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Diabète: Insulinothérapie Cas clinique 1
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Cas Clinique 1 Mlle A, 26 ans, vous est adressée par son médecin traitant pour suspicion de diabète devant syndrome cardinal typique (perte de 10 Kg en 2 mois, syndrome polyuro-polydypsique franc) et hyperglycémie veineuse dosée à 2 reprises autour de 11 mmol/l. Elle ne présente pas d’antécédents personnels ou familiaux particuliers.
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Cas Clinique 1 A l’examen clinique, vous ne notez rien de particulier. Vous contrôlez la glycémie capillaire: elle est à 3,17 g/l. Par quel autre examen paraclinique simple complétez-vous votre prise en charge initiale?
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Dans le contexte de la découverte d’un diabète de type 1 très probable (stigmates cliniques d’insulinopénie), Et de manière générale devant toute glycémie supérieure à 2,50g/l chez un patient diabétique de type 1 Recherche de corps cétoniques dans les urines par bandelette réactive (ou éventuellement dans le sang) en dépistage d’une éventuelle décompensation acido-cétosique.
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Diagnostic Profil clinique Examens biologiques (1ère intention)
- Sujet jeune (<20ans) - Pas d’ATCD familial de diabète - Clinique d’apparition brutale - Possibilité d’autres maladies auto-immunes Examens biologiques (1ère intention) Glycémie à jeun à 2 reprises > 1,26 g/l (7 mmol/l) Glycosurie et cétonurie + Examens biologiques (2nd intention) - Auto anticorps anti GAD, anti IA2, anti-cellules d’ilôt, anti-insuline (en cas de doute sur l’étiologie du diabète) Prise en charge Recherche de maladie auto-immune associée : dosage de TSH, d’anticorps anti-transglutaminase Dosage HbA1c, bilan rénal (clairance créatinine, microalbuminurie), bilan lipidique Information détaillée + exploration ophtalmologique, dentaire, cardio-vasculaire, neurologique …
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Cas Clinique 1 Vous annoncez à la patiente qu’il sera nécessaire de débuter un traitement par insuline. Elle vous fait part de sa peur de prendre du poids. Que lui répondez vous?
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Dans le cadre d’un diabète de type 1, l’insulinothérapie est indispensable et vitale. Par conséquent, elle ne devra jamais être interrompue. A priori, l’instauration du traitement devrait s’accompagner d’une inflation pondérale, mais en rapport avec la perte constatée les semaines précédentes, lors de l’entrée dans la maladie (~10 kg)
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Cas Clinique 1 Quel schéma insulinique pourrait-on lui proposer?
A- Schéma à cinq injections: LEVEMIR matin et soir, NOVORAPID matin, midi et soir. B- Schéma à deux injections: UMULINE NPH matin et soir. C- Schéma à une injection: ACTRAPID le matin. D- Schéma à quatre injections: LANTUS le soir, APIDRA, matin, midi et soir.
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Objectifs des Schémas Optimisés « Basal-Bolus »: Se Rapprocher du Pancréas
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Stylo à insuline pré rempli jetable.
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Cas Clinique 1 Un mois plus tard, la patiente vous rappelle suite à une hypoglycémie importante survenue en début d’après-midi. Quelle est votre définition d’une hypoglycémie? Quelle est votre définition d’une hypoglycémie sévère? Quelle insuline à votre avis, est responsable de l’épisode? Quel facteur favorisant recherchez-vous à l’interrogatoire?
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Hypoglycémie: Chez le patient diabétique, toute glycémie inférieure à 0,60 g/l.
Hypoglycémie sévère: Hypoglycémie nécessitant l’intervention d’un tiers pour effectuer le ressucrage (trouble de la conscience). Insuline responsable: A moins de 3h30 du déjeuner: la « rapide » de midi.
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Facteurs Favorisant les Hypoglycémies
Techniques d’injections: Sites, Lipodystrophies, Erreurs de dose. Problème d’adaptation de la dose d’insuline: Activité physique inhabituelle, Diminution des apports glucidiques, (ou apports retardés) Consommation d’alcool en dehors des repas. Dans tous les cas: Éducation Insuffisante.
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Cas Clinique 1 Finalement, vous ne réussissez pas à isoler de cause évidente à cette hypoglycémie. Vous retenez comme hypothèse une entrée en «lune de miel ». Quel(s) conseil(s) donnez-vous à Mlle A. en cas de nouvel épisode?
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Conduite à Tenir devant une Hypoglycémie.
