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LS IESG/SEG – UNIVERSITE DE GUYANE GUILENIA CONSULTING

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Présentation au sujet: "LS IESG/SEG – UNIVERSITE DE GUYANE GUILENIA CONSULTING"— Transcription de la présentation:

1 LS1 2013- 2014 IESG/SEG – UNIVERSITE DE GUYANE GUILENIA CONSULTING
II - HISTOIRE ECONOMIQUE ET SOCIALE DE LA FRANCE ET DE L’EUROPE OCCIDENTALE DE 1870 À NOS JOURS…. 2/5 LS IESG/SEG – UNIVERSITE DE GUYANE GUILENIA CONSULTING

2 II – DE LA 2nde GUERRE MONDIALE A NOS JOURS
Rappel… 1- De la 2nde guerre mondiale - Bilan 2- La guerre froide – Les Etats- Unis, l’URSS La fin de la guerre froide : l’échec des réformes de Gorbatchev, l’effondrement du bloc communiste 3- Les trente glorieuses – Le Bagne, la décolonisation, la départementalisation Une croissance plus lente et incertaine, 1974 – Des conflits importants dans le monde Les politiques conjoncturelles, la décentralisation, la politique énergétique Les mutations démographiques – Le travail, le chômage, l’immigration Les changements sociaux : l’évolution économique, la préoccupation environnementale 4 - Les changements sociaux contemporains : la naissance de l’Union Européenne, la CGSS, les guerres énergétiques et économiques 5 –1980 à nos jours : la mondialisation et dérèglements, des idéologies aux religions : la pensée contemporaine Des évènements/drames/personnages : Mandela/l’Afrique du Sud, Les Tours Jumelles/Ben Laden 09/04/2017 Guilenia Consulting

3 II – DE LA 2nde GUERRE MONDIALE A NOS JOURS
2- La guerre froide – Les Etats-Unis, l’URSS 2-1) La rupture de la grande alliance 2-2) L’affrontement des blocs : une succession de crises 2-3) Un monde bipolaire 2-4) De nouvelles crises internationales au début des années soixante *La crise des fusées à Cuba (1932) 2-5) La « détente » 2-6) La guerre malgré la détente *La guerre du Vietnam menée par les Etats-Unis *L’URSS intervient en Afghanistan 2-7) Les Etats-Unis 2-8) L’URSS 09/04/2017 Guilenia Consulting

4 II – DE LA 2nde GUERRE MONDIALE A NOS JOURS
2- La guerre froide – Les Etats-Unis, l’URSS La guerre froide est une période de tensions et de confrontations idéologiques et politiques entre les Etats-Unis et l’URSS et, de manière plus large, entre les régimes communistes et l’ensemble des régimes non communistes. La guerre froide débute en 1947 et dure jusqu’en 1989; année de la chute des régimes communistes en Europe ou jusqu’en 1991, année de l’implosion de l’URSS et de la dissolution du pacte de Varsovie. C’est en 1945, sous la plume de l’écrivain anglais George Orwell, que l’expression « Cold War » apparaît pour la 1ère fois. Elle est reprise en 1947 par l’homme d’Etat américain Bernard Baruch, et est très vite popularisée par le journaliste Walter Lippmann. D’après Raymond Aron, il s’agissait d’une « guerre limitée » ou « paix belliqueuse » dans un monde bipolaire où les belligérants évitaient l’affrontement direct –d’où l’expression : « Paix impossible, guerre improbable » Georges Orwell Raymond Aron Bernard Baruch 09/04/2017 Guilenia Consulting

5 II – DE LA 2nde GUERRE MONDIALE A NOS JOURS
2- La guerre froide – Les Etats-Unis, l’URSS 2-1) La rupture de la grande alliance – Chronologie gloable La longueur de la guerre froide, le nombre des évènements qui s’y sont produits, et les changements de dirigeants qui en ont été les acteurs clés, ont conduits les historiens à distinguer plusieurs phases permettant d’écrire de manière synthétique la montée de la guerre froide, les périodes de détente ou au contraire de tension, puis sa fin avec l’effondrement de bloc soviétique… : La constitution des deux blocs de l’Ouest et de l’Est, assimilés par certains auteurs à de véritables Empires, dominés respectivement par les Etats-Unis et l’Union soviétique, autour desquels la majeure partie des pays se sont regroupés. : Le face à face des Empires : La détente et l’effritement des Empires : Les nouvelles tensions entre les Empires :La dislocation de l’Empire soviétique 09/04/2017 Guilenia Consulting

