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LES DIFFERENTS PROCEDES D’EXTINCTION

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Présentation au sujet: "LES DIFFERENTS PROCEDES D’EXTINCTION"— Transcription de la présentation:

1 LES DIFFERENTS PROCEDES D’EXTINCTION
FC N°4   LES DIFFERENTS PROCEDES D’EXTINCTION Pour éteindre un incendie, il faut agir sur un des éléments du triangle du feu. 1 Agir sur le comburant en diminuant la teneur en oxygène dans l’air 2 Agir sur le combustible et le comburant en les séparant. 3 Agir sur le combustible en bloquant la réaction chimique du feu. 4 Action sur le combustible. 5 Agir sur l’énergie d’activation. 1 - Agir sur le comburant en diminuant la teneur en oxygène dans l’air. 1.1 Etouffement Différentes actions peuvent être mises en œuvre. utilisation d’un agent extincteur qui va créer une barrière entre le feu et l’oxygène de l’air. (Nuage de vapeur autour du feu). l’augmentation de la concentration de gaz carbonique dans une pièce permet d’éteindre un feu car il n’y a plus assez d’oxygène dans l’air pour entretenir la combustion. (modification des concentrations) l’action de fermer une porte ou une fenêtre dans un local en feu, va limiter l’entrée d’air et ainsi contribuer à l’extinction du sinistre. En effet si la teneur en oxygène descend sous le seuil des 10%, le feu s’éteint. Attention cette teneur en O2 (<15%) est impropre à la survie de l’homme. Le gaz carbonique dans l’atmosphère représente environ 0,03%, si augmentation de la concentration alors il n’y a plus assez d’oxygène dans l’air, (exemple chez l’homme : à partir de 10 % et une exposition dépassant 10 minutes, sans une action médicale de réanimation, c'est la mort).

2 2 - Agir sur le combustible et le comburant en les séparant.
2.1 Isolement Mode d'action proche du précédent. On sépare « physiquement » les gaz de distillation par rapport à l'oxygène de l'air. L'agent extincteur forme donc une couche isolant le combustible même après l'extinction. L’utilisation de la mousse sur un feu d’hydrocarbure en est le parfait exemple ou encore la couche de vernis qui se crée quand la poudre d’extincteur fond sur un objet en feu. 2.2 La mousse La mousse est un mélange d'air et de solution moussante (eau + émulseur) La mousse agit simultanément par: Par isolement : la projection de mousse sur la surface d’un foyer à éteindre a pour effet de former un manteau qui, en épaisseur assez faible, isole complètement le combustible de l’air nécessaire à sa combustion. Par étouffement : le recouvrement du foyer par la mousse a également pour conséquence de supprimer l’émission des gaz provenant de la distillation du combustible. Par refroidissement : L’eau refroidit. Par diminution du rayonnement : La mousse atténue la diffusion de la chaleur rayonnée par le foyer.

3 3 - Agir sur le combustible en bloquant la réaction chimique du feu.
3.1 Inhibition L'inhibition a pour rôle de bloquer la réaction chimique du feu. Une flamme est le siège d'une multitude de réactions au sein desquelles des produits éphémères apparaissent et disparaissent rapidement. Ces produits, les radicaux libres, sont « piégés » par les inhibiteurs qui empêchent la production de flamme et donc arrêtent la combustion. (Les poudres d’extincteurs et les gaz inhibiteurs tels que le CO2). En résumé l’objectif est de remplacer l’oxygène de la pièce par un autre gaz (CO2, azote, FM200). 4 - Action sur le combustible. 4.1 Dispersion - En étendant les matériaux en feu sur une surface plus importante. Cela favorise la pénétration de l'agent extincteur ( action mécanique de la lance en jet droit ) 5 - Agir sur l’énergie d’activation 5.1 Refroidissement la diversité d’agents extincteurs connus, l’eau est assurément celui le plus employé par les sapeurs-pompiers car elle est : abondante, pratique d’emploi (nous pouvons la véhiculer sur de longues distances dans des tuyaux et la projeter avec force grâce aux pompes et aux lances), économique par rapport aux autres agents extincteurs (poudre, CO2, halons…), facile à stocker à condition d’être hors gel. En se vaporisant, l’eau absorbe l’énergie de la combustion ce qui abaisse l’intensité du feu, donc la température. Prenons le cas d’une casserole remplie d’eau que nous plaçons sur une source d’énergie (brûleur d’une gazinière). L’eau qui se trouve à l’état liquide va se transformer en vapeur sous l’action de la chaleur. Celle-ci absorbe une partie de la chaleur et baisse la température. Sur un feu, lorsque l’eau est projetée sur une partie chaude ou dans un volume chaud, elle va se transformer et donc refroidir l’environnement qui l’entoure. Ainsi, l'eau refroidit l'atmosphère, les fumées, les objets, murs… et empêche l'incendie de s'étendre.

