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1 Trieste et la frontière mobile Trieste et la frontière mobile Contexte, dates- clefs : 1382: la ville libre de Trieste, disputée entre Vénitiens et Autrichiens,

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1 1 Trieste et la frontière mobile Trieste et la frontière mobile Contexte, dates- clefs : 1382: la ville libre de Trieste, disputée entre Vénitiens et Autrichiens, signe un acte de dévouement à Léopold III de HabsbourgLéopold III de Habsbourg 1719: sous le règne de l’empereur Charles VI, Trieste, seul débouché maritime de l'empire autrichien, devient un port francempereur Charles VI 3 novembre 1918: Trieste est occupée par l’Armée italienne. 12 novembre 1920, à Rapallo, l'Italie et la Yougoslavie conviennent de définir leurs frontières. Dans la petite cité balnéaire des environs de Gênes, il est convenu que l'Italie annexe formellement les parties de l'Empire austro- hongrois qu'elle avait conquises pendant la Première Guerre mondiale, dont Trieste, l'Istrie l'enclave de Zara et quelques îlots de la côte dalmate, tandis que Fiume, autre ville de la côte dalmate (aujourd'hui Rijeka, en Croatie), devient un État indépendant.Empire austro- hongrois Première Guerre mondialeTriesteIstrie 1922-1943 Trieste sert de base à la naissance du Parti national fasciste, qui entame une politique de dénationalisation brutale des Slaves installés dans les environs de la ville.Parti national fasciste 1er octobre 1943 La ville est prise par les Allemands et intégrée dans le « Littoral adriatique », une Région annexée directement au Reich. Les Nazis y ouvrent le tristement célèbre camp (surtout de transit mais plus tard aussi d'élimination) de la Risiera di San Sabba (rizerie de San Sabba, la zone industrielle de Trieste) — où furent emprisonnées, avant d'être transférées 12 à 15 000 personnes, surtout des Juifs mais également des partisans, des slaves, des résistants italiens.1er octobre1943Risiera di San Sabba 1er1er mai 1945 Les partisans communistes de Tito (IVe armée yougoslave) entrent à Trieste aux cris de « Trst je naš », Trieste est à nous. Les Yougoslaves y restent pendant 40 jours et assassinent beaucoup d'Italiens (fascistes et antifascistes) utilisant les foibe.mai1945 Titofoibe 10 février 1947 Le traité de Paris crée un « Territoire libre de Trieste » sous contrôle de l'ONU, coupé en deux zones, l'une anglo- américaine, comprenant la ville de Trieste (zone A), l'autre yougoslave comprenant la ville de Capodistria (Koper), (zone B). La plupart de la population originaire (40 000 Italiens, mais aussi des Croates et Slovènes) abandonne la zone B entre 1947 et 1956, poussée par le climat de terreur yougoslave créé par les massacres des foibe et autres intimidations.1947Territoire libre de TriesteONUKopermassacres des foibe 2626 octobre 1954 par suite de la signature du Mémorandum de Londres la zone alliée (partie A) retourne à l'Italie.octobre1954Italie Mots clefs: Conflits nationaux Mitteleuropa Dénationalisation Foïbes Exode Les lieux : Trieste se situe à l’intérieur d’un golfe très abrité, dans la partie septentrionale de la mer Adriatique, au carrefour des cultures italienne, slave et germanique, dont elle a subi les influences et les attractions opposées. Au cours des siècles XVIII et XIX Trieste devint une des villes les plus prospères de l’Empire des Habsbourg et un parmi les plus importants ports de la Mer Méditerranée qui reliaient l’Europe aux échelles du Levant. Tout autour de la Ville aux avenues rectilignes et aux perspectives majestueuses, le long de la côte s’étaient implantés des chantiers, des arsenaux, des usines sidérurgiques. Mais soumise à la souveraineté italienne, face à la concurrence des autres ports et centres productifs du Pays le rôle commercial, industriel et maritime de Trieste s’affaiblît. Trieste, devint d’une certaine façon la banlieue de l’Italie. Sitografia :

