structures romanesques.
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l’autobiographie L’autobiographie : Auto = soi même ; Bio= vie ; Graphie= ecrire. L’autobiographie est un genre romanesque dans lequel une personne raconte elle même l’histoire de sa vie et la formation de sa personnalité dans ces récits : l’auteur= le narrateur = le personnage principal. Ce récit est généralement écrit à la première personne «J e ». il traite des thèmes comme : L’enfance : l’origine ; la naissance ; début d’apprentissage école, Msid… Début de la vie d’adulte : la vie personnelle et professionnelle, les moments forts. L’étape des grands : les faits marquants, mariage, réussite, échec, rencontres…. Il y a des récits qui ont les mêmes caractéristiques que l’autobiographie comme : le journal intime, les mémoires, les confessions, et la biographie.
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Dans La boîte à merveilles, tout indique qu’il s’agit d’une autobiographie « récit à la première personne « je » etc. Mais si on faisait attention au prénom de l’auteur figurant sur la couverture « Ahmed » il diffère de celui du personnage principal de l’œuvre « Sidi Med » L’autobiographie est un genre littéraire assez récent, « récit rétrospectif, écrit en prose qu’une personne réelle fait de sa propre existence, quand elle met l’accent sur sa vie individuelle, en particulier sur l’histoire de sa personnalité. » Le roman autobiographique : dans ce genre, le personnage principal, qui est une personne réelle et qui peut être le narrateur, n’est pas l’auteur mais lui ressemble beaucoup. Ce genre permet ainsi une transformation de la réalité et une déformation du passé à travers le changement des noms des personnes, le déguisement des faits, la modification de la chronologie.
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Biographie d’Ahmed Sefrioui
Ecrivain marocain d’expression française, né à Fès en 1915, décédé le 25 février 2004 parmi ses oeuvres:Le chapelet d'ambre (Le Seuil, 1949); La boîte à merveilles (Le Seuil, 1954);La maison de servitude (SNED, Algérie, 1973);Le jardin des sortilèges ou le parfum des légendes (L'Harmattan, 1989).En 1949 il eut l’honneur d’être lauréat du prix du Maroc. La majorité de ses écrits ont été repris au titre de rééditions, ou de traductions à d’autres langues
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Résumé de l’œuvre: L'histoire se passe a Fès, aux alentours de 1915, le héros (un enfant de 6ans) s'appelle Sidi Mohamed. C’est un garçon singulier qui, pour échapper à la solitude, s'évade dans sa boite à merveilles. Son seul ami. Il n'est ni très heureux, ni très malheureux. Il passe ses journées entre l'école coranique et sa mère dont il est presque inséparable. Mais cette vie tranquille va être perturbée par un événement pénible: le père a perdu son capitale, c'est pour cela qu'il doit abandonner sa femme et son enfant et partir à la recherche d'un travail.
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Etude des personnages Personnage principal: L’enfant : Sidi mohamed
Dès le début, le narrateur dépeint le milieu familial et social où il a évolué. C’est à travers le passé de son enfance que l’écrivain voit son présent. L’enfant héros dévoile l’écrivain adulte. sidi Mohammed :le narrateur, enfant de 6 ans, fils unique de lala zoubida et sidi abdesslam ,grand rêveur qui souffre de la solitude.
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Portrait physique : Agé de six ans (p.6), Sidi Med, l’enfant de La Boite à Merveilles respire la santé. C’est un garçon au visage éclatant et aux joues roses. De longs cils noirs ornent ses yeux (p.20) .Personne dans son entourage n’est insensible à son charme angélique. Il est si beau que sa mère craint pour lui le mauvais œil et les regards méchants des envieux (p.20) Il est unique, aimé, cajolé, gâté, respecté pour son savoir religieux –il est parfois appelé « le fkih », comblé de cadeaux par les siens et par les voisins (p.p.31/32/74/96/139), Sidi Mohamed est un enfant plutôt heureux. Dynamique, il se dépense dans le jeu bien que ses fantaisies ludiques soient peu timides pour son goût (p.13). C’est aussi un garçon turbulent dont l’agressivité peut devenir incontrôlée et gratuite (pp67/75). Malgré cela, l’enfant est fragile (p19) et cache une petite santé. De petite taille, le corps chétif (p19) et maladif de nature, Sidi Mohamed s’écroule évanoui ou tombe souffrant à la moindre sensation forte (p.18).
