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Publié parCustance Dupre Modifié depuis plus de 9 années
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SOMMAIRE La production d’eau chaude sanitaire 2
La production d’eau chaude individualisée 3 Le choix de l’accumulateur électrique 4 Accumulateurs électriques 5 Accessoires indispensables pour accumulateurs 7 Mitigeur de température (limiteur de température) 8 Vase d’expansion sanitaire et accessoires divers 9 Les compteurs d’eau 10 Raccordement des compteurs d’eau 11 Pose d’une robinetterie avec alimentation encastrée 12 Les robinets d’arrêt à clapet 14 Les robinets d’arrêt à boisseau sphérique 15 Les robinets de puisage 16 Les siphons de machine à laver 17
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La production d'eau chaude sanitaire.
Le confort des logements actuels se traduit par la présence de salles de bains confortables, équipées de douches ou de baignoires. Les besoins en eau chaude augmentent, il faut compter en moyenne, pour une famille française, 50 litres d'eau chaude à 40° C par jour et par personne mais cela dépend de l'équipement sanitaire, du nombre d'habitants et de leurs comportements. Les appareils de production d'eau chaude sanitaire sont variés, le choix dépend de la configuration du logement et doit tenir compte du mode de chauffage, de l'ensoleillement du lieu en comparant le retour sur investissement, la commodité et le confort. Placer l'appareil de production d'eau chaude le plus près possible des points de consommation, de telle sorte à diminuer au maximum la longueur des tuyauteries et ainsi la quantité d'eau à faire couler avant d'obtenir de l'eau chaude aux robinets. LES MODES DE PRODUCTIONS D'EAU CHAUDE SANITAIRE : on distingue deux grandes familles : 1. Production instantanée, l'eau est chauffée au moment de la demande. (ex : chauffe eau électrique instantané 15/30 litres, chauffe-bains à gaz, chaudières murales, …) 2. Production par accumulation, l'eau chauffée est maintenue en température dans un réservoir soigneusement calorifugé. La production peut être couplée au chauffage central, elle fonctionne ainsi avec un bon rendement en hiver (chaudière murale ou au sol avec ballon d'eau chaude.), ou séparée (accumulateur électrique, gaz ou solaire, ...) LES BONS REFLEXES POUR LE CONFORT ET LA SECURITE : 8 mètres entre l'appareil "source" et le robinet, est une bonne distance pour optimiser la production d'eau chaude. Lorsque les points de puisages sont très éloignés, prévoir un accumulateur électrique de faible capacité (instantané) branché en série à proximité du point de consommation ou réaliser un "bouclage d'eau chaude". Garantir la fourniture de l'eau chaude à température stable et en quantité suffisante. Isoler, lorsque cela est possible, les canalisations d'eau chaude, vous réduisez les pertes de chaleur durant le parcours et l'attente au robinet sera moins longue entre deux puisages Prévention contre la légionellose : Afin d'empêcher la prolifération de colonies de légionelles dans l'appareil de production d'eau chaude par accumulation, la température de stockage de l'eau doit être supérieure à 60°C. La température de l'eau chaude au points de puisage doit elle, être limitée à 50°C dans les pièces réservées à la toilette et 60° C maximum dans les autres. Dans la pratique afin de prévenir des risques de brûlures, le ballon est réglé à une température comprise entre 60°C et 70°C en permanence et on ajoute en sortie de l'appareil, un limiteur de température réglé à 50° C. ATLANTIC a lancé en 2007, « DIAPASON », un chauffe eau avec système de contrôle de la température de stockage et de distribution de l’eau afin de limiter les risques de brûlures et d’éliminer les risques de développement des bactéries sans ajout de mitigeur en sortie. Le V40 est un critère de la marque N.F Électricité Performance, il correspond tout simplement au volume d’eau à 40 °C que le chauffe-eau est capable de fournir. Ainsi, avec un ballon de 200 litres stockant l’eau à 65 °C, vous pouvez utiliser plus de 350 litres d’eau chaude à 40 °C. Nota : Dans le petit collectif, l'eau chaude sanitaire peut être produite, soit de manière centralisée "bouclée" avec une pompe de circulation pour plusieurs logements, soit de manière individualisée par logement.
