Télécharger la présentation
La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez
Publié parEugène Forestier Modifié depuis plus de 9 années
1
Innovation et emploi : la nouvelle étape pour l’Afrique Dr Ignace KISSANGOU, Chercheur Centre d’Étude et de Recherche sur les Analyses et Politiques Économiques (CERAPE) Deuxième congrès des économistes africains Abidjan, Côte d’Ivoire 24-26 novembre 2011
2
PLAN DE PRESENTATION 1)Rappel des enjeux et des contraintes liés à la promotion de l’innovation et de l’emploi en Afrique 2) Initiatives politiques, par les champs connexes, R&D ou entreprenariat 3) Liens entre performances et qualité des processus d’innovation 4) Conduite et accompagnement de l’innovation 5) Diffusion des technologies 6) Conclusion 7) Recommandations
3
HYPOTHESE Transformation des formes traditionnelles d’innovation en de nouvelles formes : Prééminence des flux par rapport aux territoires Territoire comme instrument des flux de ceux qui les pilotent Effritement de la souveraineté des administrations régionales comme des états centraux Vers l’innovation ouverte et participative
4
1) Rappel des enjeux et des contraintes liés à la promotion de l’innovation et de l’emploi en Afrique L’innovation, facteur clé du développement des territoires africains. L’innovation comme moyen de s’adapter aux mutations et faire face aux défis du changement climatique, de l’épuisement des énergies non renouvelables, de la globalisation, et enfin du chômage des jeunes. L’innovation en Afrique : une région en retard - Facteur du développement limité des pays africains dans le domaine de la science et de la technologie : Illusion dans l’acquisition de la connaissance, coopération régionale insuffisante, Manque de considération et de recherche dans la région, Importation de la technologie, faiblesse du système national de connaissances. - Les principales menaces : Inadéquation du système d’éducation supérieur aux besoins des entreprises Sous investissements de structures-clé (laboratoires équipés pour la recherche) Déficit de transparence de l’information Faiblesse des organisations de la société civile
5
2) Initiatives politiques, par les champs connexes, R&D ou entreprenariat Élaboration d’un cadre stratégique (adoption au sommet des chefs d’États de l’Union Africaine de janvier 2008 Addis Abeba) Plan d’action pour le développement accéléré de l’Afrique (AIDA) Initiative africaine d’innovation technologique Plan d’action consolidé pour le développement de la science (adopté par les ministres africains de la science en 2005) 3) Liens entre performances et qualité des processus d’innovation L’innovation comme processus L’innovation incrémentale et de rupture Dissocier l’aptitude des entreprises à innover des éléments susceptibles de la stimuler
6
4) Conduite et accompagnement de l’innovation Pour une mesure de la capacité d’innovation Le financement des entreprises Les ressources humaines Les équipes mixtes Les deux piliers principaux : les pôles de compétitivité et les réseaux Mettre l’innovateur au centre de l’innovation Vers un écosystème de l’innovateur
7
5) Diffusion des technologies Parent pauvre des politiques publiques Importance pour les entreprises de mettre en avant, en valeur les connaissances développées Vers une démarche de propriété intellectuelle
8
6) Conclusion Un retard par rapport aux dynamiques des autres géo-économies Une faiblesse des systèmes de connaissance dans les quatre espaces Un retard dû à une fragmentation du tissu de production et une pénurie de drivers innovateurs endogène et exogène dans les territoires D’où la nécessité d’organiser des itinéraires de « catching up », afin d’augmenter le capital humain et de diffuser les capacités d’absorption, d’encourager les capacités de génération endogène de l’innovation Difficulté d’acclimatation du concept analytique des systèmes régionaux d’innovation Conséquences politiques de l’hypothèse : approche africaine doit poursuivre la compétitivité en cherchant à garder les valeurs de la cohésion sociale Pour une stratégie de relance significative : - une volonté politique basée sur des programmes ciblés - équipes dédiées Des indicateurs en croissance permanente : - augmentation de l’effort de recherche développement - l’indicateur portefeuille au détriment du brevet indispensable mais insuffisant
9
7) Recommandations publiques pour stimuler la capacité d’innovation Densifier le discours public pour faire évoluer les mentalités Créer une chaire d’ingénierie et d’innovation dans les grandes écoles ou les universités Créer une charte africaine pour les petites entreprises, un statut de PME innovantes et décupler les financements pour ces PME Créer une fonction locale de délégué à l’innovation Mettre en place un brevet communautaire qui modernise le droit du brevet pour les innovateurs et les PME Créer un statut d’innovateur avec des critères transparents
10
Mettre en place un espace africain de recherche afin de coordonner la politique de recherche et d’innovation Vers une structure de gouvernance révisée précisant les responsabilités respectives à l’échelle national et communautaire Vers des convergences et des compromis programmatiques et une politique de cohésion concentrée sur la connaissance, la recherche, l’innovation et le capital humain Créer un institut africain de la compétitivité et de l’innovation Dynamiser le tissus associatif en favorisant la création de structures contractuelles Créer un poste de Commissaire à l’innovation pour mettre en œuvre ces propositions
Présentations similaires
© 2024 SlidePlayer.fr Inc.
All rights reserved.