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Publié parAmbrosine Lemaitre Modifié depuis plus de 9 années
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Ministère de l’Economie et des FinancesCSPLP LES JOURNEES DE L’ECONOMIE SENEGALAISES – EDITION 2006 Mayacine CAMARA Expert statisticien-Economiste REPUBLIQUE DU SENEGAL Un peuple – Un but - Une foi Les nouvelles orientations stratégiques du DSRP II Accent sur la création de richesses
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Ministère de l’Economie et des FinancesCSPLP INTRODUCTION Le Sénégal a élaboré un DSRP dans le contexte de l’initiative PPTE (2003-2005), qui constitue le cadre de référence de toutes les interventions. Le DSRP indique les options stratégiques et il est laissé aux documents opérationnels sectoriels ou multisectoriels (CDSMT, Programmes) le soin de décliner les modalités d’exécution (responsabilités, indicateurs détaillés etc.). Après trois années de mise en œuvre, le gouvernement s’est attelé à la formulation d’un DSRP de seconde génération.
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Ministère de l’Economie et des FinancesCSPLP Méthodologie Travaux par cinq commissions autonomes autour des catégories d’acteurs : services étatiques,collectivités locales, organisations de la société civile, secteur privé, partenaires au développement Étape 1 : Réactualisation du Diagnostic et bilan de la mise en œuvre de la stratégie, des politiques programmes et projets (2002-2005) Étape 2 : Réactualisation des objectifs et de la matrice des mesures Étape 3 : Élaboration du PAP Étape 4 : Élaboration de la matrice des indicateurs et du cadrage macroéconomique Étape 5 : Élaboration d’un rapport de synthèse
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Ministère de l’Economie et des FinancesCSPLP Des progrès importants……… Indicateurs macroéconomiques positifs (taux de croissance, inflation etc.) allocation de ressources aux secteurs prioritaires respectée: Éducation, santé, agriculture, eau potable Avancée dans les Reformes structurelles et la gestion des finances publiques(CFAA /CPAR) Évolution positive des indicateurs sociaux Bilan de la mise en oeuvre
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Ministère de l’Economie et des FinancesCSPLP ………mais insuffisants Pour réduire de moitié la pauvreté d’ici 2015 :Pour réduire de moitié la pauvreté d’ici 2015 : –Taux de croissance de 5% faible par rapport à l’objectif de 7 à 8 % nécessaire –La croissance n’est pas portée par les secteurs où se trouvent les plus pauvres (agriculture par exemple) –Des chocs exogènes, des calamités naturelles qui réduisent la performance des secteurs productifs –Un environnement des affaires peu favorable au développement du Secteur Privé Pour atteindre les OMD:Pour atteindre les OMD: –Le rythme de réalisation des infrastructures reste en deçà des attentes –La qualité des services reste faible Pour réduire les inégalités et la précarité:Pour réduire les inégalités et la précarité: –Très peu d’investissements ciblés pour les groupes vulnérables, l’assainissement et l’habitat social –Persistance des inégalités dans la répartition de la croissance Bilan de la mise en oeuvre
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Ministère de l’Economie et des FinancesCSPLP L’accélération de la croissance est nécessaire…….. Pour réduire de moitié la pauvreté d’ici 2015 :Pour réduire de moitié la pauvreté d’ici 2015 : –L’élasticité entre la croissance et réduction de la pauvreté sous réserve que les inégalités restent constantes est de -1.38 –Nécessité de mettre en œuvre une politique d’accélération de la croissance pour créer des emplois productifs ………….mais pas suffisante Il est nécessaireIl est nécessaire –d’assurer une meilleure répartition de la croissance par des investissements dans le renforcement du capital humain, dans la protection sociale et dans les infrastructures structurantes comme les services énergétiques, le transport etc. –de maintenir un cadre macroéconomique sain et de garantir la transparence, l’équité, la justice (Bonne gouvernance) –de mettre en place des politiques de protection contre les chocs exogènes, les risques et catastrophes Leçons tirées
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Ministère de l’Economie et des FinancesCSPLP CONTENU DU DSRP-II
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Ministère de l’Economie et des FinancesCSPLP Cette vision établit ainsi un lien fort entre la croissance et l’obligation de solidarité dans une même finalité de développement humain global. Elle place le renforcement du capital social, du capital économique et du capital humain comme devant aller de paire VISION
