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Les concepts de base en psychologie cognitive

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Présentation au sujet: "Les concepts de base en psychologie cognitive"— Transcription de la présentation:

1 Les concepts de base en psychologie cognitive
Nathalie Monge Rodriguez IDE 15-18

2 Plan du cours Introduction: les sciences Cognitives
La psychologie cognitive. Le traitement de l’information. La perception. L’attention. La mémoire. Les autres fonctions cognitives. Conclusion La communication

3 Introduction: les sciences cognitives
Cherchent à déterminer: Comment un système naturel (humain ou animal) ou artificiel (robot) acquiert des informations sur le monde qui l’entoure? Comment ces informations sont représentées et transformées en connaissances? Comment ces informations sont utilisées pour guider son attention et son comportement? Concernent: la psychologie, la linguistique, les Neurosciences, la philosophie, l’anthropologie….

4 I. La psychologie cognitive

5 La psychologie cognitive
Étudie la cognition : « la pensée », « l’intelligence », la connaissance… Tente de comprendre dans le cadre de processus dynamiques comment l’être humain perçoit, construit de la connaissance, la stocke, la récupère et la transforme.

6 Un peu d’histoire… 1870 -1900 Structuralisme (Wundt):
Travail sur l’introspection pour comprendre l’esprit. Associationnisme (Ebbinghaus) : La vie mentale est fondée sur les associations. Gestaltisme : Notion de conscience étude des perceptions. Béhaviorisme: Étude des comportements. 1950 à nos jours Cognitivisme: Étude du développement et des processus mentaux, de la pensée.

7 Ses champs d’application
L’éducation: prise en compte du développement cognitif et des capacités d’apprentissage. La santé et le soin: prise en compte des capacités d’apprentissage et des liens entre soma, émotions et comportements dans les prises en charge et le soin. Le monde du travail: en ergonomie, la prise en compte des capacités cognitives dans les tâches de travail. La recherche: fondamentale, intelligence artificielle etc…

8 II. Le traitement de l’information

9 Pour comprendre le traitement de l’information
La psychologie cognitive étudie les capacités mentales liées à la construction et l’utilisation des connaissances. Les chercheurs ont travaillé par analogie avec le traitement informatique: le connexionisme. Ils s’appuient sur les connaissances en biologie et physiologie: des milliards de cellules interconnectées du corps humain!

10 SCHEMA DU TRAITEMENT DE L’INFORMATION D’après Atkinson et Shiffrin 1958
Stimuli externes provenant de l’environnement Registre sensoriel Ex: visuel, auditif, tactile… Mémoire à court terme (MCT) Mémoire à long terme (MLT) Processus de contrôle: autorépétition, encodage, décisions, stratégies de récupération, attention…. Réponse

11 Le traitement de l’information se fait à deux niveaux:
Contrôle sensori-moteur, « machine organisée »: réflexes,autorégulation et flexibilité (mouvements automatiques, marche…), auto-adaptation et plasticité (apprentissage ex: manger = mouvements automatiques appris qui peuvent se transformer). Contrôle cognitif, « machine organisante »: opérations mentales, intention, Raisonnement et décision, mémorisation.

12 III. La perception.

13 Nos sens Goût et odorat (chimiques!), la vue, l’audition et
le toucher. Il nous permettent de prendre connaissance du monde dans lequel nous vivons. Ce sont les liens qui relient le monde extérieur à l’organisme. Ce sont des systèmes de récepteurs et de cellules capables de capter des stimuli venant de l’extérieur et de les transmettre au système nerveux central. Avec la proprioception (perception inconsciente du corps utilisée en permanence), ils sont les outils de la perception.

14 Les perceptions Les perceptions sensorielles sont transmises par les voies afférentes sensitives sous forme d’influx nerveux. Le cerveaux intègre et traite l’information. Il envoie une réponse de nouveau transformée en réaction (mouvement, langage etc…) par les voies efférentes.

