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Le changement climatique : analyse économique et politiques de lutte

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1 Le changement climatique : analyse économique et politiques de lutte
Préciser la place ds dév durable Pb majeur d’éco de l’environnement, et amène à voir toutes les notions d’éco de l’env Objectifs de cette conférence Concepts économiques permettant de comprendre les causes et conséquences du CC et les instruments des politiques de lutte Florence Goffette-Nagot Chargée de recherche CNRS Groupe d’Analyse et de Théorie Economique (CNRS - Université Lyon 2 - ENS-LSH)

2 Introduction Analyse coûts / bénéfices Rationalité individuelle Instruments de politique Conclusion et lutte contre le CC et émissions de GES de réduction d’une pollution 1. Le phénomène physique ; rôle de la concentration de GES, donc du stock Source : L’intensité de l’effet de serre dépend du stock de gaz à effet de serre dans l’atmosphère

3 Température moy. mondiale : +0,74°C entre 1906 et 2005
Introduction Analyse coûts / bénéfices Rationalité individuelle Instruments de politique Conclusion et lutte contre le CC et émissions de GES de réduction d’une pollution Concentration en GES de 0 à 2005 Teneur atmosphérique en CO2 : ppm en ppm en 2005 Teneur atmosphérique en CH4 : ppb en ppb en 2005 Température moy. mondiale : +0,74°C entre 1906 et 2005 Evolution de la température moyenne de l’hémisphère nord Figure 1. Atmospheric concentrations of important long-lived greenhouse gases over the last 2,000 years. Increases since about 1750 are attributed to human activities in the industrial era. Concentration units are parts per million (ppm) or parts per billion (ppb), indicating the number of molecules of the greenhouse gas per million or billion air molecules, respectively, in an atmospheric sample. Annual global mean observed temperatures1 (black dots) along with simple fits to the data. The left hand axis shows anomalies relative to the 1961 to 1990 average and the right hand axis shows the estimated actual temperature (°C). Linear trend fits to the last 25 (yellow), 50 (orange), 100 (purple) and 150 years (red) are shown, and correspond to 1981 to 2005, 1956 to 2005, 1906 to 2005, and 1856 to 2005, respectively. Note that for shorter recent periods, the slope is greater, indicating accelerated warming.

4 Source : Le Monde, déc. 2007 GES et leurs sources :
Introduction Analyse coûts / bénéfices Rationalité individuelle Instruments de politique Conclusion et lutte contre le CC et émissions de GES de réduction d’une pollution Température moyenne globale + 0,5 °C dans la seconde moitié du vingtième siècle + 1,4 à 5,8 °C entre 1990 et 2100 (GIEC 2001) La rapidité d’aug des GES, à l’échelle des temps géologiques, est spectaculaire GES et leurs sources : Parmi les 6 retenus dans le protocole de Kyoto, le dioxyde de carbone (C02) le méthane (dont la formule chimique est CH4), sont les deux principaux responsables de l'effet de serre {viennent ensuite le protoxyde d'azote (N20), les hydrofluorocarbones (HFC), les hydrocarbures perfluorés (PFC) et l'hexafluorure de soufre (SF6) (les 2 derniers ont des durées de vie très longue) le dioxyde de carbone est à lui seul responsable de plus de 50 % de l'augmentation de l'ensemble des gaz à effet de serre. Il s'accumule dans l'atmosphère où sa durée de vie est de plus de 100 ans (plus précisément : il faut plus de cent ans pour que quittent l'atmosphère la moitié de cent molécules qui y sont diffusées aujourd'hui, contre une dizaine d'années pour le méthane... ) Ce qui est IMPORTANT : pouvoir de réchauffement et durée de vie : donnée propre à chq gaz (demi vies estimées pour CO2 : 100 ans, pour méthane 12 ans) Les conséquences possibles Modif des températures et des régimes de pluviométrie, fonte glaciers et montée du niveau des océans, aug de phénomènes climatiques exceptionnels, disparition de biotopes et d’espèces vivantes, Source : Le Monde, déc. 2007