Diabète de Type 1 bien équilibré (~7%): sous-tend 4 à 5 hypoglycémies par semaines. Prévention: renforcement de l’éducation, de l’auto surveillance. Adaptation des doses en fonction de l’activité physique et des repas. Correction: Systématiquement: 15 g de sucre per os (+0,50g/l). Contrôle de la glycémie capillaire à 30 minutes. A distance des repas: Association à des « sucres lents » (pain, biscottes…) Éducation de l’entourage en cas de troubles de la conscience: injection de Glucagon (GLUCAGEN)
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Cas Clinique 1 La patiente profite du coup de téléphone pour vous posez une question à laquelle elle n’avait pas pensé lors de votre première entrevue. Existe-t’il une contre-indication à une contraception orale? Que lui répondez-vous?
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Contraception & Diabète
Pas de contre-indication à une contraception orale. En l’absence de tabagisme, d’hypertriglycéridémie, d’antécédents de thrombose veineuse ou d’HTA: l’orienter vers pilule oestroprogestative (MELIANE), Dans le cas contraire micro- (CERAZETTE) ou macro progestatif (LUTHENYL) Savoir lui proposer: Moyen contraceptif mécanique: préservatif. Dispositif intra-utérin (multipare ± nullipare). Importance de la notion de grossesse programmée dans le cadre du diabète: optimisation du traitement et des objectifs, bilan des complications...
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Cas clinique 2
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Cas clinique 2 Vous êtes Emilie B, 25 ans...
Vous avez un diabète de type 1 depuis l’âge de 21 ans, traité par LANTUS (1 injection à 22h00) et HUMALOG (3 injections préprandiales). Vous vous levez avec ¼ h de retard (7h10). Douche express, petit déjeuner sur le pouce : 1 tartine à la place des 3 habituelles, impasse sur le jus d’orange pressées. Vous n’oubliez pas en revanche vos 8 unités d’HUMALOG habituelles.
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Cas clinique 2 Vous sortez rapidement de chez vous, et arrivez juste à temps pour voir passer en trombe le bus qui devait vous conduire à la fac… Vous décidez d’y aller en vélo.
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Cas clinique 2 Fin de matinée, vous avez soudain très chaud, vous transpirez abondamment. L’exposé du prof parvient à vous en un murmure inaudible. Que vous arrive t’il très certainement ? Que devriez-vous faire de manière idéale pour corriger ce « malaise » ? Comment vous l’expliquez-vous ?
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Cas clinique 2 Hypoglycémie devant sueurs profuses, troubles de la vigilance Ressucrage per os (3 morceaux de sucres soit 15 g). Si prochain repas encore éloigné : sucre lent. Modification de l’apport glucidique et activité physique inhabituelle sans adaptation des doses d’insuline.
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Cas clinique 2 Grâce à votre gestion adaptée de l’épisode, les choses rentrent vite dans l’ordre. Vous enchaînez sur votre programme de la journée : Prises de rendez-vous pour le suivi du retentissement de votre diabète : Le dernier Fond d’oeil remonte à 24 mois, il était normal. Votre recherche d’albuminurie la plus récente remonte à 12 mois, elle était négative.
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Cas clinique 2 Sur le plan microangiopathique, est-il nécessaire que vous renouveliez vos examens ou analyses ? Par quelle prescription simple votre médecin pourrait-il les compléter ?
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Cas clinique 2 Oui : A renouveler 1x/an: FO et Microalbuminurie des 24h00. A compléter d’une créatininémie: fonction rénale (calcul de la clairance par la méthode de Cockcroft ou MDRD)
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BILAN DU PATIENT DIABETIQUE
HbA1C / 3 mois Examen clinique: poids, TA, FC, examen neuro, palpation des pouls, recherche d’un souffle vasculaire Examen des pieds ECG annuel Micro albuminurie des 24 h / an Dosage bilan lipidique, urée, créatininémie/ an Fond d’œil/an Objectifs: HbA1C < 7% LDL < 1,30g/l TAS < 130/80 mmHg IMC < 28
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Cas clinique 2 Avant les 2 dernières heures de cours, un contrôle glycémique, il est 15h00 : Comme tous les jours, vous êtes toujours « haute » à cette heure là (1,70g/l). Quelle est très probablement l’insuline responsable de ce résultat ? Comment devriez vous la modifier pour améliorer les choses ?
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Cas clinique 2 HUMALOG du déjeuner (15h00= période post prandiale)
Pour remédier à l’hyperglycémie qui semble systématique à cet horaire: augmentation de la dose de 1 à 2 UI pour commencer.
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Cas clinique 2 17h00 : vous allez à la maternité où votre grande sœur vient d’accoucher d’un petit garcon. Ca vous donne presque des idées de grossesse… Seulement, il faut être pas mal équilibrée pour que « tout se passe sans encombre ». Quels seraient vos objectifs en terme d’Hba1c et de glycémies à jeun et post prandiale avant une grossesse éventuelles? Devriez-vous changer de schéma ? Pourquoi ?
