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Décembre 2002 Partie 8 Adaptation
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Les impacts du changement climatique imposent des mesures d’atténuation et d’adaptation
Incluant la variabilité Impacts Adaptation autonome Atténuation Source de GES et puits de carbone Adaptation planifiée Face aux impacts potentiels du changement climatique, on doit mettre en oeuvre deux types d’action complémentaires. La première réponse consiste à atténuer les facteurs de changement climatique influencés par les humains, notamment les concentrations atmosphériques des gaz à effet de serre, en s’efforçant d’en réduire les sources ou en améliorant les puits de ces gaz. Les mesures d’atténuation servent à réduire l’ampleur et le rythme du changement climatique. Malheureusement, l’atténuation ne peut arrêter le changement climatique, elle ne peut que ralentir le rythme de ce changement dans un avenir prévisible. C’est là que l’adaptation entre en jeu. Une certaine adaptation, en particulier dans les écosystèmes naturels, se fera de façon autonome, c’est-à-dire, sans une réaction consciente aux effets du climat. Dans le cas des systèmes anthropiques cependant, il y a place pour une adaptation planifiée découlant d’une décision délibérée basée sur la sensibilisation au changement climatique actuel et anticipé. Il est important de rappeler que l’adaptation est un complément nécessaire au changement climatique et non une option à l’atténuation de ce changement. Source : IPCC Climate Change 2001: Impacts, Adaptation and Vulnerability. Contribution of Working Group II to the Third Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change (McCarthy, J.J. et al. (eds.) Cambridge University Press, Cambridge (synthèse simplifiée de Fig. TS-1). Réactions
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L’atténuation ralentira la vitesse et l’ampleur du changement, sans toutefois l’arrêter.
2 4 3 1 Changement de la température planétaire (degrés C) Année Référence Stabilisée à 750 ppm Stabilisée à 550 ppm La température planétaire continuera de monter lentement pendant plusieurs siècles, même si l’objectif ultime de la CCCC est atteint. Toutefois, ce taux d’accroissement est beaucoup plus lent que celui qui se serait produit avec les scénarios MSQ. Source : Met Office du R.-U.
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parvenir à l’équilibre
En fait, la température continuera de s’élever pendant des siècles, et le niveau de la mer pendant des millénaires après la stabilisation du CO2. Ampleur de la réponse Temps nécessaire pour parvenir à l’équilibre Élévation du niveau de la me r attribuable à la fonte des glaces : plusieurs millénaires Élévation du niveau de la mer attribuable à la dilatation thermique des océans : des siècles à des millénaires Stabilisation du CO2 : 100 à 300 ans Émissions de CO2 1 000 ans Aujourd ’hui 100 Pic des émissio ns de CO2 0 à 100 ans Source : IPCC Climate Change 2001: Synthesis Report. Contribution of Working Groups I, II and III to the Third Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change [Watson,R.T et al. (eds.)]. Cambridge University Press, Cambridge, UK, p 89. Stabilisation de la température : quelques siècles
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C’est pourquoi nous devons nous adapter en plus d’atténuer.
Les mesures hâtives pour atténuer les risques coûteront sans doute moins cher et donneront plus de temps pour s’adapter. Les mesures d’adaptation préventives peuvent également atténuer les risques en préparant aux effets nocifs et en tirant parti des avantages. Plus rapide sera le réchauffement, plus difficile sera l’adaptation. Il y aura également des effets résiduels contre lesquels on ne peut rien. Source : IPCC Climate Change 2001: Synthesis Report. Contribution of Working Groups I, II and III to the Third Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change [Watson,R.T et al. (eds.)]. Cambridge University Press, Cambridge, UK., pages
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Quesque l’adaptation? L’adaptation est:
une ajustement des pratiques, procédures ou structures des systèmes aux changements climatiques projetés et actuels L’adaptation peut se faire en réaction ou par anticipation des changements À: 1 Minimiser les impacts négatifs du changement climatique à venir, et 2 Tirer profit des nouvelles possibilités qui peuvent en résulter L’adaptation comprend les actions entreprises en réaction aux changements climatiques actuels et anticipés de manière à réduire les impacts négatifs du changement climatique et de tirer parti de toute nouvelle possibilité qui pourrait en résulter. Référence: IACC Changement climatique 2001: Impacts, adaptation et vulnérabilité. Contribution du groupe de travail II du Troisième Rapport d’évaluation du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) (McCarthy, J.J. et al. (eds.) Cambridge University Press, Cambridge. L’adaptation est nécessaire à toutes les échelles en complément des mesures d’atténuation du changement climatique
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La vulnérabilité: La vulnérabilité est un concept clé dans le