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La production d'eau chaude individualisée.
La production d'eau chaude instantanée. En logement individuel équipée d'un chauffage central, la production d'eau chaude sanitaire peut être fournie par une chaudière. La température de l'eau chaude produite instantanément par un chauffe-bains ou une chaudière peut varier tout au long du puisage, obligeant l'utilisateur à régler le débit, eau froide et eau chaude au robinet. Ces changements de température ne sont pas préconisés avec les robinetteries thermostatiques. L'installation d'un ballon de stockage et de maintien à température de l'eau chaude permet d'obtenir une température constante. Pour un appareil sanitaire isolé, le petit chauffe-eau électrique instantané peut être une solution, il est équipé d'une résistance chauffante d'une grande puissance de 2 à 3 kW qui ne chauffe que lors d'un puisage. Ces chauffe-eaux ont un faible débit (environ 4l/mm à 40° C) et ne peuvent desservir qu'un seul point de puisage. La production d'eau chaude par accumulation : Le ballon d'eau chaude a une réserve d'eau chaude chauffée et maintenue en température par le chauffage central, le circuit chauffage transmet par "bain Marie" la chaleur au circuit sanitaire. Il n'y a aucun contact entre l'eau du circuit de chauffage et l'eau sanitaire. L'accumulateur électrique est adapté aux installations individuelles ou collectives. Facile à installer, performant, l'accumulateur électrique s'adapte à tous les besoins. Il peut chauffer l'eau en permanence ou pendant les tarifs "heures creuses" et restituée le jour pendant le tarif "heures pleines". Prévoir la contenance du ballon en fonction des besoins quotidiens. Quoi de plus désagréable que de tomber en panne d'eau chaude sous la douche ? Les paramètres à prendre en compte pour éviter tout manquement sont : le nombre de personnes, le nombre de points de puisage, la place dont vous disposez pour installer un accumulateur et, bien sûr, les habitudes de vie (nombre de douches ou de bains par jour, vaisselles à répétition, etc.). L'accumulateur est constitué d'une cuve équipée en partie basse d'une résistance électrique. La densité de l'eau chaude plus faible que l'eau froide explique que le puisage d'eau chaude se fait en partie haute. Le fonctionnement de la résistance est lié au thermostat et à un dispositif de sécurité qui coupe l'alimentation électrique lorsque l'eau atteint la température de consigne ou en cas d'élévation anormale de cette température. Pour les consommations en dents de scie, il existe des accumulateurs à double puissance : Aucun risque de tomber en panne d'eau chaude, en cas d'urgence, une résistance supplémentaire permet de réchauffer une partie du volume d'eau en moins d'une heure. Le ballon mixte fonctionne en fonction de la saison, soit avec le chauffage comme le ballon d'eau chaude soit avec l'électricité comme l'accumulateur électrique. NOTA : L'accumulateur est relié au réseau d'eau froide, il est constamment sous pression. En chauffant, l'eau se dilate (l'eau n'est pas compressible), la pression augmente. Afin d'éviter les incidents dus à une surpression, tous les ballons à accumulation sont obligatoirement équipés d'un système de sécurité limitant la pression à 7 bar.
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Le choix de l'accumulateur électrique.
