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Les journalistes et collaborateurs de l'AFP morts dans l’exercice de leurs fonctions - 20 journalistes travaillant pour l’AFP, rédacteurs, photographes.

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1 Les journalistes et collaborateurs de l'AFP morts dans l’exercice de leurs fonctions
- 20 journalistes travaillant pour l’AFP, rédacteurs, photographes et pigistes réguliers, sont morts dans l’exercice de leurs fonctions, en mission, lors d’attentats ou des suites d’enlèvements, depuis la création de l’Agence en août 1944. Deux autres collaborateurs, un employé administratif et un chauffeur, ont été enlevés et tués en Irak. - 2014, année du 70ème anniversaire de la création de l’Agence, a été particulièrement tragique, avec la mort de Sardar Ahmad, tué dans un attentat avec trois autres membres de sa famille à Kaboul et celle de James Foley, décapité en Syrie par le groupe « État islamique ».

2 Sardar Ahmad Mars 2014 (Afghanistan)
Sardar Ahmad, 40 ans, journaliste au bureau de Kaboul, a été tué le 20 mars 2014 avec sa femme et deux de ses trois enfants dans un attentat attribué aux talibans, perpétré dans un hôtel de la capitale afghane. Sardar travaillait pour l’Agence depuis Il avait été recruté pour suivre les points de presse quotidiens de la coalition militaire menée par les États-Unis en Afghanistan, avant de devenir l'un des piliers du bureau de Kaboul. Il était connu et apprécié pour ses reportages vivants, son regard aiguisé et son humour mordant. Il a signé des dizaines de reportages sur la vie après les talibans, le boom de l'opium, les défis de l'Afghanistan en reconstruction, les élections présidentielles de 2004 et 2009. « Malin, informé, chic et débordant d'un enthousiasme rafraîchissant, Sardar était un journaliste cinq étoiles, un ami de toute l'AFP ». C’est le plus bel hommage que pouvait lui rendre l’AFP dans un blog de son chef de poste Ben Sheppard. Le petit Abouzar, 5 ans, seul survivant de la famille lors de l’attentat, a été grièvement blessé. Après une longue période d’hospitalisation, il a été accueilli au Canada par des parents de Sardar. Abouzar a effectué sa première rentrée scolaire en septembre 2014. © AFP photo / Wakil Kohsar

3 James Foley Août 2014 (Syrie)
Le journaliste américain James Foley, 40 ans, reporter de guerre, a été le premier otage occidental décapité par le groupe « État islamique » en Syrie. Il avait été kidnappé en novembre 2012 dans le nord du pays. Journaliste indépendant, James Foley avait couvert en vidéo des séquences du soulèvement lancé en 2011 contre le régime de Bachar al-Assad, à la fois pour le groupe américain GlobalPost, l'AFP et d'autres médias. La vidéo de son exécution diffusée le 19 août 2014 a provoqué des réactions horrifiées de par le monde. De nombreux confrères qui l'ont côtoyé ont témoigné des valeurs qui habitaient James Foley, soulignant son courage, son humour et sa simplicité. © AFP photo / Nicole Tung

4 Syrie Mourhaf al-Modahi © AFP photo
De nombreux jeunes syriens, « citizen journalists » sont morts depuis le début de guerre en Syrie. Journalistes et militants de l’opposition au régime de Bachar al-Assad, ils ont pris de grands risques pour faire passer à l’extérieur des informations sur la situation dans leur pays. Deux d’entre eux ont collaboré à l’AFP. Mourhaf al-Modahi, 26 ans, alias « Abou Chouja » (le Courageux), pigiste photographe syrien, a été tué le 29 septembre 2013 dans un bombardement à Deir Ezzor. « Abou Chouja » était l’auteur d’une photo d’un rebelle cagoulé et d’une fillette traversant à vélo un pont endommagé à Deir Ezzor. Cette photo, très reprise, avait été remarquée par Time et The Australian. « Omar le Syrien », de son vrai nom Mazhar Tayyara, 24 ans, était pigiste vidéo. Il a été tué à Homs en février 2012 en portant secours aux victimes d’un bombardement. Mourhaf al-Modahi © AFP photo Mazhar Tayyara © AFP photo / You Tube

5 Irak En Irak, plusieurs collaborateurs de l’AFP ont été tués depuis 2005. Salah Jali al-Gharraoui, 48 ans, responsable administratif du bureau de Bagdad, a été enlevé le 4 avril 2006 par des hommes armés dans le centre de Bagdad. Il regagnait son domicile après sa journée de travail. Il a été déclaré décédé en 2008. Marwan Malek, chauffeur du bureau de Bagdad, a été enlevé et assassiné en juillet 2007. Raed Jaffat, correspondant de l'AFP à Latifiyah (Irak), a été tué d'une balle dans la tête le 24 mai 2005 dans les environs de cette ville située à 40 km au sud de Bagdad, une zone qui était alors la plus dangereuse d’Irak pour les journalistes. Salah Jali al-Gharraoui © AFP photo Raed Jaffat © AFP photo

