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FIN DU XXè siècle
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En 1977, la maternité de 1903 se double d’un nouveau bâtiment, plus au sud, avec chambres individuelles dont une partie séparée pour le nouveau-né ; la capacité passe à 61 lits d’obstétrique et 29 lits de gynécologie et pathologie de la grossesse, ce qui en fait une des plus grosses maternités françaises ... mais elle n’a pas encore de service de néo-natologie ! Un centre d’orthogénie ouvre en 1981 : dirigé par Christiane Vitani jusqu’en 1995, il deviendra Unité d’Orthogénie et de Planification Familiale en 1997. Martial Dumont part en 1985 et son successeur fera du service un service de gynécologie-obstétrique.
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En hépato-gastro-entérologie, André Bel
a succédé à Marcel Girard en 1978 et restera jusqu’en 1996. En chirurgie, Michel Pouyet succède à Paul Maillet de 1981 à 1998 et lance la grande aventure de la transplantation hépatique, poursuivie par ses successeurs qui ont fêté la 500tième en l’an 2000. Jean Fayolle organisa une consultation de dermatologie de 1970 à dans la consultation de chirurgie de manière à réaliser la chirurgie cutanée.
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Au départ d’Henri Naussac en 1970, Jean-Claude
Kalb installe un service de pneumologie qu’il dirigera jusqu’à son décès en 1991, à la place du service d’infectieux, il organise le premier hôpital de jour de l’établissement et il justifie l’ouverture d’un service d’exploration fonctionnelle respiratoire confié à Roland Flandrois de 1970 à André Bertoye, président du CCM au départ de G. Bonamour, continue à diriger Clinique des Maladies Infectieuses et Centre d’Insuffisants Respiratoires (CIR) mais à son départ en 1982, il y aura scission.
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En 1982, Jean-Louis Bertrand prend en
charge le service de maladies infectieuses, de plus en plus orienté vers le traitement du SIDA et des suppurations graves, que son successeur en 1998 appellera service des Maladies Infectieuses et Tropicales car la consultation des parasitologues l’alimente beaucoup ; le Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales (CLIN) est installé en 1994, légalisant le comité local actif depuis plusieurs années
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Dominique Robert prend lui en charge jusqu’en 2001,
le CIR qu’il dénomme service de Réanimation Médicale et d’Assistance Respiratoire (SMAR), et qui continue à se développer parallèlement avec le département d’anesthésie-réanimation dirigé par Jean-François Moskovtchenko jusqu’en 1998. Le CIR avait organisé en 1954 l’Association Lyonnaise de Lutte contre la Poliomyélite (ALLP) qui réalisa une assistance respiratoire à domicile dès 1958 pour les « permissions » brèves et en 1960, pour les sorties définitives de polio ou autres insuffisants respiratoires surtout de nos jours ; il la double d’une activité d’alimentation parentérale à domicile en 1984 ; il ouvre une unité d’hospitalisation de polysomnographie en 1995, structurant une activité datant de 1981.
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En cardiologie, Maurice Pont qui avait organisé un service de soins intensifs cardiologiques cesse son activité en 1986. En O.R.L., Jean Gaillard dirige le service de 1972 à 1988, avec une nette orientation carcinologique, laissant place à Jean-Paul Haguenauer, président du CCM depuis 1982 et disparu prématurément en 1991. En ophtlamologie, Mireille Bonnet qui a succédé à Georges Bonamour en 1978 et a introduit l’usage du laser, laisse sa place en 1998. Le successeur de François Demourgues, disparu en 1987, au moment de sa retraite, transforme la stomatologie en chirurgie maxillo-faciale en 1990.
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Claude-Régis Michel, entre 1980 et 1994, transforme en service d’orthopédie et traitement de la scoliose Livet qui est complètement rénové dès 1980 avec un bloc opératoire ; Jean-Paul Carret lui succédera de 1994 à 1996. L’annexe de Cuire, à partir de l’acquisition d’une maison de retraite en 1953, est transformée par Marc Mégard en Centre de Gériatrie de Cuire en 1967 à l’occasion de trois constructions modernes et cette orientation se précise encore avec ses successeurs depuis 1991.
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La radiologie est confiée à Denis Lyonnet au départ d’Emile Naudin en 1991 : il développe la radiologie vasculaire et profite de la magnifique extension de 1989 sur la cour nord qui cesse d’être une voie de transit ... bien connue des taxis et autres autos-écoles ! Il partira à Edouard Herriot en 1996. Des activités nouvelles émergent, logées au 3è étage de l’aile nord aménagé : unité hospitalière d’Information Médicale en 1991, unité d’Hygiène et Epidémiologie en 1993, unité d’Hémovigilance en 1994.