5 Composantes de l’effet de serre anthropique
Introduction Analyse coûts / bénéfices Rationalité individuelle Instruments de politique Conclusion et lutte contre le CC et émissions de GES de réduction d’une pollution Composantes de l’effet de serre anthropique GES en % de l’effet de serre additionnel relativement à 1750 (approximations) Sources anthropiques CO2 55% Energies fossiles, ciment, déforestation Méthane (gaz naturel) 15% Ruminants, combustion de bois, culture du riz, ordures ménagères, fuites de gaz naturel Halocarbures* Gaz réfrigérants, bombes aérosols, procédés industriels, … Protoxyde d’azote 5% Engrais azotés, industrie Ozone troposphérique Indirectement de la combustion d’hydrocarbures Principaux gaz en % de l’effet de serre Dioxyde de carbone (80%), méthane (13%) Protoxyde d’azote, hydrofluorocarbones, hydrocarbures perfluorés, hexafluorure de soufre Caractéristiques de gaz : pouvoir de réchauffement, calculs en équivalents carbone, Mais aussi des durées de vie variables : voir ci-après

6 Quelles activités émettent des GES dans le monde
Quelles activités émettent des GES dans le monde ? (Source : rapport Stern, 2006) Agriculture 14% Chang. usage des sols 18% Bâtiments 8% Transport Déchets 3% Autres usages énergie 5% Industrie Prod. électricité 24% Emissions liées à la consommation d'énergie fossile Autres émissions 1. Commentaire graphique 2. Les acteurs : En France, ménages = ½ des émissions Entreprises idem. Emissions totales en 2004 : 49 GtCO2 éq Source : Rapport Stern, 2006, Executive summary

7 Sources et destinations du CO2
Emissions de CO2 de près de 40 milliards de tonne / an Env. 45% des émissions restent dans l’atmosphère Océans absor-bent env. 25% Végétaux absor-bent env. 30% Plusieurs GES existent. Source : Canadell et al, Proceedings of the National Academy Of Science (US), 2007 et J-M Jancovici.

8 Scénarios d’émissions et réchauffement (4° rapport GIEC, 2007)
Introduction Analyse coûts / bénéfices Rationalité individuelle Instruments de politique Conclusion et lutte contre le CC et émissions de GES de réduction d’une pollution Scénarios d’émissions et réchauffement (4° rapport GIEC, 2007) Hausse de température comprise entre +1,8°C et +4°C en fonction du scénario d’émissions de gaz à effet de serre. Eleven of the last twelve years ( ) rank among the 12 warmest years in the instrumental record of global surface temperature (since 1850) (GIEC, 4° rapport, Groupe de travail 1, fév 2007). Chiffres précis sur : réchauffement déjà atteint : +0,74°C entre 1906 et 2005 réchauf si on ne fait rien (BAU) hypothèses qui sous-tendent les estimations Plage de vraisemblance Exemple : Scénario A2 + 3,4 °C (2°C – 5,4°C)

9 Structure de la présentation
Introduction Analyse coûts / bénéfices Rationalité individuelle Instruments de politique Conclusion et lutte contre le CC et émissions de GES de réduction d’une pollution Structure de la présentation Coûts du changement climatique, coûts des politiques de lutte et raisons d’une action précoce Concepts fondamentaux d’économie de l’environnement Efficacité des différents instruments de politique économique de lutte contre les émissions de GES

10 Coûts du changement climatique, coûts des politiques de lutte et raisons d’une action précoce

11 Emissions et impact temporel
Introduction Analyse coûts/bénéfices Rationalité individuelle Instruments de politique Conclusion et lutte contre le CC et émissions de GES de réduction d’une pollution Emissions et impact temporel Durée de séjour des GES dans l’atmosphère Méthane : 12 ans, Dioxyde de carbone : 100 ans Protoxyde d’azote : 120 ans. On peut diminuer nos émissions mais cela ne modifie que la vitesse d’accumulation La modification de l’atmosphère et celle du climat sont irréversibles à l’échelle humaine (forte inertie du climat) Dire rapidement : 1. Cycle d’émission / absorption du carbone par les écosystèmes GES d’origine naturelle, remarquable stabilité de leur [ ] au cours du temps 3. Activité humaine -> émission de grandes quantités de GES -> augmentation brutale de l’intensité = effet de serre additionnel ou anthropique Ne représentent qu’une faible partie des GES totaux, mais suffisant pour perturber les équilibres. 2. Modèles sur la composition de l’atmosphère => durées de vie estimées 3. L’Homme ne peut pas faire diminuer ce stock - Image de la baignoire qui se remplit. - Pour stabiliser, il faudrait n’émettre que ce qui peut être absorbé par le cycle du carbone. Donner des chiffres crédibles (un tableau ou graphique de chemin de réduction des émissions) pour illustrer le fait qu’on ne joue que sur la vitesse d’accumulation

