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Le Pic Pétrolier et ses conséquences Terre de Brut présente © 2006

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1 Le Pic Pétrolier et ses conséquences Terre de Brut présente © 2006
Notre avenir est lié en grande partie aux ressources existantes sur Terre pour et notamment aux ressources énergétiques. Ce sont ces ressources qui permettent à l’humanité de se nourrir, de se loger, de se chauffer ,de fabriquer des biens , de transformer la matière, de transporter les biens et de nous déplacer.et bien d’autres choses Ils sont indispensables à notre survie et conditionnent grandement l’expansion de la population mondiale. Or, cette conférence a pour thème le pic de production mondiale de pétrole qui devrait, en toute logique, arriver dans les années qui viennent. Cette événement est unique dans l’histoire de l’humanité et de la Terre et ne se reproduira sans doute jamais sur Terre. L’humanité n’a donc jamais été confronté à un événement d’une telle ampleur et pourtant la population mondiale n’est pas au courant. Les élites ont du mal à admettre ou ignore totalement le problème. Le fait qu’on puisse manquer de pétrole rapidement leur est tout simplement inconcevable. Le pic de production signifie que la production de pétrole va atteindre un maximum à un moment donné puis se stabiliser pendant un certain temps et commencer à décliner inexorablement sans qu’on puisse y faire quoi que ce soit. Conception version 27/10/2006: Emmanuel Broto contribution et source: Laurent Pacelli, Yves Cochet, Colin Campbell, Jean Laherrère, Wolf At the Door, ASPO, AIE, infocom, Kjell Aleklett, Ministère de l’économie français, energy.com, Dennis Meadow (Limits To Growth), energies-renouvelables.org, Richard Duncan © 2006

2 Sommaire L’importance du pétrole Choc géologique Choc géopolitique
Choc économique Peut-on remplacer le pétrole ? Les scénarios du futur Cette présentation powerpoint a été élaborée à partir de divers documents dont l’exposé d’Yves Cochet sur le pic de Hubbert. Elle a été faite dans le but d’informer le maximum de gens possible ( citoyens, élus, médias, décideurs divers ) sur les graves conséquences du pic du pétrole. Elle est donc faite pour circuler ! Copiez-la, diffusez-la au maximum. Vous pouvez contacter l’auteur à l’adresse suivante:

3 1.L’importance du pétrole dans la société industrielle
Le pétrole miraculeux L’utilisation du pétrole L’histoire de son extraction Importance du pétrole

4 Le pétrole miraculeux Du latin « Petroleum » : « huile de pierre »
C’est un Hydrocarbure ( H et C ) Intensité énergétique exceptionnelle Facilement transportable et stockable Facilement transformable en toutes sortes de produits Facilement exploitable (c’est de moins en moins vrai) Avec un litre d’essence, votre voiture fait 20 km : imaginez l’énergie que des être humains devraient déployer pour faire avancer une voiture de 1 tonne sur 20 km! 95% des moyens de transport (voitures, avions, bus, trains, bateaux) sont alimentés par des dérivées du pétrole ( kérosène, essence, fioul)

5 Aujourd’hui, la consommation de pétrole d’un français-moyen équivaut à l’énergie consommé par 25 personnes ( consommation moyenne de pétrole en France tout âge confondu : kcal/jour/hab) (consommation moyenne calorique moyenne d’un être humain : 2000 kcal/jour) la consommation d’énergie primaire totale en France est équivalente à l’énergie de 60 personnes ( kcal/jour/hab)

6 Utilisation du pétrole plus grande industrie mondiale: industrie pétro-chimique
Les carburants ( GPL, essence, gazole, carboréacteur) : industrie automobile, aviation Les combustibles (fioul domestique, fioul lourd) :chauffage domestique, chauffage urbain, transport maritime, locomotives, fours industriels, industries (cimenteries, tuileries, papeteries, verreries) et usines thermiques (production d’électricité) Les lubrifiants : huile pour moteur, huile pour transmission automatique et hydraulique, huiles de procédés (encres, insecticides, caoutchouc), huiles blanches pharmaceutiques, graisses (roulement à billes), cires (encaustiques, enduction de tissus, protection des métaux), paraffines (emballages, produits d’entretien, produits pharmaceutiques, explosifs, imperméabilisation du bois) Les bitumes: revêtement routier, étanchéité des bâtiments, isolation, anticorrosion Les gaz : usage domestique Les bases pétrochimiques: polymères (plastiques, isolants) , fibres synthétiques (nylon) caoutchouc synthétique, solvants (encres d’imprimerie, peintures, colles, teintureries, détergents) Agronomie: pesticides

7 85% des objets courants sont issus du pétrole…
Climatiseurs, ammoniaque, antihistaminiques, antiseptiques, gazon artificiel, asphalte, aspirine, ballons, pansements, bateaux, bouteilles, chewing-gums, butane, cameras, bougies, voitures, batteries pour l'automobile, carrosseries de voitures, moquettes, cassettes vidéo, calfeutrage, CD, peignes/brosses, ordinateurs, cortisone, crayons de couleur, crèmes, adhésif dentaire, déodorants, détergents, produits-vaisselle, vêtements, séchoirs, couvertures chauffantes, toile isolante, engrais, leurres de pêche, fils de pêche, cire pour sols, ballons de foot, colles, glycérine, balles de golf, cordes de guitares, teintures pour cheveux, bigoudis, aides auditives, valves cardiaques, mazout de chauffage, peintures, congélateurs, encres, insecticides, isolation, kérosène, gilets de sauvetage, linoléum, beurre de cacao, rouges à lèvres, haut-parleurs, médicaments, éponges, lubrifiants, casques de moto, pellicule cinématographique, vernis à ongles, filtres à huile, pagaies, pinceaux, parachutes, paraffine, stylos, parfums, vaseline, chaises en plastique, vaisselle en plastique, ruban adhésif, contreplaqué, matières plastiques, réfrigérateurs, roues de skateboards, pare-vapeur, sacs poubelle, bottes en caoutchouc, chaussures de jogging, saccharine, joints, cirage, chaussures, rideaux de douche, solvants, lunettes, chaînes-stéréo, pulls, balles de ping-pong, enregistreurs, téléphones, magnétoscopes, raquettes de tennis, thermos, collants, garnitures de WC, dentifrice, transparents, pneus, rubans encreurs, parapluies, capsules de vitamines, tapisseries, conduits d'eau, résines…

8 1859: Premier puit dans un gisement de Pennsylvanie
C’est ainsi que débuta la recherche de plus grosses sources d’approvisionnement en pétrole brut. Le fait que les puits creusés pour l’eau et le sel présentent parfois des infiltrations de pétrole était bien connu. L’idée de forages pétroliers fit donc naturellement son chemin. Les premiers puits furent forés en Allemagne en 1857 – l’initiative qui rencontra le plus grand retentissement fut cependant celle d’Edwin L.Drake en 1859, près d’Oil Creek, en Pennsylvanie. Drake, qui travaillait sous contrat pour l’industriel américain George H. Bissel, procéda à des forages pour trouver la nappe mère, origine des affleurements de pétrole de Pennsylvanie occidentale. Si Drake extraya un pétrole de type paraffine, d'écoulement aisé et facile à distiller et si le puits était peu profond, sa réussite n’en marquait pas moins le début de l’industrie pétrolière moderne. Le pétrole fit rapidement l’objet de toute l’attention de la communauté scientifique, et des hypothèses cohérentes furent émises quant à sa formation, sa remontée à travers les couches terrestres et son emprisonnement. Avec l’invention de l’automobile et les besoins en énergie issus de la Première Guerre Mondiale, l’industrie du pétrole devint l’un des fondements de la société industrielle.

