Télécharger la présentation
La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez
Publié parLooys Brunel Modifié depuis plus de 10 années
1
ISADYLE : Un nouvel instrument d’évaluation du langage.
Annick Comblain, Université de Liège (Belgique) Bernadette Piérart, Université Catholique de Louvain-la-Neuve (Belgique)
2
Objectifs de la recherche
Construire une batterie longue de langage oral destinées à l’examen approfondi des dysfonctionnements du langage de l’enfant de 3 à 12 ans. Construire une batterie courte de langage oral à partir des items statistiquement les plus discriminants pour le dépistage des difficultés. Réaliser des étalonnages corrects sur des échantillons proportionnels stratifiés en Belgique francophone (ce qui répond aux besoins de l’INAMI).
3
Les épreuves retenues Les épreuves retenues explorent la compréhension et la production de diverses unités linguistiques de la taille de la syllabe, du mot et de la phrase ainsi que des structures non-langagières (mémoire). Le choix des tâches est motivé par leur pouvoir diagnostique dans certaines pathologies langagières : dysphasies, retards de parole et de langage, troubles d’accès au lexique et bégaiement la comparaison des résultats aux diverses tâches proposées à l’enfant constitue un élément de poids pour le diagnostic des troubles du langage préalablement à l’intervention logopédique.
4
Les déclencheurs de langage
Des photos car : le naturel des photos évite de passer par une lecture et une représentation du réel qui est celle de l’adulte alors que le matériel est destiné à l’enfant. l’étendue du groupe d’âge ciblé : le même style graphique ne convient pas à 3 et à 12 ans. Des objets car : Il permettent l’évaluation sans biais des marqueurs de relations spatiales et de la plupart des relations syntaxiques
5
Composition de la batterie longue
6
Lexique et phonologie : contexte théorique
Choix des items basé nominaux et verbaux basé sur leur fréquence dans les listes de fréquence du vocabulaire enfantin et adulte. Les recherches sur la dénomination montrent l’intérêt de disposer d’items nominaux et verbaux pour le diagnostic différentiel de certaines pathologies d’accès au lexique. Il y a des relations entre la fréquence des mots, les catégories lexicales auxquelles ils appartiennent et les difficultés d’articulation l’épreuve d’articulation porte sur les noms de fréquence élevée (but : harmoniser le degré de difficulté de dénomination des items pour se concentrer sur l’observation de l’articulation).
7
Epreuves de phonologie
Dénomination de 52 mots fréquents analyse de la correction articulatoire du mot ciblé lors de sa production spontanée par l’enfant. Répétition de 52 mots fréquents analyse de la correction articulatoire du mot ciblé suite au modèle correct fourni par l’examinateur. Praxies bucco-phonatoires analyse de l’articulation des consonnes et des groupes consonantiques associés à la voyelle « a ».
8
Epreuves de phonologie (suite)
Contrastes phonologiques évaluation des capacités de discrimination phonologiques de l’enfant (en décodage et en production). Présentation à l’enfant de 19 planches composées chacune de 3 photos. 2 photos par planche constituent l’item c’est-à-dire le contraste à désigner ou à produire; la 3ième image représente un mot distracteur phonologiquement proche.
9
Epreuves lexicales Lexique des mots fréquents. Lexique des mots rares.
Lexique des verbes. Lexique corporel. Lexique des couleurs. Anotnymes. Marqueurs de relations spatiales.
10
Lexique des mots fréquents, des mots rares et des verbes.
Dénomination Présentation une à une des images à dénommer. 52 mots fréquents issus de plusieurs champs sémantiques. 25 mots rares issus de plusieurs champs sémantiques. 13 verbes : la réponse est validée que l’enfant donne le verbe à l’infinitif ou à la forme conjuguée. Désignation Présentation de 18 items comportant 4 photos disposées en cadran. L’examinateur énonce un mot et l’enfant doit désigner la photo qui y correspond. Parmi ces 18 items figurent : des mots fréquents, des mots rares et des verbes.