6 II – DE LA 2nde GUERRE MONDIALE A NOS JOURS
2- La guerre froide – Les Etats-Unis, l’URSS 2-1) La rupture de la grande alliance 2-2) L’affrontement des blocs : les origines de la guerre froide Avant la guerre, tout oppose déjà les Etats-Unis au régime communiste installé en Russie. Les causes profondes de cette opposition tiennent à la fois à des impératifs de sécurité, aux enjeux économiques et à la nature même des régimes politiques et de idéologies qui les sous-tendent. Cependant, la plus grande rivalité de l’entre-deux guerre est entre la Russie et l’Angleterre, et non les Etats-Unis. On parle même de la « baleine anglaise » (sa puissance maritime) face à l’éléphant russe (sa puissance terrestre). De plus, avant l’entrée en guerre des Etats-Unis, en 1917, le président Wilson déclarait même qu’une relation de confiance existait entre la Russie, qui n’était pas un ennemi. A la fin de la 2nde guerre mondiale, cette opposition va se trouver cristallisée par le fait que ces deux pays sont les seules puissances mondiales, avec le déclin des européens. 09/04/2017 Guilenia Consulting

7 II – DE LA 2nde GUERRE MONDIALE A NOS JOURS
2- La guerre froide – Les Etats-Unis, l’URSS 2-1) La rupture de la grande alliance 2-2) L’affrontement des blocs : une succession de crises 2-3) Un monde bipolaire : rivalité stratégique inéluctable des empires américains et soviétiques Dès le XIXe siècle, Alexis de Tocqueville prédit que les Etats-Unis et l’Empire russe ont tous deux vocation à devenir un empire à l’échelle mondiale, et s’opposeront pour la domination globale dès qu’ils entreront en contact. Il écrit que « chacun d’entre eux semble être appelé par un dessein secret de la Providence à tenir un jour dans ses mains les destinées de la moitié du monde ». 09/04/2017 Guilenia Consulting

8 II – DE LA 2nde GUERRE MONDIALE A NOS JOURS
2- La guerre froide – Les Etats-Unis, l’URSS 2-1) La rupture de la grande alliance 2-2) L’affrontement des blocs : une succession de crises 2-3) Un monde bipolaire : rivalité stratégique inéluctable des empires américains et soviétiques Quatre sujets majeurs de désaccord entre américains et soviétiques au sortir de la guerre : la grande alliance entre les Etats-Unis et l’Union soviétique avait pour objectif d’abattre l’Allemagne nazie. Les premières lézardes apparurent au sein des alliés au cours des conférences de 1945, tenues à Yalta et à Postdam. Ces causes profondes à l’origine de la bipolarisation du monde vont se cristalliser sur quatre sujets principaux de désaccord qui instaureront l’état de guerre froide de manière irréversible dès 1947, à peine plus de deux ans après la fin de la 2nde guerre mondiale : les impératifs de sécurité nationale des deux Grands, l’avenir de l’Allemagne, le sort de la Pologne et de l’Europe de l’Est et la reconstruction économique de l’Europe. L’apparition de l’arme atomique , utilisée en 1945 par les Américains à Hiroshima et Nagasaki et développé à marche forcée par les Soviétiques qui feront exploser un premier engin dès 1949, les établit comme les deux seules grandes puissances dans le monde, au détriment notamment de la Grande-Bretagne et de la France. 09/04/2017 Guilenia Consulting

9 II – DE LA 2nde GUERRE MONDIALE A NOS JOURS
2- La guerre froide – Les Etats-Unis, l’URSS 2-1) La rupture de la grande alliance 2-2) L’affrontement des blocs : une succession de crises 2-3) Un monde bipolaire : rivalité stratégique inéluctable des empires américains et soviétiques Quatre sujets majeurs de désaccord entre américains et soviétiques au sortir de la guerre : la grande alliance entre les Etats-Unis et l’Union soviétique avait pour objectif d’abattre l’Allemagne nazie. Les premières lézardes apparurent au sein des alliés au cours des conférences de 1945, tenues à Yalta et à Postdam. Ces causes profondes à l’origine de la bipolarisation du monde vont se cristalliser sur quatre sujets principaux de désaccord qui instaureront l’état de guerre froide de manière irréversible dès 1947, à peine plus de deux ans après la fin de la 2nde guerre mondiale : les impératifs de sécurité nationale des deux Grands, l’avenir de l’Allemagne, le sort de la Pologne et de l’Europe de l’Est et la reconstruction économique de l’Europe. Dès septembre 1945, en application des accords de Postdam, les grandes puissances se réunirent dans le but d’apporter des réponses aux question de paix, de développement économique et de sécurité en Europe. Le sujet majeur en fut le règlement du problème allemand qui ne trouvera son dénouement provisoire qu’en 1955, avec la reconnaissance de l’existence de deux Etats allemands, la RFA et la RDA, ancrés dans le camp occidental et le camps communiste. Témoignant d’une activité diplomatique intense, ces conférences internationales aboutirent en une décennie ( ) à des accords de paix avec tous les pays belligérants de la 2nde guerre mondiale –à l’exception majeure de l’Allemagne, et à la mise en place des alliances et des institutions intergouvernementales qui régiront chacun des deux blocs en Europe, jusqu’à la fin de la guerre froide. 09/04/2017 Guilenia Consulting