9 1920: forêt de puits dans le gisement de Los Angeles
La production et la demande de pétrole explosent pendant la Première Guerre Mondiale. A l’époque , c’est aux US qu’il s’en produit le plus. C’est le principale producteur de pétrole dans le Monde. C’est aussi ce qui lui permet de devenir une grande puissance industrielle qui dès les années 20 connaître une production de produits et de biens de consommation de masse qu’il va falloir écouler. C’est donc aussi à ce moment que les industriels s’organisent pour faire entrer la population dans l’ère de la consommation de masse pour pouvoir absorber l’immense capacité de production possible grâce aau pétrole abondant et moins cher que l’eau. Aussi, les fondements du monde dans lequel on baigne aujourd’hui ici à Marseille se trouve quelque part dans cette image, dans cet immense gisement des années 20.

10 L’importance du pétrole ( source : Agence Internationale de l’Energie 2005)

11 Consommation d’énergie 1860-2000

12 L’utilisation du pétrole en France
( Source: ministère de l’Economie )

13 2. La géologie du pétrole Sa formation L’extraction du pétrole
Le Pic de Hubbert Les découvertes La technologie

14 Il y a 90 et 140 millions d’années, un fort réchauffement entraîne
la prolifération d’algues La biomasse marine, animale ou végétale, meurt et se dépose au fond des océans ou des lagunes. La majeure partie d’entre elle se décompose rapidement par oxydation ou digestion (ex : le krill est avalé par les baleines). Mais une petite partie (environ un millième !) de cette biomasse sera préservée lorsqu’elle se dépose au fond de creux pauvres en oxygène et pauvres en bactéries, comme les fonds lacustres et les mers fermées. Ces débris organiques se mélangent alors aux dépôts sédimentaires charriés par les fleuves jusqu’à leurs estuaires. Simultanément (!), les plaques continentales se fracturent et les eaux envahissent les rifts. L’océan Atlantique, par exemple, s’est formé à partir des fractures apparues il y a 140 millions d’années sur le continent unique de l’époque, le Gondwana. La séparation de l’Afrique et de l’Amérique du Sud donnera ainsi lieu aux actuels gisements offshore du Nigeria, Congo et Angola d’une part, du Brésil d’autre part. Le processus a commencé il y a des millions d’années avec le développement d’une vie abondante et il se poursuit encore aujourd’hui. Cependant, il apparaît que les processus de formation de la majorité du pétrole sur Terre se sont produits à deux périodes déterminés qui correspondent à des réchauffements climatiques importants qui ont vu un accroissement considérable de matières organiques dans la mer, notamment des algues. La première date de 140 millions d’années et l’autre de 90 millions d’années. Peut-être que le rechauffement climatique que nous provoquons en ce moment constituera une période d’accumulation de pétrole ? Les rifts se remplissent de débris organiques D’après Colin Campbell

15 Des sédiments recouvrent
les débris organiques L’enfouissement (l’enterrement !) de la matière organique sous les sédiments apportés par les fleuves crée des vases noirâtres qui s’accumulent pendant des millions d’années. Autour de 2000 m de profondeur, les conditions de pression et de température sont favorables à la transformation de ces vases en assemblages macromoléculaires de produits carbonés, sous l’action de micro-organismes anaérobies. Lorsque le poids des sédiments augmente la pression et la température, l’azote et l’oxygène résiduels sont éliminés. Les longues chaînes macromoléculaires se cassent et se transforment en hydrocarbures. Les débris organiques se transforment en pétrole D’après Colin Campbell

16 Migration du pétrole 1.Dissipation 3. Gisement 2. Echappement
Surface de la Terre 1.Dissipation 3. Gisement Une fois formé, le pétrole a tendance a migrer vers le haut sous l’action de la pression. Une partie se dissipe. Une autre partie suinte et s’échappe à la surface. Ainsi, il y a sept millénaires, en Mésopotamie (l’Irak !), le bitume suintant était récolté en surface pour jointoyer les briques de terre des jardins suspendus de Babylone, pour étanchéifier les barques de roseaux qui circulent sur le Tigre et l’Euphrate, pour oindre les nourrissons afin d’écarter les mauvais esprits. Une dernière partie se retrouve piégée par des déformations des roches (anticlinaux, failles) ou par des couches supérieures imperméables (argile). Ces pièges donnent alors naissance aux gisements d’hydrocarbures. Formation du pétrole à 2000 m de profondeur Yves Cochet – 26/08/04 D’après Colin Campbell

17 Géologie d’un champ Couverture Gaz Pétrole Eau Grès Roche mère
N’imaginons pas un gisement comme une caverne souterraine remplie de pétrole. Celui-ci se trouve sous forme de gouttelettes dans les minuscules pores de la roche. Souvent, du gaz naturel, plus léger, se trouve aussi piégé au-dessus du pétrole. L’eau, au-dessous, remonte au fur et à mesure que le pétrole est extrait. La couverture imperméable (argile, sel) est indispensable pour garantir la pérennité du piège. Le problème actuel de la déplétion pétrolière n’est pas celui de l’épuisement définitif. Il y aura encore beaucoup de pétrole dans cinquante ans. Le problème est celui de l’époque à laquelle l’extraction du pétrole atteindra son maximum, puis déclinera définitivement. Cette époque est la nôtre. Pétrole Grès Eau Roche mère D’après Colin Campbell

18 Exploration Pour chercher le pétrole brut sous la surface de la terre, les géologues doivent rechercher un bassin de sédimentation dans lequel des schistes riches en matière organique ont été enfouis suffisamment longtemps pour que le pétrole ait pu se former. Celui-ci doit également avoir la possibilité de migrer à travers des porosités capables de retenir de grandes quantités de liquide. L’apparition du pétrole brut dans la croute terrestre est limitée par ces deux conditions, qui doivent être remplis simultanément, en plus des dizaines de millions, à une centaine de millions d’années nécessaires à sa formation. Toutefois les géologues et les géophysiciens ont plusieurs outils à leur disposition pour identifier les zones potentielles de forage. Ainsi, la cartographie de surface des affleurements de lits sédimentaires rend possible l’interprétation des caractéristiques de sous-surface. Cette prémière approche peut-être complétée par des informations obtenues par le forage de la croûte et par le prélèvement d’échantillons ou de carottes des couches de rochers rencontrées. De plus, des techniques sismiques de plus en plus sophistiquées (comme la réflexion et la réfraction des ondes sonores propagées à travers la terre) révèlent des détails de la structure et de l’interrelation de différentes couches de sous-surface. En dernier recours, la seule manière de prouver que du pétrole se trouve sous la surface n’en reste pas moins le forage d’un puits. En fait, la plupart des régions pétrolifères dans le monde ont, au préalable, été identifiés par la présence d’affleurements de surface, et la majorité des réserves effectives ont été découvertes lors de forages sauvages, probablement fondés aussi bien sur une certaine intuition que sur une approche scientifique. Un champs pétrolifère, une fois découvert, peut comprendre plusieurs bassins, c’est à dire plusieurs accumulations de pétrole continues et limitées. En fait, plusieurs peuvent être empilés et isolés par des schistes stériles et par des couches de roches imperméables. La taille de ces bassins peut aller de quelques dizaines d’hectares à des dizaines de kilomètres carrés et de quelques mètres d’épaisseur à plusieurs centaines, voire plus. La plus grande partie du pétrole découvert et exploité dans le monde l’a été dans ces bassins importants relativement peu nombreux.

