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La population des sourds et malentendants
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Présentation Jeanne GUIGO Sourde totale depuis le 10 octobre 2006, bi-implantée. Administratrice d’Oreille et Vie, l’association des malentendants et devenus sourds du Morbihan Administratrice du Bucodes SurdiFrance, notre Union d’associations de devenus sourds Préparation faite en collaboration avec les associations de Bretagne membre du Bucodes, notamment Cochlée Bretagne. Jean-Luc LE GOALLER présentera les spécificités des sourds signants.
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Surdité : une déficience fréquente
Selon l’enquête de santé de l’INSEE En France 10,8 % des personnes vivant en ménage déclare une gêne auditive, soit 6,8 millions de personnes. Chez les plus de 60 ans, de 28 à 52 % selon les tranches d’âge. Sans doute plus de 2 millions de moins de 60 ans. Selon l’enquête HID de sourds profonds ou totaux 1 enfant sur 1000 nait sourd profond ou total et 1 sur 1000 le devient avant 20 ans. Ainsi le nombre de sourds de naissance ou précoce peut être évalué à
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Surdité : handicap mal connu
Handicap majeur de la communication… Qui perturbe la vie relationnelle, notamment en groupe La perte auditive s’accompagne souvent d’une perte de compréhension : la personne peut entendre mais ne pas comprendre. Invisible et difficile à expérimenter 4 Déficients auditifs sur 5 déclarent un autre handicap ! Une erreur très répandue : surdité est confondue avec langue des signes et difficulté de parole.
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Une population hétérogène
Par le degré de surdité : une surdité légère à moyenne (on peut suivre les conversations à voix modérée) n’a pas les mêmes conséquences qu’une surdité moyenne à sévère (on n’entend plus les conversations à voix normale) , ou profonde, totale. il faut y ajouter les déformations plus ou moins importantes des sons. Par l’âge d’apparition On vit différemment sa surdité selon qu’on est né avec, qu’elle se soit installée à 20 ans ou à 60 ans.
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Une population hétérogène
Par le mode de communication la majorité des sourds de naissance ou précoce communique en langue des signes Tous les devenus sourds après l’acquisition du langage communiquent en français oral, complété au besoin par la lecture labiale et l’écrit. Quelques uns apprennent la langue des signes.
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Apport des appareillages
Les appareillages, prothèses auditives, implants (il y en a de quatre sortes) sont des outils précieux, essentiels. Mais d’une part seuls 17 % des déficients auditifs sont appareillés, d’autre part ils ne peuvent remplacer de bonnes oreilles. de nombreuses difficultés demeurent : - les appareils ne corrigent pas ou mal les distorsions (déformations) des sons, - malgré les progrès leur efficacité diminue dans les environnements bruyants.
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Les difficultés rencontrées
Comprendre la parole, notamment en groupe : - repas où l’on ne peut pas suivre les conversations avec les conséquences dans la famille, avec les amis… - le téléphone est difficilement audible, voire impossible à utiliser - la vie professionnelle perturbée
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Les difficultés rencontrées
La vie sociale, culturelle ou citoyenne : - faire ses démarches, participer à une réunion, à des animations - comprendre une annonce sonore dans une gare, dans un aéroport Comprendre la radio, la télévision, aller au cinéma, au théâtre, … Il y a aussi la rue, les alertes que l’on n’entend pas Il peut y avoir aussi perte d’orientation : la personne ne peut pas situer l’origine du bruit.
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Les difficultés rencontrées
Tout cela conduit à bien des abandons : vie associative, sorties, et certains ne vont même plus faire leurs courses seuls ! L’isolement, le repli sur soi sont fréquents. Il est maintenant prouvé que les risques de dégradation mentale et même physique sont plus rapides chez les déficients auditifs, surtout si la surdité n’est pas prise en charge.
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Conséquences pour l’accès aux soins
Les obstacles dans le parcours de soins sont nombreux. prendre un rendez-vous (sans téléphone); entendre son nom dans une salle d’attente ; échanger avec le personnel ; comprendre les explications du praticien, les consignes… suivre une séance collective de rééducation ; Et il y a les situations où l’on est sans appareils : examens, salle d’opération, piscine... Il y a toujours l’angoisse : est-ce que je vais comprendre ?
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En établissement Le malentendant a des difficultés pour participer à une conversation en groupe ou dès qu’il y a du bruit. On dit souvent : il (elle) s’isole. Or, le plus souvent c’est un isolement contraint : c’est l’isolement au milieu des autres qui conduit au retrait du groupe. Le plus souvent encore dans les établissements pour personnes âgées les téléviseurs, les vidéos, n’ont pas le sous-titrage, hors plus de la moitié des pensionnaires sont malentendants. Et le problème est encore plus aigu quand la personne est sourde totale, qu’elle soit oraliste ou signante.
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