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INNOVATION
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Veille… ?
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Quels pourraient être les différents types d’innovation?
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De nombreux types d’innovation existent :
les nouveaux marchés, nouveaux débouchés, nouveaux produits ou équipements ; les nouvelles sources de travail et de matières premières, les nouveaux moyens logistiques ; les nouvelles formes d’organisation et de management, les nouveaux moyens financiers ; les nouvelles méthodes de marketing ou de publicité, les nouveaux moyens de communication (aujourd'hui les NTIC) ; les changements législatifs ou de nouvelles façons d’influencer les décideurs politiques, les nouveaux moyens de fraude. Exemples?
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5 types d’innovations : la fabrication de biens nouveaux
les nouvelles méthodes de production l'ouverture de nouveaux débouchés l'utilisation de nouvelles matières premières une nouvelle organisation du travail.
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Schumpeter et l’innovation : la destruction créatrice
Joseph Aloïs Schumpeter (1883 –1950) est un économiste d’origine autrichienne connu pour ses théories sur les fluctuations économiques, la destruction créatrice et l'innovation. À partir de 1927 et jusqu'à sa mort, il enseigne à l'Université Harvard où il s'installe définitivement en 1932, à la suite de la montée des extrémismes en Europe centrale.
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Schumpeter estime que le fondement et le ressort de la dynamique de l'économie sont l'innovation et le progrès technique. L'histoire du capitalisme est une mue permanente. La technologie évolue, se transforme poussant des pans entiers de l'activité économique à s'étioler puis à disparaître après avoir été dominants. Le changement est structurel avant d'être quantitatif.
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« destruction créatrice »
On constate donc des cycles industriels où, après une innovation majeure, l'économie entre dans une phase de croissance (créatrice d'emplois), suivie d'une phase de dépression, où les innovations chassent les entreprises "dépassées" et provoquent une destruction d'emplois. Pour décrire ce processus Schumpeter emploie en 1942 dans «Capitalisme, socialisme et démocratie» le terme de : « destruction créatrice »
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En conséquence, la croissance est un processus permanent de création, de destruction et de restructuration des activités économiques. La « destruction créatrice » est donc la caractéristique du système capitaliste qui résulte du caractère discontinu des innovations.
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L'entrepreneur, qu'il ne faut pas confondre avec le chef d'entreprise simple administrateur gestionnaire, ou avec le rentier-capitaliste propriétaire des moyens de production, est pour un véritable aventurier qui n'hésite pas à sortir des sentiers battus pour innover et entraîner les autres hommes à envisager autrement ce que la raison, la crainte ou l'habitude, leur dictent de faire. Il doit vaincre les résistances qui s'opposent à toute nouveauté risquant de remettre en cause le conformisme ambiant.
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Le profit est d'autant plus important et immédiat que l'entrepreneur est capable d'éliminer toute forme de concurrence directe et immédiate. L'innovation revient le plus souvent à détenir une position favorable dans sa branche, et sa diffusion permet l'obtention de droits commerciaux qui techniquement permettent à l'entrepreneur de disposer d'un monopole. Schumpeter considère les monopoles nés de l'innovation comme nécessaires à la bonne marche du capitalisme.
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Les crises ne sont pas de simples ratés de la machine économique ; elles sont inhérentes à la logique interne du capitalisme. Elles sont salutaires et nécessaires au progrès économique. Les innovations arrivent en grappes presque toujours au creux de la vague dépressionniste, parce que la crise bouscule les positions acquises et rend possible l'exploration d'idées nouvelles et ouvre des opportunités. Au contraire, lors d'une période haute de non-crise, l'ordre économique et social bloque les initiatives, ce qui freine le flux des innovations et prépare le terrain pour une phase de récession, puis de crise.
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Pour Schumpeter comme pour Marx, le succès du capitalisme conduit inévitablement à la concentration du capital, c'est-à-dire à la création de grandes entreprises, gérées par des chefs d'entreprises, simples administrateurs et appartenant à des rentiers-capitalistes, véritables propriétaires des entreprises. Pour Schumpeter, cette concentration aboutit à l'avènement d'un sentiment d'hostilité générale contre le capitalisme.
