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Les classiques.

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1 Les classiques

2 Introduction Le qualificatif d’école classique regroupe un certain nombre d’économistes favorables au libéralisme économique. Cette économie politique classique est représentée par les plus célèbres des économistes : Adam SMITH ( ) et la fameuse "main invisible" et l'analyse de la division du travail, David RICARDO ( ) et la rente foncière ainsi que de la loi des coûts comparés, Thomas MALTHUS ( ) et la loi de la population, Jean-Baptiste SAY ( ) et la loi des débouchés,

3 Les points fondamentaux qui caractérisent ces auteurs classiques sont:
- Liberté des individus (liberté d'entreprendre, liberté de contracter, liberté de travailler de consommer épargner etc).  - La propriété privée -L’individualisme et l’égoïsme, les agents économiques recherchent leur intérêt personnel ‘ le consommateur cherche à maximiser sa satisfaction et le producteur maximiser son profit - La concurrence est à la base du fonctionnement efficace des économies. Grâce à la concurrence entre les intérêts individuels les prix sont compétitifs, selon le principe de l’offre et la demande Non intervention de l'État dans la vie économique. (l’Etat gendarme: doit veiller à la sauvegarde de la propriété privée et la liberté des individus et la concurrence respect des lois du marché ), Equilibre est automatique et naturel: Marché comme régulateur de l'économie, (main invisible qui guide les agents à prendre des décisions conforme au marché

4 A. Smith

5 La main invisible : premier concept que l'on doit à Adam SMITH
La main invisible est un mécanisme social grâce auquel les intérêts individuels sont guidés dans la direction la plus favorable aux intérêts de la société tout entière (intérêt général) . C'est le célèbre exemple du boucher et du boulanger qui poursuivent chacun leurs intérêts individuels, mais qui sont utiles à la société toute entière. Grâce à la concurrence entre les intérêts individuels les prix sont compétitifs

6 « Ce n'est pas de la bienveillance du boucher, du marchand de bière ou du boulanger, que nous attendons notre dîner, mais bien du soin qu'ils apportent à leurs intérêts. Nous ne nous adressons pas à leur humanité, mais à leur égoïsme ; et ce n'est jamais de nos besoins que nous leur parlons, c'est toujours de leur avantage. »

7 Fondements et causes de la richesse
A Smith rejette les thèses mercantilistes qui considèrent que la richesse consiste dans l’accumulation des métaux précieux. Il s’oppose également aux physiocrates sur la notion de productivité exclusive de l’agriculture

8 Nature et origine de la richesse
Pour lui la richesse est l’ensemble des biens matériels et nécessaires à la vie humaine. Le travail est source de la richesse Cependant il ne s’agit pas de n’importe quel travail ( Le travail productif) : « la totalité du produit annuel, à l'exception des productions spontanées de la terre, étant le fruit du travail productif. »

9 Travail productif et travail improductif
Le travail productif se fixe sur les biens matériels Le travail improductif périt immédiatement sans laisser de traces, exp ( le travail domestique) « Il y a une sorte de travail qui ajoute à la valeur de l'objet sur lequel il s'exerce; il y en a un autre qui n'a pas le même effet. Le premier, produisant une valeur, peut être appelé travail productif, le dernier, travail non productif. »

10 Le salaire versé sur un travail productif est une avance et pas une dépense, car il sera récupéré, avec du profit, sur la vente du produit fabriqué. Par contre le salaire versé pour le travail d’ un domestique est une dépense définitive Il veut montrer ici que l’aristocratie limite la richesse des nations alors que le capitalisme est productif « Un particulier s'enrichit à employer une multitude d'ouvriers fabricants; il s'appauvrit à entretenir une multitude de domestiques. »

11 Les facteurs d’accroissement de la richesse
Pour lui, le travail productif est le facteur essentiel qu’il faut utiliser avec efficience pour développer la richesse. C’est l’objet de la division du travail