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Ministère de l’Economie et des FinancesCSPLP Elle prend en compte : les tendances sur le plan économique, social et culturel, interne et externe; les engagements, pris dans le cadre des OMD, de la déclaration de Paris, du plan stratégique de l’U.A, du NEPAD, de la CDEAO et de l’UEMOA, etc. Éléments prospectifs pour les 10 prochaines années (à l’horizon 2015) –une réduction des obstacles aux échanges équitables et équilibrés, –flux importants de capitaux du nord vers le Sud, –une plus grande efficacité de l’aide au développement, conformément aux engagements pris pour l’atteinte des OMD, –Économie sous régionale et africaine intégrée, avec des politiques communes dans les domaines stratégiques de développement. VISION
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Ministère de l’Economie et des FinancesCSPLP A long terme Sous réserve de la non occurrence de chocs exogènes majeurs, il s’agira : d’améliorer de manière durable le bien-être des populations en (i) réduisant l’incidence de la pauvreté des populations en dessous de 30% d’ici à 2015, par une croissance accélérée, forte, équilibrée et mieux répartie d’au moins 7 % en termes réels en moyenne sur la période, (ii) accélérant l’accès aux services sociaux de base et en améliorant la sécurité alimentaire des populations (iii) protégeant les populations en particulier les plus vulnérables contre les risques sociaux et catastrophes (iv) réduisant les inégalités et en éradiquant toutes les formes d’exclusion au sein de la Nation notamment par l’instauration de l’égalité des sexes dans tous les domaines, (v) promouvant la bonne gouvernance et l’État de droit. OBJECTIFS
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Ministère de l’Economie et des FinancesCSPLP A court terme (i)un taux de scolarisation de 100 % dans le primaire, (ii)un taux d’accès à l’assainissement pour les populations urbaines de 78 % (iii)un taux de consommation spécifique de l’eau potable d’au moins 35 l/pers/j qui passe par un taux d’accès de 100 %, (iv)une baisse de la mortalité maternelle en augmentant la proportion d’accouchements assistés par du personnel formé jusqu’à 75% (v)le maintien de la prévalence du VIH SIDA en dessous de 2 %. (vi)une amélioration sensible du taux de protection sociale (vii)une amélioration de l’accès aux services énergétiques, avec l’objectif de 66% des ménages ayant un accès au service électrique, dont au moins un taux de 30% en milieu rural. OBJECTIFS
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Ministère de l’Economie et des FinancesCSPLP Atteindre les OMD Renforcer le Capital Humain Protection sociale, prévention et gestion des risques et catastrophes Bonne Gouvernance, Développement décentralisé Services Sociaux de base CREATION DE RICHESSES DSRP Réduire les inégalités Améliorer la qualité du service public et promouvoir la bonne gouvernance économique et judiciaire Accélérer la Croissance économique (S.C.A) Atteindre un taux de croissance moyen de 7 à 8 % Axes stratégiques
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Ministère de l’Economie et des FinancesCSPLP DSRP Protection sociale,prévention et Gestion des risques et catastrophes Bonne Gouvernance, Développement décentralisé et participatif Accélération de la Promotion des Services Sociaux de base CREATION DE RICHESSES Croissance pro pauvre DSRP Cadre macroéconomique sain Politiques sectorielles Pro pauvres Secteurs d’appui à la création de richesses Transport et mobilité Energie Micro finance Mesures d’accompagnement Emploi Secteur privé MCA (Millenium Challenge Account) Aménagement Plateforme Diamnadio) SCA Environnement des affaires Grappes Axe 1: Création de richesses
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Ministère de l’Economie et des FinancesCSPLP DSRP Protection sociale,prévention et Gestion des risques et catastrophes Bonne Gouvernance, Développement décentralisé et participatif Accélération de la Promotion des Services Sociaux de base CREATION DE RICHESSE Croissance pro pauvre Capital humain et renforcement des capacités Education, Santé Eau potable Capital naturel et cadre de vie Ressources naturelles Habitat, cadre de vie Assainissement PDEF PNDS PEPAM PNDL etc Axe 2 : Services sociaux de base
