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LES ETATS-UNIS et LE MONDE depuis 1945
Problématique: Comment l’hégémonie de l’économie-monde américaine s’est-elle construite? Comment les Etats-Unis se sont-ils résolus à accepter leur domination mondiale? Quelles fragilités remettent partiellement en cause l’hyperpuissance?
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1853: commerce imposé des produits américains aux Japonais
1823: doctrine Monroe 1853: commerce imposé des produits américains aux Japonais 1890: fermeture de la frontière, industrie>agriculture 1898: guerre à Cuba et aux Philippines contre les Espagnols (naissance des prétentions en Asie) 1917: intervention dans la Première Guerre mondiale Janvier 1918: discours des 14 points : entrée en guerre et Victory Program qui parachève la puissance industrielle
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2. Liberté absolue de navigation sur les mers, en dehors de eaux territoriales, aussi bien en temps de paix qu'en temps de guerre, sauf pour les mers auxquelles on pourrait interdire l'accès en partie ou en totalité, à la suite d'une action internationale ayant pour but l'exécution d'accords internationaux. 3. Suppression dans la mesure du possible de toutes les barrières économiques et établissement de conditions commerciales égales entre toutes les nations consentant à la paix et s'associant en vue de son maintien. 14. Il faudra constituer une association générale des nations en vertu de conventions formelles visant à offrir des garanties mutuelles d'indépendance politique et d'intégralité territoriale aux grands comme aux petits États. Source : Extraits du message du président Thomas Woodrow Wilson au Sénat américain le 8 janvier 1918.
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W. Mac Dougall 3 tendances principales dans la politique extérieure américaine Isolationnisme Réalisme Messianisme (cf. Bismarck : « Dieu est une bénédiction pour les fous, les alcooliques et les Etats-Unis »)
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Deux types de puissance
Hard power: la contrainte (guerre, pressions diplomatiques, mesures de rétorsion économique), notion définie par Ernest Wilson. Soft power: ce qui n’est pas la contrainte (diplomatie, culture, produits de consommation). Notion définie par Joseph Nye (la puissance douce)
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1-Le basculement du regard sur le monde: une puissance assumée (1945-1947)
Prégnance dans la gouvernance économique mondiale Esprit de Wilson dans FMI, ONU, GATT Roi dollar sacré à Bretton Woods
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Supériorité militaire sans équivalent
Difficile conversion cependant des Américains à la rhétorique de la puissance (repli du Congrès sur lui-même en 1945)
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: leader du monde libre et démocratique au temps de la guerre froide, dans un cadre bipolaire La fin de l’insularité Les États-Unis doivent soutenir les peuples libres qui résistent à des tentatives d’asservissement par des minorités armées, ou des pressions venues de l’extérieur. […] Notre aide doit consister essentiellement en un soutien économique et financier […]. Chaque nation se trouve désormais en face d’un choix à faire entre deux modes de vie opposés. L’un deux repose sur la volonté de la majorité et il est caractérisé par des institutions libres, un gouvernement représentatif, des élections libres, des garanties assurant la liberté individuelle, la liberté de parole et de religion, et l’absence de toute oppression politique. Quant à l’autre il repose sur la volonté d’une minorité imposée par la force à la majorité. Il s’appuie sur la terreur et l’oppression, une presse et une radio contrôlée, des élections truquées et la suppression des libertés personnelles. Les semences des régimes totalitaires sont nourries par la misère et le dénuement. Elles croissent et se multiplient dans le sol aride de la pauvreté et du désordre. Elles atteignent leur développement maximum lorsque l’espoir d’un peuple en une vie meilleure est mort. Cet espoir, il faut que nous le maintenions en vie. Les peuples libres du monde attendent de nous que nous les aidions à sauvegarder leurs libertés. H.S Truman [président des États-Unis], Mémoires, Plon, 1955
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Le soft power sous toutes ses formes
Le billet vert
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La nation « multiculturelle », qui abolit les différences
La Providence veille sur lui Dieu a élu le peuple américain Il doit préserver la paix, y compris en faisant la guerre (flèches). En 1945, seule puissance nucléaire Une mission que son histoire lui a léguée au moment de la Révolution (13 colonies) Il favorise ses « entreprises » Le peuple américain doit construire un « ordre », un monde nouveau; il a une mission universelle La pyramide inachevée= un monde à construire, une frontière et des limites à repousser en permanence La nation « multiculturelle », qui abolit les différences
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La propagande de guerre froide par le cinéma, la musique et les comics (cf. accords Blum Byrnes de 1946)
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Doc 5 p 67
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PAR LA BANDE DESSINEE… le Secrétaire américain au commerce R. Harriman affirme au Monde que « la radio est le seul moyen de franchir les frontières qui sont barricadées contre la vérité » « Prenez garde, communistes espions, traîtres et agents de l’étranger! Captain America (…) est à votre recherche » … OU LA RADIO:
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La remise en cause des années 1970: la bissectrice de 1971-1976…
Docs 4 et 5 p 55
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3-De 1989 à nos jours, la solitude de la puissance: entre unilatéralisme et minilatéralisme?
