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Publié parAgrippine Fort Modifié depuis plus de 10 années
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Dr.Sahyoun Achraf Service d’urologie Hopitale bon-secours metz
Cancer du rein Dr.Sahyoun Achraf Service d’urologie Hopitale bon-secours metz
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Généraltés Incidence 8éme rang des cancers
3 %des nouveaux cas de cancers 7300 nouveaux cas par an 3100 décès par an
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Stades au diagnostic 60 % de formes localisées
30 % de formes avec extension extra-rénale 10 % de formes métastatiques
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Buts du traitement Néphrectomie curative dans les formes localisées
Néphrectomie palliative dans les formes métastatiques
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définition Le cancer du rien de l’adulte est dans 95 % des cas un carcinome à cellules rénales (CCR) Le CCR se développe à partir de lépithélium tubulaire rénal Il représente 3 % des nouveaux cas de cancer de l’adulte Le CCr est le 3ème cancer de l’appareil urogénital avec une incidence faible de douze nouveaux cas pour personnes-années Il existe une prédominance masculine avec un ratio de deux hommes pour une femme L’age moyen au diagnostic est de 62 ans
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Circonstance de découverte
Fortuit dans près de la moitié des cas grâce à l’apport de l’imagerie . Ces tumeures sont de taille inférieure à celle des tumeurs symptomatiques
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symptomes Symptômes urologiques : hématurie , douleur, masse lombaire . ( sont à l’origine du diagnostic dans un cas sur deux) Symptômes généraux : asthénie, perte de poids . ( sont le témoin d’une tumeur agressive ou d’une forme métastatique Syndromes paranéoplasique : anémie, hypertension, hypercalcémie, fièvre. ( surviennent dans moins de 5 % des cas N.B. ( les formes métastatiques d’emblée s’observent dans 10 % des cas ) .
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imagerie tumeur < 3 cm Tumeur > 3 cm urographie 20 % 85 %
Échographie 60 % IRM 80 % 95 % TDM 90 % 98 % Sensibilité de différentes méthodes d’imagerie pour la détection d’une masse rénale.
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IRM les indications actuelles de l’imagerie par résonnance magnétique (IRM) sont : les petites tumeurs (< 1.5 cm), les tumeurs kystiques, l’extension veineuse ( sensibilité de 88 % pour la veine rénale, 100 % pour la veine cave), l’intolérance aux produits iodés ( insuffisance rénale, diabète), la femme enceinte le syndrome tumoral familial ( von Hippel-Lindau).
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Aspects radiologiques habituels
Tumeurs solides supérieures à 3 cm, vascularisées, hétérogènes, nécrosées en leur centre et déformant l’architecture du rein.
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Aspects atypiques en imagerie
Masse kystiques Tumeurs hypovasculaires Tumeurs a architecture organisée Masses multiples Tumeurs a composante graisseuse Tumeurs du rein de petite taille.
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Bilan d’extension Locorégional Extension locale : TDM = IRM
Sensibilité pour la veine rénale : IRM > TDM Sensibilité pour la veine cave : IRM > TDM Organes de voisinages difficile en TDM.
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2 . Général TDM thoracique car :
Métastase infracentimétrique non visible sur la radiographie pulmonaire Risque métastatique pulmonaire Scintigraphie osseuse si : Symptômes Anomalie biologique ( calcémie, phosphatase alcalines)
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Stades classification TNM
T : tumeur primitive ( T1, T2, T3, T4) N : ganglions régionaux ( N0, N1, N2) M : métastase à distance ( M0, M1).
