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Jean-François Gautier, Service de Diabétologie et d’Endocrinologie,

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1 Activité physique et diabète de type 2, bases phyio pathologiques et recommandations
Jean-François Gautier, Service de Diabétologie et d’Endocrinologie, Hôpital Saint-Louis, INSERM U671, Paris

2 Activité physique # Sport

3 Diabète de type 1 # Diabète de type 2
Hyperglycémie Cétose Hypoglycémie

4 L’activité physique intense (> 80%VO2max) réalisée à jeun augmente la glycémie chez les sujets non diabétiques et diabétiques Purdon C et al , J Clin Endocrinol Metab , 1992 , 76 , 566 – 573 Mitchell TH et al , Diabetes Care , 1988, 11 ,

5 INACTIVITE PHYSIQUE Mortalité totale Pathologie cardio-vasculaire
(coronaropathie) Obésité HTA Diabète de type 2 Cancers (côlon, sein) Physical Activity and Health Surgeon General Report (1996)

6 Activité Physique et Diabète de Type 2: Les Faits ?
Prévention du diabète Contrôle glycémique Sensibilité à l’insuline Poids et composition corporelle Autres facteurs de risque

7 Prévention du diabète de type 2 par des modifications du mode de vie
Nombre d’individus à traiter pour prévenir un cas de diabète : Da Qing 6 DPS 22 DPP 19

8 DPS - groupe intervention
Instructions Réduction pondérale > 5 % Ration lipidique < 30 % Lipides saturés < 10 % apport cal. J. Apport de fibres > 15 g/1000 kcal Exercice physique 30 min/j Suivi Conseils personnalisés Consultations nutritionniste : 7/an puis 1 /3mois Conjoint invité ± VLCD à 6 mois en fonction du résultat pondéral Exercice supervisé possible

9 L’activité physique d’endurance améliore la glycémie à jeun en aigu
70% VO2max 40% VO2max Koivisto. Diabetologia 1984 Musi Diabetes 2001

10 L’activité physique post-prandiale modérée améliore la glycémie
45 min 50 % VO2max * * * * Glucose (mmol/lx240 min) Insuline (pmol/mlx240 min) Larsen J.J. Diabetologia 1997

11 L’activité physique post-prandiale intense ne détériore pas la glycémie
(3 min 56 % VO2max + 4 min 98 % VO2max +6 min repos) x 4 * * Glucose (mmol/lx240 min) Insuline (pmol/mlx240 min) Larsen JJ. Diabetologia 1999

12 Activité Physique en aigu
Maîtriser la glycémie au « jour le jour »

13

14 L’activité physique améliore le contrôle glycémique en chronique
Méta-analyse 14 études (dont 11 randomisées) Patients diabétiques de type 2 (~ 250) Programmes d’entraînement > 8 semaines Diminution significative de l’hémoglobine glyquée de 0.66 % (7.65 % vs 8.31 %) Absence de variation significative du poids (83.02 kg vs kg) Boulé N.G. JAMA 2001

15 Effet de l’Activité Physique Régulière Sur le Contrôle Glycémique (Diabète de type 2) HbA1c
DIMINUEE : Travoti , 1984 (6 sem) Schneider , 1984 (6 sem) Ronnemaa , (10 sem) Raz , (12 sem) Agurs Collins , 1997 (13 sem) Honkala , 1997 (5 mois) Mourier , 1998 (8 sem) Loimaala , 2003 (1an) INCHANGEE: Hornsby , 1990 (12-14 sem) Wing , 1988 (12 sem) Vannninen , 1992 (52 sem) Lehmann , 1995 (3 mois) Dunstan , 1998 (8 sem)

16 Endurance ? Résistance ? 50 patients présentant un diabète de type 2
Sexe masculin Age: 53 ± 5 ans BMI: 29.5 ± 3.8 kg/m2 Randomisés en 2 groupes: Groupe entraîné : 65-75 VO2max (jogging ou marche) 2 X /sem Résistance 2 X /sem Au moins 30 min par session Groupe contrôle 12 mois Loimaala A. Diabetes 2003

17 an Endurance + Muscle Strength Training on Glucose Metabolism
Effect of an Endurance + Muscle Strength Training on Glucose Metabolism * HbA1c (%) Pre-training Post-training * p < 0.05 vs pre-training value Loimaala A, diabetes , 2003

18 Mourier A. Diabetes Care, 1998
* KITT (%/min) Effect of Training Glucose Metabolism Pre-training * Post-training HbA1c (%) * p < 0.05 vs pre-training value Mourier A. Diabetes Care, 1998