10 II – DE LA 2nde GUERRE MONDIALE A NOS JOURS
2- La guerre froide – Les Etats-Unis, l’URSS 2-1) La rupture de la grande alliance 2-2) L’affrontement des blocs : une succession de crises 2-3) Un monde bipolaire : rivalité stratégique inéluctable des empires américains et soviétiques Quatre sujets majeurs de désaccord entre américains et soviétiques au sortir de la guerre : la grande alliance entre les Etats-Unis et l’Union soviétique avait pour objectif d’abattre l’Allemagne nazie. Les premières lézardes apparurent au sein des alliés au cours des conférences de 1945, tenues à Yalta et à Postdam. Ces causes profondes à l’origine de la bipolarisation du monde vont se cristalliser sur quatre sujets principaux de désaccord qui instaureront l’état de guerre froide de manière irréversible dès 1947, à peine plus de deux ans après la fin de la 2nde guerre mondiale : les impératifs de sécurité nationale des deux Grands, l’avenir de l’Allemagne, le sort de la Pologne et de l’Europe de l’Est et la reconstruction économique de l’Europe. Institué le 22 juillet 1944 par les accords de Bretton Woods, à l’issue de la conférence qui réunit 44 pays, un nouvel ordre monétaire et financier mondial est créé autour du $US pour éviter l’instabilité économique qui existait pendant l’entre-deux guerre et relancer les échanges internationaux. Ces accords établissent un Fonds monétaire international (FMI), dont les patrons successifs seront traditionnellement européens, ainsi qu’une Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRB), appelé communément « Banque mondiale), dirigée traditionnellement par un Etats-unisien. Le FMI et la BIRB ont notamment pour mission d’assurer la stabilité des devises nationales et d’accorder des prêts à la reconstruction et au développement… 09/04/2017 Guilenia Consulting

11 II – DE LA 2nde GUERRE MONDIALE A NOS JOURS
2- La guerre froide – Les Etats-Unis, l’URSS 2-1) La rupture de la grande alliance 2-2) L’affrontement des blocs : une succession de crises 2-3) Un monde bipolaire : rivalité stratégique inéluctable des empires américains et soviétiques 2-4) De nouvelles crises internationales au début des années soixante : coexistence pacifique et nouvelle crises sur fond d’équilibre de la terreur ( ) Le 05 mars 1953, Staline meurt. Il est remplacé par une direction collégiale au sein de laquelle les rivalités feront rage jusqu’en 1955, avec pour conséquence l’absence d’une ligne politique extérieure stable durant cette période de transition. En 1956, le nouveau numéro UN soviétique Nikita Khrouchtchev, dit « Mr K », condamne les crimes de Staline, commence le processus de déstalinisation et énonce la coexistence pacifique (1956). La doctrine Sokolovski, énoncée par Khrouchtchev en 1960, réaffirme l’usage soviétique de l’arme nucléaire en cas d’attaque. *Insurrection à Budapest *Crise de Suez (1956) *Rupture sino-soviétique (1960) *Deuxième crise de Berlin (1961) *Crise de Nouvelle-Guinée entre l’Indonésie et les Pays-Bas (1962) *La crise des fusées à Cuba (1932) Le bloc soviétique vit une importante crise cristallisée par la révolte hongroise à Budapest, laquelle mène à une répression soviétique au moment des Jeux olympiques d’été de 1956. 09/04/2017 Guilenia Consulting

12 II – DE LA 2nde GUERRE MONDIALE A NOS JOURS
2- La guerre froide – Les Etats-Unis, l’URSS 2-1) La rupture de la grande alliance 2-2) L’affrontement des blocs : une succession de crises 2-3) Un monde bipolaire : rivalité stratégique inéluctable des empires américains et soviétiques 2-4) De nouvelles crises internationales au début des années soixante : coexistence pacifique et nouvelle crises sur fond d’équilibre de la terreur ( ) Le 05 mars 1953, Staline meurt. Il est remplacé par une direction collégiale au sein de laquelle les rivalités feront rage jusqu’en 1955, avec pour conséquence l’absence d’une ligne politique extérieure stable durant cette période de transition. En 1956, le nouveau numéro UN soviétique Nikita Khrouchtchev, dit « Mr K », condamne les crimes de Staline, commence le processus de déstalinisation et énonce la coexistence pacifique (1956). La doctrine Sokolovski, énoncée par Khrouchtchev en 1960, réaffirme l’usage soviétique de l’arme nucléaire en cas d’attaque. *Insurrection à Budapest *Crise de Suez (1956) *Rupture sino-soviétique (1960) *Deuxième crise de Berlin (1961) *Crise de Nouvelle-Guinée entre l’Indonésie et les Pays-Bas (1962) *La crise des fusées à Cuba (1932) Cette crise fait partie de la guerre froide entre l’Egypte d’une part, la France, le Royaume-Uni et Israël d’autre part. La France et le Royaume-Uni subissent les pressions des deux super puissances, lesquelles n’apprécient pas de ne pas avoir été mises au courant de l’opération autour du canal de Suez. L’URSS menace d’utiliser l’arme atomique… 09/04/2017 Guilenia Consulting