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Portrait moral : L’auteur n’accorde pas une grande importance à la description physique de l’enfant. Il insiste plutôt sur les constituants de sa personnalité et son fonds mental. Sidi Mohammed se présente dès l’incipit comme un enfant seul (pp 7/40) . La solitude l’étouffe et le rend triste et par conséquent lui impose de trouver des compagnons (pp9/12/13) C’est aussi un enfant d’une extrême sensibilité. Très vite il éclate en sanglots (pp43)/87). Les incidents violents, les querelles, les disputes l’angoissent (p18). La mort suscite son émotion (p10) . L’enterrement d’un voisin est un moment pathétique (p70) qui le rend tellement triste qu’il en devient malade. Songer à sa propre mort l’horrifie surtout à cause de la peine infligée à sa mère.(p.71) En plus, c’est un garçon intelligent, doué, imaginatif, romanesque. Parfois, il surprend son entourage par ses réflexions et son raisonnement d’adulte (pp.11/137). Son argumentation témoigne d’une grande perspicacité (p158). Son inspiration soudaine confirme son caractère raffiné et son penchant pour tout ce qui est beau (p.18). L’imagination créatrice dont il fait preuve, par sa finesse et sa subtilité, dépasse même l’intelligence de ses parents (p. 119). L’incompréhension devient source de mélancolie et surtout de reproches vis-à-vis de tous les adultes. (p.120)
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Sidi Mohammed est donc un enfant seul, renfermé sur lui-même
Sidi Mohammed est donc un enfant seul, renfermé sur lui-même. Ses relations avec les enfants de son age sont éphémères (p.9), avec les grands incompatibles. C’est pourquoi il s’invente un monde imaginaire plus attrayant, il s’évade dans le rêve libérateur (pp.9/43) Pour échapper à l’isolement et à la platitude du vécu quotidien, l’enfant se réfugie dans sa boite à merveilles, univers féerique de personnages extraordinaires, de lieux magnifiques et d’histoires fantastiques. Seul l’irréel infini parvient à combler son âme sensible et à satisfaire son amour pour la beauté.
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Sa mère : Sidi Mohammed évolue dans un milieu féminin où la mère occupe une place prépondérante. Vu que le père est le plus souvent absent, l’initiative à la vie passe par la relation que l’enfant développe avec sa mère, relation d’attachement profond et d’entente réciproque. Son père : Sa relation avec son fils est basée sur l’amour, le respect, la tendresse. Sidi Mohammed aime son père, il est même en admiration pour lui. Idéalisé et source de fierté, le père symbolise la force, la confiance , l’équilibre, la sécurité. Il se préoccupe beaucoup du bien être de son fils unique, un bon père qui se consacre totalement à son foyer. Il est digne et s’efforce de garder la tête haute. Il est vertueux et n’accepte pas de se faire escroquer.
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Hommes : Abdallah l’épicier : il raconte des histoires à l’enfant
Hommes : Abdallah l’épicier : il raconte des histoires à l’enfant. Driss el oued : le voisin qui habite le premier étage, c’est le mari de Rahma. Moulay el arbi el alaoui : le mari de lala aicha Sidi abderahman: coiffeur et père de le deuxième épouse de Moulay el arbi el alaoui Femmes : la chouaffa : tante Kenza, la principale locataire, elle habite le rez-de- chaussée. Lala Aicha : chrifa, grande amie de lala zoubida. Rahma : une voisine, elle habite le premier étage. Enfants : Zineb : fille de Rahma et Driss, le narrateur la déteste. Autres : la boite à merveilles : véritable ami à sidi Mohammed.
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Dar Chouafa : une maison étroite où la cohabitation est un peu difficile mais malgré les conflits entre locataire la maison reste un espace d’amitié et de solidarité. Le Bain maure : un espace considéré par l’enfant comme un enfer où les gens subissent des châtiments. L’école coranique : le Msid, école espace d’éducation et de savoir devient pour le narrateur une prison ou il y a de la peur la violence. Les camarades de l’école vivent dans un monde réel mais Sidi Mohamed vit dans le monde imaginaire avec sa boite.
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Zaouïa(mausolées,sanctuaires,marabouts,santons,sains) :
Entre un père pieux mais souvent absent, une mère superstitieuse et fidèle adepte des marabouts, l’éducation religieuse de Sidi Mohammed passe nécessairement par les pèlerinages traditionnels aux zaouïas, mausolée, temple, tombeau… Ce sont des endroits où se mêlent le réel à l’irréel, le visible à l’invisible. Ces lieux rappellent la boite à merveilles. D’ailleurs SidiEl Arafi, ce saint aveugle, possède lui- même un panier/ boite à merveilles et associe sa cécité physique à un don de voyance très spirituel.
