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Publié parLucille Berthelot Modifié depuis plus de 9 années
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Quel avenir pour les Finances publiques et la sécurité sociale? R. SAVAGE20 mai 2010
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Plan de l’Exposé I.Introduction – Etat des lieux et perspectives II.Comment en est-on arrivé là? L’échec de la stratégie de pré-financement III.Difficultés et pièges du chiffrage du CBV en prospective IV.Les scénarios futurs en présence – Le débat sur les pensions, le financement social, la croissance V.Des arbitrages politiques cruciaux et difficiles
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I.1. Perspectives à politique inchangée
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I.2. – Pas de salut de la (seule) conjoncture
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II – L’échec de la stratégie de préfinancement – Mise en perspective
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II.3 – Composantes de la détérioration structurelle
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II.3 – Evolution des soldes budgétaires
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II.4 – Dans les faits… 1.Les dépenses de vieillissement ont augmenté (+1,3% de PIB) au lieu de reculer (-0,9% de PIB) comme anticipé, soit un écart important de 2,2% de PIB 2. Le Solde primaire hors vieillissement s’est détérioré de 1% de PIB de plus que prévu. 3. Inversement, les charges d’intérêts ont baissé de 0,7% de PIB de plus que prévu 3. En conséquence, le BNF s’est détérioré de 1,6% de PIB au lieu de s’améliorer de 1% de PIB (d’où un écart défavorable de 2,6% de PIB, avant la crise)
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II.7 – Des dépenses sociales sous-évaluées
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III.1. – Incertitudes du chiffrage du CBV 1.Taux de natalité, espérance de vie (pandémies), flux migratoires 2.Hypothèses de gains de productivité (évolutions passées, changements structurels - Passé (1995- 2014):+1,1% 3.Evolutions des taux d’activité, de l’emploi et convergence du taux de chômage (div. par 2) 4.Hypothèses en matière d’évolutions des dépenses de santé (2,8% au lieu de 4%) 5.Erreurs passées et incertitudes sur croissance potentielle (Une sur-estimation chronique?) – Déni des contraintes écologiques
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III.2 – Des hypothèses d’emploi hasardeuses
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III.2-b – Fragilité des hypothèses Révision démographique de 2008 Révision radicale « induite » des perspectives d’emploi et de croissance 2020-2050: écart de +430.000 emplois entre les 2 estimat.= + 9,5% = +0,3% l’an 2010-2050: écart de 14% ou 600.000 emplois! Hypothèse d’ajustement « automatique » de l’emploi à la hausse de la population active et de résorption « spontanée » du chômage
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III.3 – Une mise en perspective de long terme
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III.3 – Des estimations trop optimistes?
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III.4 – Hypothèses en matière de santé
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IV– Les conditions d’un retour à l’équilibre
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IV.2b – Un effort considérable à l’horizon 2015 Un effort budgétaire « net » de 5% de PIB minimum en 5 ans, soit plus qu’en 1992-97 La trajectoire irréaliste sous-jacente du dernier Programme de stabilité: Recettes: + 1% PIB en 5 ans (BP: + 0%), Intérêts: +0,3%, Prestat. Sociales: +0,5% PIB (BP: +0,9%) D’où: autres Dép. Prim.(DPRH)= -4,6% de PIB (-20% en termes relatifs) = -2,6% an réels (au lieu de +2,7% les 10 dernières années). Répartition effort entre Entités = Enjeu institutionnel majeur car 2/3 DPRH dans Entité II → Risques de blocage et danger pour SECU
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IV.2 – Retour à l’équilibre (2015) et pré- financement du vieillissement (avant budgets 2010)
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IV.3 – Des alternatives à l’austérité? Les sirènes du « travailler plus, plus longtemps » = Cotiser plus longtemps (donc plus) mais pour une pension plus courte (donc plus basse sur le cycle de vie) Réduire le coût budgétaire du vieillissement par des « réformes structurelles du marché du travail »? Les mirages et tautologies du relèvement du taux d’emploi (d’abord des travailleurs âgés) – Il « suffirait » de vouloir travailler plus longtemps! La création d’emplois suivra-t-elle l’augmentation de la demande de travail (allongement de la carrière)
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IV.4 – Alléger le CBV? (suite) Les hypothèses déjà optimistes et volontaristes du CEV – Emploi (diminution de moitié du taux de chômage?) et productivité (+1,5% l’an) L’auto-régulation du marché du travail par la baisse des salaires (car hausse de l’offre de travail)? Une austérité diluée mais socialement plus injuste et insidieuse Car risque élevé de chômage accru, de salaires plus bas et plus précaires, de + de carrières incomplètes et donc de pensions plus basses (sortie par le bas)
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V. Le tabou du refinancement Renforcer le premier pilier plutôt que subventionner (fiscalement) le second Des arbitrages au niveau de l’affectation des gains de productivité futurs Un petit chiffrage numérique sur le partage des gains de productivité Rééquilibrer le partage des revenus (capital- travail), réduire les inégalités Réorienter la croissance, sortir du « tout financier », « tout-marchand »
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V.2. Un petit chiffrage
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V.3. Implications et marges Part salariale stable (compromis) Coût salarial réel par emploi: + 1,5% (* 1,8 cumulé), dont: a) Salaire réel par emploi: + 1,2% (* 1,6 cumulé.) b) Cotisations réelles par emploi: +2,4% du (* 2,4 cum.) = +0,3% CS / an Cotisat. : +2,8% PIB (* 1,41 en 40 ans) 1,8% de PIB = +20% Pensions privées 2050 = +0,5% / an (1% PIB pour couvrir vieilliss.)
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Annexe – Historique des prestat. soc. 1970-2010
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Annexe 2. – Part salariale dans les Entreprises non-financières
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Annexe – suite (Indices du ratio au PIB)
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