Télécharger la présentation
La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez
1
La pauvreté dans le monde : Pourquoi ?
2
La situation est préoccupante
3
Pauvreté – situation mondiale
La pauvreté est la cause principale de la faim et de la malnutrition. Selon la FAO (Food and Agriculture Organization), le nombre de personnes souffrant de la faim dans le monde s’éleve à 963 millions (14.6 % de la population mondiale de 6,6 milliards) – une hausse de 142 millions depuis L’adoption par la Banque mondiale des seuils de pauvreté de 1$ par jour aux prix constants de 1985 pour les pays les plus pauvres, 2$ par jour pour les pays d’Amérique latine et 4$ par jour pour les économies en transition, sans égard aux conditions changeantes des besoins et des marchés, est un affront à la science en plus d’être un affront pour des le développement de priorités rationnelles dans les politiques internationales. En 1997, le PNUD complétait cette absurdité en suggérant que le seuil états-unien de 14,4$ par jour devrait être appliqué aux pays de l’OCDE. Si la méthode de mesure est arbitraire et irrationnelle, il est impossible tant de concocter des politiques adéquates pour la réduction de la pauvreté ou l’éradication de la pauvreté, que de surveiller de près leurs effets (Townsend, 2002, p. 5).
4
Combien d’enfants décèdent chaque jour ?
25 000 2100
5
La pauvreté est plus complexe qu’il n’y paraît
Amyarta Sen: la pauvreté est un phénomène multidimensionnel qui s’étend au-delà de la sphère économique et comprend des facteurs tels que l’incapacité de participer à la vie sociale et politique Être pauvre est d’être privé de sa capacité de vivre comme un individu libre et digne, doté d’un plein potentiel pour atteindre ses buts
6
Plusieurs « causes » de la persistance de la pauvreté…
Impact de la crise économique. Pressions environnementales. Guerres et conflits géopolitiques. Problèmes récurrents des programmes d’aide - tant au niveau de la conception qu’à celui de la mise en oeuvre Faiblesse des engagements découlant d’une faiblesse des pressions
7
Crise économique et pauvreté
Les Nations Unies estiment que la chute de la croissance des revenus par capita en 2009 a ralenti de manière significative la réduction de la pauvreté. Entre 73 et 100 millions de personnes souffrant à présent de pauvreté ne seraient pas dans cette situation si le taux de croissance pré-crise avait été maintenu. Inde: environ millions de ces «nouveaux» pauvres.
8
En ce qui a trait à l’aide, le portrait est peu encourageant
9
Aide: engagements non tenus
10
La tendance…
11
Les pauvres et les très pauvres
12
Les populations « vulnérables » et l’exclusion sociale
Les enfants et leurs mères. Les paysans pauvres et les paysans sans-terre. Les réfugiés et les personnes déplacées (par la guerre, les crises environnementales, les famines, etc.).
13
Exclusion sociale - Afrique
En Afrique, l’exclusion sociale survient principalement comme conséquence directe de la pauvreté. De plus, des conflits persistants et l’instabilité résultant souvent d’une exclusion à long terme, nuisent aux efforts de réduction de la pauvreté. Près de 12,7 millions de personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays sur le continent en 2007.
14
Crise alimentaire dans la Corne de l’Afrique
En attendant, la situation demeure catastrophique dans la Corne de l’Afrique.
15
Exclusion sociale – Amérique latine
Les causes de la discrimination en Amérique latine sont principalement associées au fait d’être: pauvre âgé d’avoir peu d’éducation de faire partie d’une minorité ethnique. Seuls 34% des enfants autochtones fréquentent l’école secondaire -> contre 48% de l’ensemble des enfants.
16
Genre et pauvreté Les femmes sont surreprésentées parmi les personnes vivant dans la pauvreté et étant exclues de l’éducation de base, de la propriété foncière et de l’emploi.
17
Tendances régionales 危 机
18
Quelle est la carte de la richesse?