13 II – DE LA 2nde GUERRE MONDIALE A NOS JOURS
2- La guerre froide – Les Etats-Unis, l’URSS 2-1) La rupture de la grande alliance 2-2) L’affrontement des blocs : une succession de crises 2-3) Un monde bipolaire : rivalité stratégique inéluctable des empires américains et soviétiques 2-4) De nouvelles crises internationales au début des années soixante : coexistence pacifique et nouvelle crises sur fond d’équilibre de la terreur ( ) Le 05 mars 1953, Staline meurt. Il est remplacé par une direction collégiale au sein de laquelle les rivalités feront rage jusqu’en 1955, avec pour conséquence l’absence d’une ligne politique extérieure stable durant cette période de transition. En 1956, le nouveau numéro UN soviétique Nikita Khrouchtchev, dit « Mr K », condamne les crimes de Staline, commence le processus de déstalinisation et énonce la coexistence pacifique (1956). La doctrine Sokolovski, énoncée par Khrouchtchev en 1960, réaffirme l’usage soviétique de l’arme nucléaire en cas d’attaque. *Insurrection à Budapest *Crise de Suez (1956) *Rupture sino-soviétique (1960) *Deuxième crise de Berlin (1961) *Crise de Nouvelle-Guinée entre l’Indonésie et les Pays-Bas (1962) *La crise des fusées à Cuba (1932) La Chine refuse cette politique de coexistence pacifique que Mao Zedong et les autres dirigeants chinois jugent trop conciliantes à l’égard de l’Ouest. Les tensions iront en croissant jusqu’à la rupture symbolisée par l’affrontement ouvert des deux grandes nations communistes au cours du Congrès du parti communiste roumain en juin 1960, où Krouchtchev et le réprésentant chinois Peng Zhen s’affrontèrent ouvertement. 09/04/2017 Guilenia Consulting

14 II – DE LA 2nde GUERRE MONDIALE A NOS JOURS
2- La guerre froide – Les Etats-Unis, l’URSS 2-1) La rupture de la grande alliance 2-2) L’affrontement des blocs : une succession de crises 2-3) Un monde bipolaire : rivalité stratégique inéluctable des empires américains et soviétiques 2-4) De nouvelles crises internationales au début des années soixante : coexistence pacifique et nouvelle crises sur fond d’équilibre de la terreur ( ) Le 05 mars 1953, Staline meurt. Il est remplacé par une direction collégiale au sein de laquelle les rivalités feront rage jusqu’en 1955, avec pour conséquence l’absence d’une ligne politique extérieure stable durant cette période de transition. En 1956, le nouveau numéro UN soviétique Nikita Khrouchtchev, dit « Mr K », condamne les crimes de Staline, commence le processus de déstalinisation et énonce la coexistence pacifique (1956). La doctrine Sokolovski, énoncée par Khrouchtchev en 1960, réaffirme l’usage soviétique de l’arme nucléaire en cas d’attaque. *Insurrection à Budapest *Crise de Suez (1956) *Rupture sino-soviétique (1960) *Deuxième crise de Berlin (1961) *Crise de Nouvelle-Guinée entre l’Indonésie et les Pays-Bas (1962) *La crise des fusées à Cuba (1932) Entre 1949 et 1961, 3,6 millions d’Allemands de l’Est transitèrent par Berlin pour passer en RFA. Cette hémorragie démographique était un désastre économique pour la RDA, car c’étaient surtout des ingénieurs, des médecins et des ouvriers qualifiés qui commirent le « délit de fuite ». En même temps, elle était une catastrophe politique en ce qu’elle portait atteinte à l’image officielle de la RDA… Le 13 août 1961, la construction du mur de Berlin entre le secteur soviétique et les trois secteurs occidentaux met fin à ce « débauchage systématique de citoyen de la RDA. 09/04/2017 Guilenia Consulting

15 II – DE LA 2nde GUERRE MONDIALE A NOS JOURS
2- La guerre froide – Les Etats-Unis, l’URSS 2-1) La rupture de la grande alliance 2-2) L’affrontement des blocs : une succession de crises 2-3) Un monde bipolaire : rivalité stratégique inéluctable des empires américains et soviétiques 2-4) De nouvelles crises internationales au début des années soixante : coexistence pacifique et nouvelle crises sur fond d’équilibre de la terreur ( ) Le 05 mars 1953, Staline meurt. Il est remplacé par une direction collégiale au sein de laquelle les rivalités feront rage jusqu’en 1955, avec pour conséquence l’absence d’une ligne politique extérieure stable durant cette période de transition. En 1956, le nouveau numéro UN soviétique Nikita Khrouchtchev, dit « Mr K », condamne les crimes de Staline, commence le processus de déstalinisation et énonce la coexistence pacifique (1956). La doctrine Sokolovski, énoncée par Khrouchtchev en 1960, réaffirme l’usage soviétique de l’arme nucléaire en cas d’attaque. *Insurrection à Budapest *Crise de Suez (1956) *Rupture sino-soviétique (1960) *Deuxième crise de Berlin (1961) *Crise de Nouvelle-Guinée entre l’Indonésie et les Pays-Bas (1962) *La crise des fusées à Cuba (1932) Un conflit peu médiatisé opposant l’Indonésie à son ancienne puissance coloniale, les Pays-Bas au sujet du statu de la Nouvelle-Guinée néerlandaise… 09/04/2017 Guilenia Consulting