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Ministère de l’Economie et des FinancesCSPLP S.N.P.S DSRP Protection sociale,prévention et Gestion des risques et catastrophes Bonne Gouvernance, Développement décentralisé et participatif Accélération Promotion des Services Sociaux de base CREATION DE RICHESSE Croissance pro pauvre DSRP réduire la pauvreté et les inégalités Extension de la Protection Sociale Réforme et renforcement Sécurité sociale Prevention et gestion des risques et catastrophes Protection des groupes vulnérables Axe 3 : Protection sociale, Prévention et Gestion des Risques et Catastrophes
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Ministère de l’Economie et des FinancesCSPLP DSRP Protection sociale, prévention et Gestion des risques et catastrophes Bonne Gouvernance, Développement décentralisé et participatif Accélération Promotion des Services Sociaux de base CREATION DE RICHESSE Croissance pro pauvre DSRP réduire la pauvreté et les inégalités Amélioration de la qualité du service public et gouvernance économique Gouvernance judiciaire Gouvernance locale et décentralisation Promotion du dialogue social Axe 4 : Bonne gouvernance PNBG- PSJ CFAAR/CPAR Développement des pôles secondaires PNDL
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Ministère de l’Economie et des FinancesCSPLP Matrices des Mesures Axes Stratégiques Objectifs stratégiques Actions Prioritaires Matrice des mesures
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Ministère de l’Economie et des FinancesCSPLP Financement La mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Réduction de la Pauvreté nécessite des investissements additionnels de : 76 milliards en 2006, 298 milliards en 2007, 457 milliards en 2008, 437 milliards en 2009 et 554 milliards en 2010 Les évaluations des besoins sont faites par secteur économique ou social, par cible et par objectif
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Ministère de l’Economie et des FinancesCSPLP Niveaux des Indicateurs Tendances et allocation de ressources
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Ministère de l’Economie et des FinancesCSPLP Niveaux des Indicateurs Tendances et allocation de ressources
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Ministère de l’Economie et des FinancesCSPLP GESTION AXEE SUR LES RESULTATS
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Ministère de l’Economie et des FinancesCSPLP Chaîne d’impact
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Ministère de l’Economie et des FinancesCSPLP 2. Objectifs de la GPR 1. Clarifier les priorités et allouer les ressources en conséquence 2. Faire le suivi de l’exécution des programmes (intrants, activités, extrants) 3. Faire l’évaluation des programmes en termes: –d’efficacité dans la conduite des programmes (les programmes ont-ils atteints leurs objectifs en termes d’extrants et les cibles en termes de résultats?) –d’efficience dans la conduite des programmes (aurait-on pu atteindre les mêmes extrants avec moins d’intrants?) –d’impacts des programmes sur les groupes cibles (ces groupes utilisent-ils les extrants des programmes? Cette utilisation a-t-elle contribué à améliorer leurs conditions de vie? Pourquoi?) 4. Accroître la transparence et l’imputabilité des gestionnaires envers les citoyens 5. Ajuster les politiques et les programmes ainsi que les mécanismes institutionnels en fonction des résultats
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Ministère de l’Economie et des FinancesCSPLP 3. Etapes de la mise en œuvre de la GPR 1.Planification stratégique et planification opérationnelle: –Définition d'une vision de l'organisation; –Choix d’un nombre réduit de cibles dans les secteurs de résultats clés pour fournir une vision claire ; –Identification d’un Plan d’actions prioritaires La mise en œuvre de la GPR implique cinq Étapes:
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Ministère de l’Economie et des FinancesCSPLP 2. Mise en œuvre Plan d’actions –Mener les activités selon le calendrier établi –Respecter les limites budgétaires (avec une certaine flexibilité) –Ajuster les activités et les intrants afin de tenir compte des conditions imprévues –Se concentrer sur les résultats ciblés.
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Ministère de l’Economie et des FinancesCSPLP 3. Suivi d’un nombre réduit d'indicateurs clés sur une base régulière pour identifier rapidement Les retards dans les allocations budgétaires, dans les décaissements ou dans les activités Les dépassements de dépenses Les progrès réalisés en vue d’atteindre les cibles visés à des horizons spécifiques. Lorsqu’un écart est observé, des mesures correctives doivent être prises rapidement.