11
Lexique des couleurs Fluence : Appariement: Dénomination :
Pendant 1 minute, l’E doit donner le plus de noms de couleurs qu’il connaît. Appariement: L’E doit apparier 2 sets de 11 cartons de couleurs (les cartons sonts placés sur un support bristol de couleur « terre-rouge »). Dénomination : 11 cartons de couleur sont présenter un à un à l’E qui doit en dénommer la couleur. Désignation : L’E désigne parmi une première série de 5 cartons les couleurs demandées par l’examinateur (cartons placés sur le support bristol). Idem pour une seconde série de 6 couleurs (support bristol).
12
Lexique corporel Fluence : Dénomination : Désignation :
Pendant 1 minute, l’E doit donner le plus de noms de parties du corps qu’il connaît. Dénomination : L’examinateur désigne différents éléments sur le corps d’une poupée « barbie » à l’E qui doit les dénommer. Désignation : L’examinateur demande à l’E de désigner différentes parties du corps de la poupée « barbie ».
13
Antonymes Présentation simultanée à l’E de 2 images ou de objets. L’E doit dire ce qu’il constate à la vue des 2 photos ou des 2 objets. Plusieurs cas de figure peuvent se présenter : L’E connaît et fournit les 2 adjectifs antonymes. L’E ne fournit qu’un des adjectifs de la paire mais ne peut trouver spontanément le second ou donne un synanyme verbal, adjectival ou donne le même adjectif précédé de « pas » l’examinateur tente d’induire l’adjectif manquant à partir de celui qui a été donné.
14
Marqueurs de relations spatiales
Production L’examinateur réalise à l’aide de jouets « playmobils » des configuration d‘objets. L’E doit décrire la relation qu’il a devant lui. Compréhension L’examinateur demande à l’E de positionner les figurines « playmobils » les unes par rapport aux autres en fonction des instructions qu’il lui donne oralement.
15
La dimension morphosyntaxique
Phases simples sujet + verbe (+ objet) Pronoms personnels de la troisième personne Articles définis et indéfinis Flexions temporelles Phrases négatives Phrases passives Phrases interrogatives Propositions subordonnées relatives sujets Propositions subordonnées Closure grammaticale
16
Phrases simples Production Compréhension
L’E doit décrire le plus fidèlement possible la scène jouée devant lui avec les objets (figurines, animaux, ustensiles). Compréhension L’E a à sa disposition toute une série d’objets (figurines, animaux, ustensiles) qu’il doit mettre en scène selon les instructions de l’examinateur.
17
Pronoms personnels Production Compréhension
L’examinateur présente une photo à l’E et la décrit (ex. Là, la dame a un chapeau) ensuite il propose une seconde photo à l’E et lui demande de la décrire en n’utilisant pas les noms employés dans la description de la première photo (c.à.d dame et chapeau elle l’a mis sur sa tête). Avant de passer aux items tests, 2 items de démonstration sont fournis à l’E. Compréhension L’E a à sa disposition toute une série d’objets (figurines, animaux, ustensiles) qu’il doit mettre en scène selon les instructions de l’examinateur. L’examinateur fournit 2 propositions à l’E : l’une reprend deux noms (un sujet et un objet) et l’autre reprend les pronoms correspondant aux noms précédemment proposés (ex. L’homme pousse la moto, il la fait tomber).
18
Flexions temporelles – E < 9 ans
Production Présentation de 3 photos reprenant figurant une action à 3 moments différents (ex. un enfant va décorer un sapin, il le décore, il l’a décoré). L’E doit décrire la photo pointée par l’examinateur. 2 exemples ont préalablement été fournis par l’examinateur qui attire l’attention de l’E sur la chronologie des 3 photos. Compréhension Présentation de 3 photos reprenant figurant une action à 3 moments différents (ex. un enfant va décorer un sapin, il le décore, il l’a décoré). L’examinateur énonce une proposition et demande à l’E de désigner la photo correspondante.
19
Flexions temporelles – E > 9 ans
Production Pas de support visuel. L’examinateur lit à l’E une série de phrases dont le verbe est conjugué au présent de l’indicatif. L’E doit, selon la consigne de l’examinateur, conjugué les phrases à l’imparfait de l’indicatif, au futur simple, au présent progressif ou au passé composé. Compréhension Pas de support visuel. L’examinateur lit à l’E une série de phrases dont le verbe est conjugué au présent de l’indicatif, à l’imparfait de l’indicatif, au futur simple, au présent progressif ou au passé composé. L’examinateur demande à l’E d’identifier le temps de la conjugaison.