15 La Gestalt: théorie de la forme
Ce courant a tenté de définir les principes et les lois de la perception. La perception est influencée par le contexte ou la configuration des éléments perçus. Gestalt = forme, configuration, mettre en forme.

16 Une forme structurée qui prend sens
Une table prend une signification différente si elle est recouverte de papiers et de livres ou d’une nappe et de plats. L’observation d’un ciel étoilé: l’organisation des stimuli visuels nous permet de reconnaître des constellations: des ensembles structurés = Casiopée La perception est globale une forme précède les détails.

17 La perception consiste en une distinction de la figure sur le fond
Vase de Rubin

18 La loi de la bonne forme Un ensemble de parties informes tend à être perçu d’abord comme une forme simple, symétrique et stable. = bonne forme!

19 Les principales lois Loi de continuité: des points rapprochés
Loi de clôture: Loi de continuité: des points rapprochés tendent à représenter des formes, nous les percevons comme un prolongement les uns par rapport aux autres.

20 Lois de proximité et similitude
Proximité:nous regroupons les point les plus proches les uns des autres. Similitude: à distance égale nous regroupons des éléments semblables pour percevoir une forme.

21 Loi de familiarité Nous percevons en priorité les formes familières.

22 Que voyez vous?

23 Nos sens des outils parfois trompeurs de la perception!
Grandes variabilités en fonction des personnes. Peu fiables parfois. Plastiques: certains humains sont capables de compenser ou de développer certains sens. Ex : audition ou toucher chez certains aveugles.

24 IV. L’attention

25 Un rôle de protection et de sélection.
Elle protége d’une surcharge d’informations. Elle a pour but d’optimiser la sélection des informations. Elle permet l’accès conscient à notre mémoire.

26 La vigilance C’est notre niveau d’éveil.
C’est la capacité à lutter contre l’endormissement lié à la fatigue ou à la monotonie d’une tâche.

27 Trois types d’attention
Sélective: capacité à focaliser sur un stimulus pour le traiter plus profondément. Divisée ou partagée:capacité à se focaliser sur plusieurs stimuli à la fois (regarder ses mails et téléphoner!). Soutenue: capacité à maintenir une performance sur une longue période de temps qui dépend du maintien de la vigilance, de la capacité à détecter le stimulus et de la résistance à la distraction.

28 L’effet Stroop!

29 Ce test montre Un conflit cognitif entre deux traitements de l’information. La sensibilité aux interférences: la lecture du mot interfère sur la dénomination de la couleur. Un processus d’inhibition du processus de lecture.

30 Les perturbateurs de l’attention.
La fatigue, Le stress, Les soucis et l’état affectif, Le bruit, La faim, L’alcool et autres toxiques.

31 V. La mémoire

32 Notre mémoire Nous permet de: stocker, conserver, restituer des informations ou des expériences. Pas de zone spécifique mais plutôt une interconnexion de différentes zones du cerveau. Nous ne retenons pas tout ce que nous percevons:risque de saturation.

33 Le processus mnésique Encodage:organisation des informations.
Stockage: enregistrement qui permet de conserver les informations. Récupération: la phase de rappel, c’est l’utilisation des informations.

34 Les différentes mémoires
Mémoire sensorielle Durée: 1s Mémoire à court terme, de travail (MCT) Durée: 1 à 30s: limitée de 2 à 7 éléments indépendants. Mémoire à long terme (MLT) Durée: quelques minutes à toujours!

35 La mémoire sensorielle
Liée à nos sens. Maintient de l’information sur une courte durée. Permet la prise en compte de l’information et le passage ou pas dans la mémoire de travail.

36 La mémoire à court terme, de travail.
Elle stocke un nombre d’éléments limités. Elle traite l’information activement pendant un temps bref. Elle entre en jeu dans de nombreuses fonctions cognitives: compréhension du langage, raisonnement, prise de décision… L’information est codée:verbalement,visuellement ou sémantiquement. Elle dépend de l’attention.