19 Le derrick : la production primaire en moyenne, seulement 25% du pétrole en place dans un gisement est extrait par la production primaire La plupart des puits de pétrole ont été forés par la méthode rotative décrite pour la première fois en 1844 dans un brevet britannique attribué à R. Beart. Dans le forage par rotation, la perforatrice, un série de tuyaux reliés les uns aux autres, est supportée par un derrick. Elle est mise en rotation lors de son accouplement à la table rotative située sur le plancher du derrick. Le burin minier placé à l’extrémité de la perforatrice est en général conçu avec trois roues coniques à tête en dents en acier trempé. Les debris du forage sont en permanence amenés à la surface par un système à fluide circulant entraîné par une pompe. Le pétrole brut est sous pression ; s’il n’était pas emprisonné dans des roches imperméables, il aurait poursuivi sa migration vers la surface du fait du différentiel de pression provoqué par se force ascensionnelle, jusqu’à s’échapper à la surface de la terre. Ainsi, lorsqu’un forage est pratiqué dans une telle accumulation de pétrole sous pression, celui-ci a tendance à se dilater dans ce bassin de faible pression créé par le forage. Toutefois, lorsque le puits se remplit de liquide, une contre-pression est exercée sur le gisement et le flux de liquide supplémentaire dans le puit s’arrêterait si aucune autre contrainte n’était impliquée. Or, la plupart des pétroles bruts contiennent un pourcentage important de gaz naturel et ce dernier est maintenu dans le liquide par la forte pression qui s’exerce dans le gisement. Ce gaz s’extrait du liquide lorsque la pression baisse dans le puit et le gaz, une fois libéré, commence immédiatement à se dilater. Cette expansion, ainsi que la dilution de la colonne de pétrole par le gaz moins dense, entraîne la propulsion du pétrole jusqu’à la surface. Néanmoins, au fur et à mesure que le pétrole continue de sortir du gisement, la pression à l’intérieur de celui-ci diminue progressivement et la quantité de gaz dans le liquide se réduit. En conséquence, la vitesse d’écoulement du fluide dans le puit se ralentit et unue quantité moindre de gaz est libérée. Le fluide peut alors ne pas atteindre la surface et une pompe doit être installé dans le puit pour permettre la poursuite de la production de pétrole brut. Enfin, la vitesse d’écoulement du pétrole devient si faible et les coûts de son extraction si élevés que le fonctionnement de ce forage devient plus onéreux que les revenus tirés de la vente du pétrole. La limite économique d’un puits est alors atteinte et le puits est abandonné. Dans ce qui précéde, nous avons vu le cycle de production primaire par expansion du gaz. Aucune autre energie supplémentaire n’est ajoutée au gisement, autre que celle nécessaire à la remontée du fluide dans les puits de production. Cependant, la plupart des gisements sont exploités par de nombreux puits ; lorsque la production primaire atteint sa limite économique, un faible pourcentage, 25% sont extrait d’un bassin donné. Par conséquent, l’industrie pétrolière a mis au point des méthodes de renforcement de production de pétrole brut tirant profit de l’énergie naturelle du gisement. Ces méthodes, appelées exploitation renforcée, peuvent accroitre la production de pétrole brut, mais uniquement au prix d’une fourniture d’énergie supplémentaire au gisement. C’est ainsi que la production a été augmenté de 33% en moyenne. Deux méthodes de complément de production sont actuellement utilisées : l’injection d’eau et l’injection de vapeur. Injection d’eau : Dans un champs pétrolier totalement exploité, les puits peuvent être forés n’importe où, à des intervalles compris entre 60 et 600 métres, en fonction de la nature du gisement. Si l’on injecte de l’eau dans d’autres puits forés dans ce même gisement, la pression d’ensemble peut-être conservée, voire augmentée. Il est alors possible d’augmenter le taux de production de pétrole brut. Dans certains gisements à degré d’uniformité élevé et peu argileux ; le remplissage à l’eau peut accroitre la production de près de 60%. L’injection d’eau a été utilisée pour la première fois dans les gisements de Pennsylvannie, plus ou moins accidentellement, à la fin du siècle dernier ; cette methode s’est depuis étendue à l’ensemble des gisements. Injection de vapeur : L’injection de vapeur est utilisée dans les gisements contenant des pétroles très visqueux, qui sont épais et s’écoulent lentement. Non seulement la vapeur fournit une source d’énergie permettant de déplacer le pétrole, mais elle entraine également une réduction notoire de la viscosité (en augementant la température du gisement). Le pétrole s’écoule alors plus rapidement, quel que soit le différentiel de pression. Cette méthode a été largement utilisée en Californie et au Venezuela, où se trouvent d’importants gisements contenant du pétrole visqueux.

20 Dr King Hubbert ( ) « Notre ignorance n’est pas aussi vaste que notre incapacité à utiliser ce que nous savons » Géophysicien très connu pour avoir modélisé la production des énergies fossiles et pour avoir prédit que l’ère des énergies fossiles serait courte (1949). Il a travaillé pour Shell, pour l’USGS et a prédit en 1956, dans un article « Nuclear energy and the fossil fuels » que la production pétrolière US piquerait en 1970, ce qui s’est effectivement produit.