6 Paolo Cocco Mai 2005 (Italie)
Paolo Cocco, 34 ans, photographe à Rome, est décédé à la suite d'un accident de la circulation survenu le 5 mai 2005 au retour d'un reportage. Il venait de couvrir la première visite à Castelgandolfo du pape Benoît XVI, venu prendre possession de la résidence estivale des papes dans cette localité située à une trentaine de km de Rome. Il a été victime d'un accident de moto sur la route du retour. Paolo avait rejoint l'AFP en Il avait commencé sa carrière à l'âge de 15 ans comme photographe amateur, avant de suivre les cours d'une école de photographie. © AFP photo

7 Deyda Hydara Décembre 2004 (Gambie)
Co-fondateur du journal The Point, réputé critique envers le pouvoir du président gambien Yahya Jammeh, Deyda Hydara était également le correspondant de l'AFP et de Reporters sans frontières dans son pays. Il a été tué par balles le 16 décembre 2004 à Banjul. Cet assassinat n’a pas été élucidé. A l’occasion du 10ème anniversaire de sa mort, des organisations africaines de défense des droits de l’homme ont demandé en décembre 2014 que l’enquête soit relancée. © AFP photo

8 Ali Astamirov Juillet 2003 (Ingouchie)
Correspondant en Tchétchénie et Ingouchie, Ali Astamirov, a été enlevé le 4 juillet 2003 par des hommes armés près de Nazran (capitale de l’Ingouchie). Père de deux enfants, Ali Astamirov, 35 ans, de nationalité tchétchène, couvrait pour l'AFP les évènements en Ingouchie et en Tchétchénie voisine, où les troupes russes sont entrées en octobre 1999. Il a été enlevé sous les yeux d'un confrère, par trois hommes en armes, poussé dans une voiture blanche sans plaques d'immatriculation. Le 6 juillet 2003, le Parquet de Nazran déclarait avoir ouvert une enquête officielle sur cette disparition, sans résultats significatifs depuis. Les enquêteurs chargés du dossier à Moscou n'ont pour leur part fait état d'aucune information. Les démarches entreprises par l’AFP auprès des autorités tchétchènes n'ont pas abouti. Ali Astamirov a été déclaré mort en 2008. © AFP photo

9 Acquitté Kisembo Juin 2003 (République démocratique du Congo)
Acquitté Kisembo a disparu le 26 juin 2003 dans les environs de Bunia, dans la province de l’Ituri (nord-est du pays), dans une zone sous contrôle de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la République démocratique du Congo (MONUC). Collaborateur de l’AFP, il avait 28 ans. Selon divers témoignages, Acquitté Kisembo a été enlevé par un groupe de miliciens alors qu’il interviewait des civils à Bunia. Il n’a plus donné signe de vie depuis cette date. La veille, il avait assisté, en compagnie d’autres journalistes de la presse étrangère, à l’évacuation de la milice de Thomas Lubanga, l’Union des patriotes congolais (UPC), par la MONUC. Lors de cette évacuation, certains miliciens auraient traité Acquitté Kisembo de « collabo » en raison de son travail pour une agence de presse étrangère et l’auraient menacé. "Le chef de milice Thomas Lubanga, arrêté pour crimes de guerre et transféré à la CPI le 17 mars 2006, est soupçonné d'en être le commanditaire", selon Reporters sans frontières. © AFP photo

10 Mushtaq Ali Septembre 1995 (Cachemire)
Mushtaq Ali, photographe de l'AFP à Srinagar (Cachemire), est mort le 7 septembre 1995, trois jours après avoir été grièvement blessé par un colis piégé destiné au correspondant local de la BBC. Le paquet, déposé par une femme vêtue de noir et portant le voile, était adressé à Yousuf Jameel, correspondant de la BBC et de l'agence Reuters. Ce dernier, très connu au Cachemire en raison de sa participation aux émissions en langue ourdoue de la BBC, avait déjà reçu de nombreuses menaces. Il avait commencé à ouvrir le colis, mais avait été interrompu par un coup de téléphone. Ali a alors poursuivi cette tâche et le colis a explosé. Mushtaq Ali travaillait pour l'AFP à Srinagar depuis cinq ans. © AFP photo

