Télécharger la présentation
La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez
Publié parGilebert Sarrazin Modifié depuis plus de 10 années
1
PLAN ACADÉMIQUE DE LUTTE LA DIFFICULTÉ SCOLAIRE
CONTRE LA DIFFICULTÉ SCOLAIRE À L ÉCOLE PRIMAIRE
2
État des lieux : quelques indicateurs
Données (Elles rendent compte d’un ensemble académique moyen, les réalités départementales et locales étant très diversifiées et contrastées). Taux de retard à l’entrée en 6ème : Évolution favorable ces 4 dernières années : de 21% à 17% d’élèves ayant au moins un an de retard en entrant au collège ; rapprochement des taux nationaux. Résultats défavorables aux évaluations 6ème par rapport aux scores nationaux ; pour l’année 2007 : - 4 points en français et - 3,4 points en mathématiques. Taux de redoublement au cours du cycle 2 : 2,70 % en 2007 ; Plus favorable que la référence nationale. Approche exclusivement quantitative insuffisante et nécessité de renforcer l’acquisition des compétences de base au cycle 2.
3
État des lieux : quelques indicateurs
Objectifs Ne laisser aucun élève « au bord du chemin » de la réussite, grâce à une stratégie d’ensemble et une attention particulière accordée au parcours personnel de formation de chaque enfant à l’école. Il prendra appui sur les expériences et initiatives ayant donné satisfaction ; Toutes les ressources et compétences professionnelles disponibles vont être mobilisées ; Une démarche volontariste de l’académie en phase avec les programmes du projet académique , structuré selon les trois axes.
4
Les dispositifs mis en oeuvre
Réussir au CP L’apprentissage systématique de la lecture au cours préparatoire s’inscrit dans la continuité des acquis des élèves à l’école maternelle ; il est poursuivi au CE1 jusqu’à la fin du cycle 2 (apprentissages fondamentaux) ; Rôle déterminant du cours préparatoire dans le parcours scolaire, donc rassembler tous les atouts possibles pour la réussite des élèves au CP ; Dialogue entre les conseils des maîtres (pilotés par les directeurs d’école) et les inspecteurs de l’Éducation nationale des circonscriptions pour l’attribution de cette classe et l’accompagnement en formation des maîtres de CP.
5
Les dispositifs mis en oeuvre
2-Différents niveaux de difficulté Les difficultés ponctuelles « ordinaires » Prévenues et traitées dans le cadre de la différenciation pédagogique mise en œuvre par chaque maître et par tout projet d’équipe et d’école. Les élèves en « moyenne difficulté » scolaire Suivi régulier des acquis (par le maître, l’école/le département), évaluations nationales (au CE1 et au CM2) pour identifier des compétences non acquises ; les élèves concernés bénéficieront en priorité des PPRE, des 2 heures d’aide personnalisée hebdomadaires et des stages de remise à niveau (cours moyen). Ces 2 heures hebdomadaires représentent pour l’académie de Créteil plus de équivalents-temps plein (ETP) sur l’année scolaire.
6
Les dispositifs mis en oeuvre
L’expérience montre que la reprise d’apprentissages en petit groupe facilite une formulation plus fine par les élèves de leurs questionnements et des obstacles rencontrés, mais aussi de leurs réussites une fois les difficultés surmontées. Quelques exemples mis en place pour les 2 heures d’aide personnalisée hebdomadaires Ateliers de langage à l’école maternelle ; Séances de préparation à l’acquisition de notions ; Reprise de notions pour les apprentissages non encore stabilisés ou de procédures (calcul, par exemple) ; Renforcement d’aides méthodologiques en situation concrète .
7
Les dispositifs mis en oeuvre
Pour les élèves en grande difficulté scolaire, hors champ médical. Les élèves qui auront obtenu moins de 33% de réussite aux évaluations CM2 et CE1 et des élèves de cycle 2 en grande difficulté (repérage d’éventuels troubles spécifiques des apprentissages (TSA)-) Régulation scolaire pour les élèves au comportement très perturbant (pour certains d’entre eux dès l’école maternelle), compromettant de façon ponctuelle ou durable les activités d’enseignement et la vie collective. Un dispositif d’appui aux équipes d’école va être institué, ou actualisé, afin de répondre à un besoin réel dans l’académie. Ses objectifs : dans chaque département 1- Aider à l’analyse des situations et à l’élaboration de réponses adaptées ; 2- Apporter un appui direct aux équipes pédagogiques confrontées à des faits d’incivilité et de violence.
8
Les dispositifs mis en oeuvre
Des enseignants « régulateurs » assurant le fonctionnement habituel de la classe et de l’école grâce à la restauration des rôles propres à chacun des acteurs du système (l’enfant redevient un écolier motivé, les enseignants sont reconnus dans leurs missions etc.) Un cadrage spécifique dans chaque département explicitant le sens du dispositif et précisant le rôle de chacun des acteurs.