20
Phrases passives Production Compréhension
L’examinateur joue une scène avec les figurines « playmobils ». L’E doit raconter cette scène en commençant par le patient de l’action (identifié nominalement par l’examinateur). Parmi les phrases passives proposées, la moitié est plausiblement réversibles et l’autre moitié ne l’est pas. Tous les verbes sont actionnels. Compréhension L’examinateur propose une phrase à l’E qui doit la jouer avec les figurine. Parmi les phrases passives proposées, la moitié est plausiblement réversibles et l’autre moitié ne l’est pas. Tous les verbes sont actionnels.
21
Phrases négatives Cette épreuve évalue la compréhension de la négation exprimée par « ne … pas ». L’examinateur propose une photo à l’E et lui demande de désigner un élément de la photos (ex.: Montre l’enfant qui n’est pas assis).
22
Phrases interrogatives
Cette épreuve évalue la compréhension des questions ouvertes et fermées introduites par des interrogatifs, marquées par un changement d’intonation ou par l’inversion de l’ordre canonique « sujet – verbe ». Deux photos représentant une scène de la vie quotidienne construite avec des figurines (un jardin d’enfants, dans la rue) sont proposées sucessivement à l’E. Pendant que l’E regarde une photo, l’examinateur l’interroge sur divers éléments de la scène.
23
Propositions subordonnées relatives
Cette épreuve évalue la compréhension des propositions relatives en « qui » et en « que » enchâssées dans le groupe sujet. Quatre photos sont proposées à l’E qui doit désigner celle qui correspond le mieux à la proposition énoncée par l’examinateur.
24
Propositions subordonnées
Cette épreuve évalue la compréhension de propositions subordonnées de lieu, de temps de but et de conséquence. La moitié des propositions sont énoncées dans l’ordre réel d’occurrence des événements, l’autre moitié dans l’ordre inverse. Des figurines sont mises à la disposition de l’E afin qu’il joue les propositions énoncées par l’examinateur. On insiste auprès de l’E pour qu’il « joue toute l’histoire avec les objets ».
25
Articles définis et indéfinis.
Cette épreuve évalue la compréhension des articles définis et indéfinis singuliers et pluriels le, la, les, un, une et des. L’examinateur présente 4 photos disposées en cadran à l’E : Photo 1 : le, la Le lapin est dans la cage (item cible) : Plusieurs animaux dont un seul lapin qui est dans une cage. Photo 2 : un, une Un lapin est dans la cage : Plusieurs animaux dont plusieurs lapins et un seul est dans une cage. Photo 3 : les Les lapins sont dans la cage : Plusieurs animaux dont plusieurs lapins et tous sont dans une cage. Photo 4 : des Des lapins sont dans la cage : Plusieurs animaux dont plusieurs lapins et quelques uns sont dans une cage On peut donc repérer sur quelle dimension l’E commet des erreurs : singulier vs pluriel, défini vs indéfini, les deux.
26
Production dirigée - Closure grammaticale
Cette épreuve évalue la capacité de l’E à compléter des énoncés en fonction d’amorces verbales complexes fournies par l’examinateur. Trois photos représentant une scène de la vie quotidienne construite avec des figurines (un jardin d’enfants, dans la rue, une ferme) sont proposées sucessivement à l’E. L’examinateur amorce une phrase et l’E doit la terminer en s’inspirant de la photo qu’il a devant les yeux.
27
Métaphonologie Passation d’épreuves différentes selon la tranche d’âge
28
Métasyntaxe Cette épreuve évalue la capacité de l’E à détecter et à corriger des erreurs grammaticales. Présentation de 3 types de phrases à l’E : Des erreurs sur l’ordre des mots. Des erreurs ponctuelles sur des accords, des pluriels irréguliers, etc. Des phrases correctes L’examinateur lit les phrases à l’E qui doit : Dire si la phrase est correcte ou non (Est-ce qu’on peut parler comme çà?). En cas de réponse négative on demande à l’E de corriger l’erreur la correction se fera-t-elle sur une base grammaticale ou sémantique, est-elle justifiée ou non ?
Présentations similaires
© 2024 SlidePlayer.fr Inc.
All rights reserved.