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Cinq tumeurs épithéliales malignes du rein
anatomopathologie Cinq tumeurs épithéliales malignes du rein Carcinome à cellules rénales de forme conventionnelle ( cellules claires). Carcinome papillaire ( tumeur tubulo-papillaire) Carcinome à cellules chromophobes Carcinome des tubes collecteurs ( Bellini) Carcinome inclassable
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Trois tumeurs épithéliales bénignes du rein
Adénome oncocytaire Adénome papillaire Adénome métanéphrique
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Autre tumeurs malignes
Lymphomes de phénotype B Métastases, souvent bilatérales ( point de départ : poumon, mélanome) Sarcomes Carcinomes à petites cellules Tumeurs du blastème
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Autres tumeurs bénignes
Angiomyolipome Tumeurs mésenchymateuses Tumeur juxta-glomérulaire
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Grade nucléaire de Führman
distinge quatre grades selon la taille du noyau et du nucléole des cellules carcinomateuses On peut stratifier en bas grade (1 , 2) et haut grad ( 3 ,4).
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Facteurs pronostiques
Liés au patient le mode de découverte, l’état général et la morbidité compétitive sont les facteurs pronostiques clinique les plus importants Clinique : la présence de symptômes, la perte de poids > 10 % en six mois et l’atteinte de l’état général sont des facteurs de mauvais pronostic Biologie : l’augmentation de la vs > 30 à la 1ère heure, l’anémie, l’hypercalcémie et l’augmentation des phosphatases alcalines sont des facteurs de mauvais pronostic
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N.B. deux facteurs pronostiques sont prédominant : le mode de découverte ( symptomatique ou fortuit) et la taille clinique de la tumeur mesurée par le plus grand diamètre sur la TDM ou l’IRM
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Facteurs pronostiques liés à la tumeur
Stade tumoral Grade histologique Type histologique Extension ganglionnaire : le type d’atteinte ganglionnaire, microscopique ou macroscopique, influence la survie. ( 37% à cinq ans pour le microscopique et 2% pour le macroscopique). Extension métastatique : le nombre,le siège, et le délais d’apparition des métastases par rapport à la néphrectomie initiale sont des facteurs pronostiques indépendants.
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Traitement stade loco-régional
La néphrectomie élargie : est le traitement de référence pour les CCR de plus de 4 cm. La surrénalectomie homolatérale est recommandée si: Tumeur du pôle supérieur Tumeur de plus de 7 cm quel que soit son seige Lésion surrénalienne à la TDM Lymphadénectomie Ablation du Thrombus cave
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La chirurgie conservatrice
De nécessité Tumeur sur rein unique Tumeur du rein bilatérale synchrone Tumeur du rein et maladie de von Hippel-Lindau
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Chirurgie conservatrice de principe
Les critères de choix reposent sur la taille, le nombre,le siège, et le type hystologique de la tumeur La récidive locale
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Traitement stade métastatique
Bilan lors de la découverte d’une métastase TDM thoraco-abdominale Preuve histologique, sauf découverte synchrone et néphrectomie faite Scintigraphie osseuse TDM ou IRM cérébrale
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2 . Métastase synchronne Il faut apprécier les facteurs pronostiques : état général et nombre d’organes atteints. 3 . Métastase asynchrone : méta. Unique ou facilement opérable
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Traitement médical Les cytokines : efficacité limitée mais reproductible. Bon réponse si bonne état général du patient et un seul organe atteint.
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suivi Le suivi d’un patient opéré d’un CCr doit se faire pendant au moins 15 ans , puisque des récidives tardives sont possibles L’objectif est de détecter des récidives locales ou métastatiques pour les traiter précocément. Le suivi dépend du type de chirurgie.
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Après néphrectomie élargie
Le risque métastatique :il faut tenir compte de la fréquence et le siège des métastase selon le stade et le grade de la tumeur primitive La suivi est fonction des groupes pronostiques: Bon pronostic : ( pT1-2), suivi annuel (créatininémie, TDM thoraco-abdominale) Pronostic intermédiaire : (pT3, G3, N1), suivi semestriel ( TDM, et créatininémie) pendant 3 ans puis annuel ensuite Mauvais pronostic : (pT4, N2, M1), suivi quadrimestriel ( créatininémie,TDM).
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surveillance Petite tumeur chez le sujet agé Patients à risque :
Dialysé Transplanté Malade de von HIppel-Lindau : TDM annuelle.
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