12 Exemple : émissions et concentration de GES
Introduction Analyse coûts/bénéfices Rationalité individuelle Instruments de politique Conclusion et lutte contre le CC et émissions de GES de réduction d’une pollution Exemple : émissions et concentration de GES

13 Emissions et concentration de GES
Introduction Analyse coûts/bénéfices Rationalité individuelle Instruments de politique Conclusion et lutte contre le CC et émissions de GES de réduction d’une pollution Emissions et concentration de GES Emissions globales Concentrations atteintes en équivalent CO2 (2005 : 430 CO2eq) Impact climatique probable Croissance au rythme actuel Triplement des concentrations + 5°C Stabilisation au niveau actuel 3ppm / an 550 ppm CO2 eq dès 2035, > 700 ppm CO2 eq en 2100 +4°C Diminution de 25%  diviser par 4 les émissions / unité PIB Stabilisation à 550 ppm CO2 eq. d’ici 2050 > +3°C Diminution de 70% d’ici 2050 Stabilisation à 450 ppm CO2eq. > +2°C Concentrations actuelles de GES : ppm équivalent CO2  + 0,5°C (inertie : + 0,5°C supplémentaire) À croissance et comportement inchangés, hausse des émissions de 20% de 1990 à niveau de 550 ppm dès 2035 (double des niveaux pré industriels) Stabilisation des concentrations en  diminution de 50% des émissions d’ici quelques décennies Stabilisation à long terme  ramener les émissions à quelques % de leur niveau actuel

14 Introduction Analyse coûts/bénéfices Rationalité individuelle Instruments de politique Conclusion et lutte contre le CC et émissions de GES de réduction d’une pollution Impacts prévisibles selon l’élévation des températures (Source : rapport Stern, 2006) Donner des exemples de certains des effets

15 Elévation des températures et dommages prévisibles
Augmentation pénurie alimentaire (Afrique, ouest de l’Asie) Baisse des rendements dans les pays développés Montée des océans  migrations humaines Moins d’eau douce disponible (Afrique)  coût sanitaire Coûts d’adaptation (digues, climatisation, délocalisations imposées et obsolescence accélérée d’équipements) Accroissement de l’instabilité géopolitique « Un climat instable menace d'exacerber toutes les tensions qui existent déjà. », « La menace que représente le changement climatique est plus écrasante que celle de n'importe quel conflit pris isolément. » Margaret Beckett, ministre des affaires étrangères britannique, au Conseil de sécurité des Nations unies, avril 2007 Détérioration puis disparition : récifs coraliens, forêt amazonienne Disparition d’espèces (15-40% des espèces pour +2°C) Extension des zones touchées par les maladies à vecteur (malaria, paludisme, …) Elévation des températures et dommages prévisibles (Source : rapport Stern, 2006) Augmentation de fréquence et d’intensité : orages, feux de forêt, sécheresses, inondations, canicules, ouragans Donner des exemples de certains des effets Baisse de l’absorption du carbone Fonte de la calotte glaciaire (modification de l’albédo) Changements abrupts et irréversibles du climat

16 Quantification du coût du CC
Introduction Analyse coûts/bénéfices Rationalité individuelle Instruments de politique Conclusion et lutte contre le CC et émissions de GES de réduction d’une pollution Quantification du coût du CC Coût du changement climatique serait équivalent à une perte de richesse « dès maintenant et pour toujours » de 5 à 20% (rapport Stern) Minimum 5%, avec des variations selon : La prise en compte des pertes écologiques et sanitaires (10%) La prise en compte des mauvaises surprises ( 14%) La pondération accordée aux dommages touchant les pays les plus pauvres ( 20%) Dire rapidement : 1. Cycle d’émission / absorption du carbone par les écosystèmes GES d’origine naturelle, remarquable stabilité de leur [ ] au cours du temps 3. Activité humaine -> émission de grandes quantités de GES -> augmentation brutale de l’intensité = effet de serre additionnel ou anthropique Ne représentent qu’une faible partie des GES totaux, mais suffisant pour perturber les équilibres. 2. Modèles sur la composition de l’atmosphère => durées de vie estimées 3. L’Homme ne peut pas faire diminuer ce stock - Image de la baignoire qui se remplit. - Pour stabiliser, il faudrait n’émettre que ce qui peut être absorbé par le cycle du carbone. Donner des chiffres crédibles (un tableau ou graphique de chemin de réduction des émissions) pour illustrer le fait qu’on ne joue que sur la vitesse d’accumulation