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Cas clinique 2 Objectifs : Hba1c < 6,50%
Pré-prandiales : 0.70 à 1.20g/l Post prandiales : 1 à 1.40 g/l
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Cas clinique 2 Modification du traitement :
Changement de la LANTUS (pas d’AMM pendant la grossesse) pour de l’INSULATARD. Pas de contre indication à la poursuite de l’HUMALOG.
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Cas clinique 3
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Cas clinique 3 Mlle D, 23ans se présente aux urgences pour nausées, vomissements, anorexie depuis 2 jours Pâleur, tachypnée, haleine cétosique, soif Glycémie : 24,4 mmol/L Bandelettes urinaires : glycosurie et cétonurie +++ GDS pH : 6,98 HCO3- : 2,4 mmol/L PCO2 : 5 mmHg PO2 : 121 mmHg K+ : 5,8 mmol/L Prot : 80g/L
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Cas clinique 3 Quelle est votre interprétation clinique et biologique?
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Cas clinique 3 Nausées, vomissements : 80% des coma acidocétosique sans lien avec l’équilibre hydro-électrolytique Soif : symptôme de déshydratation intracellulaire Polypnée : compensation respiratoire de l’acidose métabolique (respiration de kussmaul) Odeur acétonique de l’haleine : élimination respiratoire de corps cétonique sous forme d’acétone
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Acidocétose inaugurale chez un diabétique de type 1
Cas clinique 3 Biologie : hyperglycémie, glycosurie, cétonurie, acidose métabolique décompensée, déshydratation extracellulaire, hyperkaliémie secondaire à l’acidose et insulinopénie Syndrome d’apparition brutal, sujet jeune, sans ATCD de diabète Acidocétose inaugurale chez un diabétique de type 1
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Cas clinique 3 Physiopathologie INSULINOPENIE LIPOLYSE
HYPERGLYCEMIE > 2,5g/l Corps cétoniques Polyurie ACIDOSE AIR EXPIRE URINES DESHYDRATATION GLYCOSURIE CETONURIE Haleine « pomme de reinette » Ph < 7,3 HCO3- < 15
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Coma acido-cétosique
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Cas clinique 3 Quelle est votre prise en charge?
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Cas clinique 3 Thérapeutique d’urgence :
Remplissage avec du soluté salé isotonique puis par glucosé quand la glycémie est aux alentours de 2,5 g/l Insuline au pousse-seringue Surveillance de la kaliémie : l’insuline est hypokaliémiante, supplémenter en K+ si nécessaire (diminution jusqu’à 3,10mmol/L) Réanimation si : • Acidose sévère pH < 7,1 ou HC03- < 7 mmol/l • K+ < 3 mmol/l, • Trouble de la conscience ou coma
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Cas clinique 3 Objectifs Mesures hygiéno-diététiques
- HbA1C < 7% - Diminuer le nombre de facteurs de risque de maladie cardio-vasculaire - Normaliser le bilan lipidique Mesures hygiéno-diététiques Lutte contre la sédentarité Contrôle du poids (IMC <25 ou <95ème percentile des courbes de références chez l’enfant) Contrôle lipidique (HDL chol >0,4g/l, LDL < cible calculée, TG <1,5g/l) Contrôle de l’HTA : TA < 130/80mm Hg Traitement insulinique - Adopter un profil d’injection adapté au mode de vie du patient (insuline ultrarapide, rapide, intermédiaire, lente, ultralente ou mixte) Suivi biologique - Auto-surveillance glycémique 4 fois/an : HbA1c 1 fois/an : glycémie, bilan lipidique, créatininémie, microalbuminémie, clairance de la créatinine, TSH, auto-Ac (en fonction de la clinique)
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Cas clinique 3 A distance vous instaurez un traitement par Lantus (14 U) et Novorapid (8.6.6) à chaque repas. Le patient revient vous voir en consultation parce qu’il a du mal à adapter son traitement. Aidez le…
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Cas clinique 3 Avant petit dej Après petit dej Avant déjeuner
Après déjeuner Avant diner Après diner Lundi 1.47 2.48 3.61 2,1 Mardi 2.1 2.53 1,8 Mercredi 2.3 2.38 3.2 3.84
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Cas clinique 3 Le patient revient vous voir en consultation parce qu’il a décidé de refaire du sport, mais il a peur de faire une hypoglycémie. Aidez le…
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Cas clinique 3 Baisse de la dose de rapide au repas qui précède l’effort physique Apport de sucre lent au moment du repas Collation avant et pendant l’effort physique
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