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Quizz ? La dette publique en 10 questions ! ATTAC 92 Clamart
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Introduction Un quizz organisé autour de 10 questions principales (posées unitairement ou par groupe de 2 questions) Pour comprendre la dette publique, son origine, les facteurs qui l’accroissent, qui la détient, ses conséquences concrètes… Quelques éléments sur la création monétaire Après chaque question ou groupe de questions, des explications argumentées et documentées sur la réponse donnée Pour certaines questions, plusieurs réponses peuvent être considérées comme exactes, mais parfois nous avons fait le choix de retenir et de nous concentrer sur la « bonne » réponse la plus importante Un récapitulatif des principaux facteurs de la dette Utilisation en réunion publique : Des moments d’interaction et de réponse aux questions complémentaires après chaque groupe de questions Des pauses vidéo pour synthétiser ou illustrer le propos (non incluses dans cette présentation)
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Quizz - mode d’emploi Réponse 1 Réponse 2 Réponse 3 Réponse 4
Levez le carton correspondant à la couleur de votre réponse ! Réponse 1 Réponse 2 Réponse 3 Réponse 4 Utilisez la touche « page suivante » pour avoir la bonne réponse et les commentaires sur les diapositives d’explications 3
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La dette publique française
Dette publique = cumul des déficits budgétaires annuels Déficit (prévu à hauteur de 79 Md€ en 2012) = 2 éléments : Solde primaire (différence dépenses / recettes) Intérêts de la dette (près de 49 Md€ prévus au budget 2012 !!)
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La dette publique provient :
1 La dette publique provient : D’une explosion des dépenses publiques De recettes insuffisantes Du train de vie de l’État Des chocs pétroliers
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Ont tantôt augmenté tantôt diminué
2 Depuis 20 ans, les taux d’imposition (aux particuliers et aux entreprises) : Ont augmenté Sont restés stables Ont diminué Ont tantôt augmenté tantôt diminué
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Une tendance nette à la baisse des recettes fiscales dans l’Union Européenne
% de PIB Source : INSEE
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dans le budget de l’Etat
Baisse de l’impôt sur les sociétés Taux moyen d’imposition des sociétés (en %) (1993‐2010) Baisse des recettes = manque à gagner dans le budget de l’Etat
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Baisse de l’imposition des revenus les plus élevés
% Source : J.-Marie Harribey Tableaux détaillés
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La dette provient davantage d’un déficit de recettes que d’une « explosion » de dépenses
Les dépenses n’augmentent pas mais sont en baisse Effet conjoncturel lié à la crise . Les recettes baissent bien plus que les dépenses Recettes < Dépenses Source : INSEE - tableau recettes et dépenses de l’Etat et PIB. In M.Pucci et B.Tinel, Réductions d’impôts et dette publique : un lien à ne pas occulter Toutes les dépenses
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Le manque à gagner est chiffré officiellement !
Rapport sur la situation des finances publiques - avril 2010 Paul Champsaur et Jean-Philippe Cotis « En l’absence de baisses de prélèvements, la dette publique serait environ 20 points de PIB plus faible aujourd’hui ». Rapport Gilles Carrez, Commission des finances de l’AN - juin 2010 « Entre 2000 et 2009, le budget général de l’État aurait perdu entre 101,2 (5,3 % de PIB) et 119,3 milliards d’euros (6,2 % de PIB) de recettes fiscales, les deux tiers étant dus aux baisses d’impôts ». Rapport de la Cour des comptes sur la situation et les perspectives des finances publiques - juin 2011 « La crise explique au plus 38 % du déficit, qui est surtout de nature structurelle et résulte largement de mesures discrétionnaires ». Citations détaillées Source : J.-Marie Harribey -
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Comparaison du déficit avec et sans ce manque à gagner fiscal
Sur la base des données du rapport parlementaire Carrez Le déficit budgétaire actuel (en % du PIB) Le déficit budgétaire sans les « cadeaux fiscaux » (en % du PIB) Un déficit budgétaire plus faible Et même un excédent en 2006, 2007 et 2008 Un déficit de « seulement » 3,3 % du PIB au lieu de 7,5 en 2009, au moment de la crise
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Vidéo ! La dette, c’est chouette !
