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La spécificité de l’école maternelle au travers des programmes de 2008 D’après la conférence de Viviane BOUYSSE Inspectrice générale de l’éducation nationale.

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1 La spécificité de l’école maternelle au travers des programmes de 2008 D’après la conférence de Viviane BOUYSSE Inspectrice générale de l’éducation nationale 28/01/2009 L’aide personnalisée à l’école maternelle Animation pédagogique /12/ BEZIERS NORD

2 Les grandes finalités de la réforme en cours
Réduire l’échec scolaire  15% des élèves quittent l’enseignement primaire en situation d’échec (échec qui n’est pas compensé ensuite) ---> diviser ce nombre par 3 en 5 ans 18% d’une classe d’âge a redoublé au moins une fois à l’école élémentaire (or, redoublement inefficace) ---> faire baisser sensiblement ce taux Réduire le poids des déterminismes sociaux Le redoublement à l’école élémentaire touche 41% des enfants de ménages inactifs (G : 46 %) 20% des enfants d’ouvriers et d’employés 7% des enfants de cadres 3% des enfants d’enseignants

3 La maternelle, une période décisive :
Des objectifs qualitatifs pour la scolarisation pré-élémentaire: mettre tous les élèves sur de bonnes bases pour la scolarité élémentaire Une période essentielle pour la prévention Les nouveaux programmes Réf. : arrêté du 9 juin 2008 ; BO N° 3 hors série du 19/06/2008 Des continuités - La place de la GS, partie intégrante de l’école maternelle - Une pédagogie propre à l’école maternelle : ni activisme, ni formalisme Une nouveauté Des repères pour organiser la progressivité des apprentissages en matière de langue/langage ; à distinguer des progressions

4 Une nouvelle organisation des programmes
Le langage au cœur des apprentissages S’approprier le langage Découvrir l’écrit Vivre ensemble Devenir élève Agir et s’exprimer avec son corps Découvrir le monde La sensibilité, l’imagination, la création Percevoir, sentir, imaginer, créer

5 Deux domaines déterminants
Devenir élève L’enfant, être social : vivre ensemble Se faire reconnaître comme personne, éprouver les richesses et les contraintes du groupe L’enfant « apprenant » : apprendre ensemble Acquérir des attitudes : piloter son attention, savoir écouter, « se synchroniser », exercer son intelligence, s’inscrire dans le temps Comprendre les attentes (implicites) de l’école : ce que c’est qu’apprendre en situation scolaire DEVENIR : un processus à organiser Côté Enfants : tenir compte des besoins et des capacités en évolution et du rôle clé du langage en cours d’acquisition Côté Enseignants : « souplesse et rigueur » pour faire passer d’un mode d’apprentissage (apprentissages spontanés, incidents) à un autre (apprentissages visés par une pratique contrôlée)

6 Deux domaines déterminants
Langue et langage Cerner de quoi l’on parle La langue Système complexe, conventionnel, C’est un produit social et culturel complexe, un objet d’étude. On va s’intéresser à la langue comme une coordination de signes: des mots et une syntaxe propres à chaque langue La conscience du mot n’est pas spontanée (les mots n’ont pas de frontières bien nettes à l’oral), elle fait suite à un travail en amont de la décomposition en syllabes, en phonèmes et en lettres et cette compétence est requise à l’entrée au CP.

7 Langue et langage Cerner de quoi l’on parle
Le langage Fonction humaine à trois dimensions (sociale, psychologique et cognitive) Dimension sociale: on va aborder le monde par les mots car il est impossible de faire toutes les expériences sur le monde soi-même. Le langage est marqué par des usages et des codes sociaux/culturels. Dimension psychologique: toujours un sujet singulier qui parle avec ses sentiments, son vécu Dimension cognitive: il existe des relations étroites entre le langage et la pensée Tout dysfonctionnement dans une des 3 dimensions peut provoquer des retards ou des difficultés dans le langage. Pour les enfants, le langage n’est pas le 1er vecteur de communication. Mais à l’école, ça l’est. Trois « registres » : réception, production, interaction La réception se fonde sur l’écoute et elle vise la compréhension. c’est une activité sans trace. L’écoute n’est pas naturelle, cela s’apprend. La production (vue plus loin) Les interactions langagières: Elles alternent réception et production mais la situation de dialogue au sein d’un groupe est complexe. Le grand groupe n’est pas un lieu d’apprentissage du langage oral surtout chez les PS, mais un lieu d’apprentissages d’attitudes et d’apprentissages sociaux. L’apprentissage du langage oral a besoin d’un apprentissage structuré comme l’écrit, les acquisitions ne se font pas spontanément, nécessité d’une programmation. Deux « régimes » : oral et écrit