12 La division du travail et ses limites
A smith distingue la spécialisation par métiers de la division du travail qui fractionne le métier lui-même en plusieurs tâches. Pour lui la division du travail est un moyen d’accroitre l’efficacité du travail productif. Ce qu’il a expliqué à partir de la manufacture des épingles: un homme seul face aux différentes tâches à accomplir arrive difficilement à produire une seule épingle par jour, alors que dix travailleurs se partageant les tâches obtiennent épingles dans la journée

13 Cette augmentation considérable de la production est due, selon A
Cette augmentation considérable de la production est due, selon A.Smith à trois facteurs: 1. Le développement de l’habilité des travailleurs spécialisés dans une tâche 2.L’économie du temps réalisée, car l’ouvrier ne passe pas d’un travail à un autre 3. L’augmentation de la propension à innover, car en faisant la même tâche, l’ouvrier la comprend bien et il est en mesure de l’améliorer et delà faire des inventions

14 La division du travail accroît la productivité, mais elle présente quelques problèmes, comme:
la grande spécialisation des ouvriers, la monotonie du travail et l’abrutissement de l’homme

15 La théorie de la valeur travail
L’une des préoccupations d’A.Smith est de déterminer la loi qui explique le phénomène des prix. Pour lui, toutes les marchandises sont le fruit du travail humain. Ce dernier peut donc constituer le fondement de leur valeur Il distingue deux types de valeur: valeur d’usage et valeur d’échange

16 VU et VE la valeur d’usage : l’utilité d’un objet
la valeur d’échange: faculté que donne la possession d’un objet d’en acheter d’autres (cad, sa capacité à s’échanger contre d’autres produits) Dans l’esprit d’A. Smith il n’y a aucune relation entre VU et VE (paradoxe de la valeur) Exemple de l’eau et du diamant : Rien n'est plus utile que l'eau; mais on ne peut presque rien acheter avec... Au contraire un diamant n'a presque pas de valeur d'usage, mais on peut obtenir en échange une très grande quantité de biens.»

17 Dans la mesure où il analyse la société marchande, Smith ne va s’intéresser qu’à la valeur d’échange qui correspond à la mesure des marchandises produites et échangées Le problème principal pour lui fut donc celui de la valeur d'échange: de quoi dépendrait celle-ci sur les marchés?

18 La mesure de la valeur d’échange et la notion de travail commandé
Pour lui toutes les marchandises sont le fruit du travail humain. Ce dernier peut donc constituer le fondement de leur valeur

19 Dans une société où la division du travail est développée, la satisfaction des besoins de l’individu dépend du travail d’autrui. Ainsi, le degré de richesse ou de pauvreté de chacun dépend de sa capacité à se procurer le fruit du travail d’autrui Ainsi, la valeur d’une denrée quelconque pour celui qui la possède et qui n’entend pas en user ou la consommer lui même, mais qui a l’intention de l’échanger pour autre chose, est égale à la quantité de travail que cette denrée permet d’acheter ou de commander

20 1) Travailleur indépendant
ou 1 journée = 4 daims = 2 castors  1 daim = 0,25 journée = 0,5 castors

21 Les éléments constitutifs de la valeur
Bien que le travail soit le meilleur étalon de la valeur, cela n’implique pas qu’il est le seul élément constitutif de la valeur. Cela ne serait le cas que dans une société primitive, où la terre ne ferait pas l’objet d’une appropriation et où les capitaux ne seraient pas utilisés

22 Dans une société avancée où le travail est assisté par le capital, le fournisseur de ce dernier a droit à un profit en compensation du risque encouru. De même là où le sol est approprié, les propriétaires fonciers prélèvent une partie du produit du travail appliqué à la terre. Smith fait donc référence à trois facteurs de production auxquels correspondent trois catégories de revenu: salaire, profit et rente La valeur réelle de la marchandise est équivalente à la rémunération des trois facteurs

23 Prix naturel et prix du marché
En plus du prix réel et prix nominal, A Smith distingue prix naturel et prix du marché Le prix du marché correspond au prix courant tel qu’il est établi par la loi de l’offre et de la demande Le prix naturel correspond au coût de production, cad un prix qui ne serait déterminé que par l’offre et autour duquel gravite le prix du marché . Le prix naturel correspond aux niveaux normaux de salaire, de profit et de rente

