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Publié parBrice Parmentier Modifié depuis plus de 10 années
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Les prémices du cinéma Historique du cinéma Le cinéma de nos jours
Sommaire Les prémices du cinéma Historique du cinéma Le cinéma de nos jours
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D’ou vient le cinéma ?
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La persistance rétinienne
L'oeil ne peut pas distinguer toutes les images si elles sont trop rapprochées dans le temps. En effet, l'oeil ne peut voir une image différentes que touts les 20 millièmes de seconde. Si une autre image "arrive" avant ce délai l'oeil ne pourra pas la voir car l'image précédente sera encore "fixée" sur la rétine.
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La Camera Obscura Un grand artiste de la renaissance: Léonard de Vinci, en Italien: Léonardo da Vinci ( ) a décrit la caméra obscura dans ses manuscrits. Le principe de la caméra obscura: Grâce à un petit trou l'image inversée d'un sujet extérieur éclairé se forme au fond de l'appareil. C'est un phénomène optique.
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La Lanterne magique La lanterme magique est l'origine même du cinéma. Elle est l'ancêtre de nos actuels projecteurs de diapositives Le savant allemand, Athanasius Kircher( ), donne une description complète d'un instrument d'optique dont il est l'inventeur et auquel il a lui-même donné le nom de lanterne magique. Cet instrument permet d'isoler un foyer lumineux artificiel (une bougie puis plus tard une ampoule éléctrique) dans un caisson pourvu d'une ouverture devant laquelle on plaçait une peinture sur verre et une lentille convergente. Les images peintes sur cette plaque étaient ainsi agrandies et projettées sur un écran.
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Le Fantascope Dans sa version achevée, le fantascope est une grosse boîte de projection mobile capable d’effectuer simultanément deux manipulations devenues banales aujourd’hui : d’une part, les fondus enchaînés, appelés aussi « vues fondantes » et, d’autre part, les travellings avant et arrière, effectués derrière la toile de projection. La rétro projection constitue une innovation majeure par rapport à l’usage traditionnel de la lanterne magique.
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Le Thaumatrope En 1820, deux Anglais Fritton et Paris inventent un jouet qu'ils appellent le thaumatrope, c'est- à-dire le « prodige tournant ». Il s'agit d ’un disque sur lequel sont représentés deux dessins distincts : par exemple, on peut avoir d'un coté une souris et de l'autre une cage. Si l'on fait tourner le disque assez rapidement, on peut voir la souris dans sa cage...
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Le Folioscope L'origine du folioscope est incertaine et pourtant on l'attribue au Français Desvignes vers 1834. Un folioscope est un livret où chaque position est dessiné sur une page. Le mouvement est recomposé par effeuillage.
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Le phénaskistiscope Entre 1829 et 1833, un physicien belge, Joseph Plateau se livre à plusieurs expériences sur les propriétés de l'œil (ironie du sort, cet inventeur deviendra aveugle les dernières années de sa vie). Lui aussi invente un jouet qu'il appelle le phénakistiscope. Il s'agit de deux disques en cartons. Sur l'un se trouvent dessinées les différentes phases d'un même mouvement et l'autre est percé de fentes réparties de façon aussi régulière que les images. En faisant tourner les deux disques placés sur un même axe, on a l'impression de voir le mouvement se faire et se répéter
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Le Zootrope Créé en 1833 par William Horner, le zootrope est un cylindre percé de fentes dans lequel est placée une bande d'un mouvement découpé. A chaque fente correspond un dessin. Lorsque le tout se met à tourner, en regardant par les fentes, on a l'impression que les images se suivent sans rupture. Les bandes dessinées de Horner représentaient principalement le mouvement d'un animal d'où le nom du système, zootrope.
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Le Praxinoscope En août 1877, un instituteur du Puy-en-Velay, une petite ville du Massif central, dépose un brevet pour un objet qu'il appelle « praxinoscope ». Cet homme s'appelle Émile Reynaud. Pour la première fois, le grand public peut voir des personnages bouger, nager, sauter… Le praxinoscope améliore nettement tous les instruments précédents. Il permet d'observer de véritables petites scènes de manière agréable au moyen d'un dispositif qui comporte plusieurs miroirs à facettes ce qui diminue considérablement toutes les impressions de saccade. Cependant, chaque scène ne comporte que 12 images, ce qui la rend courte et un peu ennuyeuse au bout d'un certain temps, à vrai dire...