16 II – DE LA 2nde GUERRE MONDIALE A NOS JOURS
2- La guerre froide – Les Etats-Unis, l’URSS 2-1) La rupture de la grande alliance 2-2) L’affrontement des blocs : une succession de crises 2-3) Un monde bipolaire : rivalité stratégique inéluctable des empires américains et soviétiques 2-4) De nouvelles crises internationales au début des années soixante : coexistence pacifique et nouvelle crises sur fond d’équilibre de la terreur ( ) *Insurrection à Budapest *Crise de Suez (1956) *Rupture sino-soviétique (1960) *Deuxième crise de Berlin (1961) *Crise de Nouvelle-Guinée entre l’Indonésie et les Pays-Bas (1962) *La crise des fusées à Cuba (1932) La crise des missiles cubains met plus nettement en évidence la menace d’une guerre nucléaire. En janvier 1959, les guérilleros de Fidel Castro avaient renversé le dictateur Fulgencio Batista, soutenu par les Etats-Unis. Le nouveau régime prit une série de mesures qui lui valurent l’hostilité croissante de Washington : en 1959, démantèlement des latifunda, signature d’un accord commercial avec l’URSS en mai 1960, après la réduction des achats de sucre cubain par les Etats-Unis, en juin et juillet, confiscation des entreprises nord-américaines, qui contrôlaient, outre la totalité des raffineries de pétrole, 40% de l’industrie sucrière, 80% du tabac et 90% des mines… Le dénouement de la crise fut un succès politique pour les USA, même s’ils doivent tolérer un pays ‘communiste’ à l’intérieur de leur « périmètre de défense ». 09/04/2017 Guilenia Consulting

17 II – DE LA 2nde GUERRE MONDIALE A NOS JOURS
2- La guerre froide – Les Etats-Unis, l’URSS 2-1) La rupture de la grande alliance 2-2) L’affrontement des blocs : une succession de crises 2-3) Un monde bipolaire 2-4) De nouvelles crises internationales au début des années soixante *La crise des fusées à Cuba (1932) 2-5) La « détente » et effritement des empires américains et soviétiques Au lendemain de la crise des missiles cubains, les Etats-Unis et l’URSS décident de se rapprocher pour maîtriser, dans un esprit de transparence, un équilibre désormais fondé sur une « destruction mutuelle assurée ». Dès juin 1963, un « téléphone rouge », liaison permanente par téléscripteur entre le Kremin et la Maison Blanche, leur permet de se concerter immédiatement et d’éviter ainsi une diplomatie « au bord du gouffre ». L’assassinat de J. F. Kennedy à Dallas le 22 novembre 1963 bouleverse la planète, partout les gens pleurent ce jeune président, l’URSS comprise. Le successeur de Kennedy, Lyndon Johnson, s’engage à poursuivre la détente. Johnson va cependant définitivement engager les USA dans la guerre du Viet-Nam. Contrôle des armements nucléaires : les deux Grands souhaitent réduire les risques inhérents à la dissuasion nucléaire en restreignant la possession d’armes nucléaires aux cinq puissances membres du Conseil de sécurité de l’ONU et en réduisant le nombre de ces armes dans le monde… 09/04/2017 Guilenia Consulting

18 II – DE LA 2nde GUERRE MONDIALE A NOS JOURS
2- La guerre froide – Les Etats-Unis, l’URSS 2-1) La rupture de la grande alliance 2-2) L’affrontement des blocs : une succession de crises 2-3) Un monde bipolaire 2-4) De nouvelles crises internationales au début des années soixante *La crise des fusées à Cuba (1932) 2-5) La « détente » et effritement des empires américains et soviétiques « Détente » en Europe : Dans chacun des deux blocs, pro-soviétique et pro-américain, les deux super puissances sont contestées. Le modèle soviétique est contesté en Europe de l’Est. En août 1968 la Yougoslavie est envahie par les pays du Pacte de Varsovie : le Printemps de Prague prend brutalement fin, la doctrine Brejnev de 1968 qui énonce une « souveraineté limitée » pour les pays du bloc de l’Est justifiant ainsi l’intervention de Moscou. A l’Ouest, de Gaulle prend ses distances avec l’OTAN et les USA, en se retirant du commandement intégré de l’Alliance atlantique en En 1969, Willy Brandt devient chancelier de la RFA et engage une politique de rapprochement et d’ouverture à l’Est, rompant ainsi avec la doctrine Hallstein de non-reconnaissance de la RDA. 09/04/2017 Guilenia Consulting