8 Le langage Pourquoi ce domaine a-t-il une si grande importance à l’école ? Par les fonctions du langage "oral" à l’école * Instrument de communication : parler à … * Moyen de représentation du monde: parler de… parler et penser… * Objet d’étude

9 Langue et langage Des contenus réorganisés en 2 domaines
Premier domaine : s’approprier le langage Le langage oral en première priorité (même si fortes relations entre oral et écrit) Une présentation centrée sur l’enfant Echanger, s’exprimer : parler en et hors situation vécue Comprendre Progresser vers la maîtrise de la langue française : syntaxe et vocabulaire (correspondances avec 2002/2007 : communication, langage en situation et langage d’évocation) Deuxième domaine : découvrir l’écrit 1ère composante : se familiariser avec l’écrit Découvrir les supports de l’écrit Découvrir la langue écrite (place privilégiée de la littérature) Contribuer à l’écriture de textes (« dictée à l’adulte ») 2ème composante : se préparer à apprendre à lire et à écrire Distinguer les sons de la parole (« conscience phonologique ») Aborder le principe alphabétique Apprendre les gestes de l’écriture (moins d’exigences qu’en 2002)

10 Une pédagogie propre à l’école maternelle
Les besoins des jeunes enfants Sécurité affective et physique Hygiène et santé (repos, mouvements, postures, faim, soif, besoins naturels) Découvertes liées à l’aspiration à grandir : besoin naturel d’accroître ses capacités d’action et de compréhension Les apprentissages voulus par l’école Apprentissages variés : sociaux, physiques, cognitifs… ; développement global Apprentissages organisés (progressivité ; création des conditions qui peuvent les rendre possibles ; objectifs pédagogiques) Apprentissages vérifiés (évaluation) Apprentissages identifiés par l’enfant (cf. devenir élève : avoir conscience que l’on apprend et de ce que l’on apprend)

11 Une pédagogie propre à l’école maternelle
Trois questions fondamentales pour la pédagogie : Occupation // Apprentissage Pédagogie invisible // Pédagogie explicite Structuration des apprentissages : distinguer le point de vue du maître et le vécu de l’enfant Quatre « familles » de situations Le jeu Les recherches, la résolution de problèmes L’imprégnation culturelle Les activités dirigées (jeux, exercices) Les quatre formes sont applicables à tous les domaines d’activités. Un projet peut comporter cette variété de situations.

12 Une pédagogie propre à l’école maternelle
Des équilibres différents selon les sections pour ces situations Temps Organisation de la classe favorable à cette diversité (place des « coins-jeux ») Place et rôle de l’enseignant(e) Mobiliser à bon escient les trois formes possibles de groupement Intérêts et limites du collectif Les groupes d’élèves : juxtaposition (faire à côté) ou interactions (faire avec) Nécessité d’activités individuelles Les « ateliers » Modalité de groupement // forme d’activité Obligation à l’identique (« tourner ») ou différenciation (quelles variables alors ?) Pas de dogme mais … l’indispensable atelier de langage

13 Repères pour organiser la progressivité des apprentissages à l’école maternelle BO n°3 du 19 juin LE LANGAGE ORAL PS MS GS Échanger, s’exprimer Entrer en relation avec autrui Répondre aux sollicitations de l’adulte en se faisant comprendre Se faire comprendre pour les besoins de la vie scolaire Commencer à prendre sa place dans les échanges collectifs Utiliser le pronom « je » pour parler de soi S’exprimer, dire des comptines très simples, chanter devant les autres S’exprimer dans un langage mieux structuré en articulant correctement Participer à un échange collectif en écoutant autrui et en attendant son tour de parole Ajuster son propos pour se faire comprendre Décrire, questionner, expliquer en situation de jeu Relater un événement inconnu des autres; Inventer une histoire sur une suite d’images; Faire des hypothèses sur le contenu d’un livre au vu de sa couverture et de ses illustrations Dire ou chanter une dizaine de comptines, chansons ou poèmes Produire un oral compréhensible par autrui Participer à une conversation en restant dans le sujet de l’échange Dire, décrire expliquer après avoir terminé une activité ou un jeu Justifier un acte, un refus, une préférence en utilisant « parce que » Relater un événement inconnu des autres; Exposer un projet; Inventer une histoire Dire comptines poèmes avec le ton approprié Chanter une dizaine de chansons