11 Georges Bendrihem Octobre 1995 (Tunisie)
Entré à l’Agence France-Presse en 1962, Georges Bendrihem, « Ben » pour ses confrères, était connu pour son parler imagé et un enthousiasme jamais émoussé en trente ans de carrière. Engagé à l’AFP comme tireur de laboratoire, il avait commencé sa carrière de reporter en couvrant les manifestations de mai 1968 puis avait suivi les plus grands événements, notamment sportifs comme les Jeux Olympiques d’hiver et d’été, de Mexico et Grenoble en 1968 à Los Angeles en Il avait publié le « Ben’s Book », qu’il avait créé en Cet annuaire des photographes et des cameramen était considéré comme une véritable bible de référence par l’ensemble de la profession. « Ben » avait suivi la campagne électorale de Jacques Chirac et continué à couvrir les déplacements du chef de l’Etat après son élection en mai 1995. Georges Bendrihem est décédé le 6 octobre 1995 à l’âge de 63 ans des suites d’un accident de la route en Tunisie alors qu’il venait de terminer un reportage sur un voyage officiel du Président Chirac. C'est le président Chirac qui annonce lui-même à l'AFP la mort de Georges Bendrihem et organise le rapatriement de son corps. Le Prix Georges Bendrihem a récompensé pendant une quinzaine d’années la meilleure photo d’une personnalité politique européenne. © AFP photo

12 Lissy Schmidt Avril 1994 (Kurdistan irakien)
Lissy Schmidt (35 ans) et son garde du corps kurde irakien ont été tués le 3 avril 1994 par des inconnus, alors qu'ils circulaient en voiture à 30 km à l'est de la ville de Souleimanieh. Journaliste indépendante, Lissy collaborait régulièrement avec l'AFP sur les questions kurdes, après des études de journalisme et de sciences politiques dans les universités de Mayence et de Francfort. Lissy Schmidt était alors la seule journaliste étrangère à vivre en permanence dans le Kurdistan irakien, autonome de fait depuis le soulèvement kurde contre le régime de Bagdad qui avait suivi la guerre du Golfe en 1991. © Thomas Meinhardt

13 Eloy Guevara Décembre 1989 (Salvador)
Photographe de l'Agence France-Presse au Salvador, Eloy Guevara Paez, 27 ans, de nationalité salvadorienne, a été tué le 1er décembre 1989 à Soyapango, dans les faubourgs de la capitale San Salvador, alors qu’il couvrait des combats entre les forces gouvernementales et la guérilla. Selon les témoignages des journalistes qui l'accompagnaient, Eloy Guevara a été tué d'une balle en pleine tête, tirée par un tireur non identifié. Eloy Guevara se trouvait dans un groupe de journalistes et de membres de la Croix Rouge salvadorienne qui se dirigeait vers le centre de Soyapango. Le groupe était clairement identifié par des badges de presse et des drapeaux de la Croix Rouge. Photo : Eloy (chemise grise) au milieu d’un groupe d’étudiants lors de combats à l’université de San Salvador.

14 Bernard Cabanes Juin 1975 (Paris)
Bernard Cabanes est entré à l'AFP en 1961, au bureau d'Alger, après avoir été sous-lieutenant dans les Aurès (affecté au service de presse des armées) puis journaliste au quotidien "Dernière Heure". Il a notamment couvert la fusillade de la rue d'Isly. En 1967, il est nommé correspondant de l’AFP à Hanoï alors que les raids américains s'intensifient. Il y restera jusqu'en 1968. A partir de 1970, il s'impose à la Rédaction en chef et Jean Marin voit même en lui un successeur possible. En juin 1975, un violent conflit du travail éclate au Parisien Libéré. Dans la nuit du 12 au 13, Bernard Cabanes est tué par une bombe déposée à la porte de son appartement. Selon toute vraisemblance, les auteurs de l'attentat ont voulu viser son homonyme, rédacteur en chef du Parisien. Ils n’ont jamais été identifiés. © AFP photo

15 Paul Leandri Mars 1975 (Vietnam)
Embauché à l'AFP en 1964 en Colombie, Paul Léandri assure en mars 1975 l'intérim du chef de bureau à Saigon. Le 12 mars, il sort une information prouvant l'activité aux côtés des maquisards vietcong d'une organisation de "montagnards" qui était, selon la version officielle sud-vietnamienne, ralliée au régime de Saigon. Paul Léandri est convoqué le lendemain à la sûreté vietnamienne qui veut l’interroger sur la source de son information. Après avoir attendu un long moment, il décide de repartir, remonte dans sa voiture et démarre. Des policiers ouvrent le feu, la voiture s'écrase contre un mur. Paul Léandri est atteint d'une balle dans la tête. Il décède immédiatement Paul Léandri était marié à Hansi, journaliste à l’AFP. © Photo privée