24 Quant au prix de marché, c'est-à-dire au prix courant, il peut être, au-dessus, ou au-dessous ou précisément au niveau du prix naturel». Mais la différence entre prix de marché et prix naturel paraissait à Smith ne pouvoir être que temporaire. « Le prix naturel est donc pour ainsi dire le point central vers lequel gravitent continuellement les prix. »

25 La théorie de répartition
Une fois que la richesse est produite et évaluée, elle doit être répartie. Smith reconnait que dans les sociétés évoluées, le travail n’est pas la seule source de valeur, il se combine avec le capital et la terre. Chaque facteur reçoit une rémunération pour sa contribution à la valeur: salaire, profit et rente Le salaire du travail est déterminé à court terme par la loi de l’offre et de la demande, mais à long terme, il s’établit au minimum vital ou de subsistance (rapport de force est en faveur des entrepreneurs) Le profit du capitalest conçu comme la rémunération du capital. C’est un prélèvement sur le produit du travail La rente de la terre est présentée également comme un prélèvement sur le produit du travail. Elle résulte du monopole de la terre, Mais sa valeur n’est pas déterminée par le prix des marchandises. La rente est le prix payé pour l’usage de la terre. Son prix dépend donc de la demande de la terre.

26 En fait, toute la construction de Smith est de justifier un salaire de subsistance et la nécessité de fournir une rente aux propriétaires fonciers

27 Le commerce extérieur A Smith condamne le mercantilisme et les différents monopoles et restrictions douanières dont il s’accompagne. Pour lui le commerce extérieur est avantageux car il permet d’obtenir des marchandises qui satisfont mieux les besoins en échange de marchandises pour lesquelles la demande intérieure est faible. Plus précisément, le commerce extérieur contribue au développement de la richesse de la nation en accroissant le travail productif et en améliorant sa productivité:

28 1- Accroissement du travail productif
Le commerce extérieur accroit le travail productif en permettant une utilisation efficiente des ressources de l’ensemble de la nation et une valorisation des excédents de chaque nation (offre des débouchés à des productions excédentaires)

29 2- Développement de la puissance productive
Le commerce extérieur permet d’élargir le marché et delà favorise l’augmentation de la production et l’amélioration de la productivité Le commerce extérieur pallie donc à l’étroitesse du marché intérieur. Il est donc un facteur de développement à partir du moment où les échanges se font conformément aux avantages absolus

30 La spécialisation selon les avantages absolus
Si un pays étranger peut nous fournir une marchandise à un prix inférieur à notre coût de production, il vaut mieux l’acheter de ce pays. L’exemple classique suivant permet d’illustrer comment la spécialisation internationale suivant l’avantage absolu, engendre une plus grande efficience dans l’emploi des ressources économiques Le coût (hommes/an) Drap Vin Angleterre 80 120 Portugal 100 90

31 Limites de la théorie des avantages absolus
Superficielle et aléatoire Aléatoire car il est possible que deux pays soient à des niveaux de développement inégaux ; l’un absolument avantagé et l’autre absolument désavantagé. Cela suppose une autarcie car le pays avantagé ne peut rien acheter pour compenser ses exportations et le pays désavantagé ne peut rien exporté pour payer ses importations A.Smith ne prend pas en considération la notion de l’Etat nation. Il raisonne dans le cas de deux pays comme s’il s’agit de deux régions d’un même pays

32 Superficielle, car elle ne fait que rendre compte de ce qui existe sans explication et sans analyse

33 D.Ricardo La pensé économique de D.Ricardo peut être étudiée à travers les points suivants: La valeur La répartition Le commerce extérieur et la croissance économique

34 La théorie de la valeur Ricardo reprend la distinction de Smith entre la valeur d’usage et la valeur d’échange et adhère au principe de la valeur travail, mais son raisonnement est différent Pour lui un bien doit avoir une valeur d’usage pour posséder une valeur d’échange. C’est-à-dire que les objets ne sont échangés que s’ils sont utiles.