14 Repères pour organiser la progressivité des apprentissages à l’école maternelle BO n°3 du 19 juin LE LANGAGE ORAL PS MS GS Comprendre Comprendre une consigne simple dans une situation non ambigüe Comprendre une histoire courte racontée par l’enseignant, répondre à quelques questions très simples, guidé par le maître ou par les images, reformuler quelques éléments de l’histoire écoutée Écouter en silence un conte ou un poème courts Observer un livre d’images et traduire en mots ses observations Comprendre les consignes des activités scolaires en face à face avec l’adulte Comprendre une histoire racontée ou lue par l’enseignant; la raconter au moins comme une succession logique et chronologique de scènes associées à des images Écouter en silence un récit facile mais plus étoffé que l’année précédente Comprendre des consignes données de manière collective Comprendre une histoire lue par l’enseignant; la raconter en restituant les enchainements logiques et chronologiques; l’interpréter ou la transposer (marionnettes, dessin, jeu dramatique) Comprendre un texte documentaire lu par l’enseignant; faire des liens avec des questions que l’on se posait Apprécier une poésie, y repérer des mots évocateurs, faire part de ses impressions et les exprimer par dessin ou peinture

15 Repères pour organiser la progressivité des apprentissages à l’école maternelle BO n°3 du 19 juin LE LANGAGE ORAL PS MS GS Progresser vers la maîtrise de la langue française Produire des phrases correctes, même très courtes Se saisir d’un nouvel outil linguistique lexical et syntaxique que l’enseignant lui fournit quand il lui manque, en situation pour exprimer ce qu’il a à dire Comprendre, acquérir et utiliser un vocabulaire pertinent (noms, verbes, adjectifs sur les couleurs, les formes, les grandeurs concernant les actes du quotidien, les activités de la classe, ses relations avec les autres Connaître quelques termes génériques (animaux, fleurs vêtements…)dans une série d’objets ou d’images Produire des phrases de plus en plus longues, correctement construites Utiliser le genre des noms, les pronoms usuels, les propositions les plus fréquentes Comprendre, acquérir et utiliser un vocabulaire pertinent (noms, verbes, adjectifs, adverbes, comparatifs) concernant les actes du quotidien, les activités de la classe, ses relations avec les autres, les récits personnels, le rappel d’ histoires entendues Produire des phrases complexes correctement construites Comprendre et utiliser les temps des verbes pour exprimer le passé, le futur L’expression des sentiments ou émotions ressentis personnellement ou prêtés aux autres et aux personnages des histoires S’intéresser au sens des mots

16 Repères pour organiser la progressivité des apprentissages à l’école maternelle BO n°3 du 19 juin DECOUVRIR L’ECRIT: se familiariser avec l’écrit PS MS GS Supports du texte écrit Reconnaître des supports d’écrits utilisés en classe, distinguer le livre Utiliser un livre du point de vue matériel Initiation orale à la langue écrite Ecouter des histoires racontées ou lues Identification de formes écrites Reconnaître son prénom écrit en capitales Distinguer les lettres des autres formes graphiques Reconnaître des supports d’écrits utilisés en classe, plus nombreux Dans des situations simples, faire des hypothèses sur le contenu au vu de la couverture, d’images Établir des liens entre des livres Écouter des textes dits ou lus… Identifier le perso principal et le reconnaître dans la suite Rappeler le début d’une histoire…. anticiper sur la suite Comparer des histoires Connaître quelques textes du patrimoine, des contes Produire un énoncé oral pour qu’il puisse être écrit Contribuer à l’écriture d’un texte Reconnaitre son prénom en cursive, les lettres de l’alphabet Repérer des similitudes entre mots à l’écrit: lettres, syllabes Reconnaître les types d’écrit rencontrés dans la vie quotidienne et avoir une 1ère idée de leur fonction Se repérer dans un livre S’orienter dans la page Ecoute et compréhension de la langue écrite Après écoute, accéder à la compréhension d’un texte en interrogeant le maître sur le sens inconnu de mots, d’expressions… Connaître un conte dans différentes versions Donner son avis sur une histoire