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Le Schéma narratif : Situation initiale : le narrateur personnage principal vit avec ses parents rien ne perturbe leur vie heureuse. Elément perturbateur : la ruine du père. Péripéties : le voyage du père à la campagne, il travail péniblement pour ramasser un peu d’argent, tristesse de la mère, visite des voyants et des mausolées. Sidi Mohamed qui tombe malade. Résolution : retour du père avec une petite fortune. Situation finale : le retour du père= le retour du bonheur et de l’équilibre. Sidi Mohamed ouvre sa boite.
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La structure de l'œuvre:
La boite à merveilles se compose de 12chapitres: Chapitre1: - La solitude de l'enfant. - Les habitants de Dar Chouafa. - Les cérémonies de la voyante. -L’expérience du bain maure La dispute: Zoubida et Rahma. Chapitre 2: - Le Msid: un espace étouffant. - La visite du sanctuaire: L.Aicha / L.Zoubida. - (Le mausolée): Ali Boughaleb. Chapitre 3: - Le fqih du Msid: une misère ridicule. - La disparition de Zineb __ son retour était l'occasion d'organiser une cérémonie.
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Chapitre 4: - La visite de Lalla Aicha: Zoubida et Aicha se livrent à leur commérage et Sidi med part à aux jeux avec les enfants. - My El Arbi escroqué par Abdelkader. (Déboires). Chapitre 5: - La faillite de My Larbi (L.Aicha vend ses bijoux). - La mort du coiffeur Sidi Mohamed Ben Tahar. Chapitre 6: - Le nettoyage du Msid fait par les enfants: rixe enfantine. - L'achat des nouveaux vêtements à l'occasion de Achoura. Chapitre 7: -Les festivités de l'Achoura: Sidi Mohamed part au Msid pour festoyer l'occasion.
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Chapitre 8: - Le combat entre le père du narrateur avec le dellal rusé
Chapitre 8: - Le combat entre le père du narrateur avec le dellal rusé. (Le jour où il emmène Zoubida pour lui acheter des bracelets). - Le remariage de My Larbi. Chapitre 9: - Ruiné, après avoir perdu son capital, Abdesslam laisse sa famille pour aller travailler aux tau bourgs de Fès: afin de rétablir son atelier. - La visite de Lalla Aicha: Changement de celle-ci. Décision d'aller consulter le voyant Sidi El Arafi. Chapitre10: - La visite de Sidi El Arafi: La voyant aveugle a pu remédier aux commentaires féminins. - Le père, absent, parvient à ravir sa petite famille délaissée par l'envoi d'une somme d'argent.
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Chapitre 11: - Le martyre dont souffre My Larbi auprès de sa nouvelle épouse. - Salma, la marieuse, avoue sa responsabilité. Chapitre 12: L'abstinence du petit Sidi Mohamed aller au Msid. - Le retour: - du père (joie de la fille). - de My.Larbi (tranquillité d'âme de Lalla Aicha). - La réouverture de la boite merveilleuse par le petit enfant, qui s'insinue de nouveau dans son petit monde.
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Le dernier jour d’un condamné: Victor Hugo
Ce roman a été écrit par Victor HUGO en 1829, il est composé de 49 chapitres et il a 97 pages. Victor HUGO traite différents thèmes dans cette œuvre comme la liberté ou l’absence de liberté et la peine de mort à laquelle il s’opposait . Victor Hugo est né le 26 Février 1802 à Besançon en France. Poète, romancier et dramaturge, Victor Hugo est sans conteste l'un des géants de la littérature française. Les romans les plus connus de Victor Hugo sont "Notre-Dame de Paris" (1831) et "Les Misérables" (1862). Victor Hugo est mort à Paris le 23 May 1885 à 83 ans. Plus de 3 millions de personnes ont assisté à ses funérailles.. Titre et date de publication: Le dernier jour d'un condamne , publié en 1829. Genre : roman à thèse Récit à la première personne ; adoption des techniques de l’autobiographie, le journal intime en particulier.
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Résumé: Le livre est l’histoire d’un homme qui a été condamné a mort et, il raconte ce qu’il vit pendant les dernières semaines de sa vie. Nous ne savons ni le nom de cet homme ni ce qu’il a fait pour être condamné à mort, mais nous pouvons comprendre et vivre avec cet homme ce que veut dire être condamnés à mort. Il nous raconte sa vie en prison ; nous parle de ses sentiments ; peurs et espoir, de sa famille ; sa fille, sa femme et sa mère. Il raconte aussi quelques bribes de son passé et cesse d’écrire quand arrive le moment de l’exécution. Composition: Le livre comporte trois parties : Bicêtre, la Conciergerie et la Mairie. Bicêtre : le procès, le ferrage des forçats et la chanson ; La Conciergerie : le voyage vers Paris, la rencontre avec le friauche et la rencontre avec le geôlier qui lui demande les numéros pour jouer à la loterie ; L’Hôtel de Ville : le voyage dans Paris, la toilette du condamné et le voyage vers la Place de Grève : l’échafaud.
