Temps de parole: Introduction 1 min Partie I 5 min Partie II 5 min

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1 Temps de parole: Introduction 1 min Partie I 5 min Partie II 5 min Partie III 5 min Vidéo 3 min Conclusion 2 min Total: 21min avec vidéo 18min sans vidéo

2 La biométrie et son avenir en Europe

3 Introduction Besoin de plus sécurité pour les entreprises
Évènements du 11 septembre 2001 Bientôt au cœur de notre quotidien passeport et carte d’identité La biométrie, autrefois réservée aux films de science fiction et autres James Bond, s'invite peu à peu dans le quotidien que ce soit chez les professionnels comme chez les particuliers car aujourd’hui, nous avons un besoin de plus en plus croissant en matière de sécurité dû au fait que les techniques actuelles ne sont plus aussi fiables qu’autrefois…. De plus depuis les attentats du 11 septembre 2001, le gouvernement américain impose à tous les pays…. Ce qui tend à prouver que cette technologie très poussée entrera très prochainement dans notre quotidien. Et donc c’est ce qui m’a amener à vous présenter ce sujet que je trouve fort intéressant.

4 Plan Introduction à la biométrie Pourquoi la biométrie ?
La question de la biométrie en Europe Dans un premier temps, je vais vous faire une petite introduction à la biométrie, afin que ceux qui ne savent pas de quoi il en retourne exactement puissent comprendre de quoi nous allons parler. Puis nous verrons les raisons qui ont finies par nous mener vers ce mode d’identification, ainsi que ses limites. Et dans un dernier temps, et certainement plus proche de nous, nous verrons comment

5 Plan Introduction Présentation du plan Introduction à la biométrie
Terminologie Qu’est-ce que la biométrie ? Les techniques employées aujourd’hui Pourquoi la biométrie ? Pourquoi utiliser cette technologie ? Quels sont les risques de la biométrie ? Quelques exemples d’utilisation La question de la biométrie en Europe Sous la pression des USA La future carte d’identité française Le point de vue de la CNIL Conclusion (partie 1)  Extrait vidéo : France 3 – JT19/20 – 19/01/2006 Conclusion (partie 2) Sources

6 Plan Introduction à la biométrie Pourquoi la biométrie ?
D’où vient la biométrie ? Qu’est-ce que la biométrie ? Les techniques employées aujourd’hui Pourquoi la biométrie ? La question de la biométrie en Europe

7 D’où vient la biométrie ?
Issue de l’anthropométrie Utilisée pour retrouver des criminels en cas de récidives La biométrie est fille de l’anthropométrie. Celle-ci mesure le corps humain et va parfois plus loin en s’autorisant à classer les individus d’après des caractéristiques morphologiques qui permettraient de les juger avec tous les dangers que cela comporte. Au XIXe siècle, Bertillon invente la police scientifique qui utilise alors le relevé métrique de certains caractères anatomiques pour décrire les criminels au mieux afin de les retrouver en cas de récidive.

8 Qu’est-ce que la biométrie ?
Utilise l’outil informatique Permet l’identification ou l’authentification d’une personne Caractères physiques : empreintes digitales, l’iris, l’ADN,… La biométrie est l’ensemble des techniques informatiques permettant l’identification ou l’authentification automatique d’une personne à partir de certains de ses caractères physiques, tels que l’empreinte digitales, l’iris, l’ADN ou bien d’autres caractéristique de notre corps.

9 Comment s’effectue l’enregistrement et le contrôle d’un utilisateur ?

10 Enregistrement d’un utilisateur Contrôle d’un utilisateur
Fichier Signature Capture Traitement Élément Visage Voix Transformation du résultat de la comparaison vers l’application oui Application Comparaison non Oeil Empreinte morphologique Fichier Signature Capture Traitement Contrôle d’un utilisateur

11 Les techniques employées aujourd’hui
Empreintes digitales Géométrie de la main / du doigt Iris Rétine Visage Système et configuration des veines Dynamique des frappes au clavier Reconnaissance vocale Dynamique des signatures

12 Effort requis pour l'utilisateur lors de la mesure.
Légende : Effort : Effort requis pour l'utilisateur lors de la mesure. Intrusiveness : Décrit dans quelle mesure l'utilisateur perçoit le test comme intrusif. Cost : Coût de la technologie (lecteurs, capteurs, etc...) Accuracy : Efficacité de la méthode (capacité à identifier quelqu'un) Voici à titre indicatif le résultat d'une étude effectuée par une compagnie américaine, l'International Biometric Group (a New York based integration and consulting firm), présentant les différents critères pour chaque type de technique biométrique.

