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LA DOULEUR RESTITUTION APP
Julie Dementhon
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Caractéristiques de la douleur : que demander ?
sa localisation : précise ou non, fixe ou changeante, superficielle ou profonde, avec ou sans irradiation, suivant un trajet tronculaire ou radiculaire, distale ou proximale, localisée ou diffuse sa qualité : tension, brûlure, broiement, étau ou morsure avec un caractère lancinant ou pulsatile, décharge électrique son mode d’installation : aiguë, subaiguë ou progressif, chronique (>3mois) sa chronologie : matinale, vespérale, nocturne, permanente, avec ou sans renforcement paroxystique, par accès répétés ou espacés - son intensité : douleur supportable ou intolérable en tenant compte de la subjectivité, évaluable par l’EVA
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- l’efficacité des traitements antalgiques, position antalgique
ses facteurs déclenchants : douleur spontanée ou provoquée par un effort ou une activité physique, une position - les phénomènes associés : arthralgies, syndrome rachidien, troubles vasomoteurs, signes généraux, température … - l’efficacité des traitements antalgiques, position antalgique - les antécédents médicaux et chirurgicaux, neurotoxiques ; - son retentissement thymique, social et familial.
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Classification - Douleurs somatiques : douleurs par excès de nociception. ex: douleurs ostéoarticulaires, musculaires et vasculaires. - Douleurs neurogènes = de désafférentation : douleurs par défaut d’inhibition lié à des lésions du SNC ou SNP, ressenties en absence de toute agression nocive, par des stimulations normalement indolores, de topographie neurologique radiculaire, tronculaire ou plexique aggravées par le repos,svent Rtes aux antalgiques. - Douleurs psychogènes La dimension affective ou interprétative de la douleur est majeure. La signification psychiatrique est variable : contexte de dépression, manifestation hystérique, hypocondriaque.
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Douleur inflammatoire vs mécanique
La douleur inflammatoire: -plus importante le soir (reveil nocturne) et en début de nuit (lorsque le taux sanguin de cortisol naturel est au plus bas). -diminue ou disparaît après échauffement et à l'effort -dérouillage matinal (>30min) . La douleur mécanique -n'augmente pas le soir et en début de nuit. -constante, ne diminue pas voire s'accentue à l'effort. -diminue lorsque la mobilisation s'arrête
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Origine anatomique de la douleur
Articulaire : - synovite ou « gonflement » synovial, épanchement -douleur ostéo-articulaire (ou cartilagineuse) réveillée à la pression de l’interligne articulaire -douleur abarticulaire ( ligamentaire, capsulaire, d’une enthèse ou d’une bourse périarticulaire) : précise, réveillée par la palpation et par la mise en tension de la structure anatomique Osseuse : nociceptive, sourde, profonde à la pression ou à la percussion osseuse Neurologique : nociceptive avec des dysesthésies (brûlure, fourmillement, coup de poignard, décharge électrique ou neuropathique avec hypersensibilité à l’examen clinique (hyperpathie, allodynie )
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Origine anatomique de la douleur
Tendineuse: nociceptive, brutale ou progressive, mécanique ou mixte, à la palpation du tendon ou lors de l’étirement passif et de la contraction musculaire contre résistance Vasculaire: -CLAUDICATION ARTERIELLE : douleur nociceptive, profonde, survenant à la marche, pouvant être accompagnée d’une crampe musculaire, imposant l’arrêt de la marche, disparaissant en quelques secondes après l’arrêt de l’effort - DOULEUR D’ORIGINE VEINEUSE : douleur nociceptive des membres inférieurs à type de « lourdeur », surtout en fin de journée, souvent accompagnée d’un oedème et d’une dilatation veineuse. Musculaire : nociceptive, déclenchée à la palpation musculaire ou à la mise en tension de la masse musculaire.
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ANTALGIQUES
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References COFER (collège francais des enseignants en rhumatologie)
rouen.fr/servlet/com.univ.utils.LectureFichi erJoint?CODE=136&LANGUE=0
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