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22 Prudhoe Bay Cycle de production du plus grand gisement d’Alaska
1981 Pic ou plateau Pré-pic Le déclin a) – les trois phases La production d’un gisement suit un cycle de vie en trois phases : la première phase est une phase de continuelle augmentation de la production (« pré-pic ») ; la seconde phase de production est stagnante (« le pic « ou « le plateau ») ; et finalement nous avons la dernière phase est celle du déclin continuelle jusqu’à l’épuisement total (« le déclin »). Ces trois phases constituent un schéma général dans tous les gisements b) – La phase de « pré-pic » Les gisements les plus importants et les plus productifs sont toujours exploités en premier. Ces gisements possèdent les meilleurs taux d’extraction et produisent le plus longtemps. Dans la première phase, l’expansion de la production est assez facile par la mise en productions successives de nouveaux puits et par le développement des puits qui sont déjà en production. c) – La phase de « pic » : Plus la production avance dans le gisement, plus la pression dans les puits baisse pendant le niveau de l’eau augmente. A un certain point, la production commence à décroître. Dans cette situation, l’addition de nouveaux puits dans un gisement déjà en production conduit à une baisse plus importante de la pression et par conséquent ne parvient que pour une courte période à maintenir le niveau de production. Les techniques modernes d’extraction renforcée ( augmentation de la pression dans le gisement par l’injection d’eau ou de gaz, ou la réduction de la viscosité du pétrole par des traitement chimiques ou thermiques) qui ont été appliqués depuis presque 20ans, peuvent retarder et parfois ralentir un peu le déclin, mais ils ne peuvent pas renverser la tendance. Dès que les gisements d’une région ont passé leur production maximum, un nombre toujours plus important de nouveaux puits sont développés pour compenser le déclin des plus vieux gisements déjà en production. Il devient alors de plus en plus difficile d’étendre la production de toute la région. Des puits de plus en plus petits et de moins en moins productifs entre en production. La situation s’aggrave encore plus avec l’épuisement de plus en plus rapide des puits de plus en plus petit. d)– « le déclin » A partir d’un certain moment, le déclin de la production dans les gisements déjà en production devient trop importante pour être compenser par le développement des nouveaux puits. C’est le moment où la production d’une région entière entre dans la phase de « déclin ». Les compagnies pétrolières peuvent par les techniques renforcés influencer jusqu’à un certain degré la tendance. Cependant, plus les producteurs utilisent des techniques pour maintenir la production , plus le déclin qui suit est important comme nous allons le voir après les exemples suivants. Le déclin de Prudhoe Bay en Alaska avec la production annuelle lié à la production cumulée. Il est évident que toute la technologie qui a été appliquée depuis le déclin en 1989 n’a rien ajouté à la taille du gisement. La droite qui permet de prévoir la production future aide à vérifier les estimations de réserves ultimes.

23 Organe de l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economique)
Regroupe les 26 pays les plus industrialisés de la planète L’AIE représente l’intérêt des gros consommateurs de pétrole (64,5 % de la consommation mondiale)

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29 Pic de production en pétrole conventionnel Hors OPEP pour 52 pays producteurs (source Campbell, 2005) Autriche : 1955 Allemagne :1966 Ukraine : 1970 Bharain : 1970 USA : 1971 Canada : 1973 Turkménistan : 1973 Roumanie : 1976 Indonésie : 1977 Trinidad: 1978 Brunei : 1978 Tunisie :1981 Pérou :1983 Chili : 1982 Albanie : 1983 Brésil : 1986 Cameroun : 1986 Russie : 1987 Pays-Bas : 1987 Hongrie : 1987 Croatie : 1988 France : 1988 Dubai : 1991 Turquie : 1991 Pakistan : 1992 Papouasie : 1993 Syrie : 1995 Egypte : 1995 Gabon : 1996 Argentine : 1998 Angola : 1998 Ouzbékistan : 1998 Colombie : 1999 UK : 1999 Yémen : 1999 Australie : 2000 Norvège : 2001 Oman : 2001 Congo : 2001 Chine: 2003 Danemark : 2004 Mexique : 2004 Inde : 2004 Malaisie : 2004 Equateur : 2004 Italie : 2004 Vietnam : 2005 Thailande : 2005 Tchad : 2008 Azerbaïdjan :2009 Bolivie : 2010 Kazakhstan :2030

30 Schéma général de la déplétion
Le pic de Hubbert Les cinq premières couches représentent le pétrole conventionnel, c’est-à-dire facile a extraire. Ce scénario suppose une production de pétrole conventionnel pratiquement plate depuis quelques années, et qui atteindra son pic vers 2005, pour décliner ensuite. La couche noire représente les huiles lourdes – principalement en provenance du Canada et du Venezuela - dont la production augmentera légèrement, mais à des coûts financiers, énergétiques et environnementaux élevés. Les trois couches supérieures (offshore profond, polaire, gaz liquide) sont, comme le lourd, des pétroles non conventionnels, produits dans des conditions difficiles, et dont la production « piquera » plus tard. Cependant, le volume annuel des pétroles non conventionnels sera insuffisant pour compenser la décroissance du volume des conventionnels. Au total, l’ensemble de la production mondiale devrait piquer vers 2007, puis décliner d’environ 2,5% par an. Aucun autre combustible produit dans la nature ou trouvé dans la croute terrestre est aussi facile à récupérer, à transporter et à conserver que le pétrole brut ainsi que tout les produits fabriqués à partir de celui-ci : conbustible, huile, bitume, plastiques, kérroséne, etc… Le pétrole possède le meilleur rendement énergétique (MJ par litre) et peut aisémment être pompé par des puits puis transportés dans des pipelines, des tankers, des raffineries, des camions, des résevoirs dans des buildings, des voitures, des avions, des bateaux. Aussi, le moteur à vapeur fonctionnant au charbon dans les bateaux et les trains furent remplacés pendant les 60 premières années du 20th siècle par des moteurs à essence. Les chaudières à charbon dans les industries et les immeubles furent remplacés par des chaudières à essence. Dans l’agriculture, les chevaux furent remplacés par des tracteurs. Dans beaucoup de pays, l’énergie électrique s’est basée sur la ressource pétrolière. Quand les prix du pétrole ont monté en 1973 et 1980, beaucoup de centrales électriques et des industries repassérent au charbon mais le pétrole est resté le combustible pour les transports, l’agriculture et des millions d’usines et d’immeubles dépendent de cette unique combustible pour produire, tranformer la matière, assembler, transporter, chauffer, etc. Quand on prend l’ensemble des combustibles liquides, 90% provient du pétrole conventionnel et non-conventionnel et 10% du liquide provenant du gas naturel. Il est fait une distinction entre le pétrole conventionnel et non-conventionnel pour des raisons technologiques et économiques. Le pétrole conventionnel est récupérable facilement et pas cher sur la terre ferme et provient des champs pétrolifères. Après on a le gaz naturel liquide (NGL) et le pétrole non-conventionnel qui coûte plus cher à récuperer, requiert des techniques plus élaborés, ont des impacts plus importants sur l’environnement et consomment plus d’énergie dans le processus . Ainsi, on a le pétrole très lourd et visqueux, le pétrole eu eaux profondes, le pétrole en zone arctique, le pétrole fabriqué à partir de sables bitumeux, du pétrole synthétique fabriqués à partir de charbon ou de gaz naturel, de pétrole fabriqués à partir de schistes argileux et le pétrole fabriqués à partir de la biomasse qui implique encore d’autres techniques et d’autres coûts. Le pétrole conventionnel : Campbell : « ces sources sédimentaires sont de très rares et riches d’argiles organiques déposés sous d’exceptionnel conditions de réchauffement climatique extrême. La majeur partie du pétrole dans le monde provient de deux courtes périodes il y a 90 et 145 millions d’années quand les algues se sont mis à proliférer. La matière organique a été préservé seulement dans des conditions tectoniques très spéciales, principalement dans des failles et des eaux stagnantes basses en oxygène. Ces failles ont été plus tard remplis par du sables et de l’argile, lavés par les rivières et les courants. » Ces sédiments on été avec le temps recouverts sous d’autres sédiments de roche érodés, de dépots de craie, de lave et de roches déplacés par des mouvements tectoniques. Comme une ressource est de plus en plus en profonde, sa température augmente. Quand elle se trouve entre 2000 mètres et 5500 mètres, sa température se trouve dans un intervalle de température de 65°C à 150°C, où la formation du pétrole prend forme. A des profondeurs plus faibles, la température est trop faible pour la transformation et à des profondeurs plus importantes, les températures sont trop hautes e transforment la matière organique en gaz naturel. Le gaz naturel liquide : Quand le gaz naturel dans les champs avec un haute température et une haute pression est refroidit et décompréssé, les hydrocarbones contenues dans le gaz condense à la tête du puit et se transforme en liquide. Le combustible liquide peut être fabriqué aussi dans les raffineries à partir de gaz naturel (NGPL). D’ailleurs, les deux sont souvent mixés ensemble et avec du pétrole conventionnel ou retransformer en gaz naturel. Le pétrole lourd, très lourd et les sables bitumeux : Le pétrole qui remonte pré de la surface est exposé aux bactéries. Les bactéries enlévent les composants moléculaires et légers et dégradent le pétrole léger en des substances plus lourdes comme l’asphalt, le goudron. Le pétrole lourd peut être remonté à la surface tandis que le pétrole très lourd requiert des méthodes spécifiques car il est plus lourd que l’eau. Il est nécessaire de le liquifier par des solvants, de la vapeur d’eau. Ce pétrole se trouve notamment au Venezuela. Le sable goudronneux est exploité dans l’Etat d’Alberta au Canada. Le sable goudronneux se trouve près de la surface et doit être récupéré par des engins énormes pour être mis dans des bacs d’eaux chaudes pour séparer le sable du goudron. Le goudron est ensuite liquiefié avec de la vapeur. Il faut beaucoup d’énergie pour transformer le sable goudronneux en pétrole et beaucoup d’eau. Ainsi, il faut 35m3 de gaz pour produire 1 barril de pétrole. De plus, cela provoque une pollution extrémement importante. Les schistes argileux : Les schistes argileux sont des roches sources contenant des matériaux organiques, principalement des algues qui n’ont pas été assez enfouis profondemment pour être transformés en pétrole et en gaz. Les schistes argileux sont récupérés dans des carrières ouvertes ensuite concassés et chauffés. On trouve des schistes argileux aux US, au Brésil, en Russie et en Australie. Le pétrole synthétique à partir du charbon et du gaz naturel Le pétrole peut être synthétisé à partir du charbon et du gaz naturel. Cela s’est fait en Allemagne pendant la Seconde Guerre Mondiale à partir du charbon. Mais la consommation d’energie pour le processus est énorme. Ainsi, 45% du gaz utilisé pour produire du pétrole l’est pour le processus lui-même. Le bio-carburant Il est très utilisé au Danemark. Ainsi, un hectare peut produire 1000 litres de bio-carburant. Cependant, pour couvrir les besoins du Danemark pour le transport routier, il faudrait aujourd’hui 1,6 fois la surface cultivable du Danemark. De plus, l’utilisation des surfaces cultivables pour produire de l’énergie les soustraient à leur utilisation pour l’amimentation humaine. Aussi, les possibilités des bio-carburant sont limités. On peut aussi produire du carburant à partir d’alcool par, exemple le sucre de canne. Le rendement est meilleur que le bio-carburant. D’après Colin Campbell - 15 mai 2004