16 Marc Filloux avril 1974 (Laos/Cambodge)
Marc Filloux, 29 ans, est stringer pour l’AFP au Laos au début des années soixante-dix. Le 10 avril 1974, il part de Vientiane avec sa compagne vietnamienne et son traducteur pour tenter d’obtenir une interview des dirigeants Khmers Rouges au Cambodge. Ils sont arrêtés par les Khmers Rouges qui publient le 3 juin un communiqué annonçant l'arrestation de "deux espions américains" dont l'un a été exécuté. Malgré les recherches, on ne saura plus rien de Marc Filloux et de sa compagne. 37 journalistes (dont 8 français) ont été tués ou portés disparus durant la guerre au Cambodge. Le nom de Marc Filloux est gravé sur le mémorial des correspondants de guerre tués au Cambodge. © AFP photo

17 Alain Saint-Paul Décembre 1969 (Vietnam)
Adjoint au chef du bureau de l'AFP à Saigon, Alain Saint-Paul, 28 ans, est en reportage le 6 décembre 1969, sur un piton âprement contesté près de la frontière cambodgienne. Il est tué par un éclat de roquette. Alain Saint-Paul faisait équipe à Saigon avec Felix Bolo chef de poste et Michel Garin. Les correspondants passaient par roulement, à tour de rôle, dix jours en opération. Alain Saint-Paul avait commencé sa carrière place de la Bourse à la rubrique médicale. Il avait annoncé la première greffe du cœur réussie en France en 1968. © AFP photo

18 Paul Guihard Septembre 1962 (États-Unis)
Paul Leslie Guihard, géant jovial à la barbe rousse travaillant au bureau de New York, est envoyé en septembre 1962 dans le Mississippi pour couvrir la tension qui règne à l'université d’Etat à Oxford. Les forces fédérales ont reçu ordre du président Kennedy d'assurer l'inscription d'un jeune noir, refusée par les autorités ségrégationnistes de l'Etat. Le dimanche 30 septembre 1962, Guihard et le photographe Sammy Schulman arrivent sur le campus d'"Ole Miss", surnom de la vieille université, où une émeute a éclaté. Dans la nuit, un tireur isolé ouvre le feu. Paul Guihard est abattu d'une balle en plein cœur. Un employé de l’université est également tué. Le tireur n’a pas été identifié. Bob Dylan écrira en 1963 une ballade à la mémoire des deux victimes, « Oxford Town » : La ville d’Oxford dans l’après-midi Chacun chante un refrain triste Deux hommes sont morts sous la lune du Mississippi Quelqu’un ferait bien d’enquêter rapidement.  © AFP photo

19 Jean-Marie de Prémonville Février 1951 (Corée)
Résistant pendant l’Occupation, emprisonné puis déporté à Dachau, Jean-Marie de Prémonville travaille d'abord à Paris-Match avant d'être embauché à l'AFP. En 1951, il est envoyé en Corée après la mort de Maximilien Philonenko tué en mission l’année précédente. Il participe à plusieurs opérations sur le terrain. Le 11 février 1951, pour sa dernière mission, il accompagne des Rangers américains qui relèvent un bataillon français à l'est de Séoul. Lors des combats, il est tué de trois balles, dont une en plein cœur. Il a 32 ans. Ses reportages paraîtront dans le livre collectif Retour de Corée (Julliard – 1951) regroupant également les récits de trois autres correspondants de guerre français en Corée: Serge Bromberger (Le Figaro), Philippe Daudy (AFP) et Henri de Turenne (AFP/prix Albert Londres en 1951). © AFP photo

20 Maximilien Philonenko Juillet 1950 (Corée)
Ancien d'Havas, Maximilien Philonenko arrive en juillet 1950 à Tokyo pour remplacer Maurice Chanteloup, envoyé spécial à Séoul, qui vient d'être fait prisonnier par les troupes nord-coréennes. Le 27 juillet 1950, Philonenko part avec trois autres correspondants survoler le front en avion. L'appareil s'abîme en mer du Japon quelques minutes après le décollage. Il n'y a pas de survivant. Il sera remplacé en Corée par François Pelou. Maurice Chanteloup obtiendra en 1953 le prix Albert-Londres pour le récit de sa captivité. Sources : Archives AFP Blog Making-of « Le monde en direct. De Charles-Louis Havas à l’AFP, deux siècles d’histoire ». Xavier Baron (La Découverte ) « AFP, une histoire de l'Agence France-Presse". Bernard Ullmann et Jean Huteau (Robert Laffont – 1992) © AFP photo


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