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Publié parGosse Hoarau Modifié depuis plus de 9 années
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L’aide personnalisée à l’Ecole maternelle Les ateliers de langage Année scolaire 2008/2009 – Circonscription Aurillac
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Chasser les idées reçues
L’oral produit des contestataires L’oral est moins rigoureux que l’écrit L’oral incite au bavardage Il n’est pas besoin de travailler l’oral, c’est « naturel » Celui qui doit parler, c’est l’enseignant car lui seul possède le « langage élaboré de l’adulte cultivé » C’est le rôle de la mère d’apprendre à parler, pas de l’école L’essentiel c’est la libération plus que la structuration L’oral favorise les hypocrites et les démagogues Maîtriser l’oral, CH Mairal, P Blochet, Magnard, 1998
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Le langage, objet d’apprentissage et vecteur du développement
Fonction humaine qui a une triple fonction : psychologique, sociale, cognitive Rôle essentiel du langage : pour le développement de l’enfant pour tous ses apprentissages. Il y a deux formes de langage : le « langage intérieur » et le « langage extériorisé »
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De quoi parle-t-on ? Le langage : la fonction d’expression de la pensée et de communication entre les hommes. La langue : système d’expression et de communication commun à un groupe social se réalise dans des signes phonétiques (par la parole) dans des signes graphiques (par l’écriture qui, pour le français est alphabétique) La parole : l'utilisation effective du système de la langue par les locuteurs Les régularités sont acquises par « imprégnation » au cours des interactions précoces. Le développement du langage est à la fois conséquence et condition
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Le langage à l’école Il est Instrument de communication, il sert à gérer les interactions. Le lexique constitue une représentation du monde dont les enfants s’emparent dès leur deuxième année. Il est objet d’observation et de manipulation, ce qui facilite l’apprentissage ultérieur de la lecture. Ainsi cette priorité ne se conçoit pas aux dépens des autres domaines d’activités mais à partir d’eux.
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Une pédagogie du langage à deux facettes
une approche intégrée : le langage est le véhicule pour partager découvertes, idées, connaissances, points de vue, émotions etc. Complexité de la situation des moments structurés où des objectifs ciblés sont travaillés pour eux-mêmes
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Quelques principes de progression
Du global au plus différencié, de l’action à la pensée. Le développement du langage : accès à la capacité de signifier Les usages du langage qui supposent la capacité à décontextualiser La langue : le lexique, la phonologie par exemple Ces compétences se développent successivement et/ou en parallèle.
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Le langage oral Le langage en situation : c’est le langage factuel qui accompagne une situation vécue par les interlocuteurs Le langage d’évocation : il renvoie à la mise en récit : rappel d’événements, d’histoires, comptes rendus d’activités, d’expériences, de sorties. Langue du raconté, proche de l’écrit
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L’oral et l’écrit Si l’oral s’apprend dans des conditions de vie courantes, l’écrit suppose un enseignement. En découvrant l’écrit, l’enfant va devoir observer que celui-ci exige des transformations du parler spontané.
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Compétences de fin de cycle (2008)
À la fin de l’école maternelle l’enfant est capable de : - comprendre un message et agir ou répondre de façon pertinente ; - nommer avec exactitude un objet, une personne ou une action ressortissant à la vie quotidienne ; - formuler, en se faisant comprendre, une description ou une question ; - raconter, en se faisant comprendre, un épisode vécu inconnu de son interlocuteur, ou une histoire inventée ; - prendre l’initiative de poser des questions ou d’exprimer son point de vue. À la fin de l’école maternelle l’enfant est capable de : identifier les principales fonctions de l’écrit ; écouter et comprendre un texte lu par l’adulte ; connaître quelques textes du patrimoine, principalement des contes ; produire un énoncé oral dans une forme adaptée pour qu’il puisse être écrit par un adulte. Viser l’acquisition de conduites discursives : -raconter (narratif) -décrire et dénommer (descriptif) -expliquer, informer, exposer et expliciter (explicatif) -prescrire (injonctif) -convaincre, réfuter, justifier (argumentatif) -demander, interroger (informatif) -jouer, inventer, créer (poétique)
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Le problème posé par l’évaluation
Quand ? Evaluer en situation pédagogique et dans les situations quotidiennes ? A quelle fréquence ? Avec quels supports ? Les grilles sont nombreuses, mais peut-être trop complexes ? Un exemple Comment ? Complexité de la situation d’évaluation : l’enseignant mène la situation de langage et doit évaluer Et/ou difficulté d’organisation d’évaluation à passation individuelle
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Problème de la validité des résultats qui peuvent être variable en fonction de la situation (individuel ou collectif…), de la disponibilité de l’enfant, de l’enseignant… Le travail sur la langue est un travail à long terme dont la portée n’est pas forcément immédiate. L’évaluation sur la langue est transversale : elle ne se limite pas aux objectifs propres à la langue orale Evaluer serait donc effectuer en continu des bilans toujours provisoires et sans cesse prospectifs pour modifier les contenus de l’apprentissage
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Quel type d’actions envisager ?
