Professeur Michel Franck Ecole Vétérinaire de Lyon Année

Présentation au sujet: "Professeur Michel Franck Ecole Vétérinaire de Lyon Année"— Transcription de la présentation:

1 Professeur Michel Franck Ecole Vétérinaire de Lyon Année 2004-2005
Visite d ’Elevage Professeur Michel Franck Ecole Vétérinaire de Lyon Année

2 Définition et Objet Définition: analyse technico-économique d ’une exploitation; audit d ’entreprise Commentaires: statut juridique variable (Entreprise personnelle à SA en passant par EURL) et suivi technique encore rudimentaire pour beaucoup d ’exploitations Objet: donner un avis sur la marche de l ’entreprise, la situer par rapport aux autres, apporter le conseil

3 Procédure I- Examen des dossiers techniques (gestion technique, gestion technico-économique, compte d ’exploitation et bilan) II- Situation et état des principales parties de l ’entreprise (Plan, circulation des matières, circulation des personnes, détermination des points critiques) III- Analyse des pathologies (livre d ’élevage) et des lésions (abattoir) IV- Conclusions et Conseils

4 Préambule Environnement géographique, économique et humain (localisation, relations avec la ou les villes) Conséquences sur le développement des marchés (vente à la ferme, vente à une coopérative de collecte, transformation sur place, autre…) Situation géologique (nature des terres et fertilité, épaisseur de la zone arable ou cultivable, possibilité ou non de ravinement…) conséquences sur nature des cultures, développement ou non de l ’irrigation, intensification possible ou non, choix des cultures, conséquences sur qualité et quantité des productions des céréales et fourrages

5 Quelle stratégie pour l ’exploitation?
Choix possibles pour l ’éleveur, fonctions de la sensibilité propre de l ’éleveur et de sa formation, de la zone géographique, des aides européennes, nationales et/ou régionales, de la proximité ou de l ’éloignement des lieux de consommation ou des IAA... Compréhension du choix de l ’exploitant à partir des « possibles » existence ou non d ’une autre orientation (volonté de l ’éleveur et âge, facilités de formation, existence de structures locales de formation …) statut juridique de l ’exploitation; nb d ’UTH; nb de salariés.

6 Examen des dossiers techniques
Gestion technique indispensable (Contrôle laitier, livraisons lait et bulletin IA pour les VL, GTTT pour les porcs...) contrôle de la reproduction (fertilité et prolificité, % d ’infécondité…), de la mortalité néonatale, avant sevrage, après sevrage, de la production (lait ou viande) de la croissance (GMQ), du coût alimentaire (IC) exemples de gestion technique; formation des élèves et modalités d ’apprentissage (cours, TP) situation des seuils acceptables et relativisation de ces seuils (fonction de l ’importance du troupeau, des modalités de l ’exploitation, des races…)

7 Rationnement Besoins pour le troupeau
Matières premières produites sur l ’exploitation (fourrages, céréales, légumineuses, autres…); qualité et quantité; valeurs énergétiques et azotées. Matières premières achetées Bilan (Ration de base, complément) mode de distribution (1 ou 2 ou 3 repas par jour) distribution automatisée (mélangeuse, tapis de distribution, distribution individualisée en plus de la RB...) coût de la RB, du complément par unité de produit, de la ration

8 Questions techniques afférentes
Pour la compréhension des résultats (terroir, disponibilités financières et investissements possibles ) Disponibilités en temps de travail; travail à temps partiel; niveaux des revenus de la famille... conception générale de l ’architecture des bâtiments (bâtiments anciens rénovés, ou modernes); matériaux utilisés; intégration dans le paysage… Qualité de l ’eau (puits, ou eau du réseau)

9 Conditionnalité des aides
Réforme printemps 2004 ; Application en 2006 des droits à paiement unique DPU); phase intermédiaire sur base Nouveaux membres: 25% des aides octroyées aux éleveurs des autres pays Uniformisation en 2013 Conditionnalité des aides: Respect de l’environnement (Plan de fumure, Rotation des cultures, Espace enherbé minimum…)

10 Visite de l ’exploitation
Dans quel sens (de la zone la moins contaminée à la zone la plus contaminée) regarder la propreté des locaux, les auges, les aires de stabulation, le paillage l ’état des animaux (maigres, en état, gras…), leur propreté (animaux propres ou sales, raisons…), leur comportement (calmes, agressifs…), présence ou non de lésions (plumage des volailles, traces cutanées et/ou plaies sur la peau…) la tenue des documents interroger l ’éleveur sur les points non éclaircis...

11 L ’information à l ’abattoir
Visite à l ’abattoir examen des carcasses d ’une bande d ’animaux (nombre de morts à l ’arrivée à l ’abattoir, nb d ’animaux euthanasiés, saisies avec les motifs sanitaires, observation des chorées avec examen des foies (parasitisme, abcès…), des poumons (lésions de bronchopneumonie), du cœur (péricardites) synthèse sur une bande; compte-rendu. Réunion avec l ’éleveur pour synthèse; retour à l ’élevage pour confirmer ou infirmer les hypothèses (microclimat non maîtrisé, ventilation insuffisante, NH3, mesure…)