19 Mourier A. Diabetes Care, 1998
Effect of Training on Fat Distribution * SAT (cm2) Pre-training Post-training VAT (cm2) * p < 0.05 vs pre-training value * Mourier A. Diabetes Care, 1998

20 Mourier A. Diabetes Care, 1998
Effect of Training on MRI (Midthigh) * MT (cm2) Pre-training Post-training AT (cm2) * p < 0.05 vs pre-training value Mourier A. Diabetes Care, 1998

21 Sensibilité à l’insuline et type d’entraînement
Perfusion de Glucose (mg/kg/min) Cont Aér Aér + Résist Cuff Diabetes Care 2003

22 Mechanism of enhanced insulin sensitivity Role of GLUT 4
One legged ergometric bicycle training 30 min/day, 6 days/weeks , during 9 weeks NIDDM and healthy subjects GLUT 4 protein in both groups GLUT4 m RNA Dela et al, Diabetes, 1994, 43:

23 Autres facteurs de risque
30-45 min, 50-70% VO2 max, 3 times/week During 3 monhs Triglycerides 20% HDL cholesterol 25% Systolic BP from 138 ± 16 to 130 ± 17 mmHg (p < 0.05) Diastolic BP from 88 ± 10 to 80 ± 10 mmHg (p <0.001) WHR from 0.96 ± 0.11 to 0.92 ± 0.10 (p <0.001) No change in body weight and in glycaemic control Lehmann R. Diabetologia 1995

24 Recommandations

25 OBJECTIFS ET CONSEILS Action graduée et progressive
Réduire le handicap physique Limiter la sédentarité Inciter à la pratique d’une activité régulière Action positive d’information et d’éducation à la santé (id. conseils alimentaires)

26 Recommandations Population générale
Fréquence : 6 – 7 jours par semaine Intensité : Modérée 3 – 6 METS ou 4 – 7 kcal/min) Durée :  30 minutes/jour en une ou plusieurs fois ~ 1000 kcal/sem Type : Toute activité pouvant être réalisée d’intensité comparable à la marche rapide Surgeon General 1996 PNNS 2000

27 Minutes/jour d’activité modérée
Niveau d’activité/ Objectif Nombre de pas / jour Minutes/jour d’activité modérée Inactivité < 3 000 Activité faible 3 000 – 6 000 15 Recommandations d’activité physique pour la population générale 30 Activité physique nécessaire pour perte de poids/maintien du poids 60 Leermakers EA. Med Clin North Am 2000

28 Recommandations Patients diabétiques de type 2
Fréquence:  3 jours par semaine Intensité: Progressivement croissante 50 – 70 % de la capacité aérobie maximale Durée:  30 minutes /jour (échauffement et récupération : 5-10 minutes) Type: Activités d’endurance (marche, jogging, vélo, natation...) ADA, ALFEDIAM

29 Conclusion Les effets de l’activité physique en font une composante majeure du traitement du diabète de type 2: Effet hypoglycémiant en aigu Améliore l’HbA1c Autres facteurs de risque CV L’effort intense peut être utilisé (si absence de contre indication CV) La faisabilité et la compliance des patients sur le long terme demeurent des problèmes essentiels Recommandations à revoir ?

30 Obstacles Faible capacité physique
Pathologies (cardio-respiratoire, rhumatologique) Manque de motivation Expériences négatives, gêne, manque de confiance Manque de temps Difficultés d’accès à des équipements (récréatifs, sportifs) Pas de structures spécifiques Absence de soutien par l’entourage

31

32 COMMENT ?

33 Activité physique et diabète de type 2 Quelle démarche clinique ?
Evaluer le patient Situer les objectifs Conseils gradués et progressifs Suivi

34 EVALUER LE PATIENT Évaluer les différentes dimensions de l’activité physique Repérer les obstacles Apprécier la motivation Prendre en compte les risques Situer les objectifs prioritaires

35 Evaluation de l’activité physique
Méthode Paramètres mesurés VO2 max Capacité aérobie Calorimétrie (EDM) DE totale, PAL (DET/DER) Journeaux, Questionnaires AP (type, D, F, I), DE Podomètre Nb pas, distance Accéléromètre Mouvement, I, DE Fréquence cardiaque Fc/temps, DE d’après Montoye HJ.1996