35 La source de la valeur d’échange est double
Il distingue alors deux types de biens : - ceux qui tirent leur valeur de leur rareté, tels les objets d’art, les tableaux, les vins de qualité, etc. Ces biens ne peuvent être reproduits par le travail, leur valeur dépend donc de leur rareté. - Les biens qui sont reproductibles par le travail.

36 Toutefois la première catégorie de biens ne pèse que très faiblement dans les objets échangés sur le marché. Ainsi, D.Ricardo délimite le champ de sa théorie de la valeur aux marchandises reproductibles dans un régime de libre concurrence D. Ricardo, situe la détermination de la valeur d’échange dans la sphère de la production

37 Selon lui la valeur d’échange d’une marchandise se trouve dans la quantité de travail nécessaire à sa production, c’est-à-dire quantité de travail incorporée dans la marchandise et non pas la quantité de travail que cette marchandise permettrait d’acheter. Il rejette donc l’analyse de Smith Par la suite, D Ricardo précise que la quantité de travail dont il faut tenir compte doit inclure celle qui a servi à la fabrication des outils, machines et bâtiments indispensables pour la production( amortissement): « La valeur échangeable des objets produits est proportionnée au travail employé à leur production, et je ne dis pas seulement à leur production immédiate, mais encore à la fabrication des instruments et machines nécessaires à l’industrie qui les produit. »

38 Travail direct et indirect
Le travail à prendre en considération dans la détermination de la valeur des marchandises n’est pas seulement le travail immédiatement appliqué à leur production, mais aussi le travail consacré à la production des outils et bâtiments qu’utilise le travail immédiat. Par conséquent la valeur d’échange d’une marchandise dépend du travail direct (mod) et indirect (travail nécessaire à la fabrication des moyens de production utilisés dans la production de la marchandise) que nécessite sa production Le rapport d’échange entre deux marchandises A et B est déterminé par le rapport des quantités de travail nécessaire à leur production : VA/VB= LA/LB

39 Prix naturel et prix courant
A la suite d’A Smith D. Ricardo distingue deux catégories de prix: naturel et courant Le prix naturel correspond à la quantité de travail nécessaire à la production de la marchandise Le prix courant est fonction de l’offre et de la demande. Le prix courant peut s’écarter de façon accidentelle et temporaire du prix naturel. Mais le prix courant tend à se rapprocher du prix naturel En effet, si le prix courant augmente, l’offre s’accroit et les prix tendent à diminuer et vice versa jusqu’au niveau du prix naturel Ainsi, il y a une tendance à l’égalisation des taux de profit lorsque les marchandises sont à leur prix naturel

40 La théorie de la répartition
L’un des apports originaux de D.Ricardo consiste dans sa contribution à l’étude de la répartition D. Ricardo, reprend la distinction faite par Smith entre trois catégories de revenus: le salaire, le profit et la rente.

41 La rente foncière La dénition de la rente
Pour D. Ricardo, la rente correspond au prix que paient les fermiers aux propriétaires fonciers pour pouvoir utiliser la terre L’existence de la rente tient aux différences dans les qualités des terres: c’est pourquoi la théorie de Ricardo est dénomée : théorie différentielle de la rente

42 La formation de la rente
Dans un pays qui dispose d’une quantité de terres fertiles pour nourrir toute la population, il n’ y aurait pas de rente. La valeur du blé serait strictement déterminée par la quantité de travail nécessaire à la production du blé Mais, supposons maintenant que la pop de ce pays augmente de telle sorte que pour continuer à nourrir la population, il faudrait mettre en valeur d’autres terres moins fertiles. Celles-ci demandent une quantité de travail plus importante pour produire la même quantité de blé et la valeur de ce blé sera élevé. La rente est donc payée parce que la terre est rare

43 Comme la terre est limitée, les rendements sont décroissants
Comme la terre est limitée, les rendements sont décroissants. On admet ainsi que les nouvelles terres qui seront mises en chantier, seront de moins en moins fertiles.

