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Le temps (très) long de la Préhistoire
Paléolithique 2, 3, 4 millions d’années ? Néolithique au mieux, quelques milliers d’années
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La Chasse préhistorique (1)
Données théoriques, modèles Identifier la chasse, un enjeu important : pourquoi ? - parce qu’il existe d’autres façon de se procurer de la viande : l’élevage, le piégeage, le charognage, par exemple ... qui n’ont pas la même signification en terme technique, économique et ou sociologique - parce que toutes les accumulations osseuses préhistoriques ne sont pas des restes de repas et ne résultent pas nécessairement d’une activité anthropique, surtout de la chasse. Il est donc essentiel de pouvoir, le plus souvent possible, déterminer à quoi l’on a précisément à faire.
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La Chasse préhistorique (2)
Données théoriques, modèles Identifier la chasse, comment ? - en développant une approche taphonomique des restes osseux et, plus généralement, des accumulations sédimentaires et du matériel qu’elles contiennent - taphonomie : étude des processus de conservation différentielle des vestiges, visant à déterminer la part de l’intervention humaine et celle d’agents extérieurs, quels qu’ils soient : animaux, eau, vent, glissement de terrain… tous processus post-dépositionnels ou en lien avec le mode de dépôt …
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La Chasse préhistorique (3)
Données théoriques, modèles Des exemples édifiants... . Le « casse noix » de R. Dart (Paranthropus)
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La Chasse préhistorique (4)
Données théoriques, modèles Non plus chasseur, mais proie des léopards, comme les animaux avec les restes desquels il est mélangé...
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La Chasse préhistorique (5)
Données théoriques, modèles Des exemples édifiants…suite... La Grotte de Bois Roche : un habitat moustérien travaux P. Villa et L.E. Bartram
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La Chasse préhistorique (6)
Données théoriques, modèles Des exemples édifiants…suite…et fin La Grotte de Bois Roche : un repère de hyènes...
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La Chasse préhistorique (7)
Données théoriques, modèles La chasse ou les chasses ? - Il existe différents modèles, notamment un intégrant la chasse dans la perspective plus large du rapport entre l’Homme et l’Animal. L'absence de relation entre l'homme et l'animal Cas emblématique des pygmées de l'Afrique centrale avec la panthère : ils refusent de reconnaître son existence car elle est dangereuse. Ce sont souvent les animaux les plus dangereux qui sont ainsi niés. Refus également de manger un animal réputé pour manger de l'homme : rejoint le tabou de l’anthropophagie.
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La Chasse préhistorique (8)
Données théoriques, modèles Le charognage : toute forme de chasse passive, acquisition d'un bien carné dont on n'a pas provoqué la mort, cela ne relève pas de la chasse à proprement parler. Le piégeage : l'animal n'est pas ignoré, l'homme ne tombe pas sur lui par hasard. Il n'intervient qu'à la fin, il n'y a pas de contact. Les techniques sont multiples, adaptées au petit gibier, mais on a des preuves montrant que des gros animaux ont été piégés. La chasse au hasard : l'exemple typique est la chasse à la battue. Il n'y a pas de cible préférentielle, tous les animaux sont pourchassés et abattus sans souci de préservation de l'espèce. En règle générale, les femmes et les jeunes chasseurs ne participent pas à ce type de chasse (cf.+ largement Testart).
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La Chasse préhistorique (9)
Données théoriques, modèles La chasse ponctuelle : pratiquée occasionnellement, elle est tournée vers un individu identifié, suivi et abattu. Elle renvoie à des préoccupations de défense du village ou des cultures, contre un prédateur connu. Toutes ces actions renvoient à des formes secondaires de chasse Elles rejettent toute relation entre homme et animal et ne servent pas à satisfaire tous les besoins des groupes. Elles s'opposent aux chasses organisées qui traduisent ou supposent une anticipation importante des besoins et des moyens...
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La Chasse préhistorique (10)
Données théoriques, modèles A l’inverse des précédentes, les formes suivantes supposent des rapports complexes, débouchant éventuellement, au terme d ’un long processus, sur une domestication. Les chasses spécialisées L'exploitation porte sur une espèce qui représente près de 50% des restes osseux. Il s'agit toujours de chasser un gibier bien connu, facile à abattre car peu craintif (bouquetins, chèvres sauvages...), ou bien un gibier dont le comportement facilite son abattage (gazelle, bison). Cette chasse est parfois conçue comme une préliminaire à la domestication. Les hommes doivent avoir une parfaite connaissance du comportement de l'animal et du milieu qui l'entoure. On identifie deux variantes de chasses spécialisées.
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Données théoriques, modèles La chasse privilégiée : porte sur une espèce choisie pour son abondance, sa facilité à être chassée. Il se forme alors une vie de groupe autour de ce comportement privilégié de l'espèce. Cette chasse privilégiée peut porter sur un milieu, le choix d'un biotope comme par exemple chasser en altitude (période du Mésolithique en Europe occidentale, Italie du nord, Massif central). On ne considère pas que cette chasse soit une préparation à la domestication. La chasse spécifique ou sélective : rapports ambigus entre les hommes et les animaux, on peut la considérer parfois comme préliminaire à la domestication. Etape transitoire clairement identifiée dans les phases les plus récentes de la préhistoire. L'animal est conservé dans son milieu, l'homme intervient en sélectionnant une partie (sexe, âge) du troupeau : il agit de façon déterminante et sélective sur le troupeau.
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