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Personnages : Le condamné à mort / Les geôliers / Sa fille / Sa femme et sa mère / Le prêtre. / La foule Lieux : Les grandes prisons de Paris : Bicêtre, la Conciergerie et l’Hôtel de Ville. temps : Cinq semaines, à partir du moment où le protagoniste est condamné à mort jusqu’au moment où il monte sur l’échafaud. Thèmes : La peine de mort / La peur / la haine / la religion / la violence contre les prisonniers / l’injustice / la justice Enonciation, focalisation : Le narrateur est le personnage : utilisation de la première personne. Le narrateur n’est pas l’auteur. Le contraire de la boite à merveilles où le narrateur= l’auteur= le personnage principal. Focalisation interne : accès au point de vue du narrateur et à sa vision des choses et du monde..
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CADRE SPATIO-TEMPOREL :
L’histoire se passe dans les grandes prisons de Paris : Bicêtre, la Conciergerie et l’Hôtel de Ville. Elle dure cinq semaines, le temps qui passe depuis le moment où le protagoniste est condamné à mort jusqu’au moment où il monte sur l’échafaud pour être guillotiné. Chapitre I : « 5 semaines ». Chapitre VIII : le narrateur dresse un calendrier approximatif du temps qu’il lui reste à vivre : il est déjà dans la dernière semaine.
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Le livre se présente comme le journal qu'un condamné à mort écrit durant les vingt-quatre dernières heures de son existence et où il relate ce qu'il a vécu depuis le début de son procès jusqu'au moment de son exécution soit environ six semaines de sa vie. Ce récit, long monologue intérieur, est entrecoupé de réflexions angoissées et de souvenirs de son autre vie, la vie d’avant. Le lecteur ne connaît ni le nom de cet homme, ni ce qu’il a fait pour être condamné (il existe quelques vagues indications qui laisseraient croire qu’il a tué un homme) : l’œuvre se présente comme un témoignage brut, à la fois sur l’angoisse du condamné à mort et ses dernières pensées, les souffrances quotidiennes morales et physiques qu’il subit et sur les conditions de vie des prisonniers, par exemple dans la scène du ferrage des forçats. Il exprime ses sentiments sur sa vie antérieure et ses états d’âme…
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Le schéma narratif du récit:
Situation initiale: Le personnage-narrateur menait une vie heureuse avec sa famille, sa fille Marie, sa femme et sa mère jusqu'au jour du crime qui a bouleversé sa vie. NB: Le récit commence in medias res c'est-à-dire le moment où l'action est déjà engagée. Puisque le plus important est la contestation de la peine de mort, l'auteur fait ellipse de cette situation initiale et passe directement aux faits. Toutefois il nous est facile de déduire cette situation initiale à travers les flashes back. (Analepses, retour en arrière). Elément perturbateur: Le meurtre commis par le narrateur-personnage. Péripéties: Le jugement, l'emprisonnement, la condamnation à la peine de mort, recherche du condamné d'une solution pour préserver sa vie. Dénouement: Il n'y a pas de dénouement. Le condamné garde l'espoir jusqu'à quelques moments avant l'exécution, mais à ce moment-là les bourreaux préparent l'exécution. C'est une clausule ouverte, aux lecteurs d'imaginer la fin puisque pour l'auteur ce qui compte c'est la dénonciation de l'horrible peine de mort. Situation finale: L'auteur a fait l'ellipse de la situation finale pour amener le lecteur à réfléchir.
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Personnages le condamné à mort : nous ne savons ni son nom ni ce qu’il a fait pour être condamné a mort. Il a très peur et il voudrait être sauvé par la grâce du roi, mais il sait que cela est impossible. Il semble s’être repenti pour ce qu’il a fait. Il est jeune, sain et fort, il a une bonne éducation (il cite des phrases en latin au concierge qui lui permet de faire la promenade une fois par semaine avec les autres détenus, chap. V ; second tome des voyages de Spallanzani dont il lit quelques pages à côté d’une jeune fille, chap.XXXIII). Il dit que pour lui le temps passe plus vite que pour les autres. Il n’aime pas la foule et il ne l’aimera jamais et lui-même n’a jamais aimé voir tuer un condamné à mort. Il aime sa fillette Marie et est très préoccupé pour son futur : chap. XXVI : "Quand elle sera grande ... Elle rougira de moi et de mon nom ; elle sera méprisée, repoussée, vile à cause de moi qui l’aime de toutes les tendresses de mon coeur." les geôliers: quelqu’uns sont gentils avec le protagoniste ; d’autres ne le sont pas. Il y a des geôliers qui parlent avec lui et lui demandent beaucoup de choses et d’autres qui le traitent comme un animal.
