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Publié parVeillantif Delaunay Modifié depuis plus de 10 années
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Quelques pistes pour accompagner les jeunes dans l’utilisation des nouveaux médias
Filtre de contenus : PC et Android Mac et iPhone Mesdames, messieurs, chers parents, Bien que la video que nous venons de voir soit volontairement caricaturale, elle soulève néanmoins une vraie problématique. Comment accompagner vos jeunes dans leurs loisirs numériques afin de leur éviter des expériences négatives? C’est ce que nou allons voir ce soir. On pourrait naïvement se dire qu’en tant que parents, il nous suffit d’interdire l’accès internet à la maison, d’interdire l’utilisation des smartphones et ainsi préserver nos enfants. Ce n’est malheureusement pas aussi simple, car nos jeunes pourront avoir accès au net en allant chez leurs amis, pour ne donner qu’un exemple, d’où la nécessité de les éduquer. Avant 12 ans, pas d’internet sans surveillance. J’ai mis en lien 2 produits commerciaux qui permettent le filtrage de contenus sur l’ordi et sur un mobile.
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Loisirs préférés des jeunes en CH
Etude JAMES 2012: 1177 élèves de 12 à 19 ans Voici quelques chiffres tirés de l’étude JAMES (jeunes et médias en Suisse) menée par Swisscom et l’université de Zurich en 2012. En tête on voir une nette préférence pour les loisirs numériques. L’indication des sites web préférés présente un tableau très clair: Facebook YouTube et Google arrivent clairement en tête de liste.
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Possession d’appareils perso des jeunes en CH
Etude JAMES 2012: 1177 élèves de 12 à 19 ans La différence la plus nette entre les sexes, s’agissant de l’utilisation des médias, concerne les jeux vidéo. Les garçons jouent beaucoup plus que les filles. Ils regardent aussi davantage la télévision, lisent plus de journaux en abonnement, visionnent plus souvent des DVD et lisent aussi plus de journaux en ligne. Les filles lisent toutefois nettement plus de livres que les garçons et utilisent plus fréquemment leurs téléphones portables et leurs appareils photo numériques.
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L’enjeu La protection des jeunes face aux médias vise-t-elle à prévenir les risques ? Ou les expériences négatives ? Personne d’entre nous n’a laissé son enfant sortir seul sur la route sans lui apprendre les règles élémentaires de sécurité. Il ne s’agit pas supprimer le danger, mais de savoir se comporter pour limiter les risques. Il en va de même sur internet. C’est bien joli, mais a-t-on appris aux parents les règles de sécurité sur internet? Certains parents se sentent perdus en disant: je n’y connais rien sur internet, ma fille en sait beaucoup plus de moi.
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Expériences négatives sur Internet
Etude JAMES 2012: 1177 élèves de 12 à 19 ans Les adolescents dès 16 ans ont été nettement plus nombreux à être victimes de la publication en ligne de photos ou vidéos sans leur consentement qui représente le problème majeur.
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Par où commencer? Vous n’êtes pas seuls
Se renseigner, c’est ce que nous faisons ici se soir. Partager ses expériences avec d’autres parents, c’est ce que nous ferons tout à l’heure Discuter avec ses enfants, c’est l’occasion de garder un contact à l’adolescence Montre-moi ce que tu fais sur internet? Tu as vu une video sympa sur youtube? Faire intervenir le grand frère ou la grande sœur, la famille élargie D’autres idées?
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Quel accès à quel âge? Avant 3 ans ->pas d’écran
Avant 6 ans ->pas de console de jeu Avant 9 ans ->pas d’internet Avant 12 ans ->pas d’internet sans surveillance Avant 13 ans pas de facebook (âge légal) Un truc simple: la règle des Durant la semaine, les jeunes Suisses sont actifs en ligne environ deux heures par jour. Le week-end ou pendant les vacances, la durée de navigation quotidienne augmente d’environ une heure soit 3h par jour. Avant 12 ans Suveillance nécessaire: filtre, éviter l’ordi personnel dans la chambre
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Si mon fils joue plus de 2h/jour à des jeux video, est-il dépendant?