31 Découvre-t-on encore du pétrole
Découvre-t-on encore du pétrole? 90% des réserves de pétrole dans le monde ont été trouvées.

32 Quelle quantité de pétrole est extractible sur Terre ?
Le lac Leman mesure environ 100km de long, 10km de large et 150 mètres de profondeur en moyenne. C’EST LA QUANTITÉ DE PÉTROLE QUE NOUS AVONS CONSOMMÉ DEPUIS PRESQUE 150 ANS D’EXPLOITATION. NOUS AVONS SIPHONÉ L’ÉQUIVALENT D’UN LAC LÉMAN IL NOUS EN RESTE UN AUTRE MAIS IL SERA BEAUCOUP PLUS DIFFICILE À VIDER…

33 Courbe des découvertes et de la production aux USA

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35 Balance entre la consommation et les découvertes Le Monde a basculé en déficit en 1982, et a commencé à entamer son patrimoine issu des découvertes précédentes.

36 La technologie peut-elle nous sauver?
La production renforcée ne peut que ralentir pour un temps la déplétion… Mais au prix d’un chute plus brutale par la suite

37 Effet de la technologie sur le gisement Yates aux USA

38 Effet de l’injection d’eau dans les gisements

39 Effet catastrophique des puits horizontaux

40 3. Choc géopolitique Répartition inégale des réserves
La chute de la production de l’OCDE Déclin des exportations mondiales Le mensonge de l’OPEP Le processus de déplétion Prévisions du pic de production Guerres du pétrole

41 Choc géopolitique Le Moyen-Orient détient 51% des réserves mondiales

42 Pays exportateurs de pétrole en 2005 source : BP statistical review 2006

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46 Projection de l’évolution des exportations mondiales de pétrole source: Prof Goose sur

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52 Processus de déplétion
1859 Premier puit creusé aux USA 1914 Les USA produisent 67% du pétrole dans le monde 1930s Pic des découvertes aux USA 1955 Premier pays producteur en déclin : Autriche 1971 PIC DE PRODUCTION AUX USA 1970s 10 pays passent leur pic de production 1982 LES DÉCOUVERTES SONT INFÉRIEURS À LA PRODUCTION MONDIALE ET LE RESTERONT : LE MONDE COMMENCE À VIVRE SUR SES DÉCOUVERTES PASSÉES

53 Processus de déplétion
Développement de la production en Mer du Nord et en Alaska 12 pays passent leur pic de production dont La Russie 1990s 14 pays passent leur pic de production 1999 Pic de production en Grande-Bretagne  PIC DE PRODUCTION MER DU NORD 2001 Pic de production de la Norvège DÉBUT DU DÉCLIN DE LA PRODUCTION DE L’OCDE Décembre 2003 Pic de production dans le Golfe du Mexique PIC DE PRODUCTION DE LA PRODUCTION NON-OPEP ET NON-FSU

54 Processus de déplétion
Octobre 2004 Fort ralentissement de la croissance de production en Russie Début du plateau de la production mondiale de Pétrole 2005 L’opep tourne à pleine capacité Pic de production de pétrole conventionnel (campbell) Production stationnaire NON-OPEP par rapport à 2004 Possible Pic des exportations mondiales de pétrole (Prof Goose) 14 pays passent leur pic de production 2000s Développement de la production en eaux profondes PIC DE PRODUCTION MONDIALE TOUT LIQUIDE 2020 DÉCLIN DE 20 À 30% PAR RAPPORT AU PIC!

