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Infection par le VIH et SIDA
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Immunodéficience grave liée à la déplétion et à la dysfonction des cellules immunitaires CD4+ et entraînant la survenue d’infections, de cancers opportunistes et de troubles neurologiques
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VIH
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Le génome de VIH
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Le génome de VIH
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Le génome de VIH
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VIH « budding »
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Rôle de la protéine Vif
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CEM15-APOBEC Enzyme d’édition du RNA : cytidine déaminase (remplace des cytidines par des uridines) Vif induit la dégradation d’Apobec
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Corécepteurs du VIH
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Les corécepteurs du VIH
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Evolution de la lymphocytose CD4
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Qu’est ce qui fait chuter la lymphocytose CD4?
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Différenciation thymique
Prolifération périphérique Lymphocytes périphériques Mort cellulaire
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Le VIH provoque une déplétion des lymphocytes T CD4 essentiellement par des effets périphériques. Il existe aussi un impact sur la lymphopoïèse thymique mais cet effet est surtout important chez l’enfant
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La déplétion périphérique est due est des effets cytopatiques directs (cellules productivement infectées) mais est aussi liée à une activation polyclonale de tous les lymphocytes T (infectés ou non). Cette activation résulte en une apoptose accélérée
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L’infection par le VIH provoque aussi une activation polyclonale quantitativement et qualitativement anormale du système immunitaire
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Un facteur supplémentaire responsable de la chute rapide de la lymphocytose CD4 sanguine est le « trapping » des lymphocytes T CD4 dans les ganglions infectés
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VIH et organes lymphoïdes secondaires
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Véhiculé dans les ganglions par les cellules dendritiques
Infection sélective de cellules dendritiques par souches R5 Fusion de cellules dendritiques et de lymphocytes T CD4+ Transport du virus vers les ganglions régionaux Extension de l’infection aux lymphocytes T CD4+ activés
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Stocké sur les cellules folliculaires dendritiques des centres germinatifs par l’intermédiaire des récepteurs FcgR Ne pas confondre les cellules dendritiques et les cellules folliculaires dendritiques!
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Deux conséquences de ce tropisme pour les organes lymphoïdes secondaires
Désorganisation progressive de l’architecture des ganglions lymphatiques chez les patients infectés Quantité de virus et fréquence de cellules infectées beaucoup plus élevés dans les organes lymphoïdes que dans le sang
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Autres anomalies immunitaires
Toutes les manifestations ne sont pas liées à l’infection directe des cellules considérées par le VIH Rôle de facteurs solubles (protéines du VIH, cytokines) Anomalies liées à la perte du rôle auxiliaire des lymphocytes T CD4
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Réponses immunitaires anti-VIH
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Rôle de l’immunité anti-VIH
Protection chez de rares sujets exposés mais non infectés Rôle dans la chute initiale de charge virale et dans le pronostic à long terme CD8 (lymphocytes T cytotoxiques) et charge virale. Relation inverse
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CTL et charge virale
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Manifestations cliniques
A : primoinfection ou asymptomatique ou adénopathies B : signes « mineurs » (type ARC) C : SIDA infections opportunistes (virus, champignons, parasites, bactéries) cancers (Kaposi, LNH, cancer du col, cancer anal) atteinte neurologique (AIDS related dementia)
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Primoinfection 50% des patients développent une maladie symptomatique aiguë dans les deux à six semaines après la contamination par le VIH
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Primoinfection Syndrome de type « mononucléose aiguë » Fièvre : 97%
Adénopathies : 77% Pharyngite : 73% Myalgies/arthralgies : 58% Thrombocytopénie : 51% Leucopénie : 51% Diarrhée : 38% Céphalées/méningisme : 30% Altération des tests hépatiques : 23% Hépatosplénomégalie : 17% Muguet : 10%
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Primoinfection A ce stade la sérologie est non contributive, il faut demander une recherche du génome viral Soit RNA (sauf si patient a reçu une prophylaxie post-exposition par ARV) Soit DNA (si prophylaxie post exposition par ARV)
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Stade B : « préSIDA » Muguet Leucoplasie chevelue Fièvre inexpliquée
Diarrrhée Perte de poids involontaire
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Leucoplasie chevelue
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Muguet
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Polyadénopathies Elles ne sont pas un signe d’évolution vers le SIDA
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Infections opportunistes
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La tuberculose dans le SIDA
Incidence 50 à 100 fois plus élevée que dans la population générale Manifestations pulmonaires atypiques avec peu ou pas de nécrose caséeuse (infiltrats lobes inférieurs, radio normale) Manifestations extrapulmonaires fréquentes Atteintes ganglionnaires thoraciques ou abdominales Tuberculose osseuse Tuberculose digestive Méningites Résistances fréquentes à l’INH et à la rifampicine
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Tuberculose et VIH
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Prophylaxie Isoniazide (300 mg/j) pendant 9 mois associé à vitamine B6 (50 mg/j) dans les situations suivantes Patients migrants issus de pays d’endémie et présentant IDR > 5 mm (non vacciné) ou > 10 mm (vacciné par BCG) ou Contage dûment caractérisé chez un immunodéprimé Vérifier l’absence de tuberculose maladie!