A télécharger sur le site Durée : 3mn 38s
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L’État français peut emprunter de l’argent :
3 L’État français peut emprunter de l’argent : Auprès de la banque centrale européenne À qui il veut A la cour des comptes Seulement aux marchés financiers
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Cette interdiction pour l’État Français d’emprunter auprès de la BCE :
4 Cette interdiction pour l’État Français d’emprunter auprès de la BCE : Est inscrite dans le traité de Maastricht Est entrée en vigueur au passage à l’Euro N’est inscrite nulle part Est inscrite dans le traité de Lisbonne
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Quand l’État veut emprunter de l'argent, il émet des titres qui sont placés sur les marchés par certaines banques*. Ces titres peuvent ensuite circuler entre agents non bancaires (assurances, fonds de pension,…), attirés par la sécurité des obligations publiques *Les banques agrées SVT : Spécialistes en Valeur du trésor
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Auparavant, l'État pouvait aussi emprunter auprès de la Banque de France et lui verser des intérêts.
Comme la Banque de France, depuis 1945, appartient à l’État les intérêts versés restaient dans le secteur public.
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Les banques commerciales privées européennes se financent :
5 Les banques commerciales privées européennes se financent : Auprès de la BCE À la Banque de France sans intérêt Auprès d’autres banques commerciales Auprès de la FED
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Qui peut emprunter à qui ?
Banques commerciales à 1 % Avec intérêts selon solvabilité du pays Banque Centrale Européenne Les Etats de l’UE
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Qui crée l’argent dont nous nous servons tous les jours :
6 Qui crée l’argent dont nous nous servons tous les jours : L’État La Banque de France Les banques commerciales privées Les fonds de pension 20
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Monnaie fiduciaire et monnaie scripturale
La monnaie fiduciaire : les pièces et les billets Du latin fides : la confiance La monnaie scripturale Monnaie dématérialisée n’existant que sous forme d’écritures comptables
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Banques commerciales :
La création monétaire actuellement Banques centrales : moins de 10 % Banques commerciales : plus de 90 % € Sous forme de monnaie fiduciaire Sous forme de monnaie scripturale
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par les banques privées
Création de monnaie par la banque centrale Les banques créent 90 % de la monnaie (sous forme scripturale) Il s’agit de création monétaire par le crédit Le pouvoir de création monétaire échappe aux Etats Création de monnaie par les banques privées
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Quand une banque prête de l’argent, elle n’a pas besoin de disposer de 100 % des fonds prêtés, mais de ~15 % seulement de monnaie centrale. En revanche, elle encaisse les intérêts sur la totalité de la somme avancée…
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Pour un prêt de 10 000 € : environ 1 500 € de monnaie de banque centrale.
Pour l’achat d’un immeuble de 10 millions, un couverture de 1,5 million suffit.