44 Exemple: on a trois terrains 1, 2, 3 qui fonctionnent grâce un capital égal, un produit net de 100,90 et 80 - La rente après la mise en oeuvre du terrain n°1: Terrain Produit net Rente 1 100 - La rente après la mise en oeuvre du terrain n°2: Terrain Produit net Rente 1 100 10 2 90 - La rente après la mise en oeuvre du terrain n°3: Terrain Produit net Rente 1 100 20 2 90 10 3 80

45 Loi des rendements décroissants
Comme le prix d’une marchandise est le même, tout le blé quelle que soit la qualité de sa terre se vend au prix qui correspond à la quantité de travail nécessaire pour l’obtenir sur les terres les moins fertiles Le prix du blé augmente au fur et à mesure qu’on fait appel à des terres de moins en moins fertiles La rente est ainsi appelée à s’accroitre avec le progrès naturel de la population

46 Les salaires: prix du travail
Comme toute marchandise, le travail a un prix naturel et un prix courant Le prix courant est le prix que reçoit réellement l’ouvrier, en fonction de l’offre et la demande Le prix naturel dépend des prix des subsistance et des objets nécessaires à l’entretien de l’ouvrier et de sa famille

47 Loi de l’évolution des salaires
L’évolution des salaires dépend de deux facteurs: de l’offre et de la demande et du prix des denrées que l’ouvrier achète par son salaire

48 La demande de la mod dépend du rythme de l’accumulation, lequel est à son tour tributaire de la disponibilité des terres fertiles. Or celles-ci sont limitées; une fois mises en culture le rythme d’accumulation ralentit et devient inférieur au rythme de la croissance démographique. Les salaires tendront donc à baisser.

49 Mais, comme le niveau des salaires dépend également des denrées contre lesquelles s’échangent les salaires, les salaires en argent sont appelés à hausser. Les prix de ces denrées s’élèvent, en effet, à mesure que la population s’accroit

50 Tendance à la baisse des salaires
Ainsi, c’est la difficulté de production des subsistances qui fait élever la rente et les salaires. Toute fois, une différence importante existe entre les deux hausses. La hausse de la rente est réelle alors que celle des salaires est fictive. Le sort de ces derniers est appelé à se dégrader

51 Les profits D. Ricardo n’a fourni aucune explication du profit, il s’est limité à l’examen des variations permanentes du taux de profit Le salaire ne peut augmenter qu’au dépens du profit et vice versa

52 Croissance économique
Pour D. Ricardo, la dynamique de la croissance dépend du taux de profit. Ce taux dépend lui-même du niveau plus ou moins élevé du salaire et les salaires à leur tour dépendent des prix des produits agricoles. Ces derniers dépendent des difficultés de production dans l’agriculture. Il y a donc une menace sur la croissance (état stationnaire). Le commerce extérieur peut toutefois contrecarrer cette menace

53 Le commerce extérieur : la spécialisation selon les avantages comparatifs
La thèse de Ricardo est différente de celle Smith qui est basée sur les avantages absolus. Pour D. Ricardo, même en l’absence d’avantages absolus, les pays tirent profit de l’échange international à condition qu’ils détiennent des avantages comparatifs

54 Pour démontrer cette idée, D
Pour démontrer cette idée, D.Ricardo prend un exemple simplifié (uniquement deux pays, Portugal et Angleterre et deux biens le vin et le drap) Drap Vin Angleterre 100 120 Portugal 90 80

55 En appliquant la loi des avantages absolus, il n’y aurait pas de commerce entre ces deux pays. Or les deux pays ont intérêt à échanger leurs produits. En effet l’Angleterre, en situation de désavantage absolu pour les deux produits, possède un avantage relatif sur le portugal dans la fabrication du drap

56 Démonstration - Si l’Angleterre produit du vin et et drap sur son territoire, le travail nécessaire sera de 220h/an ( ). En revanche si l’Angleterre se spécialise dans la fabrication du drap qui nécessite le travail de 100 h/an pour l’exporter et importe en échange du vin, elle obtiendra la même quantité de produits avec le travail de 200h/an (100x2). Ce qui lui permet d’économiser 20h/an par rapport à la situation où il n’y a pas d’échange

