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Publié parOriane Fischer Modifié depuis plus de 10 années
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Thème 1A Chapitre 1 L’origine de la diversité des espèces
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Introduction : Chaque espèce possède des caractères typiques (le chat, l’homme) ; le caryotype d’une espèce est stable, mais au sein d’une espèce, chaque individu issu de la reproduction sexuée possède des caractéristiques qui lui sont propres. Problématique : Comment la reproduction sexuée assure-t-elle à la fois, une stabilité (caryotype, caractères propres à l’espèce) mais aussi la diversité des individus qui la composent ?
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I / La méïose et la production de cellules haploïdes
Cf TP 7 Au cours du cycle de développement d’une espèce, on observe une alternance de phase diploïde (quand les cellules possèdent 2 lots de chromosomes homologues ; 2n) et haploïde (quand les cellules ne possèdent qu’un seul lot de chromosomes ; n). Cette succession permet la stabilité du caryotype d’une espèce donnée. En effet, la méiose permet le passage à l’haploïdie alors que la fécondation de deux gamètes haploïdes restaure la diploïdie.
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1/ La méïose : généralités
La méiose est une division cellulaire permettant la formation des gamètes (cellules haploïdes) à partir de cellules germinales diploïdes. Dans son schéma général,elle produit quatre cellules haploïdes à partir d'une cellule diploïde. La méiose a lieu au sein les cellules germinales (testicules, ovaires, étamines et ovaire des végétaux). Comme lors de la mitose, la méiose nécessite une étape préalable de réplication de l’ADN (phase S, Synthèse – Réplication/Duplication).
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2/ Les étapes de la méïose
La méïose est formée de 2 divisions successives a/ La 1ère div de méïose ( division réductionnelle ) La première étape permet l’individualisation et la condensation des chromosomes qui se regroupent par paires dans la cellule (Prophase 1). Les chromosomes homologues de chaque paire se placent sur la plaque équatoriale (Métaphase 1) puis se séparent (Anaphase 1) et se répartissent dans 2 cellules filles (Télophase 1).
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C’est lors de cette première division que l’on passe de 2n chromosomes à 2 chromatides à n chromosomes à 2 chromatides. Cette première division est dite réductionnelle car elle diminue de moitié le nombre de chromosomes. b/ La 2ème div de méïose ( division équationnelle ) La méiose II assure la séparation des chromatides de chaque chromosome. Les chromosomes subissent une nouvelle prophase (Prophase 2) puis se placent sur 2 plaques métaphasiques distinctes (Métaphase 2). Les chromatides sœurs des chromosomes sont alors séparées (Anaphase 2) puis les chromosomes se répartissent dans les 4 cellules filles (gamètes haploïdes) en Télophase 2
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Ainsi, on passe de n chromosomes à 2 chromatides à n chromosomes à une chromatide.
Cette division est dite équationnelle (on conserve la formule n= x chromosomes). Elle se déroule comme une mitose mais sur des cellules à n chromosomes. La méiose produit donc 4 cellules filles haploïdes à partir d’une cellule mère diploïde. La méiose permet donc la production de gamètes ne contenant pas tous exactement le même patrimoine génétique (ex : Spermatozoïde X ou Y). Cf animation méiose
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II / Les brassages génétiques lors de la méïose
Cf TP 8 1/ Génétique et monohybridisme La génétique est la science qui s’intéresse à la transmission des caractères et des gènes et allèles qui déterminent ces caractères. L’identification des génotypes peut être réalisée soit par l’analyse de croisements orientés (chez la drosophile, la souris …) soit par l’analyse d’arbre généalogiques (humain, voir 1ere S).
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a/ Rappels On différencie les individus homozygotes (= individus de lignées pures) qui possèdent deux allèles identiques pour un gène donné, des hétérozygotes qui possèdent 2 allèles différents pour un gène donné. Les 2 chromatides d’un chromosome bichromatidien possèdent le même allèle (schéma). Si les deux allèles s’expriment, on parle de codominance (allèle A et B des groupes sanguins), sinon un allèle est dominant (A) sur l’autre qui est qualifié de récessif (O).