55 Les prévisions sur le pic mondial
Auteur Date du pic pétrolier Deffeyes K. Novembre 2005 Bakhtiari A. Skrebowski C. Goodstein D. Avant 2010 Campbell C. 2010 Laherrère J. Ministère de l’Industrie français A partir de 2013 EIA -référence case 2016 CERA- Après 2020 AIE Après 2025 Shell Après 2024 Exxon Mobil Pas avant 2030 George W. Bush 2080

56 Guerres du Pétrole 1912 : la flotte navale anglaise passe du charbon au pétrole : utilisation massive de machines roulant au pétrole : chars, camions, avions, bateaux 1941 : les nazis envahissent la Russie et tentent de s’approprier le pétrole de la Roumanie 1942 : le Japon veut mettre la main sur les réserves d’hydrocarbures d’Indonésie conduisant à un embargo des USA et à Pearl Harbour Octobre 1973: Guerre du Kippour et embargo pétrolier de l’OAPEP 1979 : Deuxième choc pétrolier avec l’Iran 1990: Première Guerre du Golfe 2001 : Début de la « Guerre contre la Terreur » : Guerre des USA contre Afghanistan et Irak : Guerre de l’Occident contre l’Iran???, etc….

57 4. Choc économique Le prix du baril Choc économique
Inflation et crack boursier Transport et agriculture

58 Le prix du pétrole entre 1920 et 2005

59 Prix du pétrole sur les 12 derniers mois à New York

60 Choc économique : la demande croît de 2,5% /an
Demande mondiale de pétrole (en Mtep - selon l'Agence internationale de l'énergie, 2002)

61 Effets économiques  coûts de production biens et services
inflation, chômage :  de la conso  des investissements  revenues de l’Etat  déficits budgétaires  taux d’intérêts RALENTISSEMENTS ÉCONOMIQUES PERTE DE CONFIANCE DES CONSOMMATEURS ET DES INVESTISSEURS

62 Perte de confiance : Crash Boursier

63 Plus vite, plus loin, plus souvent, et moins cher
Les compagnies aériennes ne peuvent exiger le recours à l’amortisseur fiscal : il n’y a pas de taxe sur le kérosène. La flambée des cours du pétrole se répercute alors directement sur le prix du carburéacteur. Dès mai 2004, en Amérique du Nord, American Airlines augmenté ses tarifs de vols intérieurs de 2 dollars et le canadien Qantas de 15 dollars sur ses vols internationaux. Lorsque le prix d’un baril augmente de 1 dollar, Continental Airlines voit le coût total annuel de son poste « carburant » augmenter de 38 millions de dollars. En Europe, British Airways a surchargé ses prix long courrier de près de 10 euros en août 2004 (pour un aller simple), tandis que Air France et Lufthansa attendent. Pour toutes ces grandes compagnies internationales, les dépenses de carburant représentent environ 10% du chiffre d’affaire. Cette proportion est plus élevée chez les Low-Cost et autres charters. Pour amortir les cours erratiques du baril, les compagnies disposant de trésorerie achètent leur carburant à l’avance, à un prix fixe, pour une période donnée (système de la « couverture »). Les compagnies qui n’ont pas assez de cash ou qui croient à la baisse des cours ne se couvrent pas. C’est risqué. Frank Shea, patron de World Fuel Services, le confirme en disant métaphoriquement : « Combien les goals de Hockey ont-ils avalé de leurs dents avant qu’ils se décident à porter un masque ? » Moins vite, moins loin, moins souvent, et plus cher

64 Engrais agricole et pétrole
Consommation mondiale d’engrais ( ) Qu’est-ce qui a permis à l’humanité de se nourrir depuis le néolithique ? Une petite marge de surplus énergétique fournie par l’agriculture. Mais l’origine de cette marge a changé depuis quatre-vingt ans, dans les pays productivistes. Auparavant, chaque kilogramme d’alimentation contenait plus d’énergie solaire (de calories) qu’il en avait fallu en efforts humains et animaux pour la produire (efficacité énergétique de la ferme supérieure à 1). L’agriculture était une source d’énergie. Aujourd’hui, l’agriculture industrielle est un puits énergétique : elle consomme plus d’énergie en amont qu’elle délivre de calories en aval. Son efficacité énergétique est inférieure à 1. Il en est de même de la pêche. La crise énergétique durable qui arrive tendra à renchérir les coûts de production agricole et halieutique, puis les prix de l’alimentation. S’agissant de secteurs de première nécessité, et connaissant les traditions manifestantes des agriculteurs et pêcheurs (ainsi que des transporteurs routiers !), les gouvernements seront tentés de contrebalancer la hausse des hydrocarbures par des subventions supplémentaires, supportées par les contribuables européens. Mais cette politique est intenable à terme (cf. PAC et OMC).

65 Production total de céréales

66 Production, consommation et réserves mondiales de grain
La nourriture est certainement le problème le plus grave généré par le pic de Hubbert. « Sans engrais bon marché, pourra-t-on nourrir intégralement la population mondiale ? » En effet, l’agriculture intensive a détruit les sols en de nombreux endroits. Sans engrais, ils sont devenus stériles. Ils ne produiront pas avant plusieurs années. Les plus pessimistes estiment que la Terre ne pourra supporter plus d’un ou deux milliards d’habitants. Que les guerres et les famines réduiront de 75% la population mondiales en 20 ou 30 ans. Des méthodes alternatives existent pourtant, comme le compostage et l’agriculture biodynamique ( Pierre Rabhi ). Développées massivement, elles pourraient nourrir l’ensemble de la population mondiale.

67 5. Peut-on remplacer le pétrole ?
Efficacité énergétique Part des énergies renouvelables Quelles alternatives au pétrole?

68 Densité énergétique de différents carburants
Ordures ménagères Lignites Pailles en bottes Bouse séchée Bois Charbon noir Coke (base de houille) Ethanol Pétrole brut Diesel automobile Essence automobile Naphta Kérosène Gaz naturel Hydrogène

69 Part des énergies renouvelables dans la production primaire
Même développées au maximum, les énergies renouvelables n’atteindront jamais un niveau suffisant pour remplacer la part du pétrole.

70 Part des énergies renouvelables dans la production d’électricité

71 Les alternatives au pétrole
Le nucléaire : ressource fossile et grand danger! La fusion nucléaire : 2080 si on y arrive! Le gaz naturel : pic prévu entre 2008 et 2025 Le charbon : seul alternative praticable mais aux conséquences écologiques désastreuses et nécessitant de construire 16 raffineries CTL par mois pour faire face au déclin du pétrole et à la croissance de la demande L’hydrogène : n’existe pas sur Terre, rendement énergétique négatif , utilisation dangereuse et énormes problèmes de stockage Les biocarburants : limite de la capacité de production agricole pleine capacité = 2 à 3% de la production de pétrole actuelle et compétition entre les voitures et les être vivants et rendement énergétique presque nul Les énergies renouvelables : Développement actuel très faible et problème sur l’intermittence de leur activité et intensité faible de la production énergétique mais ce seront les seules ressources restantes à terme

72 6. Scénarios du futur De mon point de vue, il n’existe que trois scénarios crédibles. 1 conduit à réduire de 75% la population mondiales vers 1 conduit à l’extinction de l’espèce humaine entre 2050 et 2100. 1 nous laisse une chance de reconstruire une autre civilisation, à la fois écologique et humaine