4 Le jet diffusé d’attaque est plus efficace que le jet droit :
La manière dont l’eau est projetée est primordiale. En effet, plus la surface d’échange entre la source de chaleur et l’eau projetée est importante, plus les échanges de chaleur se font efficacement et rapidement. Le jet diffusé d’attaque est plus efficace que le jet droit : - Surface d’action plus importante avec la flamme. - Surface d’échange avec les gouttelettes d’eau plus petites, elles absorbent plus d’énergie. Au contact de la chaleur, l'eau se vaporise, et la vapeur d'eau ainsi créée va occuper fois plus de place que le volume d'eau qui a servi à sa génération. 1 litre d’eau liquide produit 1700 litres de vapeur (à 100°C). Exemple: une chambre de 12m2 d’une hauteur de 2,50 m soit un volume de 30m3, la chambre est enfumée de moitié soit 15 m3 de fumée La température du plafond de fumée est de 600° Nous utilisons une DMRS 500 soit 8,33 l/s A 600° 1 litre d’eau va produire 4000 litres de vapeur Une impulsion de 1 seconde = 8,33 litres d’eau x 4000 litres de vapeur = litres de vapeur ( 66m3 de vapeur ) 1 litre d’eau va produire 66m3 de vapeur soit plus de deux fois le volume de la pièce et quatre fois le volume de fumée Zone haute 600° Zone basse

5 Il est évident qu’il suffira de très peu d’eau pour produire assez de vapeur pour envahir totalement le local. La production excessive de vapeur dans un local va provoquer une surpression. Or, lorsqu’un local est en surpression, les gaz essayent de s’en échapper. Comme généralement la porte est ouverte ou entre-ouverte et que les intervenants sont juste dans l'entrebâillement, ils sont souvent placés sur la trajectoire de sortie des gaz chauds.(Risque de brûlure). De plus, si la vapeur est produite au plafond, elle formera un volume gazeux entre la paroi du plafond et la zone de fumée, contraignant celle-ci à descendre, sur les intervenants. (Baisse de la visibilité). Inversion thermique Dans des cas extrêmes, avec usage non-maîtrisé du jet, il a même été constaté des inversions brutales de l’équilibre thermique : pendant quelques secondes, au lieu d’avoir l’air frais en bas et l’air chaud en haut, c’est l’inverse qui se produit. (Risque de brûlure). L’eau agit simultanément par: refroidissement : en se vaporisant, l’eau absorbe l’énergie de la combustion ce qui abaisse l’intensité du feu, donc la température, étouffement : la vapeur d’eau produite forme une barrière qui limite l’apport d’air aux flammes, ( action sur le terme COMBURANT du triangle du feu, inertage : la vapeur d’eau produite abaisse la teneur en oxygène O2 au voisinage des flammes, ( action sur le domaine d’inflammabilité, soufflage : si l’eau est projetée violemment sur les flammes, l’écoulement des vapeurs combustibles dans l’air est perturbé comme lorsque l’on souffle la flamme d’une bougie, ( action sur l’émission des vapeurs inflammables, dispersion : en jet plein, l’eau arrive avec force sur les matériaux en feu ce qui permet de les disperser, ( action sur le terme COMBUSTIBLE du triangle du feu.

6 Malgré toutes ses qualités, l’eau présente aussi des inconvénients :
elle conduit l’électricité : danger sur les feux d'origine électrique quand le courant n'est pas coupé, elle gèle lorsque la température devient négative : augmentation de volume ce qui fait éclater les conduites, elle génère des dégâts en imprégnant les mobiliers, les matériaux… elle apporte une surcharge sur le bâtiment. Les deux modes d’action fondamentaux de l’eau lors de la lutte contre les feux en espace clos ou semi-ouverts sont le refroidissement et l’inertage.


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