17 Repères pour organiser la progressivité des apprentissages à l’école maternelle BO n°3 du 19 juin DECOUVRIR L’ECRIT: se préparer à apprendre à lire et à écrire PS MS GS Distinguer les sons de la parole Jouer avec les formes sonores de la langue Écouter et pratiquer de petites comptines très simples…..(voyelles en rime) Redire des formulettes, des mots de 3 ou 4 syllabes…. Pour s’acheminer vers le geste de l’écriture: le contrôle des gestes Imiter des gestes amples dans différentes directions Écouter et pratiquer de petites comptines très simples … voyelles et quelques consonnes Dans un énoncé oral simple, distinguer des mots pour intégrer l’idée que le mot est une unité de sens scander les syllabes…. repérer des syllabes identiques, trouver des mots qui ont une syllabe finale donnée Trouver des mots qui riment Pour s’acheminer vers le geste de l’écriture: Réaliser en grand les tracés de base de l’écriture…. Imiter des dessins à l’aide de ces tracés Écrire son prénom en capitales avec horizontalité et orientation Pratiquer des comptines….et des jeux sur les sons et les syllabes Distinguer mot et syllabe Dénombrer les syllabes, localiser (début, fin) Distinguer les sons constitutifs du langage………......localiser Discriminer des sons proches Aborder le principe alphabétique Mettre en relation des sons et des lettres……….reconnaitre la plupart des lettres Apprendre le geste de l’écriture: l’entrainement graphique, l’écriture Pratiquer des exercices graphiques Écrire en cursive les lettres dont on a appris le son Copier en cursive des mots simples dont les correspondances lettres/sons ont été étudiées S’entraîner à recopier les mots….. Écrire de mémoire son prénom en cursive

18 La préparation de l’enseignant est fondamentale et doit s’inscrire dans une programmation de cycle et d’école: Se demander sur quels documents s’appuyer, quels domaines seront définis, quels champs lexicaux vont être abordés Se situer par rapport aux progrès que l’on peut faire faire aux enfants, Comment s’assurer que d’une année sur l’autre on est bien sur une perspective de progression, Le niveau d’exigence est déterminant pour faire progresser les enfants Au niveau de l’école, s’entendre sur une progression d’objectifs Au niveau de la classe, prévoir une programmation d’activités en cohérence avec la progression d’objectifs Le parcours doit être réfléchi, progressif, structuré Les équipes pédagogiques doivent s’entendre sur les traces qui seront laissées; il n’y a pas de parcours sans trace: pour les enseignants cela peut-être des produits d’activités, la liste des ouvrages abordés dans l’année, les comptines pour les élèves les traces servent à garder la mémoire de ce qui est important (productions, livres, apprentissages) Ne pas considérer les objectifs comme des normes; cela évitera d’étiqueter certains enfants dès la maternelle L’école maternelle est un lieu de prévention de la difficulté et de préparation aux apprentissages fondamentaux

19 L’aide personnalisée à l’école maternelle
vise à faciliter l’acquisition de compétences et de connaissances dans les situations d’apprentissage que l’école maternelle propose pendant le temps d’enseignement obligatoire (24 heures) Elle ne doit en aucun cas se substituer à la différenciation pédagogique qui relève du temps d’enseignement (24heures) Elle doit être un temps pour apprendre de manière différente ; Il est nécessaire de varier les modalités d’intervention, dans les supports et les outils utilisés Elle doit permettre le transfert direct des compétences et des connaissances dans la classe Elle est un temps de prévention de la difficulté des enfants repérés comme fragiles dès les premiers signes d’alerte (en PS, MS, GS) Elle ne peut être poursuivie trop longtemps pour un même élève afin que la durée reste facteur de motivation et que l’on évite la stigmatisation Elle permet au maître de porter un regard individuel et positif sur l’élève.

20 AIDE PERSONNALISEE concernant le domaine « s’approprier le langage »
Indicateurs d’observation repérés dans les Prog 2008 Propositions pour la mise en œuvre de l’Aide Personnalisée LE LANGAGE ORAL L’élève ne comprend pas un message, n’agit pas ou ne répond pas de façon pertinente Il ne nomme pas avec exactitude un objet, une personne ou une action ressortissant à la vie quotidienne Il ne formule pas en se faisant comprendre, une description ou une question - dans les situations authentiques de communication (débats, évocations d’événements vécus, bilan d’activités, préparation et régulation de projets) ; veiller à utiliser la liste des connecteurs spatiotemporels et les structures syntaxiques extraites de la langue écrite (littérature, conte …), - autour d’« albums échos », d’albums ou d’actions réalisées dont les images sont redondantes avec le texte : pour présenter l’album, raconter une ou plusieurs pages, trouver, retrouver une page . - autour d’imagiers ; - avec jeux de loto (images à retrouver à partir d’une grille de référence); -avec des jeux de Kim ; - à partir de photos, d’images, de dessins, de documents (sonores ou visuels) produits par la classe ou non ; - avec les illustrations d’albums déjà connus : - pour décrire, identifier, retrouver, comparer, raconter, ordonner, inventer, créer ;