17 Comment réduire les émissions ?
Introduction Analyse coûts/bénéfices Rationalité individuelle Instruments de politique Conclusion et lutte contre le CC et émissions de GES de réduction d’une pollution Comment réduire les émissions ? Quatre catégories de moyens Basculement de la demande finale vers d’autres biens de consommation Substitution de technologies existantes (gaz plutôt que charbon, énergies renouvelables …) Amélioration des technologies existantes (efficacité énergétique des équipements, isolation …) Technologies nouvelles (séquestration de carbone, pile à combustible, …) Du moins coûteux au plus coûteux  intérêt d’une action précoce Courtterme Long terme Décrire la fonction de coûts de réduction, possibilité de classer les actions par coût marginal croissant : mesures à double dividende Réductions des inefficacités (systèmes énergétiques) Gains annexes : réduction de la pollution, préservation biodiversité, … Sécurité énergétique - mesures sans regret - …

18 Chemins pour une stabilisation à 550 ppm CO2e (Source : Rapport Stern, 2006)
Pour se maintenir en deçà de 550 ppm (seuil considéré comme dangereux ; entre 2 °C et 5,2 °C d'augmentation moyenne de température), il faudrait réduire dès à présent les émissions d'environ 0,5 % par an. Emissions actuelles globales de 40 GtCO2e Atteindre 20 Mais cela dans un monde en expansion. Commentaire du graphique : Différentes chemins possibles pour un même objectif de concentration finale. -> illustration de la nécessité d’agir tôt « Stabilisation at 450 ppm CO2e is already almost out of reach (…). Weak action in the next years would put stabilisation even at 550 ppm CO2e beyond reach. »

19 Pourquoi le CC est très inéquitable
Introduction Analyse coûts/bénéfices Rationalité individuelle Instruments de politique Conclusion et lutte contre le CC et émissions de GES de réduction d’une pollution Pourquoi le CC est très inéquitable Les émetteurs sont les pays développés Energies fossiles depuis 1850 : 70% Europe et Amérique du nord <25% pays en développement Dommages importants subis par les pays en développement : Difficultés d’approvisionnement en eau et produits agricoles Montée des océans Impacts sanitaires (maladies à vecteur) Faibles capacités d’adaptation Caractère mondial des conséquences du RC les émissions sont localisées mais les conséquences du RC sont globales Les disparités inter-états dans la contribution au réchauffement: donner des exemples chaque Français contribue en moyenne à émettre chaque année dans l'atmosphère 6,25 tonnes de gaz carbonique et donc - chaque tonne de CO2 contenant 12/44 de carbone - 1 tonne 700 de carbone ! La moyenne européenne est de 2 tonnes 3. La différence vient en partie de notre parc nucléaire qui, souvent décrié par ailleurs, produit une électricité sans carbone. Les Américains, eux, détiennent un record : 6 tonnes de carbone par habitant. Là-bas, la croissance est gourmande en énergie, laquelle est jusqu'à présent restée bon marché par consensus politique. Les disparités inter-états dans les dommages subis : donner des exemples Disparités dans les coûts de réduction : réduire les émissions n’est pas aussi facile pour tous les pays : selon le niveau de développement, selon les technologies utilisées (et donc selon les investissements en capital réalisés dans le passé ; en gros, pour un niveau de développement économique donné, moins on produit de GES, plus il est difficile et coûteux de réduire encore les émissions (reviendra plus tard ds la présentation)

20 La dimension temporelle
Introduction Analyse coûts/bénéfices Rationalité individuelle Instruments de politique Conclusion et lutte contre le CC et émissions de GES de réduction d’une pollution La dimension temporelle Arbitrer entre le bien-être des générations actuelles et celui des générations futures Coefficient d’actualisation : les générations futures seront-elles plus riches que nous ? Générations actuelles et futures : D’où la nécessité de calculer ce qu’il est optimal de faire. Prendre en compte les générations futures, mais ne pas sacrifier les générations atuelles Il existe des choix sans risque (mesures « sans regret »), mais d’autres remettent en cause le développement …