36 INTERROGATOIRE SIMPLIFIE Activité physique et sédentarité
Activité professionnelle (type, dépense physique) Activités de loisirs et sportives Actuelles et antérieures • Intensité (faible, modérée, élevée) - Marche • Durée (chaque activité) • Fréquence (année écoulée) Mode de transport (marche, vélo…) Sédentarité • Durée TV / vidéo / ordinateur (heures / jour) • Durée Position assise (heures / jour)

37 MOTIVATION Stades de changement
Précontemplatifs Ne fait pas d’activité physique actuellement N’a pas l’intention d’en faire prochainement Contemplatifs A l’intention de démarrer prochainement Actifs Activité physique régulière depuis au moins 6 mois PACE Project - d ’après Prochaska & DiClemente

38 RISQUES Lésions de l’appareil musculo-squelettique
Gravité variable Peuvent secondairement limiter la mobilité Accidents cardio-vasculaires Infarctus, mort subite Beaucoup plus rares Activités intenses sans évaluation ni entraînement Aggravation d’une complication microangiopathique pré-existante Pieds (mal perforant…) Protéinurie Rétinopathie

39 Session unique ou multiples dans le traitement de l’obésité
m ± SD. Femmes sédentaires, exercice aérobie (marche) 5 jours/semaine, 20 semaines 20 à 40 min/jour, régime kcal/j, 20 % graisses Jakicic et al. Int J Obes 1995

40 Podomètre YAMAX DigiWalker
DW 450

41 Intérêt du podomètre dans la prise en charge des patients obèses diabétiques de type 2
24 sujets, ans, BMI moyen 31, sédentaires Durée diabète ~ 1 y Bien équilibrés avec le régime seul, pas de complication Divisés en 2 groupes (appariés âge, sexe, BMI) - Régime : -1,000 kcal, 25% graisses, activité habituelle - Régime+marche: 10,000 pas/j (podomètre) 6-8 semaines hospitalisation Yamanouchi et al. Diabetes Care 1995

42 Marche et régime chez les patients obèses diabétiques de type 2 Sensibilité à l’insuline (MCR, ml/kg/min) Avant Après p Régime 2,6 ± 0,4 3,1 ± 0,5 ns (4500 pas/j ~ 2,0 miles) Régime+Marche 3,0 ± 0,3 5,3 ± 0,4 <0,001 (19’200 pas/j ~ 8,4 miles)  MCR corrélé avec nb de pas/j indépendamment de  Poids Moyennes ± sem Yamanouchi et al. Diabetes Care 1995

43

44 Da Qing Study 577 IGT, Chine 4 groupes : Suivis 6 ans
Contrôle, régime, exercice, régime + exercice Suivis 6 ans Réduction du risque de DT2 : Régime seul : 31 % Exercice : 46 % Régime + exercice : 42% Diabetes Care 1997

45 Diabetes Prevention Study (DPS)
Finlande Effet de la modification du mode de vie sur l’incidence du DT2 chez des sujets à risque Durée prévue de l’étude : 6 ans (Arrêt de l’étude à 2 ans pour tous les sujets, recommandés par le comité indépendant de suivi)

46 Diabetes Prevention Study (DPS)
Critères d’inclusion : Apparentés au 1er degré de DT2 BMI  25 kg/m2 Age ans IGT (moy de 2 HGPO) 523 sujets inclus randomisés en 2 groupes Groupe intervention Groupe contrôle N Engl J Med 2001

47 Etude DPS Caractéristiques des sujets à l’inclusion N Engl J Med 2001

48 Instructions Groupe intervention Réduction pondérale > 5 %
Ration lipidique < 30 % Lipides saturés < 10 % apport cal. J. Apport de fibres > 15 g/1000 kcal Exercice physique 30 min/j Groupe contrôle Conseils généraux (+ documents écrits) sur la diététique et l’activité physique A l’inclusion et à chaque visite annuelle

49 Suivi Groupe intervention Groupe contrôle Visite annuelle
Conseils personnalisés Consultations nutritionniste : 7/an puis 1 /3mois Conjoint invité ± VLCD à 6 mois en fonction du résultat pondéral Exercice supervisé possible Groupe contrôle Visite annuelle

50 Diabetes Prevention Study (DPS)
Incidence du diabète à 4 ans 11 % groupe intensif vs 23 % groupe conventionnel Réduction du risque de 58 % Suivi moyen 3,2 ans