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Ministère de l’Economie et des FinancesCSPLP 4. Evaluations par des spécialistes internes et/ou externes à l’organisation à des moments spécifiques Evaluation annuelle de progrès à travers une analyse en profondeur de écarts entre les intrants, les activités et les produits envisagés par le programme et les niveaux de réalisation Evaluations de mi-parcours et finales mesurent l'efficacité et l'efficience de la mise en oeuvre des programmes ainsi que l’équité d’accès aux services Évaluations d'impacts conduites sur une base ad hoc avec une multitude de méthodes : –analyse contrefactuelle ou pas (comparaison de l’évolution des indicateurs de situation du groupe cible avec ceux d’un groupe témoin); –analyse des mécanismes de transmission des extrants en résultats et/ou impacts ou pas. Évaluation plus large des conditions de vie de la population, des pauvres et des groupes cibles spécifiques
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Ministère de l’Economie et des FinancesCSPLP 5. Dissémination des résultats du suivi-évaluation de manière à influencer le processus de processus de décisions. En somme, l’intérêt de l’approche GPR réside dans: –l’imputabilité du gestionnaire envers le Parlement, les groupes cibles et la société civile –l’amélioration des politiques et des programmes du ministère qui, dans le processus, devient une institution d’apprentissage
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Ministère de l’Economie et des FinancesCSPLP LISTE RESTREINTE Indicateurs de Bonne gouvernance Principes de base la robustesse la périodicité de collecte la qualité des sources les méthodes de collecte les années de référence Intérêt, pertinence, mesurabilité Comparabilité etc. INDICATEURS Un tableau de bord pour le suivi et l’évaluation Indicateurs Santé, éducation, etc Indicateurs secteur réel Indicateurs Protection sociale
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Ministère de l’Economie et des FinancesCSPLP CONCLUSION
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Ministère de l’Economie et des FinancesCSPLP VISION STRATEGIES MISE EN OEUVRE PROGRAMMES NATIONAUX Programmes sectoriels ou multisectoriels CIBLE 2015 (OMD) Indicateurs d’impacts (8 objectifs) INDICATEURS ANNUELS SUR 5 ans Indicateurs d’impacts Indicateurs de résultats /objectifs Indicateurs budgétaires Indicateurs macroéconomiques INDICATEURS ANNUELS SUR 3ans Indicateurs de résultats /réalisation /activités/processus Indicateurs de moyens CDMT CDSMT POS POR Financement Programme d’appui des partenaires (appui programme, appui budgétaire) Budget (PTIP/BCI) POES NEPAD Orientations UA Études prospectives Politiques et Stratégies sectorielles (PNDS, PDEF et Politiques et et Stratégies Multisectorielles ( SLCS) articulées au DSRP DSRP Stratégie nationale de développement pour la croissance et la réduction de la pauvreté OMD Objectifs du Millénaire pour le développement
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Ministère de l’Economie et des FinancesCSPLP Risques de la stratégie Les résultats escomptés supposent que les différents chocs identifiés et susceptibles de réapparaître sont maîtrisés de manière à éviter une perturbation éventuelle de l’atteinte de ces résultats. Ces chocs sont d’ordre naturel et économique.
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Ministère de l’Economie et des FinancesCSPLP Facteurs naturels La pluviométrie qui demeure encore le principal déterminant de la production agricole. Une situation d’insuffisance de la pluviométrie pourrait affecter significativement le secteur en l’entraînant vers un rythme en dessous de 5% contre 12 à 14% prévus sur la période 2006 - 2010. Tous les autres secteurs n’ayant pas connu de changement, ces contre- performances se traduiraient par une croissance économique allant de 5 à moins de 5%, niveau insuffisant pour atteindre les objectifs macroéconomiques et sociaux en 2015. Avec le développement de l’agriculture irriguée dans les zones rurales, l’effet de la pluviométrie sera de plus en plus réduit. En plus du risque d’insuffisance de la pluviométrie, le secteur agricole est également exposé aux agressions acridiennes qui constituent une menace importante sur l’économie, à la seule différence, que l’intervention publique, pourrait en atténuer les effets. Risques de la stratégie
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Ministère de l’Economie et des FinancesCSPLP Facteurs économiques Sur le plan économique, le principal risque est lié à l’évolution des prix sur le marché international en général et du prix du pétrole brut en particulier. Si la situation défavorable enregistrée actuellement persiste, avec une flambée du prix du pétrole, les chances de réalisation des taux de croissance de 7% en moyenne sur la période seront totalement annihilées. Le taux de croissance que le Sénégal est en droit d’attendre serait de l’ordre de 4 à 5 %, largement insuffisant pour l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement. Les risques peuvent également être liés aux évolutions des grandes entreprises du secteur de la transformation. Les effets cumulés de non fonctionnement des unités de production se traduiraient par une perte de l’ordre de 1 point de croissance économique. Les difficultés d’absorption des ressources peuvent également être érigées en risques si l’on sait qu’elles constituent les principales causes d’échec des programmes. Ce risque se traduirait par une réduction des volumes d’investissement donc affecterait naturellement la croissance économique. La non mobilisation de l’intégralité des ressources extérieures attendues est également un risque important déjà pris en compte dans les scénarii. Risques de la stratégie
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Ministère de l’Economie et des FinancesCSPLP thank you
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