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Le capitalisme se sclérose ainsi progressivement de l'intérieur, pour des raisons sociales et politiques, au fur et à mesure que des majorités démocratiquement élues choisissent de mettre en place une économie planifiée accompagnée d'un système d'État-providence et de restriction des entrepreneurs. Le climat intellectuel et social nécessaire à l'esprit d'entreprise et d'innovation, et donc à l'apparition d'entrepreneurs, décline et finit par être remplacé par une forme ou une autre de socialisme, encore plus sclérosant.
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Les gouvernements ont alors notamment tendance, pour être populaires, à développer l'« État fiscal » et à transférer le revenu des producteurs vers les non-producteurs, décourageant l'épargne et l'investissement au profit de la consommation, ce qui crée une pression inflationniste croissante. Dans toutes décisions, les gouvernements démocratiquement élus ont alors tendance, pour garantir leur réélection, à privilégier le court terme au détriment du long terme.
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Schumpeter est convaincu que la libre concurrence capitaliste est le meilleur système économique, il ne recommande pas cette évolution, mais il ne sait pas comment l'éviter. Le capitalisme ne peut poursuivre sa marche en avant qu'à condition que perdure l'esprit des entrepreneurs qui seul fait sa force. Une critique radicale du capitalisme inspirée de l'œuvre de Schumpeter, souligne qu'il secrète la grande entreprise et que cette dernière étouffe toute velléité d'imagination. Les grandes organisations sont marquées par la multiplication des cadres gestionnaires, des experts et des bureaucrates, conduits à raisonner en termes de carrière, de revenu régulier et de position sociale et du même coup peu ou pas enclins à prendre des risques comme dans le modèle de l'entrepreneur. (Nokia?)
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Exemples La destruction créatrice peut gravement affecter même des entreprises qui, à une époque, ont révolutionné et dominé leur marché telles que Xerox pour les photocopieurs ou Polaroid pour les appareils photo instantanés. De telles entreprises réputées solidement établies ont pourtant vu leurs marges se réduire et leur domination disparaître avec l’émergence de rivaux plus innovants, ayant des produits ou services dotés d'une meilleure conception, d'un meilleur design ou de coûts de fabrication très inférieurs. Kodak, Minolta, Nokia en sont d’autres exemples.
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Schumpeter ne l'a pas connu mais il l'aurait aimé: le téléphone mobile est en train de confirmer sa grande théorie de la «destruction créatrice» en emportant tout sur son passage: le téléphone fixe, pour commencer, et désormais les assistants personnels numériques, les appareils photos, les lecteurs de musique, les montres, les calculatrices, le GPS, les détecteurs de radar, les cartes de paiement, les tablettes... Jusqu'où ira l'hécatombe?
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Le mouvement de destruction créatrice est souvent questionné pour ses effets sur l'emploi : les ouvriers ayant des compétences rendues obsolètes par les nouvelles technologies perdent leur emploi. Elle constitue une contrainte forte à la reconversion de nombreux travailleurs : Ceux-ci doivent quitter une activité réputée être moins productive pour se reclasser dans une organisation ou une activité plus productive. Ainsi les emplois agricoles se réduisent d'abord au profit de l'accroissement des effectifs industriels. Puis les effectifs industriels diminuent à leur tour pour se transférer vers des emplois tertiaires.
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Il n'empêche qu'à court terme les conséquences peuvent être désastreuses sur le niveau de l’emploi.
Le ré-emploi par les secteurs réputés porteurs pouvant s'avérer: pas assez rapide, lorsqu'une conjoncture économique générale médiocre ou défavorable est en place ; hypothétique, lorsque les secteurs ou filières réputés porteurs et innovateurs poursuivent une croissance moins « riche en emplois ».
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Réaction? Que mettre en place pour favoriser l’innovation?
Innovation versus créativité?
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