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Publié parGeoffroi Leroy Modifié depuis plus de 10 années
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Un matin de vacances •C•C ’est un nouveau matin •L•Le soleil éclate en mille éclats de rire •L•Les roses trémières posent leurs taches de couleurs •A•Aux murs blanchis de chaux. •L•Les volets rutilants de rouge sont tous grands ouverts •E•Et la marée montante fait rire les enfants. •U•Une flottille de voiles blanches •S•Se balance doucement •U•Un chalut bleu ventru •S•S ’en retourne à la rade. •E•Et tout l ’esprit se vide à cette nonchalance •L•Les mots flottent comme les algues peignées par le ressac •S•Sans plus de poids ici que la brise salée •E•Et au silence calme, la tête se laisse aller. ••U••Un rocher tortueux découpe d ’antiques créneaux ••D••Déchirures acérées par les marées d ’hiver ••E••Et c ’est un vieux donjon que mes rêves d ’hier ••I••Imaginaient refuge de troupes éphémères ••D••Des chevaliers altiers de mes rêves d ’enfant ••I••Il ne reste plus que des crêtes d ’écume. ••D••D ’autres enfants sous mes yeux aujourd’hui ••s••subissent fascinés le même enchantement ••e••et mon fils à son tour a ce regard qui luit ••e••en écoutant, rêveur, les chevaux blancs ••d••du vent.
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Douze coups de soleil au midi de la plage…. •C ’est la trêve méridienne •Le grand pin parasol écrasé de soleil •a cessé son bruissement •L ’océan et la brise pactisent en une émeraude •Midi a sonné à la cloche fêlée •Pas un bruit •Seule la marée respire •Le rosier centenaire sanguinole de chaleur •Contre le mur blanc. •C ’est l ’heure ardente où le jour culmine •L ’ombre des laurières est un refuge frais. •Contre cet astre blanc qui explose et fulmine •En une lumière dure, une chaleur de braise. •Une mouette blanche peine à traverser le ciel, •Ride le lapis-lazuli figé dans la chaleur. •Un glaçon irisé appelle a l ’anis-miel •Il fait si bon ici, •Et c ’est l ’heure…...
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Marée du soir •Assis sur un rocher à l ’abri de la nuit •J ’écoute la marée refluer à l ’envie •Le soupir de l ’écume effleure le sable gris •Et sur les roches brunes s ’endort, douce, la vie. •La ville rose et bleue écorche l ’horizon •Et ses bruits s ’évanouissent comme dans un cocon. •Une voile nonchalante est posée face au ciel •Deux mouettes se chamaillent un reste de sardine. •C ’est une heure magique ou disparaît la ligne •Séparant mer et ciel, comme une communion. •Le temps est suspendu, respiration violine •Les grands phares rouge et vert deviennent lumignons. •Je vous envoie à tous mon salut maritime •Et vous souhaite à chacun une nuit douce et saline •Calme comme le promet la déesse des Temps •Qui a posé ici son voile prude d ’enfant.
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DEPART •L•La nappe cirée est posée sur les meubles •L•Lit et fauteuils ont retrouvé leurs housses •l•le gravier de l ’allée a été ratissé •e•et les volets en bois ont été refermés. •R•Ramassées les dernières poires rousses •I•Ici se termine ce repos enchanteur •I•Il nous faut bien partir -hélas- c ’est déjà l ’heure. •L•La maison blanche aux volets rouges a retrouvé son calme •L•La grande rose trémière règne à nouveau, maîtresse •S•Sur ce lieu enchanté qu ’aucune vie ne blesse. •U•Une dernière balade au milieu des rochers •U•Une dernière fois entendre le ressac soupirer •D•Dans sa flaque de soleil nous quittons « Les Liserons » •L•Le portail est tiré, restent nos souvenirs. •E•Et nous partons quand même vers d ’autres horizons, •D•D ’autres campagnes ailleurs, d ’autres heures à venir
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