21 Des sources d’incertitude
Introduction Analyse coûts/bénéfices Rationalité individuelle Instruments de politique Conclusion et lutte contre le CC et émissions de GES de réduction d’une pollution Des sources d’incertitude Incertitudes des modèles climatiques (impact local de l’élévation de température, fréquence des événements extrêmes, .. ) Impacts du climat sur les écosystèmes et les activités humaines Dispositions à payer des générations futures Les mauvaises surprises climatiques : perturbations du cycle du carbone Océans et les forêts pourraient absorber moins de CO2 Certains sols gelés pourraient libérer le méthane qu’ils contiennent  réchauffement brutal et irréversible Quel impact local du changement moyen ? Le lien entre la concentration de GES et l’élévation des températures moyennes est incertain Les mauvaises surprises climatiques : le cycle du carbone pourrait être modifié par le réchauffement (carbone dans les sols, les océans, le permafrost) 4. CONSEQUENCE : on veut éviter les risques élevés. Donner une liste précise des sources d’incertitude Dans le chemin des réduction des émissions : non, ceci n’est pas de l’incertitude Dans les modèles climatiques : affinement progressif des modèles (voir les probas associées ; pb des modifications du cycle du carbone conséquence du réchauffement (ex : modif du captage de carbone par les forêts et les océans) Pb spécifique posé par les événement climatiques extrêmes (trouver une illustration !) Dans l’évaluation du coût du chgt

22 Incertitude et valeur d’option
Introduction Analyse coûts/bénéfices Rationalité individuelle Instruments de politique Conclusion et lutte contre le CC et émissions de GES de réduction d’une pollution Incertitude et valeur d’option Le rôle central de l’information future - sur l’évolution du climat - sur le développement de nouvelles technologies La notion de valeur d’option Bénéfice qui sera retiré de l’information future, sous réserve que l’on puisse l’exploiter La valeur d’actions précoces est accrue par la valeur d’option Une des conclusions majeures du rapport Stern : « Stabilisation at 450 ppm CO2e is already almost out of reach (…). Weak action in the next years would put stabilisation even at 550 ppm CO2e beyond reach. » Mieux définir l’incertitude par rapport au risque ; les pbs économiques que cela pose (prévisions des coûts et des bénéfices à venir à cause du décalage temporel dans les effets de l’externalité)

23 En résumé … Inéquité Temps long Irréversibilités Incertitude
Introduction Analyse coûts/bénéfices Rationalité individuelle Instruments de politique Conclusion et lutte contre le CC et émissions de GES de réduction d’une pollution En résumé … Inéquité Temps long Irréversibilités Incertitude CC conséquence de l’augmentation des GES Emission de GES sous-produits des activités humaines de production, transport, … NB : secteur des transports : un émetteur parmi les plus important, et celui dont les émissions croissent le + vite ! On ne paye pas alors que l’on engendre de la pollution : qd on conduit une voiture, qd une centrale électrique brûle du charbon, … Idée que le développement économique repose sur la gratuité des GES Absence de paiement au niveau individuel pour l’émission de GES Développement économique passé fondé sur l’utilisation des énergies fossiles et la gratuité des émissions de carbone

24 Les concepts fondamentaux d’économie de l’environnement

25 La notion de bien public pur
Introduction Analyse coûts / bénéfices Rationalité individuelle Instruments de politique Conclusion et lutte contre le CC et émissions de GES de réduction d’une pollution La notion de bien public pur Déf : Un bien public pur vérifie deux critères : Non-rivalité : la consommation de ce bien par un usager n'entraîne aucune réduction de la consommation des autres usagers Non-exclusion : impossibilité d'exclure quiconque de la consommation de ce bien, donc de faire payer l'usage de ce bien Conséquence : impossibilité de faire payer et comportement de passager clandestin ; d’où absence de fourniture de ces biens par le marché Nécessité d’une coordination entre les agents Intervention de l’état Climat : « profite » à tout le monde. Déf du BPP ; Commener par expliquer ce qu’est un bien privé -> on paye si on en veut, et les producteurs ont intérêt à le produire. Puis opposition bien public à un bien privé