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b/ Le monohybridisme Le monohybridisme est l’étude de la transmission d’un seul couple d’allèles. Dans toutes les cellules, à l’exception des gamètes, chaque chromosome est présent en deux exemplaires portant chacun un allèle d’un gène donné. Dans ce cas,les individus homozygotes produisent un seul type de gamète alors que les individus hétérozygotes produisent 2 types de gamètes.
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c/ L’importance du test-cross ( croisement test )
Afin de déterminer de façon claire le génotype d’un individu (et les gamètes qu’il a produit), il est important de réaliser un croisement test (test cross). Le croisement test consiste à croiser un individu à tester (ici F1) par un individu homozygote pour l’allèle récessif ( dit double récessif ). Si l’individu à tester est homozygote (dominant), alors la descendance aura un phénotype 100% homogène. En effet, tous les individus seront hétérozygotes.
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A l’inverse, si l’individu à tester est hétérozygote, alors les descendants seront de 2 types : les hétérozygotes (allèle dominant//allèle récessif) et les homozygotes récessifs (allèle récessif//récessif). Le test cross permet donc d’identifier les différents gamètes produits et indirectement le génotype de l’individu à tester.
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2/ Le dihybridisme et le brassage interchromosomique
Le dihybridisme est l’étude de la transmission 2 couples d’allèles (par exemple eb et vg). Le brassage interchromosomique correspond à la disjonction indépendante des couples d’allèles portés par des chromosomes homologues différents ( cas des gènes indépendants ). Cf planche brassage interK + animation brassage interK Le brassage interchromosomique a lieu au cours de la métaphase 1 / anaphase 1 de méïose et conduit à l’apparition de phénotypes recombinés en quantité égale aux phénotypes parentaux.
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La présence d’un tel brassage peut être déduite
de résultats de croisements. Croisement A : drosophile ♂ [ ailes vestigiales ; corps sombre ] x drosophile♀ [ ailes longues ; corps clair ] 100 % F1 [ ailes longues ; corps clair ] Croisement B : ♂ double récessif x ♀ F1 ( test cross ) On obtient la répartition phénotypique suivante : 80 [ ailes vg ; corps sombre ] 79 [ ailes longues ; corps clair ] 75 [ ailes vg ; corps clair ] 83 [ ailes longues ; corps sombre ]
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Interprétation croisement A :
Les parents sont de souches pures donc la génération F1 est hétérozygote pour les gènes considérés. Or seul les allèles codant pour le phénotype ailes longues et corps clair s’expriment On en déduit que l’allèle codant pour les ailes longues est dominant sur l’allèle codant pour les ailes vestigiales et que l’allèle codant pour le corps clair est dominant sur l’allèle codant pour le corps sombre
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Interprétation croisement B :
Il existe 4 types de descendants en proportions équiprobables avec autant de phénotypes parentaux que de phénotypes recombinés. Or le mâle double récessif ne produit qu’un seul type de gamète. On en déduit que la femelle F1 produit 4 types de gamètes donc que chaque caractère est codé par un gène différent ( donc 2 gènes ici ) L’ équiprobabilité des phénotypes parentaux et recombinés montre que la femelle F1 produit autant de gamètes parentaux que de gamètes recombinés et donc que les gènes en question se comportent de manière indépendante au cours de la méîose ( il n’existe donc pas d’associations alléliques privilégiées ). Les gènes en question sont donc indépendants c’est-à-dire portés par des paires de chromosomes différentes ( c’est le brassage interchromosomique qui est à l’origine des différents phénotypes observés en descendance du test-cross )
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Le nombre de gamètes différents issus de ce seul brassage correspond à 2n ( n étant le nombre de paires de chromosomes ). Un humain peut donc produire 223 gamètes soit plus de 8 millions de possibilités.
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Les différentes informations d’un croisement sont recensées dans un échiquier de croisement.
