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Coordinateur médical CISIH Guadeloupe
Stigma et discrimination liés à l’infection à VIH influences sur la santé en milieu carcéral Dr Goerger-Sow Coordinateur médical CISIH Guadeloupe Santo Domingo 4-7mars 2004
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Prison française et système de soin
Réforme 18 janvier 1994 Chaque établissement pénitentiaire relié à établissement hospitalier Conditions de prise en charge « les mêmes à l’intérieur de la prison qu’à l’extérieur » Soins organisés autour de l’UCSA, SMPR, CSST
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Prison française UCSA unités de consultations et de soins ambulatoires dépend d’un service hospitalier Prise en charge clinique, thérapeutique et préventive ; CDAG : (consultation de dépistage anonyme et gratuite) SMPR Service psychiatrique de secteur CSST structures de prise en charge des toximanes
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Prévention et politique de réduction des risques en France
Risques sexuels Préservatifs dans les unités médicales Tests systématiquement proposés à l’entrée Entretien et conseils CDAG Risque parentéral Traitements de substitution Eau de javel,matériel stérile Traitement post exposition (sexuel ou autre) Kits de traitement de 3 jours sur place
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GUADELOUPE GUADELOUPE Population HIV Prevalence 1 % PLWHA Known 2701 en JUIN 2003 Incidence new hiv/aids /2002 women 45,7 %
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GUADELOUPE GUADELOUPE Marigot Pointe a Pitre Saint Martin Basse Terre
. Marigot Pointe a Pitre Saint Martin Basse Terre
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Prisons Guadeloupe et infection à VIH
PREVENTION -Antenne CDAG : centre de dépistage du CHU -Vacations ENTRAID (association de soutien aux malades) SOINS -Consultations par spécialistes hospitaliers des personnes vivant avec le VIH/SIDA -Infirmerie de l’UCSA
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Antenne du centre de dépistage
Entretiens de prévention et rendu des résultats de tests réalisés - à l’entrée au centre pénitentiaire ou - à la demande des détenus
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CDAG Centre pénitentiaire 1997-2002 1297H et56F Consultants testés pour le VIH
OK 23/02/04
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Tests réalisés en prison à l’entrée
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CDAG Centre pénitentiaire 1997-2002 Classe Age 1297H et 56 F testés pour VIH
Chiffres O.K. 27/4/04
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CDAG Centre pénitentiaire 1997-2002 % VIH + 1297 H et 56 F testés
OK 23/02/04
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CDAG CHU 1997-2001 % VIH+ 2184 H et 1795 F testés
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Prévalence + à l’entrée centre pénitentiaire
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Consultations spécialisées patients vivant avec le VIH/SIDA
Consultations réalisées dans le temps « CDAG » 45 patients ont été pris en charge de 1996 à 2003 42H et 3F
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Patients vivant avec le VIH/SIDA
Origine: Guadeloupe: (33H,2F) Dominique: (5H,1F) Métropole: Amérique centrale: 1
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Modes de transmission HOMMES Hétéro: 24 (57%) Homo-Bi 7 (16,6%)
Toxico I.V (14,3%) Inconnu (12,1%) FEMMES 2 1
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Patients vivant avec le VIH/SIDA Age
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Patients vivant avec le VIH/SIDA
Addictions à l’entrée: Crack: (47,6% des H) (1F sur 3) Alcool: (9,5% des H) Subutex: (4,7% des H) Héroine
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Caractéristiques (Statistiques CDAG prison) addictions au crack
H F n interrogés ont consommé ,8 % actuelle % 28 % ,5%
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Caractéristiques (Statistiques CDAG hors prison 2002) addictions au crack
2002 CDAG consultants hors prison 7,4% ,4% Actuelle ,7% ,8% NR % ,4%
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Découverte en prison Pour 17 détenus soit 37,7% (15H et 2 F) la séropositivité dépistée en prison En plus de l’effet de choc de l’annonce ,de l’isolement se rajoutent les questions:comment ne pas dire , qui le saura, je connais les gens ici ils vont me rejeter, se moquer Grande dépression nécessitant un soutien psychologique ou psychiatrique
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Patients vivant avec le VIH/SIDA
Stade : A:37 , B: 6 , C: 2 . suivi moins régulier que prévu Trithérapie : 19 très bonne observance : 10 Une femme a accouché et a eu traitement prophylactique
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Patients vivant avec le VIH/SIDA
Sortie personnel médical pas toujours prévenu de l’orientation; pour ceux qui restent en Guadeloupe ,plus de la moitié ont un suivi irrégulier 2 ont bénéficié de remise de peine pour raison médicale 4 étrangers ont été expulsés
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Stigma et discrimination
Comme dans la population générale Spécificité en prison
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en population générale
Sondage sida info service en 2003 auprès personnes séropositives discrimination évoquée dans relations amicales pour 50% des interrogés En Guadeloupe aucun séropositif n’a parlé en public de sa séropositivité L’homosexualité est cachée et stigmatisée.