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Sa fillette: Elle s’appelle Marie et elle a trois ans au moment de sa visite en prison. C’est une fillette qui a très envie de vivre. Mais quand elle parle avec le protagoniste, elle dit que son père est mort (c’est ce que lui a dit sa mère) : elle ne reconnaît plus son père qu’elle ne voit plus depuis plusieurs mois. Sa femme et sa mère : Elles ne sont pas décrites ; mais elles sont citées en référence à la souffrance, à la peine indirecte que l’on fait subir aux membres de la famille du condamné a mort : "J’admets que je sois justement puni ; ces innocentes qu’ont-elles fait ? N’importe ; on les déshonore, on les ruine. C’est la justice." (chap.IX) Le prêtre: Il est détaché dans ses rencontres avec le condamné. Selon le protagoniste, ce prêtre ne parle par avec son coeur, mais dit seulement de façon machinale ce qu’il dit habituellement avec les condamnés. La foule : C’est la société (de Paris) qui veut voir tuer cet homme. Elle est très nombreuse. Elle ne veut pas la justice ; elle veut simplement assister à un spectacle : celui de l’exécution de la peine capitale par la guillotine. On peut donc affirmer que de quelque manière la foule et le condamné sont proches l’une de l’autre au niveau moral.
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Structure de l’œuvre : Chap. I : La condamnation à mort entre rêve et réalité. Chap. II : Le procès (au tribunal) Chap. III : Les hommes sont tous des condamnés à mort. Chap. IV : Bicêtre, la prison vue de l’extérieur Chap. V : La vie en prison : bons rapports avec les geôliers et les détenus. Chap. VI : Le condamné prend la décision d’écrire. Chap. VII : Il commence à penser à la mort. Chap. VIII : Il compte combien de jours il lui reste à vivre. Chap. IX : Il se souvient de sa mère, de sa femme et de sa fille. Chap. X : Description du cachot. Chap. XI : Les graffitis sur le mur : souvenirs des détenus précédents. Chap. XII : Pensées pour les détenus précédents. Chap. XIII : Le spectacle de ferrement des forçats. Chap. XIV : Le départ des forçats pour le bagne.
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Chap. XV : Le condamné n’espère plus de grâce.
Chap. XVI : Une jeune fille chante sous la fenêtre de sa cellule. Chap. XVII : Il pense à l’évasion. Chap. XVIII : Visite du guichetier. Chap. XIX : Visite du directeur de la prison. Chap. XX : Sentiment de peur. Chap. XXI : La visite du prêtre et de l’huissier. Chap. XXII : Le voyage de la prison vers la conciergerie. Chap. XXIII : La rencontre avec un autre condamné à mort. Chap. XXIV : pensées envers ce forçat. Chap.:XXV : Installation dans une nouvelle cellule. Chap. XXVI : Le condamné pense à la mort. Chap. XXVII : Il pense à la guillotine. Chap. XXVIII : Il se souvient de la place de Grève entrevue lors de l’exécution d’un
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Condamné : la guillotine.
Chap. XXIX : Un peu d’espoir : peut être la grâce. Chap. XXX : Ses rapports avec le prêtre. Chap. XXXI : Rencontre avec l’architecte de la prison. Chap. XXXII : Discours avec le nouveau gendarme. Chap. XXXIII : Souvenir d’enfance et de jeunesse : le bonheur. Chap. XXXIV : Le condamné pense à la mort. Chap. XXXV : Il pense à la vie des autres, leur joie leur bonheur. Chap. XXXVI : Souvenir de Notre Dame de Paris. Chap. XXXVII : Description de l’hôtel de ville. Chap. XXXVIII : Il sent une douleur physique. Chap. XXXIX : La souffrance morale. Chap. XL : Pensées pour le roi qui peut le gracier. Chap. XLI : L’horreur de la mort.
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Chap. XLII : Le cauchemar : la mort qui guette.