L’échiquier de croisement doit faire apparaître : - les différents types de gamètes (et leur fréquence) - les différents génotypes (et leur fréquence) - les différents phénotypes (et leur fréquence)
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On pose l’écriture allèlique suivante :
Soit vg le gène codant pour la longueur des ailes présent sous 2 allèles différents : vg+ codant pour [ ailes longues ] et vg- codant pour [ ailes courtes ] avec vg+ > p- Soit b le gène codant pour la couleur du corps présent sous 2 allèles différents : b+ codant pour [ corps clair ] et b- codant pour [ corps sombre ] Avec b+ > b-
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Phénotypes parents du test-cross : ♂ [ vg-;b- ] x ♀ F1 [ vg+;b+]
Génotypes : ♂ ( vg-//vg-; b-//b- ) x ♀ F1 ( vg+//vg-; b+//b- ) Gamètes formés par les parents : ♂ vg- b- à 100 % ; ♀ F1 vg+ b+ à 25% ; vg- b- à 25% ; vg+ b- à 25% ; vg- b+ à 25 %
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Tableau de croisement prévisionnel :
Gamètes parentaux (Vg +; b+ ) (Vg + ; b -) (Vg –; b+ ) (Vg – ;b-) (Vg-; b-) ( vg+//vg- ; b+//b- ) [ Vg+; b+] 25 % ( vg+//vg ; b-//b- ) [ Vg+; b-] ( vg- // vg- ; b+//b- ) [ Vg-; b+] ( vg-//vg- ; b-//b- ) [ Vg-; b-]
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3/ Le dihybridisme et le brassage intrachromosomique
Le brassage intrachromosomique a lieu durant la prophase I de méïose lors de l’appariement des chr. Homologues. Lors de cette phase de la méïose on assiste à un enchevêtrement des chromatides de chaque chromosomes homologues (chiasma ) Ceci peut conduire à un échange de portions de chromatides donc à un échange d’allèles entre chromosomes homologues ( = crossing over ).
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Résultat du crossing-over
Chiasma Crossing-over ( CO ) Résultat du crossing-over
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- Si les chr homologues portent des gènes hétérozygotes
Remarques : - Si les chr homologues portent des gènes hétérozygotes conséquence génétique car les cellules filles ne posséderont pas toutes le même patrimoine génétique. Les C.O sont présents à chaque méiose, mais pas tjs aux mêmes endroits ( au mêmes locus ) Sur un grand nombre de descendants les individus issus de ce brassage seront présents en proportions moindre que ceux non issus de ce brassage ( phénotypes parentaux >> phénotypes recombinés ) - Le % de CO au cours des différentes méïoses dépend de la distance entre gènes sur les chromosomes
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drosophile ♂ [ ailes longues ; yeux rouge sombre]
La présence d’un tel brassage peut être déduite de résultats de croisements Croisement A : drosophile ♂ [ ailes longues ; yeux rouge sombre] x drosophile♀ [ ailes vestigiales ; yeux rouge vif] 100 % F1 [ ailes longues ; yeux rouge sombre] Croisement B : ♂ double récessif x ♀ F1 ( test cross ) On obtient la répartition phénotypique suivante : 90 [ ailes vg ; yeux rouge vif] 86 [ ailes longues ; yeux rouge sombre] 8 [ ailes vg ; yeux rouge sombre] 7 [ ailes longues ; yeux rouge vif]
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Interprétation croisement A :
Les parents sont de souches pures donc la génération F1 est hétérozygote pour les gènes considérés. Or seul les allèles codant pour le phénotype ailes longues et yeux rouge sombre s’expriment On en déduit que l’allèle codant pour les ailes longues est dominant sur l’allèle codant pour les ailes vestigiales et que l’allèle codant pour les yeux rouge sombre est dominant sur l’allèle codant pour les yeux rouge vif.
