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FORMATION SUR LA GESTION EN AE/CP -----------------------------------
Module n° 3 : « Règles d’exécution en AE et CP » Programme des Nations Unies pour le développement
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Règles d'exécution en AE-CP
Plan de la présentation La comptabilité budgétaire en AE-CP Le rôle du Contrôleur financier 2-6/12/2013 Règles d'exécution en AE-CP 2
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Comptabilité budgétaire en AE-CP Comptabilisation des AE ouvertes et consommées sur l’ensemble des axes de la nomenclature budgétaire de l’Etat (nature-destination notamment). Tenue de la comptabilité tant pour les dépenses financées par des ressources intérieures et extérieures : elles sont des éléments du solde budgétaire. Production des échéanciers AE-CP qui doivent être présentés dans les documents budgétaires. L’exécution du budget en AE-CP impose de mettre en œuvre une comptabilité d’engagements (en plus de celle des paiements) Constats : La comptabilité budgétaire est celle qui est la plus proche de la forme des lignes d’autorisation de crédit de la loi de finances de l’année car elle doit en retranscrire les opérations. Elle retrace l’ouverture et la consommation des AE et des CP Afin que le budget s’exécute dans le respect de l’autorisation parlementaire, il est nécessaire qu’en amont, le budget soit élaboré en cohérence avec les règles de consommation des crédits. 2-6/12/2013 Règles d'exécution en AE-CP 3
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Comptabilité budgétaire en AE-CP Art. 31 et 126 du projet de RGCP du Gabon relatifs à la comptabilité budgétaire « Les actes des ordonnateurs, engagement, liquidation et ordonnancement sont retracés dans la comptabilité budgétaire permettant de suivre le déroulement des opérations budgétaires et d’effectuer le rapprochement avec les écritures des comptables publics.» La comptabilité budgétaire permet de suivre les liquidations, émissions, prises en charge, recouvrements et restes à recouvrer en matière de recettes, d’une part, les engagements, liquidations, ordonnancements, paiements et restes à payer en matière de dépenses, d’autre part. (article 126 projet RGCP)» Une double responsabilité , complémentaire, pour la tenue de la comptabilité budgétaire La comptabilité budgétaire est renseignée par les comptables publics en ce qui concerne les encaissements et paiements relatifs aux opérations de recettes et de dépenses. » (en plus des ordonnateurs) Les comptables sont responsables de la tenue des comptes de l’Etat . Les ordonnateurs sont donc tenus d’établir une comptabilité des engagements (donc des AE) tandis que les comptables publics tiennent une comptabilité des paiements (donc des CP). Règles d'exécution en AE-CP 2-6/12/2013 4
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Comptabilité budgétaire en AE-CP Une comptabilité complétée par la comptabilité des engagements La consommation des CP : enregistrée en comptabilité budgétaire au moment où l’État règle une dépense. Les CP permettent de retracer les paiements associés aux engagements (annuels ou pluriannuels) qui ont fait l’objet d’un service fait et dont il résulte en conséquence une charge. permet le suivi du solde d’exécution budgétaire et est nécessaire pour piloter la trésorerie de l’Etat. (Rappel : les recettes autorisées par les lois de finances sont prises en compte, pour ce qui les concerne, lors de leur encaissement) Mais cette comptabilité si elle est indispensable pour retracer en continu l’exécution budgétaire ne peut constituer un outil suffisant pour piloter et maîtriser les dépenses publiques. C’est pourquoi le RGCP l’a complétée par une comptabilité des engagements (et même des liquidations et des ordonnancements) afin de rendre compte de l’ensembles des engagements pris par l’Etat. Règles d'exécution en AE-CP 2-6/12/2013 5
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Comptabilité budgétaire en AE-CP Une comptabilité qui permet un contrôle des engagements de l’Etat sur un horizon pluriannuel La consommation des autorisations d’engagement obéit à la règle de l’annualité bien que pouvant avoir une portée pluriannuelle dans leurs conséquences en termes de service fait ou de paiement. Les autorisations données par le Parlement sont des autorisations d’engager au cours de l’année. L’engagement réalisé au cours de l’année consomme l’autorisation et diminue les crédits disponibles pour engager. Les AE ne font pas l’objet de report (nouvelle règle dans le projet de LOLF – dans la LOLFEB : la faculté existe) Les paiements lorsqu’ils interviennent au cours d’exercices ultérieurs sont la conséquence d’un engagement d’un exercice antérieur C’est pourquoi un échéancier de paiements de portée pluriannuelle permet de