2 2 Jusqu’à la moitié du XIX siècle Trieste a parvenu à concilier, grâce à son esprit marchand, la présence dans son tissu social de groupes nationaux et ethniques multiples. Mais à la suite de l’affirmation au sein des communautés Italienne et slave d’un fort sentiment national, les tensions s’accrurent. À la veille du XX siècle Trieste avait une population en grande majorité italienne, mais un arrière-pays, la Vénétie Julienne, où prédominaient Slovènes et Croates.. Après la défaite et la retraite des Allemands ce furent les partisans de Tito qui gagnèrent au sprint la course sur Trieste et s’emparèrent de la ville. Pendant l’occupation yougoslave, qui dura 40 jours) les partisans éliminèrent tous ceux qui faisaient obstacle à leur projet d’annexer la ville à la Yougoslavie socialiste. Quelques milliers d’italiens, des fonctionnaires, des patriotes, des intellectuels, des militaires, et pas seulement des fascistes, furent déportés ou jetés dans les foïbes. Seulement l’arrivée sur les lieux de l’armée néo-zélandaise le 12 juin 1945 força l'armée yougoslave à se retirer Le 10 février 1947, la signature du traité de paix avec l'Italie établit le Territoire libre de Trieste. Cette entité était cependant divisée en deux zones : la zone A (222,5 km2, dont Trieste, 262 406 habitants) était administrée par les forces américaines et britanniques, tandis que la zone B (515,5 km2 et 71 000 habitants) l'était par l'armée yougoslave. Le territoire ne fonctionna donc jamais comme un État unitaire, démocratique et indépendant, mais son statut fut néanmoins respecté et il émit sa propre monnaie et ses timbres.néo-zélandaise Le 26 octobre 1954, un « Protocole d'accord » fut signé entre l'Italie et la Yougoslavie. Il établissait l'administration civile provisoire de la zone A par l'Italie et de la zone B par la Yougoslavie. Le traité d'Osimo signé en 1975, et mis en application en 1977, acheva de façon définitive la division du Territoire libre de Trieste entre les deux pays.Protocole d'accordtraité d'Osimo En 1941 l’Italie envahit la Jugoslavija et annexa la Slovénie, qui devint le Département de Ljubljana. Tout de suite un mouvement de Résistance surgit, sur le quel exerçaient leur Hégémonie les Communistes de Josip Broz (Tito). Contre l’action des partisans, qui agissaient même dans la Vénétie Julienne, la répression militaire fut acharnée mais non décisive. Après l’armistice de Cassibile, annoncé le 8 septembre 1943, qui établissait la cessation des hostilités entre les Italiens et les alliés, l’apparat étatique post- fasciste se désintégra d’un seul coup et les Allemands succédèrent aux autorités italiennes, en intégrant la ville dans le Reich et en s’acharnant contre les juifs et les partisans. Après l’annexion de Trieste et de la Vénétie Julienne à l’Italie les tensions politiques, nationales et sociales facilitèrent grandement le développement du mouvement fasciste, qui déchaîna la violence contre ses adversaires. Une fois conquis le pouvoir pendant les vingt ans que dura leur régime les fascistes réalisèrent une politique de répression et assimilation des slovènes et croates, qui étaient appelés avec le mot péjoratif « allogènes » : ils n’avaient pas le droit d’utiliser leur langue, leurs traditions, leurs noms, qu’on voulait à tout prix « italianiser »; le clergé et les intellectuels qui se battaient pour défendre l’identité nationale étaient persécutés.

3 3 La tragedie de Trieste La vie de Trieste dans le XIX siècle a été marquée par la contradiction entre sa vocation économique, qui nécessairement poussait à la collaboration les diverses communautés de la ville, et l’opposition entre les diverses ethnies, chacune en lutte contre les autres pour affirmer la prétendue supériorité de sa propre civilisation et le contrôle sur les institutions et le territoire (les slaves majoritaires dans les campagnes, les italiens dans la ville). la prétendue supériorité Cecotti Une saison splendide Entre XIX et XX siècle Trieste occupa une place importante dans la culture Européenne. Il suffit de penser à l’activité de gens de lettres comme Scipio Slataper, Italo Svevo, Giani Stuparich, Umberto Saba, de savants comme le freudien docteur Edoardo Weiss, de théoriciens politiques comme Angelo Vivante et Ruggero Timeus, d’ artistes comme Max Fabiani et en général à la vivacité de la vie culturelle et aux apports cosmopolites qui provenaient des avant-gardes centre- européennes. Il y avait à cette époque une ambiance inique de dynamisme culturel, de tolérance, d’ouverture au monde. Mais cette atmosphère lentement disparut : durant les vingt ans du régime fasciste les liens européens furent en grande partie résiliés. Au jour d’aujourd’hui l’esprit de la «Mitteleuropa» on le retrouve dans le oeuvres de Claudio Magris et Boris Pahor. Le «Laboratoire julien» À propos de Trieste et de la Vénétie Julienne les historiens utilisent le terme «Laboratoire julien». En effet Trieste, comme d’autres villes européennes de frontière, semble avoir été le lieu d’expériences politique et sociales, de changements et transformations typiques de l’histoire terrible de l’Europe du XX siècle : le nationalisme et la dénationalisation, le totalitarisme et les génocides, les déportations de masse, les affrontements ethniques. Foïbe est un mot qui vient du latin fovea (trou, fosse) et désigne une cavité typique du Karst. Dans la période 1943-1945, tout d’abord en Istrie et ensuite dans les alentours de Trieste (en particulier pendant les «40 jours») les partisans Yougoslaves jetèrent dans les foïbes des oppositionnels et d’adversaires, leur infligeant ainsi une mort sombre,tragique, privée de sépulture. Sur l’haut plateau au dessus de Trieste, à Basovizza, dans une mine désaffectée furent assassinées quelques centaines de personnes. Maintenant c’est un Monument National. Les photos appartiennent à l’IRSML-FVG Les cartes géographiques appartiennent à Franco Cecotti


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