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Vidéo ! Vidéo ! Comprendre la dette (extrait)
Source : Chap1 + Chap2 du début jusqu’à 5’35’’ Durée : 5mn 35s
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Actuellement, les deux premiers budgets de l’État sont :
7 Actuellement, les deux premiers budgets de l’État sont : La défense Le paiement des intérêts de la dette L’éducation La justice 27
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Le domaine de dépenses progressant plus vite que tous les autres est :
8 Le domaine de dépenses progressant plus vite que tous les autres est : L’éducation La santé et la solidarité La culture Le paiement des intérêts de la dette 28
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Dont intérêts de la dette :
Les deux premiers postes de dépenses de l’État en 2011 60 milliards Dont intérêts de la dette : 45 milliards - Chiffres LFI 2011 Macrotypes de dépenses
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Des budgets qui n’évoluent pas à la même vitesse
Budget de l’Education Nationale +1,6 % +0,9 % +1,6 % 2010 60,8 Md€ 2012 61 Md€ 2011 60,5 Md€ 2009 59,9 Md€ * Charge de la dette (2012 : prévision) +7,5 % 2012 48,8 Md€ +6,8 % 2011 45,4 Md€ +10,4 % 2010 42,5 Md€ 2009 38,5 Md€ Sources (y compris *) :
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Une part grandissante, envahissante, du paiement des intérêts dans le budget de l’Etat
% du total des dépenses de l’Etat Source : M.Pucci et B.Tinel, Réductions d’impôts et dette publique : un lien à ne pas occulter Chaque jour, c’est 130 millions d’euros que nous devons emprunter rien que pour “payer” les intérêts de la dette
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Le poids des intérêts de la dette dans les dépenses de l’Etat
Les dépenses hors paiement des intérêts Avec les intérêts Source : INSEE - tableau recettes et dépenses de l’Etat et PIB. In M.Pucci et B.Tinel, Réductions d’impôts et dette publique : un lien à ne pas occulter
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Le poids des intérêts de la dette dans les dépenses de l’Etat
Fin 2010, dette = Md€ Cumul des intérêts versés depuis 30 ans : + de Md€ Toutes les dépenses L’effet boule de neige
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Dette publique et cumul des intérêts versés depuis 1959
A prix courants (Md €) Données sur la dette non disponibles
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L’évolution du montant de la dette depuis 1978
En % de PIB Source : L’Express, n°3142, semaine du 21 au 27 septembre 2011
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Les détenteurs de la dette sont :
9 Les détenteurs de la dette sont : Les banques On ne sait pas Les émirs du pétrole Les assurances 36
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Les détenteurs des titres de la dette de la France
Les assurances et fonds de pension pour près de 50 % Les banques ~ 30 % Mais on ne connait pas le détail car au total : 66 % sont détenus par des non-résidents contre 60 % fin 2007 Dont la moitié dans la zone Euro
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Les politiques d’austérité :
10 Les politiques d’austérité : Vont favoriser la diminution de la dette Vont favoriser la relance Ne changeront rien Vont empêcher la relance 38
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La spirale des programmes d’austérité
Diminution du pouvoir d’achat Diminution de l’activité Augmentation du chômage Diminution des recettes fiscales Compression des salaires de la dette Accroissement des déficits Accentuation de l’austérité
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Vidéo ! Témoignage Extraits du documentaire Debtocracy
Document audio Source : extrait issu de La Dette ou la vie (2) – Emission Là-bas si j’y suis Témoignage du journaliste grec G. Mitralias De 39’01’’ à 41’14’’ Durée : 2mn 13s A télécharger sur le site Extraits : 24’44’’ à 24’15’’ + 25’53’’ à 26’38’’ + 27’27’’ à 32’01’’ Durée : 5mn 45s
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Les conséquences des programmes d’austérité en Grèce
Réduction de la couverture sociale Réductions des salaires et des retraites Problèmes de disponibilité des médicaments dans les hôpitaux Problèmes d’accès aux soins Forte réduction du pouvoir d’achat Réductions des salaires et des retraites Baisse du salaire minimum à 600 euros Gros retards de paiement des salaires des employés de l’Etat Hausse des prix dramatique (fioul domestique, essence, électricité, chauffage, gaz, transports) Mise en place de nouvelles charges, de nouvelles taxes Economie totalement arrêtée Beaucoup d’usines à l’arrêt 1/3 des entreprises com- merciales ont fermé leurs portes 1/3 n’est plus en mesure de payer les salaires La consommation a plongé de manière catastrophique Beaucoup de petits commerçants mettent la clé sous la porte Fuite importante des capitaux Augmentation massive du chômage Cumul de petits boulots pour survivre Tension sociale forte
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Les conséquences des programmes d’austérité
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Un système insoutenable
Un déficit de recettes plutôt qu’une explosion des dépenses L’obligation pour les Etats de l’UE de se financer auprès des marchés financiers Le poids considérable du paiement des intérêts de la dette, qui ne peut pas diminuer La création monétaire, contrôlée par les banques, échappe aux Etats
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A qui profite la dette ?