La nature des eaux : Le choix du type de résistance (blindée ou stéatite) est fonction de la nature de l’eau qui alimente l’accumulateur. Dans le cas d’eaux agressives ou calcaires, préférer la résistance stéatite ACI (protégée par un fourreau). La place disponible : Selon que l'accumulateur est destiné à rentrer dans un placard, être environné d’étagères ou à s’intégrer dans une cuisine, choisir entre les modèles horizontaux, verticaux, muraux ou sur socle. Prévoir des chauffe-eaux d’appoint si nécessaire pour les points d’eau isolés. L’importance des besoins en eau chaude : La capacité de l’accumulateur est choisie en fonction du nombre de pièces (exigences PROMOTELEC), des équipements et de l’occupation. Les besoins en eau chaude ne sont pas faciles à évaluer. Ils progressent très rapidement dès que l'usager prend l'habitude de cet important facteur de confort. Il ne faut donc pas hésiter à conseiller une capacité supérieure aux besoins existants. Les montages possibles en cas d’ajout d’un ballon supplémentaire : Préférer le montage en série - parallèle qui permet d’isoler l’un des deux ballons en cas de panne grâce au jeu de vannes. Ce montage permet également de mieux équilibrer les pertes de charges. Dans le cas du montage en série, si le deuxième ballon ne fonctionne pas, il refroidira l’eau chaude venant du premier. Montage en série Montage en série - parallèle GS ECS ECS EFS EFS
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Accumulateurs électriques (généralités).
La plupart des accumulateurs sont revêtus intérieurement d'émail vitrifié à haute teneur en quartz. Tout en assurant une excellente protection de la cuve contre la corrosion, l'émail garantit la pureté et la bonne conservation de l'eau chaude. Cette protection est optimisée par le système Anti Corrosion Intégrale (ACI) anode en titane. La résistance est soit bobinée sur un support en stéatite ; elle doit être insérée dans une gaine qui la protège de l’eau et de l'entartrage, elle est accessible sans vidanger le chauffe-eau ; soit blindée et en contact avec l'eau. La présence d’un brise jet sur l'eau froide permet une bonne stratification des couches d'eau chaude et d'eau froide ce qui permet d'optimiser la quantité d'eau chaude disponible. Les accumulateurs électriques existent en différentes variantes : Chauffe-eaux muraux verticaux standards : de 50 à 200 litres. Très esthétiques, ils peuvent être fixés au mur ou posés au sol sur un trépied. Chauffe-eaux à poser : de 150 à 500 litres. Ils sont destinés à être posés directement au sol (garage, sous-sol, chaufferie,…), notamment lorsque la solidité des cloisons ne permet pas la fixation d'un modèle mural. Chauffe-eaux bloc : de 10 à 30 litres. A chauffage rapide, très esthétiques, ils peuvent s'installer sur évier ( litres) ou sous évier (10-15 litres). Chauffe-eaux horizontaux : de 75 à 200 litres. Équipés d'un support multi position, ils peuvent être accrochés au mur, au plafond, en faux plafond ou posés au sol. Les accumulateurs actuels offrent plus de fiabilité et de précision, les thermostats électroniques garantissent un réglage de la température au degré près.. Certains accumulateurs possèdent la fonction “anti-chauffe à sec”. La résistance ne se met en chauffe que si le chauffe-eau est en eau. L'eau chaude est maintenue plus longtemps à la même température grâce à une isolation renforcée chez la plupart des constructeurs pour répondre aux solutions de VIVRELEC et PROMOTELEC (catégorie B (NF)). Ce nouveau critère NF spécifie que la quantité d’eau chaude fournie à 40°C doit être supérieure à 1,7 fois la capacité nominale du chauffe-eau (ex: un 200 l, après "mitigeage" à l'aide d'un limiteur de température, fournit au minimum 340 litres à 40°C). Fixations des accumulateurs : Les chauffe-eau muraux verticaux se fixent a l'aide de 2 étriers munis d'encoches (livrés dans l'emballage). Un gabarit facilite le traçage des percements sans prendre de mesures. (*) Nota : les chauffe-eau 50 L et 75 L se fixent simplement par 2 boulons, l'étrier inférieur étant remplacé par une butée. Raccordements électriques : Les chauffe-eau muraux verticaux peuvent fonctionner sur courant alternatif monophasé 230V. Pour les modèles "multi tension", le couplage peut être modifié sur place en triphasé 230V ou 400V. La mise à la terre des parties métalliques est obligatoire (borne spéciale prévue). La section de la ligne, le dispositif de coupure bipolaire ainsi que la protection (fusibles ou disjoncteurs) seront choisis conformément aux normes en vigueur en fonction de l'intensité absorbée, selon la puissance et la tension d'alimentation.