13 Plan Introduction à la biométrie Pourquoi la biométrie ?
Pourquoi utiliser cette technologie ? Quels sont les risques de la biométrie ? Autres inconvénients… Quelques exemples d’utilisation La question de la biométrie en Europe

14 Pourquoi utiliser cette technologie ?
Diminuer l’usurpation d’identité

15 Quels sont les risques de la biométrie ?
Finalité différentes des données Risque d’erreur d’identification Le risque de piratage existe toujours  Risque dû à l’informatisation des données anthropologiques Difficulté pour un ordinateur de reconnaître une chose aussi changeante qu'un visage.

16 Autres inconvénients…
Mise en place coûteuse

17 Quelques exemples d’utilisation

18 Plan Introduction à la biométrie Pourquoi la biométrie ?
La question de la biométrie en Europe Sous la pression des USA La future carte d’identité française Le point de vue de la CNIL

19 Sous la pression des USA
Fin du visa de courte durée (< 3 mois) «loi sur la sécurité aux frontières» et la réforme des visas de 2002 adoptées Nouveau passeport doté de données biométriques L'administration américaine et le Congrès viennent récemment de revoir le calendrier d'application des caractéristiques imposées aux passeports des citoyens français pour ne pas avoir besoin d'un visa de courte durée pour séjourner aux États Unis. L'obligation de posséder un passeport doté d’un circuit imprimé de stockage notamment de données biométriques numérisées est reportée d'un an, au 26 octobre 2006, et les passeports délivrés antérieurement et répondant aux exigences du 26 juin 2005 demeureront valides. L’exigence américaine d'origine La «loi sur la sécurité aux frontières» et la réforme des visas de 2002 adoptées aux Etats Unis prévoient en particulier l’obligation pour les états qui ont été désignés pour participer au «visa waiver program» et qui souhaitent continuer à y participer -leurs nationaux pouvant ainsi entrer sans visas aux États-Unis pour des périodes inférieures à trois mois-, de démontrer qu’ils ont un programme destiné à délivrer à partir du 26 octobre 2004 des passeports incluant des éléments d’identification biométriques authentifiés conformes aux standards de l’Organisation internationale de l’aviation civile. Ces états, au nombre de 27 actuellement, sont essentiellement européens et la France en fait partie (ce n'est pas le cas de la Grèce ni de la plupart des 10 nouveaux Etats membres).  Le 22 juillet 2004, le Congrès a repoussé la date pour l’exigence d’un passeport biométrique au 26 octobre 2005, cependant que les nationaux des états non soumis à visa sont soumis au «US Visit Program» qui impose la prise de la photo et des empreintes digitales au franchissement de la frontière à tous les ports maritimes et aéroports à partir du 30 septembre 2004. Les travaux au sein de l’Organisation internationale de l’Aviation Civile (OACI) L’OACI a élaboré et adopté au printemps 2003, sous forme de recommandations, une série de normes sur l’insertion d’éléments biométriques lisibles par machines qui prévoient l’insertion dans une puce sans contact RFID, à titre obligatoire, de la photographie du visage prise de face numérisée, et à titre facultatif, d'un autre élément biométrique, empreintes digitales, iris, ainsi que  les données portées sur le passeport dans une zone lisible à l’œil mais également optiquement par machine dite « zone de lecteur optique  MRZ ». Ces informations concernent la nature du document, le nom, le prénom, la nationalité, la date de naissance, le pays de naissance, la date de validité du document, une clé de contrôle. Est ajoutée une authentification des données