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La biologie va devenir très automatisée, voire robotisée et informatisée, transmettant ses résultats par CIRUS (Communication Informatisée des Résultats d’examens des services prestataires aux Unités de Soins) dont la Croix-Rousse fut le site-pilote.
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La biochimie fédère les deux services CHU et hors-CHU dirigés par Jean-Paul Reboud et Michèle Vernet de 1979 à 2000 où ils sont réunis sous une seule autorité. La bactériologie est installée au rez-de-chaussée de l’aile sud, sur deux plans permis comme en biochimie par la hauteur des constructions de 1862. La parasitologie récupère le dortoir des sœurs au 3è étage de la même aile alors que l’on aménage de belles salles de réunion dans l’aile nord au même étage. L’anatomie et cytologie pathologiques a vu partir Jean-Louis Vauzelle à Edouard Herriot en 1985.
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L’hématologie avait grignoté peu à peu
le réfectoire de la communauté devenu celui de la direction, dans le rez-de-chaussée du bâtiment central. Elle a développé en 1992 autour du cytomètre de flux, rendu nécessaire en particulier pour la surveillance des sidéens par le taux de lymphocytes T4, un secteur d’immunologie destiné à devenir un service autonome, de même que le dépistage des risques de thrombose post-opératoire, Elle va migrer avec l’ana-path et la transfusion dans le bâtiment relais, ouvert en 1998. Celui-ci correspond à l’élévation de la chirurgie maxillo-faciale de trois étages comme le bâtiment de spécialités, parallèle à la rue Hénon.
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Ce bâtiment relais laisse place
au nouveau self ouvert en 2000, pour l’ana-path et, pour les autres, au Service Médical d’Accueil ouvert dès 1996, doté de quelques lits, dans le nouveau plan au dessus de l’accueil proprement dit. Le bureau des consultations se réunit avec celui des entrées de l’autre côté du fer-à-cheval de la façade qui lui, n’a pas bénéficié d’une hernie architecturale mais a été refait et séparé des bureaux de la direction aménagés à la place de l’internat à qui l’on avait construit un petit bâtiment en 1970 en contrebas du CIR et du pavillon de bactério-parasitologie.
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Le Centre de Biologie Nord
réunira toute la biologie en 2005, mais bien plus au nord qu’au centre de l’hôpital, malgré son nom ! Les Rencontres Multidisciplinaires de l’Hôpital de La Croix-Rousse, initiées par Michel Pouyet en 1982, renaissent en 1994 sous l’impulsion du nouveau président du CCM et connaissent une forte participation des médecins du voisinage de l’hôpital.
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PROJETS POUR LE 3è MILLENAIRE
L’Hôpital de La Croix-Rousse va devenir le Centre Hospitalier Nord de Lyon à qui sera rattaché l’Hôtel-Dieu avant sa fermeture (sic transit…)
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Après la construction d’un nouveau centre d’approvisionnement et
logistique ouvert en 1999 qui dessert aussi l’Hôtel-Dieu, par un curieux retour des choses, et du nouveau centre de restauration inauguré en 2000, un Centre de Biologie est né à l’extrémité nord du site pour dominer la Montée de la Boucle et rassembler tous les laboratoires. Un service de réanimation néo-natale, transféré de Debrousse, a été édifié au dessus des deux étages de la maternité permettant à celle-ci d’être classée au « top-niveau », c’est à dire « niveau 3 ». Un Bâtiment Clinique est ouvert, prolongeant l’aile nord du bâtiment central en direction du Centre de Biologie, après que l’on eut rasé l’internat et les « provisoires » des « contagieux ».
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L’accès à l’hôpital par une entrée longtemps confidentielle Grand’Rue de La Croix-Rousse, depuis longtemps à sens unique et maintenant voie semi-piétonne, encastrée entre deux immeubles, assez mal signalée aux automobilistes et difficile d’accès depuis le centre-ville ou les quais du Rhône, améliorée par l’entrée provisoire, décalée plus au nord et plus accessible par la Montée de la Boucle qui n’est plus le « raidillon » de notre externat où certaine 2 CV tentait des records de descente, va se situer sur la rue du Nord élargie pour permettre un filtrage plus efficace, bien nécessaire compte-tenu des problèmes majeurs de parking !
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« Vigipirate » et surveillance en période froide limitent
les entrées des véhicules rue Hénon, rue de Cuire près du « magasin » et vers l’« isolement » près du stockage des gaz médicaux mais les piétons, arrivant par le métro parti de l’Opéra, descendant rue Hénon ou Gare de Cuire , peuvent emprunter ces voies marquées d’édifices « colombins » (du nom du maire de l’époque) ou utiliser encore, s’ils arrivent en bus, l’escalier monumental débouchant sur la façade des débuts dont les galeries à claire-voie ont été fermées et qui sont illuminées la nuit. L’impression de vaste entonnoir conduisant à la chapelle, puis à la morgue, sera atténuée !
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