19 II – DE LA 2nde GUERRE MONDIALE A NOS JOURS
2- La guerre froide – Les Etats-Unis, l’URSS 2-1) La rupture de la grande alliance 2-2) L’affrontement des blocs : une succession de crises 2-3) Un monde bipolaire 2-4) De nouvelles crises internationales au début des années soixante *La crise des fusées à Cuba (1932) 2-5) La « détente » et effritement des empires américains et soviétiques République populaire de Chine, troisième Grande puissance : La cohésion apparente du « bloc communiste » se fissure à partir de la rupture sino- soviétique, qui voit ces deux régions s’affronter sur le terrain idéologique et diplomatique. Le risque d’une guerre entre ces deux géants fut pris très au sérieux lors du conflit frontalier sino-soviétique de Constatant que Pékin ne pouvait affronter à la fois Moscou et Washington, Mao choisit de se rapprocher des Etats-Unis. La proximité géographique de l’URSS posait en effet selon lui une menace autrement plus grande que les USA. 09/04/2017 Guilenia Consulting

20 II – DE LA 2nde GUERRE MONDIALE A NOS JOURS
2- La guerre froide – Les Etats-Unis, l’URSS 2-1) La rupture de la grande alliance 2-2) L’affrontement des blocs : une succession de crises 2-3) Un monde bipolaire 2-4) De nouvelles crises internationales au début des années soixante *La crise des fusées à Cuba (1932) 2-5) La « détente » et effritement des empires américains et soviétiques ) La guerre malgré la détente La guerre du Viet Nam: la guerre du Viet Nam -2ème guerre d’Indochine, est une guerre qui a opposé de 1959 à 1975, d’une part la République démocratique du Viet Nam (ou Nord Viet Nam) et son armée populaire vietnamienne –soutenue matériellement par le bloc de l’Est et la Chine, et le Front national de libération du Sud Viet Nam, militairement soutenue par l’armée des Etats-Unis, à partir de 1964, à la suite des incidents du golfe du Tonkin appuyé par plusieurs Alliés (Australie, Corée du Sud, Thaïlande, Philippine). La guerre civile laotienne et la guerre cambodgienne sont des conflits annexes s’étant déroulés en parallèle, et sur lesquels la guerre du Viet Nam a eu un impact décisif. 09/04/2017 Guilenia Consulting

21 II – DE LA 2nde GUERRE MONDIALE A NOS JOURS
2- La guerre froide – Les Etats-Unis, l’URSS 2-1) La rupture de la grande alliance 2-2) L’affrontement des blocs : une succession de crises 2-3) Un monde bipolaire 2-4) De nouvelles crises internationales au début des années soixante *La crise des fusées à Cuba (1932) 2-5) La « détente » et effritement des empires américains et soviétiques ) La guerre malgré la détente La guerre d’Afghanistan : En 1978, les communiste s’emparent du pouvoir en Afghanistan à la suite de l’assassinat du président Daoud Khan, qui avait lui-même déposé le roi Zaher Shah, en Les islamistes afghans entrent en conflit avec le pouvoir en place. Le 3 juillet 1979, Carter signe l’autorisation mettant en place le programme afghan d’aide militaire et financière aux moudjahiddin afghans, escomptant ainsi, sur les conseils de Brzezinski, provoquer l’URSS à envahir l’aAfghanistan. Le 27 décembre 1979, Moscou envoie son armée, inaugurant la 1ère guerre d’Afghanistan. Les Etats-Unis s’impliquent dans ce conflit enalimentant sur place la résistance antisoviétique avec l’aide de la République populaire de Chine, de l’Egypte, de l’Arabie saoudite et les services de renseignement de plusieurs pays ouest- européens, en finançant et en proposant une formation militaire à des groupes de moudjahiddin, «guerriers saints» islamistes résistant à l’occupant soviétique. Les armées de l’URSS se retirent de l’Afghanistan en février 1989… 09/04/2017 Guilenia Consulting

22 II – DE LA 2nde GUERRE MONDIALE A NOS JOURS
2- La guerre froide – Les Etats-Unis, l’URSS 2-7) Les Etats-Unis Après leur victoire en 1945, les USA sont vus comme les défenseurs du monde libre. La lutte contre le communisme, les accords de Bretten Woods et le Plan Marshall ne vont qu’accroître leur domination et leur influence sur le monde. Le maccarthisme : « Chasse aux sorcières » ou même « peur rouge », les synonymes ne manquent pas pour décrire une période trouble de l’histoire américaine. Car au sortir de la 2nde guerre mondiale, les deux grands vainqueurs, les USA et l’URSS vont s’affronter dans le cadre de la « guerre froide ». Le maccarthysme a été le point culminant d’un aspect de ce conflit : la lutte contre l’ennemi intérieur. 09/04/2017 Guilenia Consulting

23 II – DE LA 2nde GUERRE MONDIALE A NOS JOURS
2- La guerre froide – Les Etats-Unis, l’URSS 2-7) Les Etats-Unis Après leur victoire en 1945, les USA sont vus comme les défenseurs du monde libre. La lutte contre le communisme, les accords de Bretten Woods et le Plan Marshall ne vont qu’accroître leur domination et leur influence sur le monde. Martin Luther King : Militant noir non-violent pour les droits civiques, Martin Luther King a joué un rôle majeur pour l’émancipation des Afro-américains et la prise de conscience de l’injustice de la ségrégation aux Etats-Unis. « I have a dream », titre de son discours appelant à la fraternité entre les noirs et les blancs, est devenu un véritable hymne à la solidarité et à l’espoir d’entente entre toutes les communautés. 09/04/2017 Guilenia Consulting