51 Proportion de patients (%) ayant atteint les objectifs à 1 an
Groupe Groupe intervention contrôle * * * * * Réduction pondérale > 5 % Ration lipidique < 30 % Lipides saturés < 10 % apport cal. J. Apport de fibres > 15 g/1000 kcal Exercice physique 30 min/j

52 Changes from baseline to year 1
Intervention Control p n Weight kg ± ± <0.0001 % ± ± <0.0001 Waist cm ± ± <0.0001 Diabetes Care 2003

53 Changes from baseline to year 3
Intervention Control p n Weight kg ± ± <0.0001 % ± ± <0.0001 Waist cm ± ± Diabetes Care 2003

54 Diabetes Prevention Program (DPP)
Etats Unis, 27 centres Effet de la modification du mode de vie ou d’un médicament antidiabétique sur l’incidence du DT2 chez des sujets à risque Durée prévue : 5 ans (interrompue à 4 ans) N Engl J Med 2002

55 Diabetes Prevention Program (DPP)
Critères d’inclusion : BMI  24 kg/m2 Age  25 ans IGT (HGPO) Minorité ethnique : 50 % des inclusions 3237 sujets inclus randomisés en 4 groupes : Groupe RHD intensives Groupe metformine (Groupe troglitazone) Groupe contrôle N Engl J Med 2002

56 Instructions Groupe metformine et contrôle Groupe RHD intensives
Conseils généraux (+ documents écrits) sur la diététique et l’activité physique 30 min d’entretien A l’inclusion et à chaque visite annuelle Groupe RHD intensives Réduction pondérale > 7 % Diminution des apports caloriques Diminution des apports lipidiques Exercice physique 150 min/sem marche rapide N Engl J Med 2002

57 Suivi Groupe metformine et Groupe RHD intensives contrôle
Conseils personnalisés adaptés au contexte social, professionnel et culturel Sessions individuelles : 16 les 24 1ères sem puis 1 /mois Sessions de groupe Groupe metformine et contrôle Visite annuelle N Engl J Med 2002

58 Incidence cumulée de diabete (%) Suivi moyen 2,8 ans (1,8 – 4.6) 40
Placebo RR* 31% 30 Metformine RR* 58% Incidence cumulée de diabete (%) 20 Style de vie 10 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 Années

59 N Engl J Med 2001 Objectif pondéral atteint :
55 % des patients à la 24ème sem 38 % à la dernière visite Perte de poids (kg) 4 2 Placebo Metformine -2 -4 Style de vie -6 -8 0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 Années N Engl J Med 2001

60 Coût Par rapport au groupe placebo RHD Metformine
$ par sujet $ par cas de diabète prévenu ou retardé Diabetes Care 2003

61 L’activité physique améliore la glycémie à jeun en aigu
Koivisto V. Diabetologia 1984

62 + Muscle Strength Training
* VO2max Effect of an Endurance + Muscle Strength Training BMI Pre-training Post-training Loimaala A. Diabetes 2003

63 * p < 0.05 vs pre-training value
Effect of Training on Lipid Profile Total cholesterol Pre-training Post-training * * * p < 0.05 vs pre-training value Triglycerides Boudou Ph. Int J Obesity 2001

64 Combined training (endurance + Intermittent)
WITHOUT CHANGING DIET PRETRAINING PERIOD : progressive exercise 3 times a week 70% VO 2max during 45 minutes TRAINING PERIOD : 1/ Aerobic Exercise : Twice a week, 45 min at 70% VO 2/ Intermittent Exercise : Once a week 85% 85% 85% 85% 85% 3min 3min 3min 3min 2 min 2 min 2 min 2 min 2 min 50% 50% 50% 50% Mourier A. Diabetes Care, 1998

65 Mourier A. Diabetes Care, 1998
Effect of Training * VO2max Pre-training Post-training BMI * p < 0.05 vs pre-training value Mourier A. Diabetes Care, 1998

66 Training and Adiponectin in Type 2 Diabetes
Before After Trained Controls 3 5 7 9 11 13 Circulating adiponectin levels (g/ml) KITT improved KITT unchanged or decreased Boudou Ph. Eur J Endocrinol 2003 (in press)

67 Mourier A. Diabetes Care, 1998

68

69 Activité physique et diabète de type 1
Source d’instabilité glycémique ?

70

71 Hypoglycémie Pendant l’exercice musculaire
Dans les heures qui suivent l’arrêt de l’exercice, en particulier la nuit si l’exercice est réalisé en fin d’après-midi ou dans la soirée (même si les doses d’insuline ont été diminuées mais insuffisamment) (Campaigne, Diabetes Care, 1987)