Apparente victoire et « fin de l’Histoire »: vers l’hyperpuissance 4 p 61
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Les turpitudes moyen-orientales révèlent les limites de cette hyperpuissance.
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Multilatéralisme, unilatéralisme, minilatéralisme?
Multilatéralisme: l’option de G. Bush père G. W. Bush: unilatéralisme >> democracy and state building « Tant que cette région sera en proie à la tyrannie, au désespoir et à la colère, elle engendrera des hommes et des mouvements qui menacent la sécurité des Américains et de leur alliés. Nous soutenons les progrès démocratiques pour une raison purement pratique : les démocraties ne soutiennent pas les terroristes et ne menacent pas le monde avec des armes de destruction massive. »» Discours de George W. Bush au Congrès, le 4 février 2004. B. Obama: lead from behind
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Il est à cet égard intéressant de voir comment la diplomatie américaine s’organise par rapport à la régulation de ce que l’on pourrait considérer arbitrairement comme étant les dix plus grands enjeux internationaux: Afghanistan, règlement du conflit israélo-palestinien, Iran, Corée, prolifération nucléaire et désarmement, terrorisme, sécurité européenne, régulation financière, régulation climatique, régulation commerciale. Sur tous ces sujets, la volonté américaine de construire des partenariats est indéniable et tranche avec l’unilatéralisme de l’Administration Bush. Mais la nature, le nombre et la qualité de ces partenariats varient considérablement en fonction de leur capacité ou de l’idée qu’ils se font de leur capacité à régler ces problèmes. En Afghanistan par exemple, la gestion du conflit ne présente dans les faits aucun caractère multilatéral. Le partenaire privilégié par les Etats-Unis pour tout règlement est le Pakistan et secondairement l’Inde, compte tenu de l’influence décisive du conflit indo-pakistanais dans l’équation afghane. (…) Dans le conflit israélo-palestinien, dont ils viennent de relancer une tentative de règlement, l’implication des autres partenaires demeure pour le moment extrêmement limitée (…). Dans el règlement de la crise coréenne, les Etats-Unis ne souhaitent réellement impliquer que la Chine, car elle seule est en mesure d’influence le pouvoir nord-coréen. Ainsi, les partenariats rassemblent un nombre très limité d’acteurs dès lors qu’ils concernent la sécurité stratégique des Etats-Unis. Sur tous les autres problèmes, les partenariats sont plus larges. (…) La puissance américaine démontre plus que jamais sa capacité à se réinventer tout en essayant de rester fidèle à ses valeurs, à ses intérêts et à ses tropismes. Z. LAÏDI, le monde selon Obama, Stock, 2010, pp
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Difficultés économiques: 2a p60
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Conclusion: un déclin relatif!
Les Echos, 2 novembre 2014
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