24 II – DE LA 2nde GUERRE MONDIALE A NOS JOURS
2- La guerre froide – Les Etats-Unis, l’URSS 2-7) Les Etats-Unis Rosa Parks Rosa Louise Mc Cauley Parks, dite Rosa Parks est née le 04 février 1913, dcd le 24 octobre 2005, au Détroit de Michigan, en Alabama, aux USA. Elle couturière, et devint une figure emblématique de la lutte contre la ségrégation raciale aux USA, ce qui lui vaut le surnom de mère du mouvement des droits civiques de la part du Congrès américain. Rosa Parks est devenue célèbre le 1er décembre 1955, à Montgomery (Alabama) en refusant de céder sa place à un passager blanc dans l’autobus conduit par James Blake. Arrêtée par la police, elle se voit infliger une amende de 15US$ ; elle fait appel de ce jugement. Un jeune pasteur noir inconnu de 26 ans, Martin Luther King, avec le concours de Ralph Abernathy, lance alors la campagne de protestation et de boycott contre la compagnie de bus qui durera 381 jours. Le 13 novembre 1956, la Cour suprême casse les lois ségrégationnistes dans les bus, les déclarant anticonstitutionnelles. 09/04/2017 Guilenia Consulting

25 II – DE LA 2nde GUERRE MONDIALE A NOS JOURS
2- La guerre froide – Les Etats-Unis, l’URSS 2-7) Les Etats-Unis Après leur victoire en 1945, les USA sont vus comme les défenseurs du monde libre. La lutte contre le communisme, les accords de Bretten Woods et le Plan Marshall ne vont qu’accroître leur domination et leur influence sur le monde. John Fitzgerald Kennedy : 35ème président des Etats-Unis, très charismatique, ayant marqué sa courte période à la présidence des USA. A 43 ans, le jeune sénateur démocrate du Massachusetts John Fitzgerald Kennedy est élu président des USA. Il bat son rival républicain Richard Nixon avec l’une des plus courtes majorités obtenues à des présidentielles dans l’histoire du pays : 49,7% des voix contre 49%... 09/04/2017 Guilenia Consulting

26 II – DE LA 2nde GUERRE MONDIALE A NOS JOURS
2- La guerre froide – Les Etats-Unis, l’URSS 2-8) L’URSS L’Union des Républiques Socialistes Soviétiques ou Union soviétique était un état fédéral, formé de 15 Républiques socialistes soviétiques, qui a existé du 30 décembre 1922 jusqu’à sa dissolution le 26 décembre 1991. Plus vaste état du monde, l’URSS occupait un sixième des terres émergées et s’étendait sur 11 fuseaux horaires, de la mer Baltique et de la mer Noire à l’océan Pacifique, c’est –à-dire tout la partie nord de l’Eurasie. La formation de l’URSS, le communisme de guerre, l’inachèvement politique de la déstalinisation, les dernières années de l’URSS, le monde post-soviétique… 09/04/2017 Guilenia Consulting

27 II – DE LA 2nde GUERRE MONDIALE A NOS JOURS
2- La guerre froide – Les Etats-Unis, l’URSS La naissance d’Israël Avant 1947… Dès la fin du XIXème siècle, alors que les Etats Européens connaissent la montée du nationalisme et, parallèlement, de l’antisémitisme, le mouvement sioniste apparaît dans les communautés juives d’Europe : il s’agit de créer un Etat des Juifs. C’est lors du 7ème congrès international sioniste, tenu en 1905, que la Palestine est définitivement choisie après que d’autres territoires comme l’Ouganda ont été envisagés. Le mouvement sioniste est au départ minoritaire parmi les communautés juives mais il va peu à peu acheter des terres sur place, négocier avec le Royaume-Uni –qui administre la Palestine, à partir de 1922, et prenant de l’ampleur, amener après la 2nde guerre mondiale à la création d’ l’Etat d’Israël. Le vote du plan de partage de la Palestine En février 1947, le gouvernement britannique remet le mandat qu’il détenait depuis 1920 sur la Palestine aux Nations Unies. Le 29 novembre 1947, l’assemblée générale des Nations Unies adopte la résolution 181 qui prévoit la partage de la Palestine en un Etat juif et un Etat arabe. La création de l’Etat d’Israël, la guerre de 1948 et les problèmes de réfugiés Le 30 novembre 1947, la guerre voit s’affronter les communautés juives et arabes. En janvier, des volontaires arabes entrent en Palestine pour seconder les arabes palestiniens. En avril, les forces juives passent à l’offensive. Les forces et la société palestiniennes s’effondrent. Le 14 mai, dernier jour du mandat britannique, l’indépendance de l’Etat d’Israël est proclamé en tant « qu’Etat juif dans le pays d’Israël ». Le lendemain 15 mai, les Etats arabes voisins opposée au partage, interviennent. En théorie alliés, ceux-ci ambitionnent des objectifs différents et combattront leur adversaire de manière désorganisée et désunie. A la suite d’une série d’opération entrecoupées de trêves, es forces israéliennes vainquent militairement sur tous es fronts. La ligne d’armistice partage Jérusalem, laissant la vieille ville du côté arabe 09/04/2017 Guilenia Consulting