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Le Théâtre optique En 1889, il perfectionne une fois de plus son appareil : le théâtre optique est un gros praxinoscope qui lui permet de projeter une bande de longueur indéfinie, véritable préfiguration du film. Ces bandes souples sont régulièrement perforées et se déroulent d'une première bobine pour s'enrouler sur une seconde, en s'engrenant dans des goupilles saillantes. En artiste accompli, Émile Reynaud dessine et peint ses images à la main, une par une, sur gélatine, soit une moyenne de 500 à 600 poses par bande. Il a enfin atteint son objectif : présenter un vrai spectacle devant un public nombreux.
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Le cinéma après les prémices et avant de nos jours… Mais qu ’était-il donc ?
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Le kinétographe et kinétoscope
Ces deux appareils ont été inventés par Edison et Dickson en 1891. Le kinétographe permettait de prendre des vues d'une durée comprise entre 30 et 40 secondes. La pellicule utilisée mesure 35mm de large et a été inventée par Hannibla Goodwin. Elle est perforée sur les côtés afin qu'elle défile plus facilement sur la roue dentée, derrière l'objectif. Cette caméra enregistre 12 images sur film de 35 mm à chaque tour de manivelle. Le kinétoscope permet de visionner les films enregistrés par le kinétographe. Edison n'a pas pensé à projeter ses films et ses appareils offraient donc, pour 25 cents, un visionnage indivuduel dans des salles prévues à cet effet : les Kinetoscope Parlors. La première est inaugurée à New York puis d'autres s'ouvrent aux États-Unis et en Europe (Paris, Londres,...). Edison tire ainsi, grâce à ces précurseurs des salles de cinéma d'immenses bénéfices. Pour fournir en films ces salles, Dickson (le technicien le plus célèbre d'Édison) fait bâtir le premier studio. C'est un grand batiment noir, sans fenêtre mais avec un immense toit ouvrant. Les films sont tournés avec un kinétographe devant une bâche noire.
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Le cinématographe (1895) Le mécanisme du Cinématographe repose sur l’utilisation d’une came excentrique qui transforme le mouvement de rotation de la manivelle en un mouvement vertical de va- et-vient, appliqué à un cadre guidé par deux rainures. Ce cadre supporte une tringle fixée de manière souple à une extrémité du cadre et comportant à l’opposé deux pointes - les griffes - qui traversent une cloison rainurée et servent à entraîner de haut en bas le film qui se trouve dans le couloir de l’autre côté de la cloison par l’intermédiaire de ses perforations. Le mouvement d’entraînement se décompose en 4 phases. Le rapport de démultiplication choisi fait que le rythme de rotation de la manivelle par l’opérateur de 2 tours par seconde correspond à l’avance intermittente du film de 16 images par seconde, succession suffisante pour assurer la continuité de la décomposition du mouvement filmé et de sa reproduction projetée tout en ménageant un temps d’exposition ou d’éclairement adéquat permettant d’obtenir des images bien définies et lumineuses. Selon la dextérité de l’opérateur de prise de vue, la cadence des films Lumière varie ainsi de 16 à 18 images/s (vitesse fixée à 24 images / s depuis l’avènement du cinéma sonore).
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Les Frères Lumière Ce sont Louis et Auguste Lumière, deux scientifiques lyonnais, qui inventèrent le cinématographe qui permet de faire défiler les images.
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Chronologie 28 décembre 1895 : première projection publique des frères Lumière (La sortie des usines lumières, l'arroseur arrosé) Un film tourné à l'époque des Lumière ne dure que 55 secondes. 1902 : Premier film avec des "effets" => spectacle cinématographique inventé par Goerges Méliès (Hourra : un français !!!) 1910 : Début de hollywood Le cinéma devient commerciale et esthétique Les bases de l'industrie de cinéma en France : Pathé (le coq) et Gaumont (la marguerite) Hollywood est la capitale mondiale du cinéma
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Chronologie 1920 : L'empire américain, les maîtres du cinéma muet. Les grands acteurs de cette période (Charlie Chaplin "l'image incontestée" du cinéma muet comique, le duo Laurel et Hardy) pratiquent la pantomime c'est à dire ils miment une histoire On voit la naissance des genres : comique, western, comédie, grand spectacle (Les Dix Commandements en 1923) et le documentaire. Apparition également du phénoméne de star
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Chronologie : La révolution du parlant Désormais le cinéma n'est pus muet, le son fait partie intégrante du film, musique et paroles : Le cinéma classique Film d'avant gardes qui doivent satisfaires les désirs supposés du public. le cinéma est devenu un produit artistique et industriel. Apparition de nouveaux genres : musical, thriller, dessins animés. Le cinéma est le reflet de la vie, en France les films et leur ambiances sont inspirés des événements, décors tristes dans les années 30 et marqué par la guerre dans les années 40.