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Accumulateurs électriques. Accumulateur à résistance "stéatite".
1 4 5 7 6 3 2 1 2 3 7 8 9 10 11 Accumulateur à résistance "stéatite". Dans le cas d’eaux agressives ou calcaires, préférer la résistance stéatite ACI (protégée par un fourreau). Accumulateur à résistance blindée. Son prix est plus intéressant. Anode en magnésium LEGENDES : 1. Isolation thermique 2. Tubulure de puisage eau chaude en acier inoxydable. 3. Protection intérieure par émaillage. 4. Anode active en titane non consommable. 5. Bulbe du thermostat. 6. Résistance stéatite. 7. Entrée d'eau froide en acier inoxydable (brise jet). 8. Cuve en tôle d'acier forte épaisse 9. Anode en magnésium 10. Habillage en tôle laquée 11. Élément chauffant blindée Doigt de gant Résistance blindée Résistance blindée. Détail
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Accessoires indispensables pour accumulateurs.
3 4 1 2 Vers ballon LE GROUPE DE SECURITE : Une sécurité pour les surpression est obligatoire pour tous les appareils de production d'eau chaude sanitaire à accumulation. Elle se monte sur l'arrivée d'eau froide du réservoir. Cette sécurité est constitué de 4 éléments indispensables : 1. Un robinet d'arrêt. 2. Un clapet anti-retour. 3. Une soupape de sécurité tarée à 7 bar. 4. Un robinet de vidange. Ce dispositif de sécurité peut être réalisé à l'aide d'éléments séparés cités ci-dessus et montés par nos soins (c'est long, peu esthétique et coûteux). Le groupe de sécurité contient ces 4 éléments dans un même bloc, il remplace avantageusement tous ces accessoires. Il doit être à la norme AFNOR. Il peut être horizontal ou vertical d'équerre (le plus courant) Il doit être en 3/4" minimum et 1" à partir du 300 litres. Groupe de sécurité équerre Adapté aux chauffe-eau sur socle ou horizontaux. symbole symbole simplifié GS Groupe de sécurité LE SIPHON POUR GROUPE DE SECURITE : Le groupe de sécurité doit être raccordée, en PVC de 32 x 3, aux eaux usées. Cette évacuation doit être siphonnée. Il existe un siphon spécial groupe de sécurité en plastique blanc a "clipser" sur le groupe. L'installation est rapide par collage sur le PVC. RACCORDS DIELECTRIQUES : Raccords unions droits isolants pour la protection des ballons d'eau chaude sanitaire. Ils se placent entre le groupe de sécurité et l'entrée du ballon ainsi que sur l'eau chaude en sortie du ballon pour une isolation complète. Limitent les phénomènes d'électrolyse pour une meilleure longévité.
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Mitigeur thermostatique (limiteur de température).
Rôle : Limiter et régler à une température constante aux points de puisage, l'eau chaude sanitaire produite. Réglementation : L’arrêté du 30 novembre 2005 applicable depuis le 15 décembre 2006 oblige l’installateur à revoir la production d’eau chaude sanitaire. Les modifications réglementaires ont pour objet de limiter le risque des brûlures et de limiter le développement des légionelles. Cela implique : Dans les salles de bain et de douche, la température de l’eau chaude ne peut dépasser 50°C en sortie du robinet. Dans les cuisines, la température de l’eau chaude ne peut dépasser 60°C en sortie du robinet. Dans les installations plus importantes, comportant un circuit bouclé à circulation permanente, la température de l’eau chaude sera supérieure à 50°C en tout point. Lorsque les ballons de stockage sont égaux ou supérieurs à 400 litres, la température de l’eau doit être au moins égale à 55°C à sa sortie ou être portée à une température suffisante au moins une fois par jour. Dans ce cas monter la température au minimum pendant 2 minutes à 70°C, 4 minutes à 65°C ou 60 minutes à 60°C. Solutions possibles au regard de la nouvelle réglementation : L’eau du ballon pourrait être stockée à une température supérieure à 65°C afin de détruire les colonies de légionelles. Cette solution impose la mise en place de 2 limiteurs de température, un sur les circuits « salle d’eau » et l’autre sur le circuit « cuisine ». En stockant l’eau du ballon à 60°C, comme sur le dessin ci-dessous, l’utilisation d’un des deux limiteurs devient inutile sur le circuit « cuisine », il reste toutefois indispensable sur le circuit « salle d’eau » pour abaisser la température à 50°C. E.F E.C 50°C E.C 60°C Température 60°C Mitigeur GS E.F Réducteur de pression
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Vase d'expansion sanitaire et accessoires divers.