28 II – DE LA 2nde GUERRE MONDIALE A NOS JOURS
2- La guerre froide – Les Etats-Unis, l’URSS La naissance d’Israël De 1948 à 1967 : les années de formation… La guerre gagnée, la priorité pour le nouvel état est de se doter d’institutions. Pour Ben Gourion, Israël doit être une république démocratique et parlementaire, sur le modèle occidentale. Israël est même un état laïque dans le sens où il n’y a pas de religion d’état et que la souveraineté appartient au suffrage universel, et non à la Torah. L’influence religieuse y est cependant très importante, aussi bien dans l’état-civil que dans les nombreux partis politiques confessionnels, qui donnent naissance à une vie politique passionnelle, animée par de multiples partis à cause d’un système électoral fondé sur une proportionnelle intégrale qui imposera au fil des élections et des majorités changeantes la formation systématique de gouvernements de coalition. Les 1ères élections législatives ont lieu en janvier 1949 et donnent la majorité au Mapaï (gauche) qui peut former un gouvernement dirigé par David Ben Gourion. Souvent avec l’aide des partis religieux, la gauche gouvernera pendant près de 30 ans, jsuqu’en Chaim Weizmann est élu 1er président de l’Etat d’Israël, pour un rôle purement représentatif. 09/04/2017 Guilenia Consulting

29 II – DE LA 2nde GUERRE MONDIALE A NOS JOURS
2- La guerre froide – Les Etats-Unis, l’URSS La naissance d’Israël Les kibboutz Un des traits de la jeune société israélienne est l’existence de communauté de vie et de travail, le plus souvent à objet agricole, appelées Kibboutzim. Le premier kibboutz a été fondé en 1908 à Degania, et il en existe 214 en 1950, regroupant plus de habitants. Il y en a, en 2000, 268 pour habitants. Les fondateurs étaient désireux de trouver un nouveau mode de vie et de participer à la création d’un nouvel Etat. Les kibboutzim fonctionnent comme des démocraties directes où tous les membres participent aux assemblées générales, et où chacun effectue à tour de rôle les tâches les plus ingrates. 09/04/2017 Guilenia Consulting

30 II – DE LA 2nde GUERRE MONDIALE A NOS JOURS
2- La guerre froide – Les Etats-Unis, l’URSS La naissance d’Israël De 1967 à 1979 : les années de transformation Après la guerre de Six jours, les Israéliens et leur gouvernement sont persuadés de leur supériorité face aux armées arabes. Cette certitude est renforcée par l’échec de la guerre lancée par les Egyptiens. C’est ainsi que le gouvernement israéliens devient aveugle à la fois aux efforts de paix du président Sadate, ainsi qu’à ses préparatifs militaires. La guerre du Kippour, lancée le 06 octobre 1973, par les Egyptiens surprend totalement Israël. Les 1ères colonies israéliennes Dès juillet 1967,le gouvernement israélien lance le plan Allon qui préconise l’implantation de colonies dans les territoires occupés, particulièrement dans le Golan et la vallée de Jourdain, afin d’assurer la sécurité d’Israël. Avec la montée un puissance du Goush Emounim à partir de 1974, puis l’arrivée au pouvoir de la droite avec le Likoud, en 1977, les colonies se multiplient avec le but pour les Juifs de se réapproprier Eretz Israël. En 2008, la population juive de la Judée et de la Samarie dépasse les personnes. 09/04/2017 Guilenia Consulting

31 II – DE LA 2nde GUERRE MONDIALE A NOS JOURS
2- La guerre froide – Les Etats-Unis, l’URSS La naissance d’Israël L’immigration des Juifs d’Ethiopie En 1984 et en 1991, Israël lance deux opérations importantes, les opérations Moïse et Salomon pour sauver les Juifs d’Ethiopie (souvent appelés Falashas) menacés par la famine, et les transférer en Israël. En 1984, au prix de plusieurs milliers de mots, les Falashas fuient à pied l’Ethiopie pour le Soudan dont la complicité permet l’établissement d’un pont aérien avec Israël. Entre, le 24 et le 26 mai 1991, Israël lance une 2ème opération aérienne pour sauver les Juifs d’Ethiopie, l’opération Salomon qui permet le transfert vers Israël, en deux jours, de plus de Juifs d’Ethiopie. L’émigration des Juifs d’Ethiopie continue avec le transfert des Falash Muras, les Ethiopiens d’origine juive. En tout, plus de immigrants sont venus d’Ethiopie, jusqu’à Leur intégration ne fut pas sans difficultés sociales et culturelles. 09/04/2017 Guilenia Consulting


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