37 La mémoire à long terme Elle ne semble pas limitée en capacité et en durée. Les informations font l’objet d’un traitement approfondi. Elle présente des limitations sélectives sur la capacité à récupérer l’information.

38 MLT: caractéristiques de son fonctionnement
Importance de la répétition. Encodage doit être profond,élaboré,structuré. Un double codage (ex:visuel et verbal)augmente la mémorisation. Le contexte: un rappel demandé dans le même contexte que l’apprentissage est plus efficace.

39 Les différentes MLT Explicite /déclarative: facilement accessible à la conscience. Épisodique (noms,événements, lieux, liée au contexte affectif) Déclarative (savoir dire) Sémantique(compréhension de la langue) Implicite: non facilement accessible à la conscience Procédurale (savoir faire, perceptivo-motrice, résolution de problème…)

40 Les perturbateurs de la mémoire.
La qualité du sommeil. Le stress, L'état affectif, Certains traitements, L’alcool, les drogues…

41 Les effet de l’âge! En vieillissant modifications des capacités.
Nécessité d’entraîner ses capacités, de les entretenir. L’isolement sociale à une influence sur les capacités mnésiques. ! Chez les personnes qui souffrent de troubles de la mémoire liés au vieillissement sans pathologie spécifique, c’est la phase d’encodage qui est défaillante et qui peut être compensée par des stratégies mnémotechniques ou des exercices; EX: Peps Euréka.

42 Les amnésies Antérograde: incapacité à enregistrer de nouvelles informations après le début de l’amnésie. Rétrograde: pertes des informations anciennes avant le début de l’amnésie mais enregistrement de nouvelles. Lacunaire: « Trous » Globale: totale

43 VI. Les autres fonctions cognitives

44 A. Le raisonnement Activité cognitive qui permet de :
résoudre des situations problèmes, s’adapter, de prendre une décision. Il s’appuie sur la mémoire et l’attention.

45 Le raisonnement déductif
Utilise les implications, porte sur la condition: si…alors Ex: Si EF et E<G alors  F < G Si tous les objets qui fonctionnent à l’électricité ont un bouton marche/arrêt. Alors, mon nouveau smart phone en a un. Il est constamment mis en œuvre dans la vie quotidienne et en mathématiques.

46 Le raisonnement inductif
Permet de tirer une règle générale à partir de l’observation d’éléments réguliers. Ex: Découverte des réflexes conditionnés par Pavlov. Bon sens « cognitif »: très utile en pédagogie! Raisonnement de la recherche scientifique: plan expérimental!.

47 Le raisonnement par analogie
Il associe et compare des éléments connus à des éléments inconnus. Ex: Rousseau Le contrat social Peuple / Souverain - Troupeau/ Berger Par analogie le Souverain aurait droit de vie ou de mort sur son peuple comme le berger sur son troupeau! Très utile en pédagogie!

48 B. La représentation mentale
Elle est liée à une activité spécifique des humains: la production de symboles. Symbole = parenté ou ressemblance entre signifiant (mot) et signifié (sens) soit conventionnelle Soit associative

49 La représentation mentale
Elle est à la fois l’opération psychique qui permet de stocker l’information mais aussi son résultat. Elle renvoie à des savoirs et des savoir- faire du plus simple (pomme), au plus complexe (circuit de formule un). Elle est la base du dessin!

50 C. Les émotions De Darwin à Ekman: un concept difficile à définir!
État affectif associé à des sensations de plaisir ou déplaisir qui s’accompagne de manifestations, physiologiques, cognitives, expressive et subjectives. L’émotion est une réponse automatique et immédiate de l’organisme à un stimulus.