26 La notion d’externalité
Introduction Analyse coûts / bénéfices Rationalité individuelle Instruments de politique Conclusion et lutte contre le CC et émissions de GES de réduction d’une pollution La notion d’externalité En agissant, je modifie le bénéfice que les autres retirent de leur propre activité Cela peut donner lieu à une compensation économique (cas 1) Ou bien ne pas être accompagné d’échange monétaire : c’est alors une externalité (cas 2) Déterminants des comportements Cas 1 : j’agis en fonction d’une indication que me donnent les autres (coût ou bénéfice retiré ; prix, salaire, …) Cas 2 : seul mon propre bénéfice est pris en compte Ex. d’externalité négatives : congestion transport, bruit « Le changement climatique constitue la défaillance de marché la plus grande que le monde ait jamais connu. » (Stern review, 2006). Retour sur le caractère gratuit : les agents produisent des GES qui affectent le climat, donc les conditions de production et les conditions de vie, d’où émissions de GES qui sont des externalités Faire un schéma des 2 agents économiques, .. Autre façon de dire les choses : c’est un pb de droit de propriété, l’environnement n’appartient à personne … d’où une défaillance de marché Expliquer le pb de la défaillance de marché à partir de l’idée que le P est un signal qui permet la coordination Point supplémentaire : c’est une externalité qui affecte tout le monde ! A (Peur ou Ceur) B (Peur ou Ceur) Action de A affecte B (profit ou satisfaction) Absence de compensation sur un marché

27 La notion d’optimum social
Introduction Analyse coûts / bénéfices Rationalité individuelle Instruments de politique Conclusion et lutte contre le CC et émissions de GES de réduction d’une pollution La notion d’optimum social Coût externe O’ Quantité Prix Demande Ps Qs Optimum social Optimum privé Pp Qp Offre Explication graphique : À expliquer sur l’essence : coût de production croissant avec les qtés car exploitation de gisements moins accessibles Demande qui dim avec hausse des prix Équilibre = ce qui se passe sous le libre jeu du marché Optimum = la situation qui maximiserait le bien-être global = social ; ds ce cas, on doit prendre en compte l’effet des émissions de CO2 sur le climat et sur le bien-être comparer l’équilibre et l’optimum social Principe : égalisation de la satisfaction de la dernière unité consommée et de son prix de marché ; quantité non optimale si on ne paie pas pour la pollution produite Principe : s’il existe des externalités négatives, l’optimum privé conduit à une consommation trop élevée eu égard au coût social ( = coût privé + coût externe)

28 Théorème de Coase et notion de « pollution optimale »
Introduction Analyse coûts / bénéfices Rationalité individuelle Instruments de politique Conclusion et lutte contre le CC et émissions de GES de réduction d’une pollution Théorème de Coase et notion de « pollution optimale » Principe Une négociation entre le pollueur et le pollué permet d’aboutir à une situation optimale Exemple Négociation firme productrice d’eau en bouteille / agriculteurs pour la protection d’une ressource en eau Justification Permet de faire révéler au pollué sa disposition à payer pour éviter la pollution Limites Cette analyse des externalités conduit à proposer des taxes … voir + loin. Critique de cette analyse par Coase (1960) : Sous certaines conditions (absence de coûts de transaction et abs de comportements stratégiques), une négociation entre les parties peut aboutir à un solution optimale : Exemple : firme exploitant une source d’eau minérale et agriculteur exploitant utilisant des fumiers et lisiers situé au dessus de la nappe phréatique Perte pour la firme qui ne peut produire son eau sous label eau minérale Il est alors possible à la firme de négocier un contrat avec l’agriculteur, de façon à ce qu’il modifie ces activités de production (engagement contractuel) tout en recevant une compensation monétaire pour ses pertes de profits. Limites, pour mémoire Nécessité d’une définition correcte des droits de propriété Possibilité de contractualisation entre les agents et de contrôle Nombre limité d’agents pour la coordination Risque de comportements de passagers clandestins Société S Agric. Sys intensif 100 Sys.extensif 200 50 Avec contrat 200 – 50 = 150 = 100

29 Les instruments de politique économique de lutte contre les émissions
D’abord un préalable sur les moyens « techniques » de modification des émissions.