LE VASE D'EXPANSION SANITAIRE : Rôle du vase d'expansion spécial ballon d'eau chaude : En absorbant une partie de la dilatation provoquée par la pression de l'eau lors de la chauffe, le vase d'expansion pour eau chaude sanitaire limite l'écoulement d’eau par le groupe de sécurité. Choix du vase d'expansion : En fonction du volume du ballon, de la pression d'origine et de l'élévation de température. Modèles : Volume : 5, 8 et 11 litres. Pression de gonflage : 3 bar. Vases préconisés pour un ∆θ de 80°C : Emplacement : Sur l'eau froide, entre le ballon d'eau chaude et le groupe de sécurité. ACCESSOIRES DIVERS : Trépied : Pour verticaux muraux de 50 à 200 litres; Stable et robuste; Raccordement aux canalisations facilité. Montage rapide. Pattes de transfert : Pour verticaux muraux de 50 à 200 litres. Permet le remplacement du chauffe-eau sans refaire le perçage. Rapidité et propreté de l’installation Console d’accrochage plafond : Pour verticaux muraux de 50 à 200 litres. A utiliser pour un accrochage au plafond si la cloison verticale ne peut pas supporter le poids du chauffe-eau . Socle de rehausse : A utiliser pour les installations en placard sur chauffe-eau de 150 à 300 litres.
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Indications d'un totalisateur à rouleaux
Les compteurs d’eau. Il existe trois catégories : 1 : Compteur volumétrique. 2 : Compteur de vitesse. 3 : Compteur magnétique. PRINCIPE DU COMPTEUR VOLUMETRIQUE A PISTON ROTATIF : Un piston entraîné par la pression chasse l'eau en aval. Le piston à mouvement rotatif est sans point mort. Chaque rotation du piston correspond à une quantité d'eau précise. PRINCIPE DU COMPTEUR DE VITESSE : L'eau imprime à une petite turbine un mouvement de rotation dont la vitesse est proportionnelle à celle du liquide donc au débit (moins précis et réservé aux gros modèles). PRINCIPE DU COMPTEUR MAGNETIQUE : La vitesse de l'eau provoque un changement de champ magnétique proportionnel à la vitesse donc au débit. Si le mécanisme et le compteur totaliseur sont dans l'eau = compteur humide. Si le mécanisme et le compteur totaliseur sont isolés de l'eau = compteur sec. Dans les compteurs secs, il y a souvent un phénomène de condensation. Il existe un type avec totaliseur dans l'huile pour éviter ce phénomène. L'indicateur de consommation peut être à rouleaux (6 ou 7 chiffres) ou à aiguilles (6 ou 7 aiguilles). Il y a un modèle spécial eau froide et un spécial eau chaude avec bague rouge (90°C maxi). Quand on relève un compteur à aiguille, il faut enregistrer la valeur inférieure à la position de l'aiguille. Exemple : si l'aiguille est entre 2 et 3, il faut enregistrer le 2. Symbole du compteur d'eau froide Indications d'un totalisateur à rouleaux En noir = Totalisateur des M3 kM3 hM3 daM3 M3 En rouge = Totalisateur des dM3 dM3 cM3 mM3 L dL cL Contrôle des petits débits
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Raccordement des compteurs d’eau.