72 Berger et al, Diabetologia, 1977, 13, 355-365

73 La préventions des hypoglycémies repose sur :
La diminution des doses de l’insuline correspondante à la période de l’exercice musculaire La prise de glucides

74 Adaptation des doses d’insulines

75 Facteurs influençants les conséquences métaboliques de l'exercice musculaire
La durée et l'intensité de l'effort physique Le moment ou il est réalisé par rapport au dernier repas et à la dernière injection d'insuline Le type de traitement insulinique La glycémie au début de l'exercice Le poids, la taille et la condition physique du patient

76 Schiffrin et al, Diabetes Care, 1985, 8,

77 Mauvais-Jarvis et al, Diabetes Care, 2003 , 26 , 1316-7
70% VO2max Mauvais-Jarvis et al, Diabetes Care, 2003 , 26 ,

78 During exercise, the mean decrease in PG concentrations was : – 0
During exercise, the mean decrease in PG concentrations was : – (SE 0.012) mmol/l.min (p<0.0001) Mauvais-Jarvis et al, Diabetes Care, 2003 , 26 ,

79 Patients traités par pompe sous cutanée d’insuline
Diminuer de 50 % le bolus pré-prandial Arrêter le débit de base pendant l’exercice Ne pas débuter l’effort musculaire plus de 1 heure après le retrait de la pompe à insuline sous peine de dégradation métabolique Une réduction du débit de base à 75 % dans les 6 heures suivant l’arrêt de l’exercice, permettrait de prévenir le risque d’hypoglycémie tardive Sonnenberg GE et al , Diabetologia 1990 , 33 ,

80 0-20 min 20-60 min > 60 min Durée <60% FMT 60-75% FMT
Intensité Durée 0-20 min 20-60 min > 60 min <60% FMT Aucune modification Aucune modification Ins basale - 10% Ins prandial -20% par heure d’activité 60-75% FMT Ins basale -10 à 20% Ins prandiale -10 à 50% Ins basale et prandiale -5 à 10% >75% FMT

81 Adaptations diététiques

82 Les glucides ingérés avant et/ou pendant l’exercice sont immédiatement utilisés pendant l’effort musculaire Lefebvre 1985 , Costill 1988

83 Glucose utilization during exercise in normal and diabetic subjects
Krzentowski G, Pirnay F, Pallikarakis N, Luyckx AS, Lacroix M, Mosora F, Lefebvre PJ Diabetes, 1981, 30 ,

84 Sportif de haut niveau ou Sportif occasionnel ?

85 La « pasta party » Le diabète ne représente pas une contre indication
> 100 g de glucides Augmentation de la dose d’insuline rapide préprandiale si besoin

86 La ration d’attente Eviter la règle classique 1g/kg de glucides 1 heure avant la compétition Préférer 15 à 20 g de glucides 20 à 30 minutes avant la compétition

87 Exogenous carbohydrate utilization during exercise do not exceed 1 – 1
Exogenous carbohydrate utilization during exercise do not exceed 1 – 1.2 g / min Hawley JA et al, Eur J Appl Physiol , 1992, 64 ,

88 Après la compétition Prévenir l’hypoglycémie tardive
Refaire les stocks de glycogène 50 g de glucides dans les 30 min après l’arrêt de l’exercice Repas suivant la compétition (70-75 % de glucides)

89 CONSOMMATION DE GLUCIDES POUR DIFFERENTES ACTIVITES
En grammes par heure d’activité Pour des personnes pesant: 45kg env. 70 kg env 90kg env Marche 4,5km/h Jogging 8km/h Tennis double Tennis simple Ski de fond ou de randonnée Walsh J , 1994

90 Recommandations (ALFEDIAM)
Programmer l'activité sportive. Diminuer le ou les insulines couvrant la période de l'activité à condition que la glycémie capillaire soit correcte (<8 mmol/l) Etre bien équilibré. La glycémie capillaire avant l'effort est indispensable : si elle est inférieure à 6-8 mmol/l prendre au moins 15 g de glucides avant de commencer l'activité sportive si elle se situe entre 8 et 14 mmol/l, l'exercice peut être réalisé sans risque si elle est supérieure à 15 mmol/l il faut s'assurer de l'absence de cétonurie qui nécessiterait de reporter l'activité sportive

91 Recommandations (ALFEDIAM)
L'autosurveillance doit être poursuivie pendant (lors des pauses ou de la mi-temps) et après l'exercice Validation des modifications des doses d’insuline et de l’apport de glucides