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Vidéo ! Vidéo ! D’où vient la dette publique Pierre KALFA
A télécharger sur le site Source : Durée : 2mn 19s
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Pour un audit citoyen de la dette publique
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Pour toute information ou obtenir les documents complémentaires
(fichiers sources, montages vidéo…) Contact : ATTAC 92 Clamart
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Back up
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Taux d’imposition sur les sociétés Diaporama JMH
Pays 1986 2006 France 45 % 33,3 % Allemagne 56 % 26,37 % Belgique 39,99 % Irlande 50 % 12,5 % Italie 36 % 33 % Pays-Bas 42 % de 25,5 à 29,6 % Royaume-Uni 35 % de 0 à 30 % Suède 52 % 28 % Pays 1986 2002 2007 France 65 % 50 ,1 % 40 % Allemagne 53 % 48,5 % 47,5 % Belgique 72 % 55 % 50 % Espagne 66 % 48 % 43 % Italie 62 % 45,5 % Pays-Bas 52 % Royaume-Uni 60 % Taux d’imposition marginal sur les revenus Diaporama JMH
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Dépenses et recettes des APU depuis 20 ans
Depuis 1993 et jusqu’à la crise de 2008, les dépenses étaient stables voire baissaient Tendance régulière à la baisse des recettes Administrations publiques (APU) : Etat Collectivités territoriales - Organismes sociaux Source : INSEE comptes nationaux base 2005
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Augmentation régulière Un « décrochage » des recettes et des dépenses
Budget des APU Augmentation régulière des dépenses et des recettes Un « décrochage » des recettes et des dépenses à la fin des années 70 Source : INSEE comptes nationaux base 2005
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Le manque à gagner est chiffré officiellement !
Rapport sur la situation des finances publiques - avril 2010 Paul Champsaur et Jean-Philippe Cotis « En l’absence de baisses de prélèvements, la dette publique serait environ 20 points de PIB plus faible aujourd’hui qu’elle ne l’est en réalité, générant ainsi une économie annuelle de charges d’intérêts de 0,5 point de PIB. » En 10 ans, 400 milliards de recettes fiscales perdues Rapport Gilles Carrez, Commission des finances de l’AN - juin 2010 « Entre 2000 et 2009, le budget général de l’État aurait perdu entre 101,2 (5,3 % de PIB) et 119,3 milliards d’euros (6,2 % de PIB) de recettes fiscales, environ les deux tiers étant dus au coût net des mesures nouvelles – les baisses d’impôts – et le tiers restant à des transferts de recettes aux autres administrations publiques – sécurité sociale et collectivités locales principalement. ». Rapport de la Cour des comptes sur la situation et les perspectives des finances publiques - juin 2011 « La crise explique au plus 38 % du déficit, qui est surtout de nature structurelle et résulte largement de mesures discrétionnaires. ». Source : J.-Marie Harribey -
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Source : INSEE comptes nationaux base 2005
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Source : INSEE comptes nationaux base 2005
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Sources : Dette indigne ! Gérard Filoche et J.-Jacques Chavigné 2011, J.-Claude Gawsewitch Ed. Le piège de la dette publique – Comment s’en sortir. ATTAC, 2011, Ed Les liens qui libèrent Lorsque le taux d’intérêt réel (hors inflation) servi aux créanciers de l’Etat est supérieur au taux de croissance du PIB, le nouvel emprunt, rendu nécessaire pour payer les intérêts annuels de la dette, alourdit celle-ci plus vite que n’augmente le PIB. C’est pourquoi le poids de la dette par rapport au PIB augmente alors, même si le solde primaire (rapport recette / déficit hors intérêts de la dette) est équilibré. C’est ce qu’il est convenu d’appeler l’effet « boule de neige » de la dette. Il a pu être calculé que sans cet effet « boule de neige », même avec les intérêts, le stock de la dette publique aurait été en 2008 de 43,8 % du PIB au lieu de 67,4 %.
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