21 Propositions pour la mise en œuvre de l’Aide Personnalisée LE LANGAGE ORAL
Il ne raconte pas, en se faisant comprendre, un épisode vécu inconnu de son interlocuteur, ou une histoire inventée ; Il ne prend pas l’initiative de poser des questions ou d’exprimer son point de vue - en utilisant des marionnettes : pour saluer, donner un avis, dire une comptine, un poème, une histoire - pour participer à un dialogue animé par l’enseignant ou un camarade, avec une autre marionnette sur un thème choisi ou improvisé. - représenter la trame temporelle en variant, en fonction des cas, la représentation du temps linéaire (on ne revient pas à la situation initiale), du temps circulaire (on revient au début de l’histoire) : utilisation d’un panneau mural, d’une corde … - jouer aux devinettes (jeu du « Qui- est-ce ? ») - mise en situation avec les téléphones, participation directe de l’adulte qui est interlocuteur - jeux de cartes avec des demandes précises (type jeu de 7 familles) -Réaliser avec l’enfant des rubriques sur ce qu’il aime manger, les jouets de la classe qu’il préfère, les coins jeux où il aime aller….avec sous chaque photo les notes de la maîtresse prises sous la dictée

22 Propositions pour la mise en œuvre de l’Aide Personnalisée LE LANGAGE ORAL
Il ne se saisit pas de l’outil linguistique (lexical et syntaxique que l’enseignant lui fournit quand il lui manque, en situation, pour exprimer ce qu’il a à dire Il ne construit pas de phrases de plus en plus longues, correctement construites, de plus en plus complexes Prévoir des situations qui vont permettre: - un enrichissement du vocabulaire - une imprégnation de structures syntaxiques - l’utilisation et la diversification de pronoms (le système des pronoms ancre les personnes concernées dans le message), - L’élaboration du système des temps et l’utilisation des temps verbaux adaptés qui permettent de situer le message dans le temps - la possibilité de complexification de phrases. Les complexifications enchâssent les phrases les unes dans les autres de manière à rendre compte des relations de temps, de cause, de finalité entre les actions.(….. parce que, pour que, quand) TRAVAILLER avec les albums échos, les oralbums, les imagiers, les abécédaires VOIR le travail de groupe qui va suivre…..

23 Propositions pour la mise en œuvre de l’Aide Personnalisée DECOUVRIR L’ECRIT se familiariser avec l’écrit L’élève n’identifie pas les principales fonctions de l’écrit ; le maître + 3 élèves avec 3 ouvrages différents comprendre ce qui est en jeu dans les lectures, identifier les éléments matériels qui les constituent (lettres, mots, titres, pages…), décrire, reconstituer, retrouver des moments de l’histoire, comparer les histoires, trier les écrits de la classe auxquels on a eu recours pendant une période, dégager des critères de classement pour présenter ensuite à l’ensemble de la classe la répartition choisie en nommant chaque écrit et en explicitant ses critères de rangement, - faire dégager les critères d’un classement, le valider, le critiquer et le corriger, jeu du facteur : une enfant distribue son courrier à la bonne personne (ne retenir que quelques supports simples pour commencer, à partir des éléments déjà collectés en lien avec le vécu de la classe, par exemple : invitation, lettre au Père Noël, menu de la cantine, journal), trier des piles de livres en fonction de critères explicitement dégagés par les élèves : couvertures, personnages, formats, types ou techniques d’illustration

24 Propositions pour la mise en œuvre de l’Aide Personnalisée Découvrir l’écrit se familiariser avec l’écrit Il n’écoute pas et ne comprend pas un texte lu par l’adulte ; - relire les petites histoires, déjà entendues sans en modifier le texte - raconter l’histoire sans support visuel pour aider à se créer des images mentales, - travailler sur les dispositions mentales nécessaires à l’écoute d’une histoire (ritualisation de la séance), - aider en amont de la séance avec le groupe classe à la compréhension d’un texte par l’explication de mots, la description orale des personnages, le travail documentaire sur les références culturelles auxquelles il se rattache et sur les champs lexicaux utilisés ainsi que sur le niveau de langage, - produire un message à l’attention des parents ou des élèves de la classe pour demander quelque chose, - se servir de marottes pour raconter l’histoire