9
Missions des différents acteurs
Un travail en équipe à tous les niveaux : Chaque enseignant dans sa classe : déploiement de stratégies pédagogiques pour la maîtrise de la langue française et les réponses aux difficultés d’apprentissage ; Dispositifs pédagogiques inclus dans le projet d’école, rôle du directeur. Les enseignants spécialisés : exerçant en réseaux d’aides, affectés sur des postes-classes ou affectés en surnuméraire, leur expertise sera mobilisée. Missions des enseignants spécialisés continuant d’exercer dans les réseaux, poursuite dans le cadre d’une possible reconfiguration de leurs interventions. Missions des enseignants spécialisés réaffectés dans des classes (au nombre de 130) : ils constitueront des personnes-ressources pour répondre aux différents niveaux de difficultés des élèves. Ils participeront à la mise en œuvre de l’aide personnalisée.
10
Missions des différents acteurs
Missions des enseignants spécialisés surnuméraires (au nombre de 129) sollicités pour co-intervenir avec le maître de la classe auprès des élèves identifiés, afin de perfectionner les aides pédagogiques et de restaurer le goût d’apprendre. Projets faisant l’objet d’une élaboration, d’une conduite et d’une évaluation conjointes. Travail en équipe avec la médecine scolaire, les infirmières de santé scolaire. Partenariats avec l’université et l’IUFM pour la formation des maîtres ; avec les acteurs médico-sociaux ; avec les parents d’élèves ; information des parents et recherche de leur implication dans le parcours scolaire de leur enfant. avec les collectivités locales ; avec les associations et les équipements culturels.
11
Missions des différents acteurs
Pilotes : Impulsion et coordination académiques : le Recteur avec les 3 Inspecteurs d’académie DSDE Organisation départementale : chaque inspecteur d’académie. Dans chaque circonscription du premier degré, plan local de lutte contre la difficulté scolaire décliné par L’IEN avec les directeurs d’école, en intégrant l’ensemble des enseignants surnuméraires disponibles, y compris ceux intervenant dans le cadre des réseaux ambition réussite et des réseaux de réussite scolaire (en coopération avec le second degré). Définition par L’IEN du fonctionnement des maîtres spécialisés selon les constats et les diagnostics effectués. Volet « aide au travail scolaire » de l’accompagnement éducatif articulée avec les dispositifs d’aides aux élèves.
12
Échéancier Février-juillet 2009
Mise en œuvre des évaluations CM2 puis CE1 avec leur exploitation pédagogique jusqu’à la fin de l’année scolaire ; Optimisation de l’organisation et des contenus de l’aide personnalisée sur l’ensemble de l’école primaire et des stages de remise à niveau pour les élèves de cours moyen ; Première prise en compte des différentes dimensions pédagogiques du plan lors des inspections individuelles et d’équipe ; Poursuite du travail d’animation et de formation sur l’appropriation des nouveaux programmes et des différents dispositifs d’aide, intégration des différents volets du plan 1er degré lors de l’élaboration du plan de formation continue ; Concertation avec l’IUFM pour présenter le plan et ses incidences sur la formation des maîtres Développement qualitatif de l’accompagnement éducatif ; Travail avec les partenaires aux différents niveaux du système ; Deuxième réunion de l’Observatoire académique du temps scolaire et de l’accompagnement éducatif. Bilan de la mise en œuvre des différentes mesures de la réforme de l’École. Pour la rentrée 2009 et l’année Déclinaison et mise en œuvre de tous les volets du plan.
13
Les évaluations diagnostiques
Les évaluations diagnostiques GS et mi CP viennent en complément des évaluations diagnostiques menées par l’enseignant en début d’année scolaire et qui lui permettent de construire ses progressions, d’élaborer ses projets % de réussite individuelle Dispositifs possibles Réponses Evaluations diagnostiques GS (outils disponibles sur le site de la circonscription) Inférieur à 33% Dans l’école Priorité maîtrise de la langue pour les deux heures hebdomadaires d’aide personnalisée Inférieur à 65% Dans la classe de GS et / ou le cycle Prise en charge dans la classe dans le cadre d’une pédagogie différenciée Décloisonnements avec mise en place de groupes de besoins
14
En fin d’année scolaire, dans un conseil de cycle, les enseignants de GS indiqueront aux maîtres de CP les élèves en grande difficulté qui seront pris en charge dès septembre par le maître spécialisé Si malgré les dispositifs mis en place à la suite de l’analyse des résultats aux évaluations GS, les résultats en fin d’année témoignent de difficultés persistantes, l’élève, en CP, sera pris en charge dès la rentrée de septembre par le maître E.
Présentations similaires
© 2024 SlidePlayer.fr Inc.
All rights reserved.