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Interprétation croisement B :
Il existe 4 types de descendants en proportions non équiprobables avec beaucoup plus de phénotypes parentaux que de phénotypes recombinés. Or le mâle double récessif ne produit qu’un seul type de gamète. On en déduit que la femelle F1 produit 4 types de gamètes donc que chaque caractère est codé par un gène différent ( donc 2 gènes ici ) La non équiprobabilité des phénotypes parentaux et recombinés montre que la femelle F1 produit plus de gamètes parentaux que de gamètes recombinés et donc que les gènes en question se comportent de manière liés au cours de la méîose ( il existe donc des associations alléliques privilégiées ). Les gènes en question sont donc liés c’est-à-dire portés par la même paire de chromosomes.
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Tableau de croisement prévisionnel :
Gamètes parentaux (Vg + b+ ) (Vg – b- ) (Vg + b -) (Vg – b+) (Vg- b-) ( vg+b+//vg-b- ) [ Vg+; b+] P1 % ( vg- b-//vg-b- ) [ Vg-; b-] ( vg+ b-//vg-b- ) [ Vg+; b-] P2 % ( vg-b+//vg-b- ) >>
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Dans un organisme donné contenant un grand nombre de gènes liés et indépendants l’effet du brassage intraK s’ajoute à l’effet du brassage interK conduit à un nombre de combinaisons allèliques bien plus élevées dans les gamètes formés.
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Prophase I Métaphase I OU Métaphase I Fin 1ère division méiose OU Fin 2ème division méiose OU
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Prophase I Métaphase I OU Métaphase I Fin 1ère division méiose OU Fin 2ème division méiose OU
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Gamètes parentaux >>
Gamètes recombinés
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III / La fécondation amplifie le brassage génétique
Fécondation = réunion de 2 gamètes au hasard ( cytogamie suivie d’une caryogamie ) Nombre de possibilités d’assortiment allélique = nombre de gamètes possibles chez le mâle x nombre de gamètes possibles chez la femelle Nombre de combinaisons d’autant + important que : - nombre de chromosomes élevé nombre de gènes élevé Polymorphisme génique important
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IV / Les anomalies lors de la méïose et leurs conséquences
Cf TP 10 1/ Anomalies et maladies génétiques Des anomalies peuvent survenir au cours de la migration des chromosomes homologues ou des chromatides lors des anaphases I ou II. Lorsque 2 chromosomes ou 2 chromatides ne se séparent pas correctement, on parle de « non disjonction ».
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Cela conduit à un nombre anormal de chromosomes dans certains gamètes qui sont alors qualifié de trisomiques ou monosomiques. Lors de la fécondation, le zygote obtenu possédera un caryotype anormal (ex : trisomie 21, syndrome de Klinefelter : XXY, syndrome de Turner :X0…)
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2/ La duplication des chromosomes : l’origine des familles multigéniques
a/ Des CO inégaux La très grande majorité des crossing over (prophase 1) correspondent normalement à des échanges de portions parfaitement homologues de chromatides Néanmoins, on observe parfois des appariements incorrects des chromosomes. Le crossing-over est alors inégal. Une des chromatides possède une partie de matériel génétique supplémentaire (en double) alors que l’autre en perd une partie. Ce mécanisme est à l’origine de la duplication des gènes et conduit à la diversification du génome. .
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b/ Duplication de gènes et familles multigéniques
Les copies ainsi dupliquées peuvent subir des mutations et évoluer indépendamment. Plus le temps passe, plus la quantité de mutations accumulées est importante. Ainsi, plus leurs séquences sont éloignées, plus la duplication entre les 2 gènes est ancienne. Ce phénomène contribue à la formation de nouveaux gènes. Il ne s’agit pas d’allèles du même gène : en effet ces séquences ont des loci différents. Ces gènes codent pour des protéines proches mais qui peuvent avoir des rôles différents et restent très apparentés (entre 25% et 99% de séquences communes). Ils forment une famille multigénique (ex : gènes de Globine, gènes d’opsines…). .
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c/ Bilan Les duplications, les transpositions (crossing over inégaux) et les mutations sont à l’origine de la diversification des génomes et des êtres vivants. L’histoire évolutive des familles multigéniques peut être retracée par la réalisation d’un arbre phylogénétique basé sur les séquences des gènes ou protéines étudiées (voir TP10).
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