92 WILLIAM TALBERT TENNIS, U.S.A. - Coupe Davis : 1948, 1949, 1954
- Roland Garros : 1950 (double) - 3ème mondial en 1949

93 LENNART BERGELIN TENNIS, SUEDE - Coupe DAVIS pendant 9 ANS
- 9ème MONDIAL - Coach-Entraîneur de BJORN BORG

94 HAMILTON RICHARDSON TENNIS, U.S.A. - 3ème Mondial en 1956
- Coupe DAVIS : 1954, 1958 - 3ème Mondial en 1956

95 Diabète de type 1 et sport de haut niveau
Garry Hall Diabète de type 1 en mars 1999 (24 ans) JO Sydney 2000 2 médailles d’or 1 médaille d’argent 1 médaille de bronze NATATION

96

97 Schiffrin et al, Diabetes Care, 1985, 8,

98

99 Berger et al, Diabetologia, 1977, 13, 355-365

100 CONSOMMATION DE GLUCIDES POUR DIFFERENTES ACTIVITES
En grammes par heure d’activité Pour des personnes pesant: 45kg env. 70 kg env 90kg env Marche 4,5km/h Jogging 8km/h Tennis simple Ski de fond ou de randonnée

101 Facteurs influençants les conséquences métaboliques de l'exercice musculaire
La durée et l'intensité de l'effort physique Le moment ou il est réalisé par rapport au dernier repas et à la dernière injection d'insuline Le type de traitement insulinique La glycémie au début de l'exercice Le poids, la taille et la condition physique du patient

102 Recommandations (ALFEDIAM)
Programmer l'activité sportive. Diminuer le ou les insulines couvrant la période de l'activité à condition que la glycémie capillaire soit correcte (<8 mmol/l) Etre bien équilibré. La glycémie capillaire avant l'effort est indispensable : si elle est inférieure à 6-8 mmol/l prendre au moins 15 g de glucides avant de commencer l'activité sportive si elle se situe entre 8 et 14 mmol/l, l'exercice peut être réalisé sans risque si elle est supérieure à 15 mmol/l il faut s'assurer de l'absence de cétonurie qui nécessiterait de reporter l'activité sportive

103 Recommandations (ALFEDIAM)
L'autosurveillance doit être poursuivie pendant (lors des pauses ou de la mi-temps) et après l'exercice Validation des modifications des doses d’insuline et de l’apport de glucides

104 Diabète de type 1 et sport de haut niveau
W Talbert et H Richardson (USA, Coupe Davis) G Mabbutt (football, Angleterre) D Garde (cyclisme, France) ……

105 Diabète de type 1 et sport de haut niveau
Garry Hall Diabète de type 1 en mars 1999 (24 ans) JO Sydney 2000 2 médailles d’or 1 médaille d’argent 1 médaille de bronze NATATION

106 Diabète de type 1 et sport de haut niveau
Martin Mes (47 ans) Diabétique depuis l’âge de 41 ans 12 marathons (moins de 3 heures) 6 000 km

107 Schiffrin et al, Diabetes Care, 1985, 8,

108 Intérêt du podomètre dans la prise en charge des patients obèses diabétiques de type 2
24 sujets, ans, BMI moyen 31, sédentaires Durée diabète ~ 1 y Bien équilibrés avec le régime seul, pas de complication Divisés en 2 groupes (appariés âge, sexe, BMI) - Régime : -1,000 kcal, 25% graisses, activité habituelle - Régime+marche: 10,000 pas/j (podomètre) 6-8 semaines hospitalisation Yamanouchi et al. Diabetes Care 1995

109 Blood glucose changes during tennis ?
Physiological responses in tennis and running with similar oxygen uptake. Ferrauti A et al , Eur J Appl Physiol, 2001 , 85 , Capillary blood glucose concentrations: 5.45 (0.84) mmol/l vs 4.34 (0.56) mmol/l

110 Increased muscle glucose uptake during contractions : no need for insulin
Ploug T et al , Am J Physiol , 1984, 247, E Increased muscle glucose uptake after exercise : no need for insulin during exercise Richter et al , Diabetes, 1985, 34 :

111 Alimentation et diabète de type 1
L’alimentation de base d’un patient diabétique est selon l’OMS celle recommandée aux individus non diabétiques : 45 à 55 % de glucides 30 à 40 % de lipides (comprenant moins de 10% d’acides gras saturés) 12 à 15 % de protéines


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