Chap. XLIII : La visite de sa fille avant son exécution. Chap. XLIV : Il se prépare à la mort. Chap. XLV : Réflexions sur la foule des spectateurs heureux. Chap. XLVI : Une dernière pensée pour sa fille. Chap. XLVII : Note de l’éditeur Chap. XLVIII : Le condamné est emmené vers la guillotine devant la foule des spectateurs. Chap. XLIX : L’ultime espoir ; il supplie les exécuteurs
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1 - L’énonciation : Qui parle ? Le condamné A qui ? Lui-même Où ? Dans sa cellule de Bicêtre Quand ? A la veille de son exécution De quoi ? De ses états d’âme à propos de sa condamnation à mort Dans quel but ? Nous faire participer au cheminement de sa pensée ; nous rallier à sa cause 2 - L’écriture Elle privilégie les phrases simples, le style direct, le présent… elle permet de rendre plus vivant le récit… Elle permet aussi au lecteur une plus grande implication dans le récit
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3 – les sentiments du narrateur: « ma grâce », « fatalement »« par pitié, 5 minutes encore », « si horrible », « mourir ainsi », « par pitié, une minute », « Ah ! les misérables » 4 – Rappel de la définition du tragique : Le tragique vise à susciter l’effroi du lecteur devant la condition humaine. Il accompagne le plus souvent les thèmes de la mort ou de l’impuissance de l’homme face à un destin qui le dépasse. Oui, cette définition s’applique au texte. Le condamné ne peut changer le cours de son destin. Il est vraiment face à sa condamnation à mort. Rappel de la définition du registre pathétique : Il utilise les mêmes procédés d’écriture dans le but d’exprimer une émotion douloureuse. Mais les situations exposées sont en général plus humaines, moins soumises à la détermination d’une force supérieure. Les personnages sont plus proches du lecteur ce qui permet de faire partager plus aisément les émotions. Cette définition s’applique aussi au texte car le condamné est soumis à une décision de la justice des hommes, mais il ne peut cependant pas y échapper pour autant. Le lecteur partage sa douleur et se sent proche de lui. 5 – Il y a un nombre important de points d’exclamation et de points d’interrogation. Cette ponctuation permet de mettre en valeur la stupeur et l’incompréhension la perturbation et la colère du condamné face à ce qui lui arrive. 6 – « Quatre heures », cette phrase nominale, isolée dans le texte, écrite en majuscule et sans ponctuation peut être interprétée de plusieurs façons : - elle agit comme le couperet de la guillotine qui tranche la tête du condamné - elle laisse aussi libre cours à l’imagination du lecteur - une ellipse où l’on pourrait y voir l’interprétation d’un cri
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Arguments contre la peine de mort:
La peine de mort viole les droits humains fondamentaux, elle constitue la forme de punition la plus cruelle, et inhumaine. Injuste La Déclaration universelle des droits de l’homme reconnaît à chacun·e le droit à la vie et ajoute: «Nul ne sera soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.» La peine de mort viole ces droits humains fondamentaux. Personne n’a le droit de tuer, même en suivant les ordres d’un Etat. Un Etat ne peut à la fois interdire le fait de tuer tout en le pratiquant lui-même. Les normes internationales relatives aux droits humains se situent au-dessus du droit national.
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Inhumaine: Il n’y a pas de peine de mort «humaine»
Inhumaine: Il n’y a pas de peine de mort «humaine». Quelle que soit la méthode employée, l’exécution ne poursuit qu’un seul but, supprimer une vie. La peine de mort prive une personne de la possibilité d’expier un forfait, de réparer, de se repentir et de s’amender. Inutile :La peine capitale n’empêche aucun délit. Les études scientifiques n’apportent aucune preuve que la peine de mort ait réellement l’effet dissuasif qu’on lui attribue. Irrévocable : Les erreurs judiciaires et les jugements erronés ne peuvent jamais être totalement exclus. Lorsqu’une peine de mort a été exécutée, il n’y a pas de retour en arrière possible.
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Arguments pour la peine capitale
_ Un meurtrier prive un individu de sa vie. De quel droit et au nom de quoi ? _ Aucun individu ne peut se permettre d'une façon arbitraire de tuer, violer, etc. _ la peine de mort n'est pas un moyen de répression mais une forme de prévention ou tout du moins de dissuasion. _ Si la vie est sacrée pourquoi laisser le droit a certaines personnes d'en faire ce qu'elles veulent ? _ En quoi une société se discrédite en adoptant la peine de mort ? _. Les crimes commis qui font mériter la peine de mort permettent-ils encore de considérer l’assassin comme un être humain ? Les droits de l’homme ne peuvent par conséquent plus être invoqués quand on parle de peine de mort. _ Les erreurs judiciaires : il ne faut pas non plus exagérer. Ils sont totalement fiables. Oظ La question de la condamnation des innocents n’est pas celle de la peine de mort, mais de la faillibilité de la justice.