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Traitement Bacilles sensibles 2 mois tri- ou quadrithérapie
Isoniazide+rifampicine/butine+pyrazinamide (+ethambutol) Si sensibilité INH confirmée poursuite bithérapie INH+rifampicine/butine Pendant 4 mois (durée totale 6 mois) : forme pulmonaire ou monoganglionnaire Pendant 7 mois (durée totale 9 mois) : immunodépression profonde, interruptions de traitement Pendant 10 mois (durée totale 12 mois) : formes disséminées, pluriganglionnaires ou neuroméningées
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Traitement de la tuberculose dans le SIDA
Attention Syndrome d’immunorestauration Interactions médicamenteuses entre inhibiteurs de protéase et rifampicine
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Syphilis et VIH Recrudescence des cas de syphilis en Europe
Neurosyphilis plus fréquente Faire une PL à tous les patients Si pléiocytose ou Si RPR32 (idem VDRL), considérer d’emblée comme une neurosyphilis (pas besoin de PL)
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Digressions sur la syphilis
Tests « non spécifiques » VDRL et RPR (anticorps dirigés contre les cardiolipines) Très sensibles Faible affinité : disparaissent « vite » après traitement (2-5 ans) Tests spécifiques TPHA : restent positifs à vie
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Stades de la syphilis Primaire : chancre
Secondaire : roséole (phase floride) Atteinte multiorganique (dont CNS : neurosyphilis) Tertiaire Lésions lentement progressive et inflammatoire
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Neurosyphilis Diagnostic de syphilis +
Anomalies de l’examen neurologique ou Anomalies à la PL Pléiocytose Sérologie VDRL ou TPHA sur le LCR
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Syphilis : traitement Primaire ou secondaire sans neurosyphilis
Pénicilline G : 2.4 millions IM (une fois) Plus d’un an ou durée inconnue Pénicilline G : 2.4 millions IM trois fois à une semaine d’intervalle Neurosyphilis Pénicilline G IV millions IV/j pendant 14 jours ou C3
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Co-infections HIV et HCV et/ou HBV
Toxicomanes (mais aussi nosocomiales en Afrique) Evolution péjorative Guidelines spécifiques
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Pneumocystis carinii Pneumonie interstitielle Parfois pneumothorax
Décours subaigu : toux, dyspnée, peu de fièvre Diagnostic Accroissement des LDH non hépatiques Lavage alvéolaire
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Pneumocystis carinii
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Pneumocystis carinii Prophylaxie : tout patient < 200 CD4/mm3
TMP-SMX forte : 1 c/j ou Dapsone 100 mg/j ou Aérosols pentamidine tous les mois Traitement TMP-SMX forte doses IV ou PO Corticoïdes si Pa02 <60 mm Hg
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Toxoplasmose cérébrale
CD4 < 100/mm3 Abcès cérébraux multiples pfs unique Diagnostic différentiel : lymphome Diagnostic IgG anti-Toxo doivent être positives Scan/RMN Épreuve thérapeutique
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Toxoplasmose cérébrale
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Toxoplasmose cérébrale
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Toxoplasmose cérébrale
Prophylaxie primaire TMP-SMX Forte 1c/j Traitement Sulfadiazine+pyrimethamine ou clindamycine Prophylaxie secondaire (tant que CD4<200) Sulfadiazine+pyrimethamine
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Candidose oesophagienne
Dysphagie, muguet Diagnostic : fibroscopie Traitement : fluconazole 400 mg/j
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Cytomégalovirus CD4 < 50/mm
Manifestations de réactivation (sujets IgG+) Rétinite Troubles visuels, perte d’acuité Diagnostic : fond d’oeil Colite Douleur, fièvre Diagnostic : coloscopie, biopsie PCR CMV (virémie) Traitement : ganciclovir IV ou foscarnet
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Cytomégalovirus
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Cytomegalovirus
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Mycobactéries atypiques
MAC : Mycobacterium avium complex M. avium M. intracellulare M. scrofulaceum Ubiquistes (30% des échantillons d’eau sont positifs) CD4 < 50/mm3 Maladies disséminées – pneumonies rares Foie, rate, ganglions, moelle osseuse, bactériémie
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Mycobactéries atypiques
Diagnostic Hémocultures (milieux spéciaux) Culture de moelle Biopsie hépatique Traitement : néomacrolide+ethambutol+rifabutine
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Cryptococcose CD4 < 50 Méningites subaiguës ou chronique Diagnostic
Antigène sérique PL Traitement : amphothéricine B + flucytosine Puis fluconazole IV (ou d’emblée dans formes moins sévères)
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Leucoencéphalopathie multifocale progressive
Virus JC CD4 < 50 Troubles neurologiques focaux Altérations cognitives Diagnostic RMN PCR JC sur LCR Pas de traitement
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LMP
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Cryptosporidiose <50/mm3 Colite Diarrhée majeure
Parfois, atteinte voies biliaires Diagnostic Culture de selles Biopsie jéjunale ou colique Pas de traitement
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HIV et lymphomes Incidence constante malgré HAART
5-10% des patients infectés par le VIH développeront un lymphome Actuellement première cause de mortalité des patients infectés par le VIH 95% des cas : lymphomes dérivés des lymphocytes B Immunoblastique Burkitt Lymphome cérébral primitif
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Sarcome de Kaposi Même pour des CD4 modérément diminués
Virus HHV-8 à transmission sexuelle Atteinte cutanée ou muqueuse (orale, digestive, bronchique, conjonctivale) Traitement IFN-a ou polychimiothérapie