Emplacement : Le compteur peut être : Dans un citernau en limite de propriété. (Penser à sa protection en cas de gel) A l'entrée du sous-sol pour les pavillons. Sous l'évier dans la maison de plain-pied en ville. Dans une gaine technique dans les immeubles. Peu importe son emplacement, il doit être : lisible, facilement démontable, possible de l'isoler, vidangeable, protégé contre les retours d'eau chaude. Pour le démontage, il est prévu une douille en laiton de chaque côté. (fourni par le service des eaux) Pour l'isoler, le service des eaux pose un robinet d'arrêt avant compteur et une douille de purge après compteur. Pour le protéger contre les retours d'eau chaude, le client doit poser un clapet anti-retour sur son ballon d'E.C.S. Il est conseillé, en plus, d'installer un robinet d'arrêt après compteur. Dans certaines communes, le service des eaux fournit une douille spéciale de sortie de compteur avec robinet de vidange et clapet anti-retour. Elles l'appellent clapet anti-pollution. 1 = Bouchon à remplacer par le robinet de vidange du compteur. 2 = Bouchon pour installer un manomètre ou un robinet de vidange pour la partie après le clapet anti-retour. Le clapet anti-retour se situe entre les deux bouchons. Ancienne norme Douille de vidange Robinet d'arrêt avant compteur Montage actuel avec clapet anti-pollution. 1 2
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Pose d’une robinetterie avec alimentation encastrée.
Diamètre de raccordement d’une douche : Cuivre 14 x 1 + raccords GCU (Attention : le diamètre 14 x1 n'est pas adapté aux douches à jets « hydromassants ») Réalisation de la saignée : Poser provisoirement le receveur de douche à la hauteur voulue. Tracer l'axe horizontal de telle sorte que la robinetterie soit à environ 1,20 m du fond du receveur. Tracer l'axe vertical de la robinetterie (dans l'axe du receveur). Enlever le receveur et tracer la descente de tuyauterie. Encastrement de 7 cm de large environ. Effectuer la saignée en « Y » sur le haut. Penser que vous allez protéger le tube avec du fourreau. Laisser suffisamment de profondeur pour le recouvrir d’un cm de plâtre. Façonner les 2 tubes EF et EC. Braser les raccords 90 Gcu. Recuire le tube sur toute la longueur. Mettre le fourreau autour des tubes. Les raccords GCU à utiliser : Nota : Les raccords GCU sont en laiton, ils doivent être brasés avec une brasure forte associée au décapant. (Castolin décapant 800 par exemple) Sur la partie encastrée du GCU, il est possible de braser une patte à vis en travers afin d’améliorer le scellement et ainsi éviter que les raccords GCU ne tournent en vissant les douilles excentrées. 150 mm Environ 1,20 m 90 GCU Coude à 90° taraudé modèle court Ø 1/2" - 14 90 FC Coude à 90° taraudé modèle court Ø 1/2" - 14 1190 Coude à 90° à encastrer pour parois épaisses. modèle long Ø 1/2" - 14 270 GCU Raccord droit taraudé Ø 1/2" - 14
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Pose d’une robinetterie avec alimentation encastrée (2).