mémorisées réalisée par une signature électronique de l’état ayant délivré le passeport. Les engagements européens et la demande européenne de report de la date butoir Dans l’Union européenne, l’adoption par le Conseil (13 décembre 2004) d’un règlement sur l’insertion d’éléments biométriques dans les passeports et une première décision de la Commission sur les spécification techniques du 28 février 2005 conduisent à fixer la date de la délivrance de tels passeports biométriques à puce sans contact comportant la photo du visage au plus tard en août 2006 et la photo de deux empreintes digitales au plus tard en mars 2007.  La Commission européenne, se fondant sur le caractère tardif des travaux de l’OACI, de celui non abouti, en conséquence, au sein de l’ISO pour les normes destinées à assurer l’interopérabilité  des terminaux de lecture des puces, ainsi qu’en conséquence de la non- disponibilité de ces équipements, a demandé le 24 mars 2005 au Congrès américain le report à août 2006 de l’exigence du passeport biométrique avec un circuit électrique pour continuer à bénéficier d’une entrée sans visa.  Les nouvelles échéances fixées par l’administration américaine Zone de lecture optique : Le 12 mai 2005 le Département d’Etat des Etats-Unis a fait savoir par le service fédéral des informations que les nationaux des Etats non soumis à visa devaient disposer à partir du 25 juin 2005 d’un passeport comportant la zone de lecture optique (le passeport Delphine en France). A défaut, ils devraient être munis d’un visa. Les autres exigences : le 15 juin 2005 le Département de la Sécurité Intérieure des Etats Unis a fait savoir par communiqué de presse : les passeports délivrés postérieurement au 26 octobre 2005 devront de plus comporter une photo numérique imprimée sur la page des données ; les passeports valides délivrés antérieurement sans cette impression (donc avec la photo papier sous plastique comme sur le passeport Delphine en France) demeurent acceptés s’il comportent la zone de lecture optique. les passeports délivrés après le 26 octobre 2006 doivent être dotés d’un circuit imprimé de stockage des données biométriques numérisées (puce électronique), les passeports valides délivrés antérieurement et répondant aux exigences posées pour le 26 juin 2005 demeureront acceptés. Des réunions techniques sont prévus avec les Etats concernés et ces nouveaux passeports feront l’objet d’une procédure de test entre août et septembre 2006. En l’état la CNIL n’a pas été saisie des modifications des traitements relatifs aux spécifications, à la fabrication et à la gestion de ces nouveaux passeports français mais demeure saisie d'un avant-projet de loi relatif à l'identité nationale électronique sécurisée (INES). Les États-Unis ont accepté de repousser d'un an la date limite imposée à 27 autres États (*) pour se munir de passeports biométriques. Ces pays, dont de nombreux membres de l'Union européenne, ont désormais jusqu'à octobre 2006 pour se conformer aux exigences américaines. La possession d'un passeport biométrique dispensera de visa les ressortissants de ces États, qui souhaiteront pénétrer sur le territoire américain. L'administration Bush avait déjà reporté une première fois cette date, initialement fixée à octobre Mais l'Union européenne avait demandé un nouveau délai, en avril 2005, au Congrès américain en raison de problèmes de sécurité et d'interopérabilité avec les lecteurs biométriques.

20 La future carte d’identité française
Nom de code : INES Commodité du citoyen Lutter contre l’immigration illégale Signature électronique Sécurisation transaction sur Internet