contexte des impacts et de l’adaptation La vulnérabilité: Est le degré auquel un système est capable ou non de composer avec les effets néfastes du climat, notamment la variabilité climatique et les phénomènes extrêmes. Varie selon la nature, l’importance et le niveau de variation climatique auquel un système est exposé, de même que sa sensibilité et sa capacité d’adaptation. Le moins bien connu de ces trois facteurs est sans doute notre capacité d’adaptation. Adapté de : IPCC Climate Change 2001: Impacts, Adaptation and Vulnerability. Contribution of Working Group II to the Third Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change (McCarthy, J.J. et al. (eds.) Cambridge University Press, Cambridge
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Une évaluation réaliste des impacts doit tenir compte de l’adaptation
TH1 Capacité d’adaptation TH2 Variable climatique Tout système repose sur une gamme de conditions qui définissent une certaine fenêtre à sa capacité d’adaptation (et à son bon fonctionnement). Des impacts importants apparaissent quand des seuils critiques sont dépassés (les conditions dépassent la capacité d’adaptation). L’adaptation se dit des ajustements effectués pour réduire les effets négatifs du changement climatique. Cela signifie prendre les dispositions qui permettront de changer, et le plus souvent d’améliorer la capacité d’adaptation de manière à faire face aux conditions extrêmes. Lorsqu’on tente de prévoir les impacts des changements climatiques, il est important de considérer l’adaptation tant comme réponse à des impacts climatiques qu’en prévision de tels impacts. Bien que, de toute évidence, l’adaptation ait ses limites (elle ne peut prévenir tous les impacts négatifs). Les évaluations qui négligeront d’inclure les mesures d’adaptation auront tendance à surestimer le bilan des impacts. Compilation de sources multiples, notamment : Pittock and Jones (2000, Environmental Monitoring and Assessment; 61:9-35) et IACC Changement climatique 2001: Impacts, adaptation et vulnérabilité. Contribution du groupe de travail II du Troisième Rapport d’évaluation du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) (McCarthy, J.J. et al. (eds.) Cambridge University Press, Cambridge.
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Quelques considérations macro-économiques pour le Canada
Entre 20 % et 60 % du PIB est sensible aux changements des conditions météorologiques et climatiques. Entre 1985 et 1999, les phénomènes météorologiques extrêmes ont provoqué au Canada des pertes économiques de plus de 14 milliards de dollars et fait 240 morts. Un réchauffement de 2,5 degrés C pourrait se traduire par une baisse nette de 1 % à 2 % du PIB du Canada. Sources : IPCC Climate Change 2001: Impacts, Adaptations and Vulnerability. Contribution of Working Group II to the Third Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change [McCarthy, J.J. et al. (eds.)]. Cambridge University Press, Cambridge, UK., chapitre 15; Rothman et al., Étude pancanadienne 1998, vol. VIII; OURANOS.
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Travaux d’adaptation Barrage sur la rivière Old Man coût en 1990:
Canal d’évacuation des crues à Winnipeg Coût actuel : 330 millions de dollars Barrage sur la rivière Old Man coût en 1990: 430 millions de dollars Les ouvrages de génie civil et d’autres mesures d’adaptation peuvent nettement contribuer à atténuer les risques et à réduire les coûts des extrêmes climatiques, même s’ils coûtent cher. Source : GT II 2001 GIEC, page 766; Hengeveld, H.G Phénomènes météorologiques extrêmes et changement climatique, Sommaire du changement climatique, Environnement Canada.
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L’adaptation coûte Projet d’aqueduc entre Waterloo et le lac Huron :
~500 millions de dollars Le fait de se préparer aux changements climatiques futurs (adaptation préventive) atténuera les risques de pertes économiques ou de dangers majeurs dus aux changements climatiques, mais nécessitera d’importants investissements économiques. Exemple : étude sur l’aménagement d’un aqueduc entre le lac Huron et le centre de l’Ontario pour atténuer le stress sur l’approvisionnement en eau de la région. Coût : ~ 0,5 milliard de dollars.
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Il existe des lacunes et des incertitudes dans l’élaboration des politiques d’adaptation.
Il se peut que les politiques du passé ne donnent pas de résultats concluants à l’avenir. L’analyse des problèmes et des options d’adaptation n’est guère avancée. On n’a pas encore recueilli de données analytiques sociales, économiques, environnementales. Les politiques actuelles reposent essentiellement sur l’hypothèse que le climat du passé récent sera le climat de demain. Or, nous savons maintenant que le climat est en train de changer. Nous devons donc incorporer la notion de changement climatique dans les décisions que nous prenons. Aujourd’hui, les gouvernements et l’industrie prennent des décisions sur des infrastructures coûteuses qui persisteront pendant des décennies. Nous devons aborder la question sous l’angle de la gestion des risques et intégrer des facteurs de sécurité qui nous confèrent la souplesse dont nous avons besoin. Source : RNCan; Déclaration de Villach, OMM, 1985. .
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C’est pourquoi l’adaptation est un élément clé de la réponse.
« De nombreuses décisions économiques et sociales importantes sont prises aujourd’hui sur des projets à long terme… et reposent sur l’hypothèse que les données climatiques du passé… sont un guide fiable de l’avenir. Cette hypothèse n’est plus valable… » (traduction libre) Conférence PNUE/OMM/CIUS Villach, Autriche, 1985
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