30 La notion de coût marginal de réduction de la pollution
Introduction Analyse coûts / bénéfices Rationalité individuelle Instruments de politique Conclusion et lutte contre le CC et émissions de GES de réduction d’une pollution La notion de coût marginal de réduction de la pollution Coût marginal de réduction = coût de non émission de la dernière unité de polluant Q* Q0 Décrire la fonction de coûts de réduction, possibilité de classer les actions par coût marginal croissant : mesures à double dividende Réductions des inefficacités (systèmes énergétiques) Gains annexes : réduction de la pollution, préservation biodiversité, … Sécurité énergétique - mesures sans regret - … Emissions de polluant

31 Norme sur les émissions : principe
Introduction Analyse coûts / bénéfices Rationalité individuelle Instruments de politique Conclusion et lutte contre le CC et émissions de GES de réduction d’une pollution Norme sur les émissions : principe Coût marginal de réduction = coût de non émission de la dernière unité de polluant Q* Q0 Coût total de réduction des émissions de Q0 à Q* Décrire la fonction de coûts de réduction, possibilité de classer les actions par coût marginal croissant : mesures à double dividende Réductions des inefficacités (systèmes énergétiques) Gains annexes : réduction de la pollution, préservation biodiversité, … Sécurité énergétique - mesures sans regret - … Emissions de polluant Norme

32 Introduction Analyse coûts / bénéfices Rationalité individuelle Instruments de politique Conclusion et lutte contre le CC et émissions de GES de réduction d’une pollution Efficacité des normes C’1 C’2 T*2 T*1 Quantités émises La norme ne tient pas compte des différences de coût marginal de réduction des émissions

33 Principe de la taxation
Introduction Analyse coûts / bénéfices Rationalité individuelle Instruments de politique Conclusion et lutte contre le CC et émissions de GES de réduction d’une pollution Principe de la taxation

34 Efficacité de la taxation
Introduction Analyse coûts / bénéfices Rationalité individuelle Instruments de politique Conclusion et lutte contre le CC et émissions de GES de réduction d’une pollution Efficacité de la taxation La taxe exploite les différences d’efficacité de réduction de la pollution  gain d’efficacité collectif

35 Les permis d’émission négociables
Introduction Analyse coûts / bénéfices Rationalité individuelle Instruments de politique Conclusion et lutte contre le CC et émissions de GES de réduction d’une pollution Les permis d’émission négociables Principe Quantité fixe de permis d’émission de polluants mis sur un marché (objectif de la politique en termes de quantité) Echanges entre les émetteurs sur un marché des permis ; acheteurs de permis = peuvent émettre plus que leur quota ; vendeurs de permis = s’engagent à réduire davantage leurs émissions Exemples Marché d’émissions de dioxyde de soufre aux US Ouverture du marché européen du carbone (entre entreprises) le 1er janvier 2005 Ou Marchés de « droits à polluer » : attention à l’expression, elle est souvent mal acceptée … Principe Dérive du principe de Coase : négociation entre les agents pour fixer le prix de l’externalité . Emissions d’une quantité fixe de permis d’émission de GES et les mettre aux enchères Exemples : Marché de soufre aux US Marché du carbone prévu ds le cadre du protocole de Kyoto : Il a donc été prévu un "marché du carbone" qui permet donc aux pays ayant épargné des unités d’émissions - des émissions permises mais non “utilisées” - de vendre cet excès aux pays ayant dépassé leurs objectifs d’émissions. L'Union européenne : 1er janvier 2005 premier marché international des droits d'émission, une bourse destinée à permettre aux entreprises des 25 Etats-membres de vendre et acheter des droits d'émettre du CO2 et cinq autres gaz à effet de serre. Depuis l’entrée en fonction du Système européen d’échange du droit d’émission de GES le 1er janvier 2005, le prix d’un crédit d’une tonne est passé de 6€ à 22€, le volume moyen d’échanges quotidiens triplant pour dépasser le million de tonnes. Les quelque entreprises ciblées par la première phase de ce système doivent réduire leurs émissions de GES afin de respecter l’allocation qui leur a été attribuée. Les firmes qui ne respectent pas ces normes peuvent recourir au marché du carbone afin d’acheter des crédits couvrant la quantité excédante d’émissions de GES dont elles sont responsables. Les organisations qui ne se conforment pas à ces restrictions s’exposent à des amendes se chiffrant à 40€ pour chaque tonne d’équivalent CO2 émise en trop. Centrales thermiques, raffineries de pétrole, usines métallurgiques, cimenteries, papeteries, fabrication de verre, céramique, plus de usines ds EU-25 Limites Acceptabilité de marchés de « droits à polluer » Fixation des quantités globales