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Chronologie Dans les années 50, Hollywood pour répondre à la baisse de la fréquentation, la concurrence de la télévision et des autres cinémas (notamment japonais) innove techniquement. Apparition de la couleur et du cinemascope. 1960 : Le cinéma est plus proche de l'humain. 1970 : Le cinéma devient idéologique militant et politique ( au service des luttes sociales ou de libération nationale) mais également sociale (on parle des relations familliales...) 1980 : Le cinéma est devenue une industrie audiovisuel complète. Les moyens et l'innovation technologique ne cessant d'avancer le cinéma devient de plus en plus poussé et perfectionné. Développement des effets spéciaux et du spectacle.
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Le cinéma que nous connaissons actuellement et que nous connaîtrons peut être ...
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Principe d’une caméra Le principe de la Caméra consiste à photographier sur une bande sensible à la lumière, 24 (ou 25) images instantanées par seconde, pour pouvoir reproduire l'illusion de la continuité du mouvement.Pour cela, la bande (appelée film, pellicule, ...) présente des rangées de perforations pour qu'un système de griffes puisse l'entraîner de façon intermittente. L'entraînement est couplé à un obturateur rotatif -- un demi-disque qui tourne devant la fenêtre -- de façon telle que: quand l'obturateur est ouvert, la pellicule est exposée et elle doit être parfaitement immobile, puis quand l'obturateur est fermé elle est transportée par les griffes jusqu'à l'emplacement de l'image suivante.Ce cycle se reproduisant 24 fois par seconde.Chaque image sur la pellicule est appelée: photogramme.En cinéma professionnel, la bande fait 35mm de large: c'est le film 35mm. Il présente 2 rangées de perforations à raison de 4 perforations par image.Il existe d'autres formats (d'autres largeur du film): le 16mm, le 9,5mm, le 8mm, le Super 8, etc... Plus le format est large, meilleure est la qualité. Le 35mm est considéré comme standard par les professionnels. Mais il existe (ou a existé) des formats encore plus larges pour permettre des qualités exceptionnelles (65/70mm, et autres,...)
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L ’ère du numérique Au cours de son premier siècle d’existence, le septième art n’a changé ni de support (la pellicule) ni de principe d’enregistrement. Pourtant, aujourd’hui, la montée en puissance de la technologie numérique fait céder du terrain à la traditionnelle bande perforée. Le numérique s’impose de plus en plus, à tous les stades de fabrication d’un film, et devrait même bientôt faciliter son exploitation. Si cette mutation inquiète certains, elles en réjouit d’autres, qui annoncent la fin de la toute puissance des grands studios et des jours glorieux pour le cinéma indépendant.
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Le numérique Le projecteur numérique, est en fait une « tête numérique » qui s’adapte sur une lanterne Christie.La tête utilise 3 matrices à micromiroirs DMD (Digital Micromiror Device)d’une résolution de 1280 x 1024.Ces matrices sont des semi- conducteurs recouverts de miroirs oscillant très rapidement sous l’action d’une tension électrique. Chaque miroir représente un pixel pour une composante de l’image (rouge, verte ou bleue). Le pixel est soit allumé si la lumière est renvoyée sur l’écran, soit éteint dans le cas contraire. Le temps d’allumage de chaque pixel détermine le niveau de luminance qui sera perçu par l’oeil.
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Avenir du cinéma Un cinéma américain qui cherche toujours à raconter des histoires (cinéma du mouvement, de l'action, de l'imaginaire). Un cinéma américain monopolistique,organisé selon les modèles de l'industrie moderne (Etude de marché, produit, pub). Uniformisation du langage, du style, de la production, du public. Vers un cinéma américain universel. Désenchantement de l'image, prolifération des images. Un cinéma numérique ultra léger et modique ? Caméra-stylo. Un cinéma tout numérique à effets spéciaux dispendieux (image de synthèse). Caméra- ordinateur. La fin du cinéma ? ( les jeux vidéos, internet, vidéo numérique). Les technologies évoluent sans cesse, mais jusqu’où irons nous ?
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Réalisation Réalisé par : - ARTAUD Stéphane - SAUVEPLANE Olivier
Communication ©
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