57 Si le Portugal produit les deux biens (vin et draps) cela nécessitera le travail de 170h/an (80+90). ). En revanche s’il se spécialise dans l’activité la plus avantageuse ( production du du vin), il lui faudra uniquement 160h/an (80x2). Ce qui lui permet d’économiser 10h/an par rapport à la situation où il n’y a pas d’échange

58 Ainsi, pour D.Ricardo L’origine du commerce extérieur entre deux pays n’est pas dans la différence entre les coûts d’un même bien (dans deux pays) mais dans la différence dans l’échelle de prix de revient de différents biens Ainsi, chaque pays doit se spécialiser dans la production des biens pour lesquels il dispose de l’avantage comparatif le plus grand

59 Bien sûr l’intérêt de toute nation est d’acheter à coût minimum, mais son intérêt fondamental est le développement. Ainsi on peut se poser la question est ce que D.Ricardo ne confond pas les intérêts à court terme et à long terme. Comme le note F. List, un pays qui veut se développer doit rejeter la thèse de D Ricardo et protéger ses industries naissantes de la concurrence destructrice des pays plus développés

60 J.B. Say JB. Say a été rendu célèbre par la fameuse "loi des débouchés, souvent énoncée sous sa forme concise :« Toute offre crée sa propre demande » Pour JB .Say la possibilité d'un déséquilibre global causé par une insuffisance de la demande par rapport à l'offre est impossible

61 Pour justifier cette affirmation, l'argumentation de Say est très simple:
Les produits fabriqués, et vendus, donnent naissance à un revenu (produit des ventes). Ce revenu sera lui-même utilisé pour l’achat des produits qui sont sur le marché. Une partie sera affectée à l’acquisition des biens de consommation et l’autre partie non consommé (Epargne) sera utilisée pour l’achat des biens de production

62 En fait, cette affirmation repose sur deux hypothèses:
Monnaie neutre: « la monnaie n'est qu'un voile » ; instrument d’échange « les produits s'échangent contre des produits ». Elle ne peut donc être détenue pour elle-même, c’est-à-dire thésaurisée (mise provisoirement de côté ) Epargne = investissement

63 Critiques de la loi de Say
D’abord par Malthus et après par Keynes L’ajustement de la production et du revenu n’est pas automatique. En effet, une partie de l'épargne peut être thésaurisée et donc retirée du circuit économique. Les décisions d'épargne et d'investissement sont largement autonomes, et n'ont aucune raison de s'ajuster spontanément

64 T.R. Malthus Malthus est profondément attaché au capitalisme. C’est l’un des défenseurs du système capitaliste. Sa loi de la population défend l’idée que le capitalisme n’est pas responsable de la pauvreté qui a accompagné l’industrialisation au début du 19ème siècle.

65 « Nous pouvons tenir pour certain que lorsque la population n’est arrêtée par aucun obstacle, elle va doubler tous les 25 ans, et croît de période en période selon une progression géométrique. » « Les moyens de subsistance, dans les circonstances les plus favorables à l’industrie, ne peuvent jamais augmenter plus rapidement que selon une progression arithmétique. »

66 La pauvreté est donc un phénomène naturel qui dépend du déséquilibre structurel entre le rythme d’accroissement des produits alimentaires ( progression arithmétique: 1, 2, 3, 4, 5, 6… ) et le taux d’accroissement démographique de plus en plus rapide ( progression géométrique : 1,2,4,8,16,32,64…)

67 En contestant la loi des débouchés, il affirmera la possibilité des crises générales de surproduction (demande insuffisante: Un revenu n’engendre pas nécessairement une demande de même montant en insistant sur la tendance des capitalistes à freiner leur consommation et à augmenter leur épargne (dans le but d'investir). Mais, l'argumentation de Malthus n'est pas toujours claire: Il prétend implicitement, que l'épargne des capitalistes ne constitue pas une demande ; il ignore ainsi la demande en biens de production, c'est-à-dire l'investissement


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