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Publié parIgraine Villette Modifié depuis plus de 9 années
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CM : Stratégie Marketing : le positionnement
Plan du cours : - Le Positionnement : principes - Les différentes stratégies de positionnement Positionnement perçu et positionnement voulu La construction de la carte de positionnement L’utilisation de la carte de positionnement Z. MALAS 2014
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I Niveau stratégique Le Positionnement (1).
Quel est la plus haute montagne d’Afrique ? Quel est le plus haute montagne du monde ? Quelle est la seconde plus haute montagne de France ? Quelle est la seconde plus haute montagne du monde ? Quelle est la plus haute montagne des Pyrénées ? Quelle est la plus grande ville du Japon ? Quelle est la plus grande ville de Suède ? Quelles est la seconde plus grande ville du Japon ? Z. MALAS 2014
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I Niveau stratégique Le Positionnement (1). Quel est la plus haute montagne d’Afrique ? Quel est le plus haute montagne du monde ? Quelle est la seconde plus haute montagne de France ? Quelle est la seconde plus haute montagne du monde ? Quelle est la plus haute montagne des Pyrénées ? Quelle est la plus grande ville du Japon ? Quelle est la plus grande ville de Suède ? Quelles est la seconde plus grande ville du Japon ? Conclusion : il vaut mieux être le 1er de quelquechose de secondaire que le 2nd de quelquechose d’important ! Z. MALAS 2014
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Le Positionnement (2). Problème de la reconnaissance de la marque : quand on pense à une catégorie de produits, quels sont les noms qui viennent à l’esprit ? => appartenance à l’ensemble évoqué du consommateur. => Sans effort spécifique, le cerveau ne peut retenir plus de 5 choses en même temps (penser au serveur dans un café) . Se positionner = développer une identité (reconnaissance de la catégorie de produits de la marque) et se différencier des concurrents (ce qu’on a en plus ou de différent des autres marques). … en pratique, quelques exemples : Z. MALAS 2014
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Le Positionnement (3). Une boisson gazeuse ? Une marque de chocolat ?
=> Reconnaissance, identification. Une marque de boisson gazeuse à l’orange ? Une marque de chocolat vendu chez un chocolatier ? => Différenciation. Z. MALAS 2014
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Le Positionnement (4). Donc, une marque doit avoir un positionnement qui permet : Son identification à une ou plusieurs catégories de produits : exp. Sony : electronique. Brandt : electroménager. Contre-exemple : Krony. => Haribo ? Nivea ? Nikon ? 2) Sa différenciation : caractéristique que seule la marque détient, qui fait qu’elle sera la seule à laquelle le consommateur pense quand il recherchera un produit ayant cette caractéristique. Exp. : LeaderPrice : prix, Actimel : santé, M6 : jeune. Orange ? MySpace ? Ikea ? Skyrock ? => La différenciation se fait toujours par rapport à une ou plusieurs autre(s) marque(s). Krony : mélange de bière et de jus fruit (Kronenbourg). Z. MALAS 2014
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Les différentes stratégies de positionnement
Schématiquement, 4 grands types de stratégies : La différenciation verticale par la qualité La différenciation verticale par le prix La différenciation horizontale L’imitation (« Me too ») NB : Une différenciation horizontale et une verticale peuvent être combinées. Z. MALAS 2014
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La différenciation verticale par la qualité (perçue)
Dans chaque catégorie de produits, existence d’un segment de clients prêts à payer plus cher pour avoir mieux… mais encore faut-il être capable de faire mieux, de convaincre qu’on fait mieux et de voir ce que signifie « mieux » pour les clients ciblés… Exemples : Ferrari, Mercedes, Barilla (pâtes), Bang and Olufsen, Vertu (échec ), Velsatis (échec). Autres : montres ? Tourisme ? Z. MALAS 2014
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La différenciation verticale par le prix.
Le prix est un attribut à part… le consommateur ne l’évalue pas comme les autres… => idée de « rapport qualité / prix ». But de la différenciation verticale par le prix : élargir le marché et/ou détourner les clients des concurrents vers une offre plus avantageuse. Stratégie de domination par les coûts et/ou conception des produits par Target costing. Exp. : Marques « Discount », Logan (target costing), Easyjet, Livre de poche, Eram, stylos à bille Bic. Exp. d’échec : parfum Bic « le parfum nu ». La différenciation verticale par le prix peut aussi être associée à une stratégie d’imitation. Z. MALAS 2014
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La différenciation horizontale
La différenciation « classique », car il s’agit de celle qui est la plus facile à tenter => communication peut suffire et pas de specificité technologique. But : servir des segments qui perçoivent les offres concurrentes comme inadaptées à leurs attentes. 100 % communication : Exp : Pepsi « Think different », « refreshes the world » => rébellion, Fanta : la dérision et l’humour. Communication et Produit : Canard WC : nettoyant à bec de canard, France Inter : généraliste « intello », Quick Halal, marques « Bio »... Différenciation horizontale et verticale : Canal + => Cas extrêmes : redéfinition de la catégorie de produit : i-phone…. Risque ? Z. MALAS 2014