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Kaposi
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HPV et carcinomes génitaux
Dépistage HPV sur frottis indispensable Lesions HPV et CIN I Surveillance tous les 6 mois avec colposcopie CIN II et III Surveillance trimestrielle ou conisation d’emblée
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Manifestations neurologiques
Essentiellement liée à la présence de macrophages et cellules microgliales infectées qui perturbent fortement la fonction neuronale
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AIDS dementia complex
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AIDS dementia complex
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Diagnostic de l’infection par le VIH
ELISA (2x) Westernblot (obligatoire) PCR (en cas d’infection récente)
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Evaluation biologique du patient infecté par le VIH
Lymphocytose CD4 « Charge virale »
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Lymphocytose CD4 Cytofluorimétrie de flux
Intérêt respectif des valeurs absolues et des valeurs relatives Valeurs normales : /mm3 Ne pas oublier que les lymphocytes du sang ne représentent qu’une faible fraction des lymphocytes totaux (variations fréquentes et non spécifiques de la lymphocytose sanguine)
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Utilité de la lymphocytose CD4 dans le suivi de l’infection par le VIH
Evaluer l’intensité de l’immunodéficience Modérée : <400 CD4 Sévère : <200 CD4 Très sévère, menaçante à court terme : <50 CD4 Poser l’indication d’un début de traitement antirétroviral : traiter en dessous de 350/mm3
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Charge virale « le nombre de copies de RNA viral présentes dans le plasma » On présume que cette valeur est directement liée au niveau global de réplication du VIH dans le sang
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Intérêt de la charge virale
Evaluer l’efficacité thérapeutique Objectif thérapeutique : charge virale inférieure au seuil de détection <50 copies/ml
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Limitations de la mesure de la charge virale
Compartiment analysé Remontées fugaces de charge virale associées à des phénomènes inflammatoires intercurrents (« blips ») Technique semi-quantitative
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HAART Highly active antiretroviral therapy
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Classes de médicaments
NRTI NNRTI PI FI
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Associations possibles
2 NRTI + 1 NNRTI 2 NRTI + 1 PI En cas d’échecs, multithérapies incluant plusieurs PI et FI Intérêt pharmacocinétique du ritonavir (puissant inhibiteur du cyp3A4)
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Considérations importantes pour le suivi d’un patient sous HAART
OBSERVANCE thérapeutique Millepertuis et jus de pamplemousse Effets secondaires Hypersensibilité sous abacavir et sous NNRTI Syndrome métabolique et lipodystrophies Interactions médicamenteuses (les PI sont des inhibiteurs des cytochromes)
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Hypersensibilité aux NNRTI
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Effets secondaires tardifs
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Toxicité mitochondriale
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Lipodystrophie
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Tableau métabolique complexe
Lipoatrophie, lipohypertrophie ou les deux Résistance à l’insuline, intolérance au glucose ou diabète type 2 Hypertriglycéridémie Abaissement du HDL cholestérol
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Différents réservoirs
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Eradiquer le dernier compartiment
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Deux types de latence et réservoirs
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Résistances au traitement
La transcriptase reverse du VIH fait beaucoup d’erreurs de copie : dès que la réplication persiste, il y a beaucoup de mutations qui peuvent conférer une résistance si des antirétroviraux sont pris concomitamment
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Importance d’évaluer les résistances avant d’entamer un traitement ou avant de changer de traitement
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Evaluation des résistances
Deux types de tests Génotypiques Séquençage total Amplification partielle de codons associés à la résistance (INNO-LIPA) Phénotypiques Souches du patient Virus recombinants (avec gène bien particulier de la souche du patient : pol)
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Génotype Résistance au rétrovir (exemple)
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Immunodéficiences acquises
Infections HIV Autres infections virales: EBV, CMV, rubéole, rougeole, influenza Autres infections (bactériennes, mycotiques, parasitaires)
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Immunodéficiences acquises
Etats néoplasiques Myélome, Waldenström Leucémies chroniques et aiguës Hodgkin Certaines tumeurs solides : glioblastomes
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Immunodéficiences acquises
Iatrogènes cytostatiques immunosuppresseurs corticostéroïdes phénytoïne, pénicillamine greffe de moelle ( surtout si GVHD)
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Immunodéficiences acquises
Métaboliques Diabète Malnutrition Perte de protéines (syndrome néphrotique, entéropathie exsdudative) Splénectomie
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Immunodéficiences acquises
Maladies autoimmunitaires lupus érythémateux polyarthrite rhumatoïde hépatite chronique active
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