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Publié parJori Coudert Modifié depuis plus de 11 années
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Les foyers de l’Humanisme et de la Renaissance dans l’Europe des XVème et XVIème siècles.
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Léonard de Vinci, « Les mesures de l’homme », dessin plume et encre, Venise, Galleria dell’Accademia. Illustration pour l’ouvrage du mathématicien Fra Luca Pacioli, « La Divine proportion » écrit entre 1496 et 1498 à Milan.
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Léonard de Vinci, « L’Annonciation », , huile et tempera sur toile, Florence, Galeries des Offices, 100 x 221,5 cm. J A B E I F H D C G
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Léonard de Vinci, « L’Annonciation », , huile et tempera sur toile, Florence, Galeries des Offices, 100 x 221,5 cm. Le contexte : le jardin de Marie à Nazareth, un jardin clos, symbole depuis le Moyen-âge de la virginité de Marie. Au moment de l’arrivée de Gabriel elle est plongée dans la lecture de la Bible. L’archange Gabriel dans un rôle de messager annonce à Marie qu’elle porte un enfant. Jeune vierge juive elle a été choisie par Dieu pour concevoir, hors du péché, son enfant. Surprise dans un premier temps (voir sa main gauche marquant le trouble), Marie accepte et par là rend possible l’incarnation (Dieu fait homme) dans la personne de Jésus de Nazareth. Le lys blanc dans la main gauche de Gabriel symboliserait la pureté de Marie.
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Une Europe marquée par l’angoisse de la mort .
Le chartreux et le sergent. Le pape et l’empereur. Les danses macabres fin XVème siècle, édition Guyot Marchant 1485.
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Lucas Cranach, « La vraie et la fausse Eglise
Lucas Cranach, « La vraie et la fausse Eglise. » vers 1546, gravure sur bois, Kupferstichkabinett, Berlin.
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Lucas Cranach, « La vraie et la fausse Eglise
Lucas Cranach, « La vraie et la fausse Eglise. » vers 1546, gravure sur bois, Kupferstichkabinett, Berlin. Dieu le Père, attitude sereine et pacifiée à l’image de la scène Le Pasteur, sous les traits de Martin Luther. transmet la parole de Dieu, il n’est pas un prêtre Il s’appuie sur la Bible. Jésus de Nazareth, incarnation divine dans la Trinité. La crucifixion pour la rédemption des hommes. L’omniprésence de l’écrit. La Bible est la seule source de la foi, ouverte,elle est tournée vers l’assemblée des fidèles.
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Lucas Cranach, « La vraie et la fausse Eglise
Lucas Cranach, « La vraie et la fausse Eglise. » vers 1546, gravure sur bois, Kupferstichkabinett, Berlin. Les sacrements : le protestantisme conserve seulement le baptême qui marque l’entrée dans la chrétienté et la communion (souvenir de la Cène) ou eucharistie. L’assemblée des fidèles dans sa grande diversité : hommes, femmes, enfants, différents statuts sociaux.
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Lucas Cranach, « La vraie et la fausse Eglise
Lucas Cranach, « La vraie et la fausse Eglise. » vers 1546, gravure sur bois, Kupferstichkabinett, Berlin. Une procession est organisée pour rendre hommage à un intercesseur (saint,...) Les protestants rejettent les intercesseurs. Le prêtre, un moine ricanant et gras, impose sa parole sans la moindre référence à Dieu. Un animal coiffé d’une mitre, symbole des évêques, lui souffle à l’oreille. Une assemblée composée de clercs. Un moine laisse tomber un jeu de cartes de sa chasuble, dépravation
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Lucas Cranach, « La vraie et la fausse Eglise
Lucas Cranach, « La vraie et la fausse Eglise. » vers 1546, gravure sur bois, Kupferstichkabinett, Berlin. Un Dieu violent fait tomber l’orage sur la scène. La fausse Eglise attire la colère de Dieu. Le feu a une fonction purificatrice. L’extrême-onction administrée au mourant est reconnue comme sacrement par l’Eglise catholique et rejetée par les protestants Un prêtre fait la messe le dos tourné aux fidèles. Des clercs banquettent. Le Pape, devant les richesses entassées par l’Eglise catholique, compte les revenus rapportés par la vente des indulgences.
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Une Europe religieuse profondément divisée au XVIème siècle.
Catholiques : Protestants : calvinistes luthériens anglicans presbytériens Coexistence entre calvinistes, luthériens et catholiques Chrétiens orthodoxes
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