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_. La peine de perpétuité est tout aussi inhumaine : c’est condamner à vivre, tout en sachant qu’on ne sortira jamais. En prison à perpétuité, le condamné perd le peu d’humanité qui lui restait, et devient un animal. _. Un meurtrier, un violeur etc. n’a jamais l’impression d’avoir fait du mal, on ne peut attendre qu’il mette lui-même un terme à ses jours _. Il n’existe aucune garantie que les condamnés à mort ou à perpétuité (selon les pays) ne commettront pas à nouveaux leurs crimes s’ils sortent, même très vieux. Mieux vaut supprimer totalement cette probabilité, même si elle est infime. 4. mieux vaut une erreur judiciaire et la condamnation à mort d’un suspect, que la mort de nouvelles victimes qui n’auront même pas eu la chance de passer devant un tribunal. Il y aura toujours plus de victimes de récidivistes libérés après une peine plus ou moins longue, que de condamnés à mort par erreur. _. Pour un criminel qui deviendra un ange, combien seront libérés sous serment et recommenceront une, dix, cent fois avant d’être repris ? _. La majorité de la population est pour son rétablissement en France _. Cela ne fait pas revenir la victime, mais au moins les familles de victimes sont apaisées, car elles savent qu’il n’est plus possible que ce mal frappe à nouveau.
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Antigone: de Jean Anouilh
Présentation: Antigone appartient aux légendes attachées à la ville de Thèbes. Elle est l'une des enfants nés de l'union incestueuse du roi de Thèbes Œdipe et de sa propre mère, Jocaste . Antigone est la sœur d'Ismène, d'Etéocle et de Polynice. Elle fait preuve d'un dévouement et d'une grandeur d'âme sans pareils dans la mythologie. Quand son père est chassé de Thèbes par ses frères et quand, les yeux crevés, il doit mendier sa nourriture sur les routes, Antigone lui sert de guide. Elle veille sur lui jusqu'à la fin de son existence et l'assiste dans ses derniers moments. Puis Antigone revient à Thèbes. Elle y connaît une nouvelle et cruelle épreuve. Ses frères Etéocle et Polynice se disputent le pouvoir. Ce dernier fait appel à une armée étrangère pour assiéger la ville et combattre son frère Etéocle. Après la mort des deux frères, Créon, leur oncle prend le pouvoir .
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Il ordonne des funérailles solennelles pour Etéocle et interdit qu'il soit donné une sépulture à Polynice, coupable à ses yeux d'avoir porté les armes contre sa patrie avec le concours d'étrangers. Ainsi l'âme de Polynice ne connaîtra jamais de repos. Pourtant Antigone, qui considère comme sacré le devoir d'ensevelir les morts, se rend une nuit auprès du corps de son frère et verse sur lui, selon le rite, quelques poignées de terre. Créon apprend d'un garde qu'Antigone a recouvert de poussière le corps de Polynice. On amène Antigone devant lui et il la condamne à mort. Elle est enterrée vive dans le tombeau des Labdacides . Plutôt que de mourir de faim, elle préfère se pendre. Hémon, fils de Créon et fiancé d'Antigone se suicide de désespoir . Eurydice , l'épouse de Créon ne peut supporter la mort de ce fils qu'elle adorait et met fin elle aussi à ses jours.
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Contexte historique de la pièce :
La pièce a été présentée en 1944 durant la seconde guerre mondiale, la France tombe sous l’occupation des nazis en Antigone représente l’idée de la révolution et la résistance française. De plus Antigone est une tragédie à deux auteurs : 1*Sophocle : auteur antique : elle représente un conflit entre la loi des hommes et celles des Dieux. 2* Jean Anouilh : auteur français il a réécrit la pièce en 1944 : représente l’opposition entre la raison d’état et la rébellion purement politique. La pièce symbolise la résistance, la révolution de l’individu contre l’état, contre le roi, contre Créon.
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Structure de la pièce : Anouilh a repris le cadre général de la pièce de Sophocle. Le rideau s'ouvre au petit matin sur la ville de Thèbes, juste après la proclamation du décret de Créon, au sujet duquel Antigone s'oppose à sa sœur Ismène. Créon apprend d'un garde que le corps de Polynice a reçu les hommages funèbres, puis voit Antigone amenée devant lui et la condamne à mort. Hémon vient supplier son père, sans succès et s'enfuit. Antigone fait une dernière apparition, puis marche vers la mort. Un messager apporte sur scène la nouvelle du suicide d'Hémon, puis de la reine. Le rideau tombe sur Créon, qui reste seul sur une scène dévastée. Le texte d'Anouilh se présente comme une suite ininterrompue de répliques, sans aucune des divisions formelles qui font la tradition du théâtre français. Sans acte, sans scène, Antigone se veut dans sa présentation le récit continu d'une journée où se joue le destin de l'héroïne. Anouilh ne se propose toutefois pas de révolutionner l'écriture théâtrale, et l'absence de divisions n'est qu'affaire de forme. La pièce se déroule de façon classique, rythmée par les entrées et les sorties des personnages.