21 Le point de vue de la CNIL
Des techniques biométriques plus ou moins sensibles Privilégier le stockage des données biométriques sur un support individuel  Informer les personnes concernées La CNIL constate un développement des offres de services proposant le recours à des techniques biométriques qui s’appuient en particulier sur la reconnaissance de l’empreinte digitale, du contour de la main ou de l’iris pour renforcer la sécurité des accès à des locaux ou contrôler les horaires de travail de salariés ou d’agents publics. Quels risques et quelles garanties apporter ? Des techniques biométriques plus ou moins sensibles Certaines techniques biométriques revêtent une sensibilité particulière dans la mesure où elles reposent sur la reconnaissance de caractéristiques physiques « laissant des traces » dans la vie quotidienne (empreintes digitales, ADN...), traces susceptibles d’être comparées avec les éléments biométriques précédemment enregistrés afin d’identifier a posteriori la personne présente en un lieu à un moment déterminé. Privilégier le stockage des données biométriques sur un support individuel Face au risque de réutilisation de ces données, la CNIL considère que les caractéristiques biométriques d’une personne doivent être uniquement conservés sur un support individuel (carte à puce, ordinateur...) et non dans une base de données regroupant les caractéristiques anthropométriques de plusieurs personnes (base centrale ou lecteur biométrique). Seul un impératif particulier de sécurité rendant nécessaire la centralisation des données biométriques pourrait être susceptible de justifier le non respect de cette recommandation. La CNIL n’a toutefois jamais constaté l’existence d’un tel impératif de sécurité dans le cadre des activités des collectivités locales. S’agissant des procédés biométriques reposant sur la reconnaissance de caractéristiques physiques « ne laissant pas de traces », la conservation des gabarits peut être réalisée indifféremment sur support individuel ou dans une base de données. Ainsi, la CNIL a donné un avis défavorable à la mise en œuvre, par un collège du sud de la France, d’un système de contrôle d’accès à la cantine scolaire reposant sur l’enregistrement dans une base de données des empreintes digitales des élèves. En revanche, un dispositif similaire présenté par un autre collège de la même région, reposant cette fois sur la reconnaissance du contour de la main, a reçu un avis favorable. De plus, une commune de la région parisienne a reçu un avis défavorable à son projet de contrôle des horaires de ses personnels reposant sur la mise en œuvre d’une base centralisée permettant la reconnaissance de l’empreinte digitale de chaque agent.  Informer les personnes concernées Les personnes concernées par le dispositif biométrique doivent être clairement informées de sa mise en oeuvre, de son caractère obligatoire ou facultatif, des destinataires des informations et des modalités d’exercice de leurs droits d’accès et de rectification. CNIL : Commission Nationale Informatique et Liberté

22 De la biométrie pour contrôler l’accès des élèves à la cantine
Extrait vidéo : De la biométrie pour contrôler l’accès des élèves à la cantine ( France 3 : JT 19/ /01/2006 )

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24 Conclusion Apportera-t-elle plus de sécurité ?
Crainte de la banalisation de la biométrie ? On peut quand même dire que c’est légitime pour un gouvernement ou tout autre organisme de vouloir augmenter son niveau de sécurité mais a quel prix ? En utilisant cette technologie, Et dans un futur assez lointain et un monde où la biométrie serait reine. Par exemple, j’ai vu une vidéo exposé dans l’exposition « Biométrie, le corps identité » qui s’appelle « Un conte biométrique » Ils ont fait un remake du petit chaperon rouge et où on voit que la biométrie est omniprésente : Rentrer chez soi Prendre sa voiture, ou le bus et le métro Retirer des billets à la banque Cette vidéo est disponible sur le site de la cité des sciences

25 Sources Livre Exposition Internet
Introduction à la biométrie de Pierre Jolicoeur Exposition « Biométrie, le corps identité » à la Cité des sciences (29/11/2005 – 5/11/2006) Internet BiométrieOnline : biometrie.online.fr CNIL : France 3 : 01net : ZDNet :

26 Merci pour votre attention 
Pour finir… Merci pour votre attention  Des questions ?

27 Fin…

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30 1.2 Qu’est-ce que la biométrie ?
Vise à établir l'identité d'une personne en mesurant une de ses caractéristiques physiques ou comportementales Les techniques de biométrie font de plus en plus partie de notre vie quotidienne, et ce tout en gardant une image quelque peu trompeuse Le problème est de savoir quelles techniques existent réellement, et quelles sont leurs limites

31 1.2 Qu’est-ce que la biométrie ?
Capture de l'information à analyser Traitement de l'information, création d'un fichier "signature" et mise en mémoire Dans la phase de vérification: Procéder comme pour la création du fichier "signature" de référence comparaison les deux fichiers pour déterminer leur taux de similitude et prendre la décision qui s'impose

32 Limites de la biométrie ?
Faiblesses: usurpation de la donnée biométrique : faux doigts, … divulgation de la donnée biométrique : difficile de changer la donnée biométrique d’un individu Dos au niveau du dispositif d’acquisition protéger les données biométriques en les chiffrant mais un hacker peut récupérer les données biométriques avant traitement à l’aide d’un cheval de Troie