73 Le dépassement de la capacité de charge de la Terre (source Dennis Meadow, Limits to Growth)

74 La théorie d’Olduvai ou le destin d’une civilisation basée sur les énergies fossiles.
Note 1: (1930) le début de la Civilisation Industrielle Note 2: (1945) progression fulgurante de l’énergie par tête Note 3: (1970) ralentissement de la courbe Note 4: (1979) : la plateau commence : équivalence entre population et énergie Note 5: (2004) lutte de l’industrie énergétique pour conserver le niveau actuelle Note 6: (2008) basculement de la cpurbe : la chute vertigineuse commence Courant 2010 : Des pannes électriques se produisent partout dans le monde Note 7: (2030) la production mondiale d'énergie chute au niveau de 1930 La Théorie d'Olduvai* *C'est dans les gorges d'Olduvai en Tanzanie qu'ont été découverts les plus anciens fossiles d'australopithèques et des premiers hommes. La Théorie d'Olduvai est une hypothèse présentée par Richard Duncan et s'articule autour de l'importance de l'électricité pour la civilisation. Vous en apprendrez plus sur ce site (en anglais) ( Cette théorie propose de mesurer la Civilisation Industrielle avec un seul ratio – la consommation mondiale d'énergie par rapport à la population. L'idée principale est que, contrairement aux autres civilisations qui sont apparues et se sont effondrées pour être remplacées par de nouvelles, la Civilisation Industrielle sera la dernière parce qu'elle aura épuisé toutes les ressources (pétrole, charbon, minéraux) qui sont vitales au développement d'une nouvelle civilisation. La théorie est définie par le ratio entre la production (utilisation) mondiale d'énergie et la population mondiale. Les événements sont planifiés. La théorie est simple. Elle stipule que la durée de vie de la Civilisation Industrielle est plus ou moins égale à 100 ans : La production mondiale d'énergie a crû entre 1945 et 1973 à une vitesse folle de 3,45% par an. Ensuite, depuis 1973 jusqu'au pic absolu de 1979, elle s'est ralentie à un modeste 0,64% par an. Alors soudainement - pour la première fois dans l'Histoire – la production d'énergie par tête entama un déclin à long terme, de 0,33% entre 1979 et La théorie d'Olduvai explique le pic de 1979 et le déclin qui s'en suit. Elle explique d'autre part que la production d'énergie par tête retombera à sa valeur de 1930 en l'an 2030, donnant ainsi une durée de la Civilisation Industrielle plus ou moins égale à 100ans.

75 Le Scénario « catastrophe »
Première étape: augmentation des prix de l’énergie Deuxième étape: inflation générale des prix sur l’alimentation, les transports et les biens de consommation ou/et accélération des délocalisations et des faillites Troisième étape: Accélération du démantélement de l’Etat-Providence dans les pays industrialisés Quatrième étape: ralentissement économique puis récession CInquième étape : production économique et production énergétique sont en forme de tôle ondulée. Sixième étape: déplétion confirmée des ressources énergétiques fossiles : dépression économique et effondrement financier du « casino mondialiste »; les secteurs économiques s’effondrent les uns après les autres. Septième étape: développement de guerres en tout genre ; établissement de régimes ultra-autoritaires par les classes dirigeantes qui se cloîtrent dans des îlots ultra-protégés alors que la population vit dans le noir, meurt de faim, de maladie, de peur et de violence Huitième étape : effondrement des Etats et des nations ; les survivants doivent reconstruire un autre monde…. Il se pourrait que l’ordre mondial capitaliste nous dirige vers une société où les riches s’enferment dans des ilôts ultra-protégés et que le reste de la population se retrouve dans une situation d’autoritarisme violent, de famine, de pandémie, voir de guerre civile où le terrorisme se répandrait causé par le désespoir lié à la situation terrible de la population mondiale. Nous n’en sommes plus très loin…vu l’évolution de la situation. Cependant, il arriverait un moment où même les riches finirait par crever de faim, de maladie, de peur et du terrorisme.

76 Le scénario « Poursuite de la course folle »
Les fausses bonnes idées pour poursuivre la croissance : utiliser le gaz naturel pour remplacer le pétrole -> Pic du gaz possible à partir de 2008! relancer le nucléaire -> l’uranium sera épuisé en quelques années, investissements lourds et mise en service sur 10 ans utiliser le charbon - Le procédé Fischer-Tropsch permet de fabriquer des hydrocarbures ou de l’essence - le charbon brut est très polluant et moins performant que le pétrole - qualité du charbon et accessibilité du charbon de plus en plus difficile . Conclusion: fausse solution aggravant la situation en accélérant la pollution et le réchauffement climatique : risque d’une planète inhabitable d’ici la fin du siècle! Actuellement les réserves de charbon sont estimées, à niveau énergétique équivalent au pétrole soit 10'000kcal/kg, à 375 milliards de tonne selon AIE (les ressources totales étant de 10'000 milliards de tonne). L'extraction de pétrole actuelle fourni 82 millions de barils jour. Prenons une croissance de le demande suivant les prévisions de l'AIE et un pic de "production" à 90 millions de barils comme le prévoit l'ASPO, ainsi q'une déplétion en 2010, 2020, 2050 toujours selon l'ASPO. Combien va devoir produire l'industrie du pétrole liquéfié pour compenser la déplétion du pétrole conventionnel et non-conventionnel (hors charbon liquide) ainsi que la croissance de la production (et demande) ? En 2010, la demande de pétrole sera de 90 millions de barils date du pic. En 2020 la demande de production sera de 113 millions de barils jour alors que la production sera seulement de 70 millions. Avec un charbon à 10'000kcal/kg et un rendement de la pyrolyse de 60% on a besoin de 1.7 tonnes de charbon pour faire 1 tonne de pétrole (le rapport moyen est de 5 pour 1). Pour produire 43 millions de barils jour il faut 2'800 usines fischer-tropsch et 8'600 milliards de dollars (voir prix d'une raffinerie selon SASOL en chine: 150'000 barils jour pour 3 Milliards de dollars) à investir pour leur construction, ce qui, sur 15 ans, représente 16 raffineries tout les mois. Entre 2020 et 2050 il faudrait en construire encore 8'400, ce qui représente encore près de 16 "raffineries" Fischer-tropsch par mois dans le monde !!!. Pour 2050 on "consommera" 204 Millions de barils pour une extraction de 35 millions de barils jour. Cela demandera donc un total de 11'200 usines Fischer-tropsch a comparer au 104 raffineries actuellement en place en Europe ( ). Outre l'investissement colossal que cela suppose (plus de milliards de $ de 2005 sur 45 ans), il reste à vérifier l'impact que cela aurait sur l'industrie du charbon. On estime à 4.5 milliards de tonne de charbon qui sont extraits annuellement (AIE 2000) et 4 milliards supplémentaire seront nécessaire en 2020 pour produire les 43 millions de barils jour et 13 milliards en 2050 soit un facteur de 2 et 4 sur la production actuelle. Compte tenu des réserves et des ressources de charbon on peut estimer que le pic de charbon n'interviendra pas avant plusieurs décennies (25ans* dans le meilleurs des cas), voir plusieurs siècles (250 ans* dans le pire de cas si toutes les ressources deviennent des réserves récupérables) !!! "Conclusion: dans un scenario du tout charbon liquide, on peu imaginer que le pic de charbon n'interviendrait pas avant la fin de ce sciècle. Il permettrait de repondre à la demande, mais par contre il serait heureusement très couteux en comparaison du pétrole conventionnel (coût de production entre 20$ et 60$ le baril). Mais plus on investira dans cette technologie plus on aura du pétrole à disposition, ce qui sera l'inverse du pétrole conventionnel après le pic Regarder la bourse valeur de SASOL et vous comprendrez la menace que représente cette solution !!!!!