36 Principe des permis d’émission négociables
Introduction Analyse coûts / bénéfices Rationalité individuelle Instruments de politique Conclusion et lutte contre le CC et émissions de GES de réduction d’une pollution Principe des permis d’émission négociables Quantités émises C’1 C’2 C’2* C’1* Fixation d’un quota d’émission par agent Prix des permis = égalisation des coûts marginaux de réduction Vente de permis par 1 Achat de permis par 2 Les échanges de permis d’émissions se font en fonction des différences d’efficacité de réduction de la pollution  gain d’efficacité collectif

37 Le marché européens des quotas de CO2
1. Différents outils de politique économique pour réduire les émissions. 2a. Taxations : 2b. Quotas de droits à émettre Bien expliquer qu’on n’a pas tous les mêmes incitations à ne pas émettre. Activités plus « profitables » que d’autres (ambulance / 4x4 pour aller faire du ski) D’où les justifications d’un marché de droits : moyen pour permettre de révéler le gain de l’activité émettrice 3. Le choix entre les différents types d’instruments dépend de critères techniques.

38 Introduction Analyse coûts / bénéfices Rationalité individuelle Instruments de politique Conclusion et lutte contre le CC et émissions de GES de réduction d’une pollution Conclusion « The Stern Review (…) makes clear that the question is not whether we can afford to act, but whether we can afford not to act. To be sure, there are uncertainties, but what it makes clear is that the downside uncertainties—aggravated by the complex dynamics of long delays, complex interactions, and strong non-linearities—make a compelling case for action. » Joseph Stiglitz Prix Nobel d’économie 2001 A retenir : Conclusions fortes du rapport du CAE de 2003 et du rapport Stern (oct 2006) : Les incertitudes militent pour une action rapide (mais pas forcément brutale dans le rapport Stern, ar cela aurait un coût trop élevé).

39 Evaluation de cette conférence
1. Sur papier libre (merci de répondre tous pour la représentativité !) : Votre formation (Chimie, biologie, mathématique...) Notez si vous êtes redoublant l'UE ou non. Répondez par une note de 1 (très faible) à 5 (excellent) : Q1: Le niveau scientifique de cette UE est-il élevé ou faible ? Q2: Le contenu de l'UE est-il adapté à votre formation ? Q3: Le contenu de l'UE est-il adapté à votre projet professionnel ? Q4: Quelle est la qualité des ressources pédagogiques disponibles sur le site ? Q5: La forme de cet enseignement (conférences en amphi) est-elle adaptée  Sur l’ensemble de cette conférence : Q6: Quels sont les 3 points positifs que vous souligneriez ? Q7: Quels sont les 3 points négatifs que vous souligneriez ? 2. Sur une autre feuille : que saviez vous sur le changement climatique avant / après cette conférence ? A retenir : Conclusions fortes du rapport du CAE de 2003 et du rapport Stern (oct 2006) : Les incertitudes militent pour une action rapide (mais pas forcément brutale dans le rapport Stern, ar cela aurait un coût trop élevé).

40 Introduction Analyse coûts / bénéfices Rationalité individuelle Instruments de politique Conclusion et lutte contre le CC et émissions de GES de réduction d’une pollution Pour en savoir plus … Dernier rapport du GIEC (en ligne sur Intégralité du rapport Stern, avec commentaires : taper Stern review dans un moteur de recherche Rapport du Groupe de travail « Facteur 4 » Le Treut H., Jancovici J.-M., 2001, L'effet de serre : allons-nous changer le climat ?, Flammarion, « Dominos ». Voir également le site de Jean-Marc Jancovici : Faire votre bilan carbone A retenir : Conclusions fortes du rapport du CAE de 2003 et du rapport Stern (oct 2006) : Les incertitudes militent pour une action rapide (mais pas forcément brutale dans le rapport Stern, ar cela aurait un coût trop élevé).

41 Quelques chiffres complémentaires pour mémoire

42 Décomposition de la demande finale en énergie - France, 1995 Source :Commissariat général du Plan

43 Concentration en GES et élévation des températures (Source : GIEC, 2007)
Expliquer le graphique : différentes concentrations (selon différents scénarios d’émissions) et le réchauffement induit : -> gamme de possibilités assorties de probas 400 : on y est presque 450 ppm -> déjà ce n’est plus possible 550 ppm semble un objectif souhaitable, mais peut nous échapper si l’action n’est pas suffisamment précoce. 3 Stabiliser à 550 ppm, mais cela demande une réduction de 75% des émissions par unité de PIB.

44 Cibles de concentration en GES et émissions (Source : GIEC, 4° rapport, Groupe de travail III, 2007)


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