Se poser la question du pourquoi. Une bonne question pour les discussions qui suivront
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Téléphones mobiles: établir des règles
A quel âge? Ne pas laisser de jeunes enfants jouer avec les natels, ils ont besoin de développer leur sensibilité tactile avec tous leur sens. Pour quel usage? Parce que tout le monde en a un? Logiciel de filtrage? La question du type d’abonnement (prépaiement ou forfait) Qui paie? …donc commande
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Un clip porno sur le mobile de son enfant: que faire?
Agir. C’est-à-dire parler à son ado. Est-il récepteur ou émmetteur? Evoquer l’aspect légal, transmettre de tels contenus à des mineurs est puni par la loi. Evoquer l’aspect éthique, image dégradante de la femme, rupture de confiance avec les parents Quelles sanctions? confisquer le natel, travail domestique, avertir la police… Aussi un bon sujet pour les débats qui suivront.
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Protection de la sphère privée sur les réseaux
Etude JAMES 2012: 1177 élèves de 12 à 19 ans Voilà une statistique réjouissante: La préoccupation de la visibilité des données privées s’intensifie considérablement avec l’âge, ce qui explique aussi l’augmentation de l’activation effective des paramètres de la sphère privée au sein des deux tranches d’âge supérieures. La prévention porte ses fruits. Les jeunes savent maintenant certains futurs employeurs consultent le profil facebook avant un entretien d’embauche. Internet n’oublie pas. la médiation des parents auprès de leurs enfants diminuent les risques d’une expérience négative sur internet. Une étude du professeur Hasenbrink le démontre.
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Quand les compétences médiatiques des jeunes augmentent les risques augmentent mais le expériences négatives diminuent. Et le rôle des parents là-dedans?
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Lorsque les parents exercent une médiation restrictive, en d’autres mots interdisent, les risques diminuent mais les compétences médiatiques ainsi que la fréquence des expériences négatives diminuent aussi puisque le jeune va moins sur internet. Pourtant, un jour où l’autre, lorsque le jeune sera confronté à une expérience négative, sera-t-il correctement équipé pour y faire face?
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Un accompagnement actif des parents renforce les compétences médiatiques des jeunes qui seront mieux équipés pour faire face aux risques d’internet, ce qui diminuera leurs expériences négatives.
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Cyberharcèlement: que faire?
Le jeune se rend vulnérable en publiant des photos Les parents doivent rester attentifs aux signes de leur enfant Jamais répondre en ligne à une attaque Signaler la personne au réseau social et la bloquer Enregistrer des preuves, copies d’écran à imprimer Prendre contact avec l’école (direction, médiation) Envisager de porter plainte à la police. Le harcèlement est un délit puni par la loi. Etre harcelé sur internet peut s’avérer pire que dans le monde réel, car le harcèlement se poursuit hors du temps d’école. Remarque préliminaire, n’importe qui qui publie des photos sur internet se rend vilnérable. M. Musy développera ce point plus tard. Cela étant dit, les parents connaissent leur enfant, ils sauriont donc reconnaître un changement de comportement qui pourrait indiquer que le jeune subit un harcèlement. la peur de l’école, une perte d’appétit, des insomnies sont des signes.
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En résumé Ne pas s’intéresser, ignorer Interdire S’intéresser, accompagner Le feu passe au vert lorsque comme parent, on réussit à montrer de l’intérêt pour les loisirs numériques de nos enfants, tout en restant critique bien sûr. Il n’est pas question de tout accepter et parfois on se doit de sévir si les règles établies ensemble n’ont pas été respectées. Le pire qu’on puisse faire, c’est justement de ne rien faire sous prétexte qu’on n’y connaît rien. C’est justement l’occasion de demander à nos enfants de nous expliquer ce que nous ne comprenons pas, une bonne façon e garder le contact.
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Brochure compétences médiatiques, jeunes et médias Etudes JAMES 2012, Swisscom Uwe Hasenbrink, Hans Bredow Institut Google images Téléchargement
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