25 Propositions pour la mise en œuvre de l’Aide Personnalisée Découvrir l’écrit se familiariser avec l’écrit L’élève ne connait pas quelques textes du patrimoine, principalement des contes ; Il ne produit pas un énoncé oral dans une forme adaptée pour qu’il puisse être écrit par un adulte ; Il n’écoute pas et ne comprend pas une consigne lue par l’adulte - faire dire, faire raconter en s’aidant de marionnettes, de maquettes, d’objets de l’histoire, - enregistrer, écouter puis commenter aménager le temps et l’espace pour permettre à l’élève d’énoncer (varier les supports, favoriser les situations langagières à partir des espaces d’imitation de la classe, faire varier les rôles dans la prise de parole), - réinvestir la dictée à l’adulte en veillant à systématiser l’utilisation des référents de la classe après les avoir clairement identifiés et repérés, - multiplier les situations de relecture devant l’élève - élaboration d’un texte en dictée à l’adulte en situation réelle (invitation, information auprès des parents), Explication de la consigne d’un jeu à un adulte ou un tiers pour jouer avec lui,

26 Propositions pour la mise en œuvre de l’Aide Personnalisée Découvrir l’écrit se préparer à apprendre à lire et à écrire L’élève ne différencie pas les sons ; Il ne distingue pas les syllabes d’un Mot prononcé Il ne reconnait pas une même syllabe dans plusieurs énoncés Il ne fait pas correspondre les mots d’un énoncé court à l’oral et à l’écrit Il ne reconnait pas et n’écrit pas la Plupart des lettres de l’alphabet Il ne met pas en en relation des sons et des lettres reprise des textes à mémoriser : comptines, chansons, poésies, rituels de la classe, systématisation des exercices sur la conscience phonologique pour structurer le repérage : réinvestissement et enrichissement des maisons des sons Jeux d’écoute dire et faire dire progressivement un mot en distinguant chaque phonème et le son qu’il produit. développer les automatismes fondamentaux :la comptine de l’alphabet, faire réciter, faire épeler restituer la comptine de l'alphabet en pointant chaque lettre sur un affichage mural, travailler la successivité des lettres (à l’aide de l’imprimerie légo, de lettres à enfiler, du traitement de texte sur l’ordinateur en commençant le travail par le prénom), faire élaborer, à partir de sons repérés, un imagier, faire correspondre la lettre et son nom

27 Propositions pour la mise en œuvre de l’Aide Personnalisée Découvrir l’écrit se préparer à apprendre à lire et à écrire L’élève ne copie pas en écriture cursive, sous la conduite de l’enseignant, des petits mots simples dont les correspondances en lettres et sons ont été étudiées En grande section, il n’écrit pas en cursive son prénom ; Il n’est pas prêt à copier en écriture cursive - utiliser des affichages : « je dessine », « je décore », « j’écris », ranger des productions - modeler, faire des empreintes avec la main, les doigts, sentir le mouvement qui part de l’épaule, la pression du bras, -jeux de doigts exerçant la rapidité et la fluidité des actions, jeu de rapidité de préhension de différents outils, -valoriser les différents essais par le biais du cahier de réussite pour constater les progrès et amener l’élève à expliciter, -faire verbaliser les actions mises en oeuvre en respectant l’ordre événementiel : « ‘Que fait ta main ? », -analyser la succession des actions pour arriver à la performance. -faire observer et décrire des modèles de graphisme et d’écriture, -faire reproduire en variant les contraintes : outils, supports, temps de réalisation, avec modèle, sans modèle, par mémorisation, …, - écrire devant les élèves, verbaliser, nommer les formes et les procédures, repérer ce qui fait difficulté pour l’élève : enchaînement de certaines lettres

28 Recherche par groupes Distribution d’enveloppes contenant 2 tâches à réaliser : 1. Une tâche identique pour tous énonçant une problématique autour de diverses situations de langage CONSIGNE: Tenter de hiérarchiser les situations de langage proposées par ordre décroissant d’efficacité 2. Une étude détaillée d’un type d’outil spécifique pour développer le langage oral, différent par groupe: les albums échos, les oralbums, les imagiers et abécédaires. Découvrir, s’approprier l’outil en faire une présentation qui sera disponible sur le site de la circonscription


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