Gabarits de pose : Le raccordement d’une robinetterie sur l’alimentation cuivre encastrée se fait à l’aide de raccords laiton tels que le 90 GCU ou le 270 GCU. Le scellement au plâtre ou au ciment prompt de ces raccords doit être soigné pour obtenir un bon résultat. Exemples de solutions permettant le maintien des GCU en place pendant le scellement : Cale d'épaisseur Corps du robinet Rosace 90 Gcu 1/2-14 Douille excentrée Ecrou prisonnier en 3/4" Fourreau Raccord 500 R 13 égal 1/2" avec écrou prisonnier Allonge mâle-femelle laiton 1/2" Utilisation de la robinetterie : Faire les joints à la filasse sur les douilles excentrées. Visser les douilles dans les 90 ou 270 Gcu. Visser la robinetterie avec rosaces et joints de fibre. Mettre en place l'ensemble tubes et robinetterie. Régler la profondeur à l'aide d'une cale de l'épaisseur du futur carrelage (régler les rosaces au raz de l’écrou prisonnier). Lorsque le réglage est satisfaisant : - Maintenir le robinet à l'aide d'une pige. - Sceller au plâtre ou au ciment prompt. Inconvénients : Les cales, les rosaces et la robinetterie vont gêner le scellement. La robinetterie va être salie par le plâtre. Sur des chantiers importants, les robinetteries peuvent être volées. Avantage : La pose de la robinetterie permet d’éprouver l’étanchéité avant le scellement. Utilisation d’un gabarit préfabriqué, entraxe 150 mm : Faire les joints à la filasse sur les raccords 500 R 13. Visser ces raccords dans les Gcu. Mettre un joint fibre entre les raccords 500 R 13 et les allonges. Régler la profondeur des GCU, ils doivent sortir légèrement du mur (8 mm maxi). Régler l’aplomb et le niveau du gabarit. Lorsque le réglage est satisfaisant, sceller au plâtre ou au ciment prompt. Avantages : La pose de ce type de gabarit permet d’éprouver l’étanchéité avant le scellement. Sa légèreté évite l’utilisation de « piges » ou de calages. La robinetterie sera posée à la fin du chantier, elle reste propre et ne risque pas d’être prise. Peu de gêne pour passer la truelle de plâtre. Convient à toutes les robinetteries d’entraxe de 150 mm. Important : Il existe aussi des niveaux avec taraudages en 1/2" pour visser les douilles de robinetterie et ainsi faciliter le scellement des attentes en 90 Gcu.
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Les robinets d’arrêt à clapet. Catalogue des robinets d'arrêt courants
Les robinets d'arrêt font partie de la robinetterie bâtiment. Nous entendons par robinetterie bâtiment tout ce qui sert sur une installation, sans luxe et de présentation en laiton brut. Nous plaçons des robinets d'arrêt pour isoler une installation complète, un groupe d'appareils ou un appareil. Souvent, dans un logement, on trouve un robinet d'arrêt général, un jeu de robinets pour isoler la salle de bain, un jeu de robinets pour isoler la cuisine et un robinet spécial pour le réservoir de w.c. Précautions : Respecter le sens de montage, l'eau doit arriver sous le clapet, sinon il y a des vibrations et des claquements dans l'installation. Laisser le robinet grand ouvert sinon le clapet vibre et provoque aussi des claquements dans l'installation. Chaque fois que l'on manœuvre un robinet d'arrêt avec presse étoupe, il y a une fuite au niveau de la tige de commande, penser à resserrer le presse étoupe. Coupe d'un robinet d'arrêt à clapet L'étanchéité de la tige peut être par joint torique. Remarque : Tous les robinets de bâtiment sont à tête à potence. Cette potence peut être remplacée par une tête à clé dans les locaux publics. Les robinets d'arrêt ordinaires ont tendance à être remplacés par des robinets à bille ( voir page suivante ). Catalogue des robinets d'arrêt courants Potence Robinet d'arrêt F.F. avec ou sans prise de vidange. Robinet d'arrêt M.M. avec ou sans prise de vidange. Robinet d'arrêt M.F. avec ou sans prise de vidange. Robinet d'arrêt M.M. sans épaulement (pour collet battu) avec ou sans prise de vidange. Robinet d'arrêt à braser par capillarité avec ou sans prise de vidange. Tige Presse étoupe Garniture Couvercle Porte clapet Corps Clapet Siège
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Les robinets d’arrêt à boisseau sphérique.