Les types de tâches : « les 7 familles » Tâches moins usitées : 4- Anticiper, préparer : raconter à l’adulte avant de raconter devant le groupe 5- Revenir en arrière : reprendre le nom des couleurs 6- Compenser 7- Faire autrement : passer par l’action pour acquérir un lexique Tâches habituelles : 1- Exercer : faire des « tris » 2- Réviser : reprendre le lexique d’un album lu 3- Soutenir : aider l’élève à enrichir son expression pour aller vers le langage d’évocation
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Avec quels supports ? Les coins jeux Les situations quotidiennes habituelles : le goûter, les règles de vie… Les rituels Jeux sur la langue : jeux de doigts, comptines, chansons; poésies Les situations quotidiennes évènementielles : un évènement météo, anniversaire, sortie, une visite, une affiche, un déguisement… Les situations quotidiennes induites : l’observation de la pousse de plants, d’un animal, une collection,…la marionnette, l’objet insolite Les jeux à règles (pistes, dés, cartes) Les images : une photo, un dessin, un plan, les diapositives…une vidéo (les images animées)… Les enregistrements audio Toutes séances de motricité, d’arts visuels, musique… La littérature jeunesse, abécédaires et imagiers, documentaires Rôle particulier du cahier de vie, de l’album « Echo »
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Difficulté à nommer les objets de la classe
Deux exemples Difficulté à nommer les objets de la classe Utiliser chaque objet pour le nommer (un nombre restreint) Exercer, réviser, anticiper Dans les activités quotidiennes Reconnaître et nommer l’objet réel sous différentes formes Tris Chasse à l’intrus Jeux de kim Nommer l’objet (ou les objets) dans une représentation imagée : l’objet seul dessiné, photographié, sur des supports différents, un enfant l’utilisant Retrouver l’objet dans un document Réaliser un catalogue des outils Jeu de Mémory, de lotos Intégrer l’objet ou les objets dans les consignes quotidiennes Exercer, réviser Jeux de questions/réponses Devinettes Associer l’objet (les objets) à une action Mêmes jeux Lister tous les mots du champ lexical de l’objet
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Difficulté à construire une phrase (mot phrase)
Répéter des phrases élémentaires bien construites Exercer, réviser, anticiper Dans les activités quotidiennes, Comptines, jeux de doigts, chansons Jeu du téléphone Répéter et compléter les phrases avec des compléments de verbes ou des adjectifs Situations de lecture d’images Jeux de cartes inducteurs de lieux, d’actions… Allongement d’une phrase par les élèves, tour à tour Transformations de structures de phrases déjà existantes (structures de contes, comptines…) Formuler À la suite d’un questionnement Spontanément Décliner toutes les réponses possibles par rapport au mot inducteur de la question (Où…? il est dans la cour, sous le banc…) Catalogue de possibles Formuler et complexifier Exercer, réviser Réutilisation des outils construits Jeu du portrait, des 7 familles
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Que faire ? une difficulté à comprendre une consigne
une difficulté à reformuler, à comprendre un récit une méconnaissance du monde de référence d’un récit (lexique) une difficulté une méconnaissance des formes négatives et interrogatives des phrases dire ce qu’on fait ou ce qu’un camarade fait (oser parler) Quelles caractéristiques le langage de l’enseignant doit-il avoir ?
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