19
Un certain progrès est visible
20
Progrès en matière de pauvreté
Le % de personnes vivant dans l’extrême pauvreté a chuté de 52 à 25% dans les 20 dernières années. Une proportion non-négligeable de ce déclin peut être attribuée à la hausse des niveaux de vie en Asie de l’Est qui a accompagné une croissance économique explosive, en particulier en Chine.
21
La pauvreté et le «piège» de la dette
22
Qu’en est-il au Nord? – OCDE et pauvreté relative
L’espérance de vie à la naissance varie de manière significative selon la race aux États-Unis; les Blancs vivent en moyenne 5 ans de plus que les Afro-Américainsm (United States Department of Health and Human Services, Centers for Disease Control and Prevention, National Center for Health Statistics, 2009).
23
Les pauvres sont malades et meurent plus jeunes
L’espérance de vie est un indicateur fondamental tant du bien-être que de la pauvreté. Globalement, l’espérance de vie a augmenté de 46 ans en 1955 à 66 ans en Parmi les régions les plus développées, elle a augmenté de 10 ans au cours de la même période, soit de 66 à 76 ans. Dans les régions moins développées, elle s’est accru de 23 à 64 ans, que dans les régions les moins développées, la hausse est de seulement 18 ans, de 36 à 54 ans (United Nations, 2009a).
24
Les taux de croissance expliquent-ils tout?
25
Des progrès restent à faire…
Lorsque l’on fait exception des économies émergentes du BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine), le nombre de personnes vivant dans une situation d’extrême pauvreté s’est accru, de 619 millions en 1981 à environ 699 millions en 2005. La proportion de pauvres en Afrique sub-saharienne a plus que doublé dans la même période, passant de 11% en 1981 à 28% en 2005.
26
Qui dépense quoi pour quoi?
27
En fin de compte, le portrait global a peu changé
28
Pourquoi ? Jean Ziegler explique.
29
Disparités globales
30
La pensée conventionnelle de la lutte contre la pauvreté
La croissance économique, basée sur des politiques de marché rationnelles, va graduellement engendrer: une hausse de la productivité chez les petits agriculteurs des investissements en termes de capital humain des économies d’échelle liées à des marchés domestiques plus importants une plus grande stabilité politique .
31
Le « consensus de Washington »
Le consensus de Washington a fait la promotion d’une politique monétaire saine, de l’austérité fiscale, de la privatisation et d’un rôle limité pour le gouvernement. Les vertus de la mondialisation, s’incarnant dans le libre- commerce et la libéralisation des mouvements de capitaux, sont également soulignées,
32
En d’autres mots, il s’est appuyé sur une forme de keynésianisme…
Dans la réalité Le succès de la réduction de la pauvreté en Asie s’est appuyé sur un contrat social conclu entre l’État et les citoyens. Plus tard, la classe entrepreneuriale a accepté ce contrat en contrepartie du support de l’État dans la socialisation des risques et le soutien aux profits, et une certaine dose d’orientation en matière de décisions d’investissement . En d’autres mots, il s’est appuyé sur une forme de keynésianisme… Citation originale: “The success of poverty reduction in Asia has not been the automatic outcome of the unleashing of market forces. Rather, it rested on the State’s forging a social contract in which a nascent entrepreneurial class accepted, in return for State support for socializing investment risk and bolster in profits, some degree of direction with respect to its investment decisions”.
33
Politiques alternatives de réduction de la pauvreté
En Amérique du Sud, des gouvernements progressistes ont réorienté leurs politiques loin du «consensus de Washington» (libre-échange, coupures dans les dépenses sociales, privatisation) et transféré des fonds substantiels aux communautés démunies. D’autres interventions visent notamment à: modifier les structures de propriété (ex. octroyer des terres aux sans-terre) promouvoir l’«économie sociale» (activités économiques sans but lucratif)
Présentations similaires
© 2024 SlidePlayer.fr Inc.
All rights reserved.