Télécharger la présentation
La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez
1
par l'éducation sensorielle
Limiter les ateliers verticaux par l'éducation sensorielle Claude Duboc Journée médicale de Saint Etienne
2
LE CONSTAT TECHNIQUE INITIAL
Intervenir sur un plongeur en difficulté, évidemment, c'est l'obligation de le remonter en surface… Donc l'évaluation de cette compétence de l'encadrant doit être vérifiée. Mais Nous devons faire la différence entre l'évaluation de la compétence et son acquisition. L'exercice standardisé de la remontée constitue donc une évaluation sommative La formation ne doit pas se limiter à répéter à l'infini un exercice complexe. Il est indispensable d'identifier les difficultés et construire une progression : Donc Ce n'est pas en remontant que j'apprendrai à remonter…
3
Pour apprendre à remonter : éduquer les sensations dans l'espace subaquatique
LA PERCEPTION DE L'ESPACE EN 3 D PAR LE" TERRIEN" La vision : Référence au sol et verticalité L.B L'oreille interne : Canaux semi-circulaires = rotations Utricules & saccules = positions /verticale La pesanteur : poids du corps Position des muscles et des articulations :Récepteurs neuromusculaires et neurotendineux Contacts avec le sol
4
Modification des perceptions du plongeur
L.B Références visuelles modifiées : sol invisible (eau trouble) Annulation de la pesanteur par la poussée d'Archimède L'activité de l'oreille interne est peu modifiée Les récepteurs neuro-tendineux et neuromusculaires ne perçoivent plus le poids du corps Perte du contact avec le sol
5
Modification des éléments de la motricité
La position du corps dans l'espace en l'absence de la référence à la gravité. Les appuis dans l'eau grâce aux palmes et très accessoirement aux mains. La motricité verticale et le poumon ballast. La motricité verticale grâce au gilet. Nécessité d'une éducation sensorielle : Comme on apprend à marcher à un bébé ! Le surlestage ne fait que reconstituer l'impression liée à la pesanteur : il empêche donc toute éducation sensorielle !
6
Quelques éducatifs pour le niveau élémentaire
Dès que les gestes techniques de sécurité sont acquis La recherche des appuis Séance d'évolutions diverses en imitation du moniteur (ludique) Vrilles, sauts de main, pirouettes, roulades… La flottabilité grâce au poumon ballast Prises de positions nécessitant une expiration : A genoux, à plat ventre… Modification de la flottabilité : A plat ventre puis inspirer… Pivot sur les genoux Maintien au dessus du sol sur inspiration … Maintien d'un palier en pleine eau.
7
La Flottabilité grâce au gilet,en association avec le poumon ballast
Apprendre au plongeur à gérer son gilet,comme si c'était une émanation de son propre corps. Le moniteur doit donc verbaliser les sensations à rechercher. L'essentiel du travail appartient à l'élève L'idée de base Tous ces exercices sont possibles seulement si le moniteur prend le temps nécessaire pour déterminer avec son élève son juste lestage
8
Une progression possible
Deux pré requis : L'apprentissage de la manipulation des commandes La mise en place du réflexe de sécurité : "je monte, je purge" L'apprentissage du décollage : " Quel est le délai entre le début de l'insufflation et le début de la montée ?" Insuffler en inspiration permet de limiter ses effets grâce au poumon ballast Descendre en purgeant le gilet : " Quel est le délai entre le début de la purge et la redescente effective " ? Purger en expiration permet de percevoir que la redescente peut être limitée par une inspiration.
9
Le niveau II : Affiner les sensations
Affiner l'apprentissage basé sur les sensations afin d'évoluer dans l'espace à trois dimensions en exploration et de faciliter l'acquisition de la future compétence de "remontée assistée". Ne pas hésiter, en début de formation à "réattaquer" le surlestage L'idée de base La remontée individuelle à l'aide du gilet sans utiliser les palmes est un exercice sommatif, ce n'est pas le moyen pour enseigner cette compétence
10
Une progression possible : Associer le poumon ballast et le gilet
Révision des exercices élémentaires à différentes profondeurs. Décollage à partir de différentes positions… Maintien d'un niveau d'immersion pendant un temps déterminé avec une faible variation de profondeur et de position (critères de réussite) Exercice des "montagnes russes" : Monter de quelques mètres puis stabiliser. Redescendre, se stabiliser à nouveau. Faire varier l'amplitude sans dépasser 5 m au maximum. Répéter à différentes profondeurs Tous les exercices seront répétés les yeux fermés Objectif : "Court-circuiter" la vision qui est le sens prépondérant afin d'affiner la prise d'information par les autres sens. Exigence : Organiser l'atelier avec le moniteur (ou le binôme) très près de son élève, pour purger rapidement si nécessaire.
11
La (trop) fameuse remontée assistée
L'idée de base Ce n'est pas en répétant la totalité de l'exercice de multiples fois qu'on peut espérer faire acquérir cette compétence. C'est inefficace et dangereux… Une progression possible : Suivre la même logique Faire découvrir au plongeur la situation la plus efficace du couple assistant / assisté. A profondeur constante d'abord en appuis puis stabilisé en pleine eau. Faire les "montagnes russes du couple assistant / assisté à différentes profondeurs Répéter l'exercice les yeux fermés. L'assisté a la responsabilité importante d'interrompre l'exercice si la remontée s'accélère. Multiplier les situations initiales. La remontée assistée totale est évidemment l'exercice sommatif qui doit être réussi quasiment à la première tentative.
12
Et la DTH… Evidemment, c'est strictement la même problématique : La remontée globale est l'exercice sommatif. L'idée de base Pour séquencer : identifier les savoir-faire indispensables L'intervention au fond : Positionnement, remise du détendeur, prise d'appuis. La remontée : Positionnement relatif du couple sauveur sauvé L'approche surface : Le tour d'horizon stabilisé, le positionnement pour faire le signe détresse. Le tractage : Positionnement, prise d'information pour la rectitude
13
Le cas particulier (et sensible…) de la RSE
Les "vieux moniteurs" considéraient, à juste titre que la RSE était un exercice de sécurité permettant de remonter sans air. C'était l'époque du détendeur unique et de la réserve mécanique… Aujourd'hui Ce n'est plus la finalité, sauf cas très particulier : Deux sources d'air, manomètre… L'objectif n'est plus le même : On évalue la capacité de l'encadrant à maîtriser sa ventilation Sa capacité à maîtriser sa vitesse de remontée dans une circonstance particulière. Sa sérénité dans l'eau. Donc
14
La mise en confiance et la démystification de la RSE
La formation à la Remontée sans embout L'objectif La mise en confiance et la démystification de la RSE Initialement : ne pas situer l'objectif au niveau de la réussite de la remontée totale. Consigne : Partir de 20 m sur le volume courant et remonter tranquillement, en position de libération des voies aériennes, la bouche entre ouverte. Reprise du détendeur à volonté. Verbalisation de la sensation. Laisser le futur encadrant évoluer tranquillement vers sa réussite sans mettre la pression de parvenir à tout prix à trois mètres.
15
MERCI DE VOTRE ATTENTION
questions ?
Présentations similaires
© 2024 SlidePlayer.fr Inc.
All rights reserved.