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L’imitation. Choix délibéré d’absence de justification par rapport au leader du marché. Avantage : le produit est bien identifié + faible coût marketing : on se met dans le sillage d’une marque ayant déjà réussie. Problème : si vous êtes pareil que la marque leader, pourquoi préférer l’imitation à l’originale ? Prix => logique similaire à la différenciation verticale par le prix… mais ATTENTION : grand écart de prix = mauvais signal. Existence d’une alternative : moindre dépendance du client au leader de marché, complémentarité des offres. Exp. : Daily Motion vs Youtube, livret A des banques autres que la Banque Postale et la Caisse d’Epargne. Stratégie utilisée face à des quasi monopoles, l’imitateur devient libérateur. Inconvénient s: ambition limitée, difficulté à être référencée en linéaire / catalogue. Z. MALAS 2014
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L’imitation : exemples en images
Source : Capital Autres exemples ? Z. MALAS 2014
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Positionnement perçu et positionnement voulu (1)
Image perçue : ensemble des croyances et évocations liées à la marque (références culturelles, caractéristiques anthropomorphiques “marque sensuelle, sympa, virile…”). => Le positionnement perçu : traits saillants de la marque perçus par les consomateur : catégorie de produits et qualités associées à la marque. Le positionnemment voulu : traits saillants de la marque mis en avant par l’entreprise. Exp. Positionnement voulu du Nouvel Observateur : Newsmagazine (identification), de gauche et réformateur (différenciation). Positionnement perçu par vous : journal (identification) “de vieux” (différenciation). Z. MALAS 2014
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Positionnement perçu et positionnement voulu (2)
Necessité de contrôler et suivre l’image et le positionnement perçu : Exemple : Lacoste début des années 2000 : le classique bourgeois qui devient une marque populaire… réaction : nouvelles lignes. 2011 : Nouvelle menace…. Que s’est-il passé en Norvège en 2012 ? Autre cas : Fred Perry…. => Batailles pour les positionnements « Haut de gamme », «jeune », « à la mode »… or nombre de places limitées ! Mais, la vision de certains clients ne détermine pas toujours celle des autres : exemple : Barilla : en Italie : Bas de gamme… arrivée en France : Haut de gamme. => Marketing Mix différent. Z. MALAS 2014
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La construction de la carte de positionnement : précisions.
Tout part de la bonne définition et de la bonne délimitation du marché. Exemple : positionnement des fast-food qui ne s’intéresserait pas aux boulangeries et aux « grecs ». Existence de plusieurs méthodes : Ici : Présentation de la description des positionnements perçus par rapport aux attributs différenciants. Point fort : explique le positionnement. Points faibles : il faut au départ avoir une idée des attributs importants sur le marché. Les mesures des proximités entre concurrents sont indirectes : fiabilité limitée. Z. MALAS 2014
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La construction de la carte de positionnement (1) : les axes
Attribut 2 Exp : rapidité. Comment ? Enquête et entretiens : analyses factorielles permettant de voir les attributs sur lesquels les clients perçoivent le plus de différences entre les marques. Attribut contraite à l’attribut 1 :exp. Caractère classique du design Attribut 1 :exp. Caractère jeune du design Attibut contraire à l’attribut 2 Exp. Choix. Z. MALAS 2014
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La construction de la carte de positionnement (2) : les préférences des clients et les caractéristiques des clients Attribut 2 Exp : rapidité. Groupe 2 : masculin et âgé Groupe 1 : Plutôt féminin Et urbain Attribut contraite à l’attribut 1 :exp. Caractère classique du design Attribut 1 :exp. Caractère jeune du design Groupe 5 : jeunes, petites villes. Attibut contraire à l’attribut 2 Exp. Choix. Z. MALAS 2014
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La construction de la carte de positionnement (3) : les positionnement perçus des marques.
Attribut 2 Exp : rapidité. Groupe 2 : masculin et âgé Groupe 1 : Plutôt féminin Et urbain Attribut contraite à l’attribut 1 :exp. Caractère classique du design Attribut 1 :exp. Caractère jeune du design Groupe 5 : jeunes, petites villes. Attibut contraire à l’attribut 2 Exp. Choix. Z. MALAS 2014
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L’utilisation de la carte de positionnement.
- Proximité perçue : qui sont mes concurrents ? Compléter par une mesure directe de la proximité et par une mesure de la substituabilité entre marques. - Ciblage réel et potentiel : Qui sont mes clients? Mes clients potentiels ? Qualités et faiblesses relatives de ma marque. Perception des attributs des offres : quels attributs sont liés et lesquels font la différence. Z. MALAS 2014
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Conclusion sur le positionnement (3)
Attentes des consommateurs Le triangle d’or du positionnement d’après le Mercator. Positionnements perçus des concurrents. Atouts potentiels du produit Z. MALAS 2014
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Exercice : Mini Cas Hegor : Proposer un positionnement à Hegor.
Critiquer la carte de positionnement utilisée. Z. MALAS 2014
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Cas HEGOR Palmolive Sunsilk Garnier Dop Gsp Vichy Hegor Klorane Dercos
Axe 2 Économique Moins économique à l’usage Axe 1 Donne de beaux cheveux Ne donne pas de beaux cheveux Palmolive Sunsilk Garnier Dop Gsp Vichy Hegor Klorane Dercos Sébane * Points idéaux moyens d’un groupe d’individus * Cheveux normaux * Cheveux secs * Tous cheveux * Cheveux gras * Cheveux très gras Z. MALAS 2014
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Palmolive Sunsilk Garnier Dop Gsp Vichy Hegor Klorane Dercos Sébane
Axe 2 Économique Moins économique à l’usage Axe 1 Donne de beaux cheveux Ne donne pas de beaux cheveux Palmolive Sunsilk Garnier Dop Gsp Vichy Hegor Klorane Dercos Sébane * Points idéaux moyens d’un groupe d’individus * Cheveux normaux * Cheveux secs * Tous cheveux * Cheveux gras * Cheveux très gras Z. MALAS 2014
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