Les robinets d'arrêt à clapet ont plusieurs inconvénients : Problème d'étanchéité au niveau de la tige de commande, un sens de montage, pertes de charge importantes, vibrations si le robinet n'est pas complètement ouvert, tige grippée si elle n'est pas manœuvrée régulièrement, clapet collé si le robinet est resté longtemps fermé, fissures ou sillon dans le siège etc. Nous avons maintenant à notre disposition, pour un prix légèrement supérieur, une gamme de robinets d'arrêt de bien meilleure qualité et qui n'a pratiquement pas d'inconvénients. Il s'agit des robinets d'arrêt à boisseau sphérique communément appelé robinet à bille. Ce sont des vannes à bille, déja utilisées en chauffage. La poignée de commande en acier ou en alu est remplacée par un papillon. Coupe d'un robinet d'arrêt à bille Catalogue des robinets d'arrêt à bille courants Poignée Robinet d'arrêt F.F. avec ou sans prise de vidange. Robinet d'arrêt M.M. avec ou sans prise de vidange. Robinet d'arrêt M.F. avec ou sans prise de vidange. Rallonge pour toutes poignées Tige Presse étoupe Garniture Téflon Bille Téflon Couvercle Corps à noter : il est possible de transformer un robinet à bille normal en robinet avec vidange si on lui ajoute une sortie de vidange universelle à visser sur le robinet du coté ou l'on a besoin d'une vidange. Le robinet de vidange peut être placé sur cette sortie du coté droite ou gauche. Poignée papillon Poignée alu Poignée acier
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Les robinets de puisage.
Catalogue des modèles courants : Modèles à bille ou à clapet Souvent le diamètre du nez est un diamètre supérieur à l'entrée. Ø courants : Entrée : 3/8, 1/2, 3/ Nez : 1/2, 3/4, 1". Ø d'entrée : 1/2". Ø de sortie : 3/4" Se pose directement sur applique murale chromée. APPLIQUE MURALE : Se visse au mur à l'aide d'une patte à vis de 7 x 40. Diamètre d'entrée et de sortie égaux (1/2"). Prévu pour arrivée en cuivre avec collet battu 1/2" - 12 x 1 ou 14 x 1. Cette applique est en laiton nu pour les robinets de puisage, en laiton chromé pour robinets de machine à laver. Les robinets à bille 1/4 de tour remplacent aujourd’hui, les robinets à clapet. ROBINET DE PUISAGE SANS RACCORD AU NEZ : Diamètres : 3/8, 1/2, 3/4. Pose sur raccord acier galvanisé ou pose sur applique murale quand le raccordement est en cuivre. ROBINET DE PUISAGE AVEC RACCORD AU NEZ : LES ROBINETS DE MACHINE A LAVER :
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Siphons de machines à laver.
Les siphons de machines à laver sont réalisés en PVC C. Ils ont une grande résistance à la température (jusqu'à 95°C en intermittent). Ils sont assemblés sur les installations sanitaires par collage sur la canalisation. Leur fixation nécessite l'utilisation de 2 colliers PVC de Ø 40. Les siphons sont équipés de bouchons dévissable pour le nettoyage. Ils sont souvent placés sous l’évier afin de dégager l’arrière de la machine à laver et pouvoir ainsi l’aligner sur les meubles. PRECAUTIONS : SIPHONS DE MACHINES A LAVER "NICOLL" : Leur garde d'eau est comprise entre 50 et 110 mm. Les siphons peuvent être simple ou double avec une sortie horizontale ou verticale. Afin de ne pas vider involontairement le tambour de la machine à laver par "siphonage", il est impératif de respecter la côte minimum de 0,60 m de hauteur par rapport au sol. Cette côte doit être comprise entre 0,60 et 0,90 m. 0,60 à 0,90 m Garde d'eau 50 mm. Garde d'eau 50 mm. Garde d'eau 70 mm. Simple, sortie horizontale. Ajouter un coude mâle - femelle pour une sortie verticale Double, sortie horizontale. Ajouter un coude mâle - femelle pour une sortie verticale Simple, orientable à sortie horizontale. Garde d'eau 70 mm. Garde d'eau 110 mm. Garde d'eau 110 mm. Double, orientable à sortie horizontale. Simple, orientable à sortie verticale. Double, orientable à sortie verticale.
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