51 Des théories qui sont diversifiées
Pas de consensus. Les émotions sont pour nous essentielles : Soit fonction d’adaptation (peur = alerte face au danger). Soit inhibition: altèrent nos capacités de réaction ou cognitives. La famille, le milieu, la culture, l’éducation vont influencer nos émotions et la capacité à les exprimer. Elles font partie de la communication non verbale! (micro-expressions)

52 Selon Paul Ekman: 6 émotions de base (1972)
Peur, Colère, Dégoût, Tristesse. Universalisme à peu prés reconnu. Joie, Surprise. Il enrichit sa liste dans les années 1990, qui passe à 16 : gène, satisfaction, soulagement…

53 Les expressions faciales émotionnelles universelles

54 Clichés des Travaux d’Ekman en Papouasie Nouvelle Guinée

55 La communication :à la frontière du cognitif et du social.
Conclusion La communication :à la frontière du cognitif et du social.

56 SCHEMA SYSTEMIQUE DE LA COMUNICATION : UNE GRILLE D’ANALYSE
Répertoire, cadre de référence Groupes d’origine et d’appartenance: Personnalité, famille, métier,sexe, amis éducation, quartier, loisirs… Émetteur Message Récepteur Code, Canal,outils bruits Récepteur Réponse Émetteur Feed - back

57 Principes de la théorie systémique
Toute communication n’existe que dans un système de communication. Notion de contexte de cadre de référence pour analyser et comprendre le système de communication = donner du sens. Les communications agissent sur des boucles d’interactions sur les autres communications en fonction des enjeux des acteurs. Un système de communication est régi par des règles qui composent la logique de son fonctionnement.

58 Watzlawick : théorie systémique de la communication
L’homme est le seul organisme capable d’utiliser ces deux modes de communication. Communication digitale: basée sur l’utilisation d’un code = mots. Communication analogique : image,impression, sensations, émotions = communication non verbale, implicite, animée par des processus non conscients.

59 Principes de la théorie systémique
Des phénomènes émergents trouvent leur existence à travers et dans les fonctionnements du système : - force homéostatique (bénéfices avantages des acteurs!?) - création de sens, valeurs essentielles aux acteurs. Le système de communication et les éléments qui le composent sont le siège de phénomènes paradoxaux: - Forte relation de complémentarité (relation hiérarchique) - Dans le cadre de cette relation une injonction à laquelle il faut obéir mais à laquelle il faut aussi désobéir pour obéir: soyez autonome! Mais rendez moi des comptes! - Une situation dans laquelle l’individu subalterne ne peut s’en sortir qu’en cassant la relation : ex relations syndicales dans l’entreprise.

60 La communication non verbale
L’école de Palo Alto a montré l’importance de la communication non verbale. Birdwhistel et Argyle ont montré qu’en moyenne, 70% des messages que l’on reçoit dans une conversation sont non verbaux.

61 Ses caractéristiques:
La communication non verbale se situe en dehors du message. Elle concerne des échanges, souvent inconscients, entre individus. Elle échappe à la volonté de la personne.

62 Les expérimentations ont démontré:
Un plus fort impact lorsque la communication verbale et non verbale sont concordantes. Un sentiment de malaise et de jugement si les deux types de communication sont discordantes. La neutralité dans les deux types de communication rend inopérant la communication. Il faut une concordance entre ces deux formes de communication sinon se développent des phénomènes de « brouillage » du message.

63 Guittet: cinq grands thèmes
Le territoire (lieu) Les déplacements (manière dont on bouge!) La posture L’image du corps Le visage:mimiques, sourire, regard…

64 Les réseaux : comprendre les processus de communication.
Notion de réseau = ensemble des canaux de communication existants dans un groupe organisé (conditions matérielles) La structure de la communication est l’organisation des échanges. Les propriétés géométriques du réseau ont une influence sur la communication et sa performance. La situation des acteurs dans le réseau va être aussi déterminante: notion de centralité (quantité et qualité des informations), et de périphérie (inégalité dans l’accès à l’information) A. Bavelas et K. Lewin.


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