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Stigma et discrimination entretiens CDAG prison
la protection à l’extérieur repose souvent sur des arguments tels que: « Je choisis mes partenaires » « Elles sont propres,en bonne santé » « Je les connais » « Elles ne fréquentent pas des « macomères ». « Je ne fréquente pas des femmes qui ont le SIDA » « Ma ou mon partenaire est marié(e) »
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Stigma et discrimination entretiens prison
A l’inverse l’angoisse est grande à la suite d’un rapport non protégé ou de rupture de préservatif avec partenaire inconnu(e) ou prostitué(e) L’homosexualité ou les pratiques homosexuelles en prison sont rarement dévoilées
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Stigma et discrimination et prévention
Accidents d’exposition au sang Si un gardien de prison est mordu ou blessé par un détenu ,Il vient ,affolé,craignant une contamination et demande prévention Les précautions prises par le personnel soignant ne seront pas spontanément les mêmes que lorsqu’il s’agit d’ un détenu Si un détenu au cours d’une bagarre a reçu du sang d’un surveillant demandera-t-on facilement le test du surveillant pour protéger le détenu?
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Stigma et discrimination et prévention
Addiction au crack manque de prise en charge adaptée
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Stigma et discrimination
Le séropositif n’est pas parmi les gens honorables que l’on côtoie, il est différent de la norme, on le reconnaît à son aspect,sa conduite, son côté asocial; il est plus prisonnier que gardien de prison
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Stigma et discrimination
Entraîne marginalisation Exclusion Et diminution de soutien de la société Les conséquences sont encore plus graves en milieu fermé
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Stigma et discriminations en prison
La peur d’être stigmatisé responsable d’auto-discrimination: Refus de dépistage Refus de faire connaître son statut de séropositif Refus de se faire suivre Refus de se traiter
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Stigma et discriminations et soins
La peur d’être stigmatisé responsable d’auto-discrimination: Refus de dépistage Refus de faire connaître son statut de séropositif exple : Un détenu n’avait pas signalé sa séropositivité , il est hospitalisé en urgence; diagnostique :Pneumocystose
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Stigma et discriminations
Difficulté de parler de sa maladie et peur d’être stigmatisé sont responsables d’auto-discrimination: Si découverte de séropositivité en prison,à qui parler Si période d’angoisse dans la nuit ou le week end qui pourra écouter
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Stigma et discriminations
Difficulté de parler de sa maladie et peur d’être stigmatisé sont responsables d’auto-discrimination: Les venues régulières à l’UCSA ou la prise journalière de traitement peuvent être des révélateurs de la maladie;les détenus préfèrent ne pas venir faire leur bilans C’est difficile de prendre des médicaments devant des codétenus Certains préfèrent arrêter tout traitement
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Stigma et discriminations
La peur d’être stigmatisé responsable De carence en prévention Très peu de détenus viendront chercher à l’UCSA des préservatifs un traitement préventif en cas de risque sexuel
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Stigma et discriminations en prison
Etrangers Double peine jugement+expulsion: -s’ils ne nécessitent pas de traitement , ils ne pourront pas être suivis à l’extérieur -s’ils ont un tt , le juge peut s’opposer à la non expulsion pour raison médicale si « risque d’atteinte à l’ordre publique » homosexuels difficulté pour se protéger Exclusion de certains emplois Interdiction aux séropositifs de travailler dans les cuisines
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Réponses soins identique pour tous
Sensibilisation du personnel soignant du personnel pénitentiaire des détenus Formation au councelling Travail sur confidentialité Soutien psychologique des détenus Travail de prise en charge en équipe UCSA,SMPR
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Stigma et discriminations réponses
Information claire sur maladie ,les modes de transmission et sur prévention aux détenus , aux soignants aux surveillants de prison Préservatifs et lubrifiant d’accès facile Substitution Échanges de seringues,eau de javel
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Stigma et discriminations réponses
Le traitement prophylactique à l’UCSA - en cas d’AES le risque lié au sang , pas à la personne - en cas de risque sexuel
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Stigma et discriminations réponses
Etrangers Pas de double peine pour ceux dont l’état de santé peut avoir des conséquences d’une exceptionnelle gravité ou s’ils ne peuvent bénéficier d’un traitement approprié dans leur pays d’origine Homosexuels lutter contre homophobie
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Stigma et discriminations réponses
Faire connaître et appliquer « la loi sur suspension de peine » pour les détenus dont l’état de santé est incompatible avec maintien en détention ou qui sont en fin de vie
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Conclusion Stigma et discrimination plus lourds de conséquences en milieu fermé Efforts de tous les soignants sont la base d’une prise en charge optimale Nécéssité de travail en équipe avec SMPR, travailleurs sociaux Travail de fond sur confidentialité et droit de « réserve »? Travail de fond avec population
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Merci
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