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Thèmes: 1- solitude: les héros d'Antigone sont voués à la solitude. Antigone: elle est irrémédiablement seule. seule pour agir, seule pour mourir. dès les premiers mots de la pièce, le prologue annonce qu'elle va "se dresser seule en face du monde". elle espérait que sa soeur Ismène l'aiderait à ensevelir en cachette son frère, mais celle-ci se rétracte: elle a réfléchi toute la nuit, elle ne se rebellera pas contre l'ordre de Créon: "nous ne pouvons pas...il nous ferait mourir." malgré ses supplictions, Antigone ne renonce pas à son projet. elle persiste farouchement dans sa résolution. le dialogue souligne l'impossible communication avec les êtres qui l'entourent, personne ne la comprend, mais elle refuse elle-même de comprendre les autres, s'enfermant progressivement dans sa solitude. "moi je ne veux pas comprendre un peu" (p25) crie-t-elle à Ismène.
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arrivée au terme de sa courte vie, elle ressentira cependant la solitude angoissante qui précède la mort, elle se sent toute petite, elle a peur, elle a froid, les êtres qui l'entouraient au début de la pièce , nourrice, Ismène, Hémon, ont disparu "toute seule,(...)je suis toute seule" répète-t-elle par deux fois(p ). Créon: la solitude n'est pas le propre d'Antigone. les principaux personnages de la pièce connaissent aussi l'isolement moral. Créon, en particulier. le prologue le présente par ces mots: "Créon est seul". sa femme Eurydice ne saurait lui être d'aucun secours. le petit page qui l'accompagne est "trop petit". Créon ne peut compter que sur lui-même pour accomplir la difficile tache de conduire les hommes. et quand son fils Hémon, désespéré par la mort d'Antigone, lui crie: "je suis trop seul et le monde est trop nu si je ne peux plus t'admirer" il le repousse et laisse tomber ces mots d'une amère lucidité: "on est tout seul, Hémon. le monde est nu".(p 105) et enfin, quand tout sera achevé, le Choeur dira à Créon: "et tu es tout seul maintenant, Créon"il avouera:"tout seul, oui"(p 121). la solitude des etres est irréductible. les héros d'Anouilh vivent et meurent seuls. soulignant le tragique de la condition humaine.
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2- L'enfance: il y a un adjectif révélateur qui revient souvent ; c'est le mot petit. il est utilisé plus de 70 fois, et ce n'est pas un hasard. il accompagne presque toujours le nom d'Antigone, "c'est la petite maigre", la nourrice l'appelle "ma petite", ismène"ma petite soeur", le garde la traite de "petite hyène" et la compare à "une petite bete"..Créon la considère comme une "petite fille"avant de lui trouver l'air d'un"petit gibier pris"; et de la qualifier de"petite peste",de "petite furie" ou de "petite idiote", et pour finir le choeur nous dit que "sans la petite Antigone" nous aurions tous été bien tranquilles..mais ce qu'il y a de plus curieux, c'est qu'Antigone elle-meme sent qu'elle est encore une enfant,et qu'elle n'est pas de taille à jouer son role. a quoi sert la nourrice si non à souligner par sa présence la fragilité de celle qui se blottit dans ses bras en l'appelant"nounou"et tous ces symboles que sont douce, la chienne d'Antigone avec sa bonne grosse tete, et cette petite pelle de fer, qui lui servait à faire des chateaux de sablesur la plage, et avec laquelle elle a recouvert le corps de son frère,
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et cette fleur de papier que polynice lui avait rapporté d'une soirée et qu'elle avait conservée précieusement., et cette poupée" que créon lui avait donnée il n'y a pa si longtemps.... que l'on ajoute l'évocation du"petit garçon", qu'Antigone "a eu en reve"avec hémon, et la présence du petit page auprès de créon, et l'on aura tous les éléments de cet univers de l'enfance qui n'apparaissait nullement dans la tragédie grecque et qui constitue la principale originalité de la pièce d'Anouilh. dans l'antigone de sophocle, l'héroine était à la mesure de son aventure. notre petite antigone à nous, n'est pas au niveau de son histoire, du moins au début. n'avoue-t-elle pas qu'elle se sent"encore un peu petite pour cela" c'est de ce contraste entre un personnage et une mission qu'Anouilh va tirer ses effets les plus pathétiques. curieusement, c'est au moment ou Antigone va grandir pour assumer sa mission qu'elle découvre avec horreur le monde des adultes, un monde ou l'on ne croit pas ce que l'on fait, on l'on ne fait pas ce que l'on dit, ou l'on ne dit pas ce que l'on pense. un monde absurde...
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