prévoir les paiements des années futures et le montant des restes à payer. La comptabilité budgétaire doit permettre le suivi pluriannuel des engagements en permettant la restitution des restes à réaliser et des restes à payer sur engagements. Elle doit également permettre de suivre les retraits et clôtures d’engagements. La comptabilité des autorisations d’engagements permet de déterminer, à l’issue d’un exercice budgétaire, par rapprochement avec les paiements, les restes à payer, à savoir les autorisations d’engagement consommées et non soldées par un paiement. Les restes à payer permettent ainsi l’évaluation précise des paiements qui devront intervenir sur un exercice ultérieur et qui s’imputeront sur l’exécution des budgets futurs. Enfin, en donnant une parfaite visibilité aux gestionnaires, comme aux parlementaires, sur les paiements effectués à la clôture d’un exercice budgétaire, tout en retraçant les restes à payer, la comptabilité budgétaire en AE et CP permet de concilier la gestion pluriannuelle des dépenses et la portée annuelle du budget. Les AE sont donc un élément de l’analyse de la soutenabilité budgétaire : Elles permettent de contrôler la dépense au moment de son initialisation et d’en maîtriser les impacts potentiellement pluriannuels. Elles font l’objet d’une comptabilité d’engagement, qui permet d’assurer l’évaluation précise de la dette contractée et donc la maîtrise des dépenses en amont de leur réalisation. Règles d'exécution en AE-CP 2-6/12/2013 6
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Le rôle du contrôleur financier en mode AE-CP Une mission précisée, qui demeure centrée sur le contrôle a priori Les contrôles a priori exercés par les contrôleurs financiers portent sur les opérations budgétaires et tous les actes des ordonnateurs portant engagement de dépenses, notamment les marchés publics ou contrats, arrêtés, mesures ou décisions émanant d’un ordonnateur, sont soumis au visa préalable du contrôleur financier. Le contrôle financier de la dépense publique doit tout d’abord s’exercer a priori, c’est-à-dire avant tout acte d’engagement de la dépense (et également avant tout ordonnancement). Le Contrôleur financier ou son délégué tient la comptabilité des dépenses engagées afin de suivre la consommation des crédits et de déterminer la disponibilité de crédits suffisants pour de nouveaux engagements de dépenses. Cet article commande au contrôleur financier de tenir la comptabilité des dépenses engagées (ou dit autrement des engagements juridiques) qu’il vise. Il fixe aussi les objectifs de cette comptabilité : le suivi de la consommation des crédits et la détermination de leur disponibilité. Ainsi, au moment de la mise en place du budget, le contrôleur financier enregistre sur une fiche de sa comptabilité le montant d’une ligne de crédits budgétaire dont il est chargé du suivi. A chaque fois qu’il accorde son visa sur une dépense imputée sur cette ligne, il inscrit le montant de cette dépense et dégage le solde disponible sur la ligne de crédit en la soustrayant du solde précédent, et ainsi de suite jusqu’à épuisement du crédit. Le contrôleur ne peut accorder de visa sur des dépenses supérieures au montant disponible. Sa fiche comptable de suivi de la ligne de crédits ne peut en aucun cas présenter un solde négatif. 2-6/12/2013 Règles d'exécution en AE-CP 8
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Le rôle du contrôleur financier en mode AE-CP Mais une fonction qui a vocation à se moderniser en évoluant fortement : La mise en place d’un double régime d’autorisation de crédits va impliquer un repositionnement stratégique du contrôle financier (tant au niveau central qu’au niveau déconcentré). Le contrôle financier devra en priorité être responsable du contrôle et de la bonne exécution des engagements juridiques souscrits par les ordonnateurs de l’Etat car l’acte d’engagement juridique aura pour conséquence la consommation d’une AE. Développer une fonction d'assistance et de conseil auprès des ordonnateurs au titre de la préparation et de l'exécution des budgets programmes. Conserver sa fonction de garant de la sincérité de la programmation budgétaire initiale et de la soutenabilité de son exécution infra-annuelle. A long terme mise en place d’un contrôle hiérarchisé des dépenses, en fonction de la qualité du contrôle interne mis en œuvre par les ordonnateurs En outre, la fonction de contrôleur financier doit évoluer afin de se repositionner sur la connaissance, la maîtrise et l’analyse des risques résultant des actes à incidence financière effectués par les ordonnateurs. 2-6/12/2013 Règles d'exécution en AE-CP 9
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MERCI DE VOTRE AIMABLE ATTENTION Discussions Règles d'exécution en AE-CP
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