77 Le scénario « limitation des dégâts »
Protocole de déplétion de l’ASPO : recherche de la paix Transparence sur les réserves de ressources minières en fossiles Sortie du dogme de la croissance Mouvement d’Urgence de Relocalisation Economique (MURE) Réorientation massive des investissements vers les énergies renouvelables et dans l’agriculture biologique et locale et exode urbain massif Recherche de l’indépendance alimentaire et énergétique Conservation, Recyclage, Réutilisation, Multi-usage, Encouragement à l’interdépendance mutuelle dans les communautés Travail important sur le changement de mentalité humaine : redécouverte de la vie en collectivité Changement massif des occupations humaines : industrie et services vers agriculture et artisanat Elimination progressive de la société industrielle basée sur les énergies fossiles : l’Homme redécouvre son indépendance et son insertion dans l’écosystème planétaire.

78 Le paradigme écologique
1- les êtres humains sont juste une espèce parmi d’autres espèces toutes interdépendantes et impliquées dans des communautés biotiques 2- La vie sociale humaine est impliquée dans des liens de cause à effet avec l’écosystème, de ce fait, les actions des êtres humains ont des conséquences imprévisibles 3- Le monde dans lequel nous vivons est fini et limité, aussi il y a de puissantes limites biologiques et physiques qui contraignent la croissance économique, le progrès social et tous les autres aspects de la vie humaine 4- L’inventivité de l’Homo Sapiens ou le pouvoir de l’Homo Colossus lui ont un instant fait croire qu’il pouvait transcender les limites de la capacité de charge de la terre, mais la nature a toujours le dernier mot.

79 « Pour finir, il n’y a seulement que deux réponses :
L’auto-limitation ou une sélection de la population par la famine, la pestilence et la guerre. Les énergies fossiles ont fait monter les enjeux du Dilemme Ecologique vers de nouvelles hauteurs et le « Peak Oil » apparaît ainsi comme une période de choix historique et pivotale pour l’Humanité. Le Protocole de Déplétion Pétrolière représente un chemin d’auto-limitation coopératif et pourrait bien être notre dernière et seule opportunité d’éviter la solution que la Nature réservera à l’exubérance humaine. » Richard Heinberg Auteur de «  The Oil Depletion Protocol : A Plan to Avert Oil Wars, Terrorism and Economic Collapse » Sorti en septembre 2006

80 par l’effet synergique du groupe.
Les CPC regroupent entre 20 et 40 individus et ont pour but de devenir des outils collectifs pour générer des changements profonds de modes de vie et d’organisation sociale au niveau individuel et collectif par l’effet synergique du groupe. Proposition en développement au sein de Terre De Brut « Les Coopératives Post-Carbon ou  CPC  »

81 « Les Coopératives Post-Carbon ou CPC »
Proposition en développement au sein de Terre De Brut « Les Coopératives Post-Carbon ou  CPC  » Les CPC prennent en compte tous les aspects de la vie humaine et visent à tendre vers une auto-suffisance dans tous les besoins essentiels et vitaux du groupe humain de la CPC. (alimentation, logement, chauffage, déplacement, santé, vêtement, etc…).

82 « Les Coopératives Post-Carbon ou CPC »
Proposition en développement au sein de Terre De Brut « Les Coopératives Post-Carbon ou  CPC  » Un aspect capital réside dans la prise en compte du réapprentissage de l’interdépendance mutuelle entre les membres de la CPC dans le sens ou la survie de chacun des membres de la CPC dépend de la bonne marche collective de la CPC. Ceci implique la redécouverte de la collectivité et l’abandon de l’individualisme et l’égocentrisme. C’est l’enjeu le plus difficile humainement.

83 « Les Coopératives Post-Carbon ou CPC »
Proposition en développement au sein de Terre De Brut « Les Coopératives Post-Carbon ou  CPC  » Les CPC ont le devoir de créer un réseau entre elles et donc une nouvelle organisation sociale à l’intérieur même de la société industrielle. Les CPC doivent se penser comme les germes de la société post-industrielle et post-énergies fossiles mais les CPC peuvent se penser comme des processus d’évolution vers la nouvelle société. Aussi, chacun dans chaque CPC et chaque CPC en sera à des niveaux d’implications diverses. Les CPC refusent donc tout dogmatisme et le refus de toute reconstruction d’une aristocratie mais au contraire l’ouverture et le partage des expériences.

84 « Les Coopératives Post-Carbon ou CPC »
Proposition en développement au sein de Terre De Brut « Les Coopératives Post-Carbon ou  CPC  » Les CPC sont donc souveraines dans leur choix et leur tentatives et leurs expériences. Les expériences réussies au sein des CPC doivent être partagées aux autres CPC, etc… Toute tentative autoritaire au sein d’une CPC doit être considéré comme une résurgence de l’ancien ordre social et doit donc être combattu avec l’aide d’autre CPC si besoin est. Les conditionnements impliqués par la société industrielle à l’œuvre en chacun de nous seront les principaux facteurs limitatifs de la CPC.

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86 Pour en savoir plus Colin Campbell et Jean Laherrère, « La fin du pétrole bon marché », Pour la Science, N° 247, mai 1998, pp Marie-Hélène Aubert, Pierre Brana, Roland Blum, Pétrole et éthique : une conciliation possible ? , Rapport d’information N° 1859, Assemblée nationale, 1999. Kenneth S. Deffeyes, Hubbert’s Peak, The Impending World Oil Shortage, Princeton University Press, 2001. Colin Campbell, The Essence of Oil and Gas Depletion, Multi-Science Publishing Company, 2002. Richard Heinberg, The Party’s Over, Oil, War and the Fate of Industrial Societies, New Society Publishers, 2003. David Goodstein, Out of Gas, The End of the Age of Oil, W. W. Norton & Company, 2004. Gregory Greene, The End of Suburbia, Oil Depletion and The Collapse of The American Dream, The Electric Wallpaper Company, 2004, DVD. Pierre-René Bauquis et Emmanuelle Bauquis, Pétrole et gaz naturel, Editions Hirle, 2004. Xavier Boy de la Tour, Le pétrole, Au-delà du mythe, Editions Technip, 2004. Richard Heinberg, Powerdown, Options and Actions for a Post-Carbon World, New Society Publishers, 2004. Serge Enderlin, Serge Michel, Paolo Woods, Un monde de brut, sur les routes de l’or noir, Le Seuil, 2003. Quelques sites : peakoil.net (site de l’ASPO), dieoff.org, energiekrise.de, fromthewilderness.com, lifeaftertheoilcrash.net, odac-info.org, oilcrash.com, oilcrisis.com, energycrisis.co.uk, postcarbon.org, after-oil.org.uk, wolfatthedoor.org.uk


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