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Evaluation de l’impact sanitaire (EIS) de la pollution atmosphérique urbaine dans six grandes agglomérations de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur Pascal.

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1 Evaluation de l’impact sanitaire (EIS) de la pollution atmosphérique urbaine dans six grandes agglomérations de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur Pascal Laurence, Cire Sud

2 Contexte Les EIS de la pollution de l'air à l’échelon local consistent à estimer un nombre d’événements sanitaires attribuables à la pollution atmosphérique urbaine à partir de relations exposition-risque issues d’études épidémiologiques. Plusieurs EIS ont été réalisées entre 2000 et 2007 dans la région mais sur des périodes différentes. Actualisation 2004-2006 des estimations « d’événements attribuables » à la pollution atmosphérique et « d’événements évitables » par une réduction de la PA 6 agglomérations de la région Paca (Aix-en-Provence, Avignon, Cannes, Marseille, Nice, et Toulon).

3 Les 6 étapes d’une EIS de la pollution atmosphérique urbaine Choix de la période d’étude Définition de la zone d’étude –Critères topographiques –Critères métrologiques et météorologiques –Critères démographiques –Attractivité hospitalière Définition des indicateurs sanitaires Choix des relations E-R court et long terme Calcul du nombre de cas attribuables ou évitables en fonction des scenarios

4 Principales agglomérations Population : 2 296 679 habitants, soit 46 % de la région Paca

5 Pollution urbaine dans les zones étudiées La source principale de pollution pour ces zones urbaines est le transport routier –69 à 86 % des émissions d’oxydes d’azote (NOx) –61 à 92 % des émissions de particules. Toutes ces agglomérations ont des niveaux élevés d’ozone en période estivale (du 1er avril au 30 septembre) –Les niveaux moyens annuels varient de 103 à 113 µg/m3. Les niveaux de PM10 non corrigés (c'est-à-dire hors prise en compte de la part volatile) sont assez homogènes entre les villes –Les niveaux moyens annuels varient de 26,7 à 29,3 µg/m3.

6 Scenarios retenus pour l’EIS Impact sanitaire à court terme : –une estimation de l’impact sanitaire total de la pollution atmosphérique par rapport à un niveau de référence de : 40 µg/m 3 /8h pour l’O3 ; 8 µg/m 3 /24h pour les PM10 ; –une estimation du nombre d’événements évitables selon deux scénarios de diminution des niveaux de la pollution atmosphérique : abaissement des niveaux aux valeurs guides préconisées par OMS pour la protection de la santé humaine lorsque ceux-ci sont dépassés : –100 µg/m 3 /8h pour l’ozone –50 µg/m 3 /24h pour les particules de moins de 10µm (PM10),. diminution quotidienne des niveaux de polluants de fond, de 20 µg/m 3 /8h pour l’ozone et de 5 µg/m 3 /24h pour les PM10. Ce qui représente environ 20 % des niveaux moyens annuels. Impact sanitaire à long terme : –l’impact sanitaire total de la pollution atmosphérique par rapport à un niveau de référence de 8 µg/m3/24h pour les PM10 ; –le gain sanitaire lié à la diminution de : la moyenne annuelle des PM10 à 20 µg/m 3 correspondant à la valeur limite européenne pour la protection pour la santé prévue pour 2010; la diminution de 5 µg/m 3 de la moyenne annuelle des PM10.

7 Résultats prévus mars-avril 2011 Merci de votre attention


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