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Place des différentes infections
Infections ORL (1er) 20-30 millions consult : an 10% prescription d ’ATB Méningites bactérienne 500 / an. Bactériémie 1% enfants fébriles. Pneumonies (2ème): 3% < 15 ans Os / Infect. digestives (3ème) 14% < 5 ans 11% des hospit. Peau Pyélonéphrite (4ème) 1-2% avant puberté
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Etiologie virale fréquente
Pneumonie : 30-40% Infections ORL : 80-90% Gastro-entérites : 8 % bactérie retrouvée Méningites : épidémie estivale de méningite à entérovirus
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Infections virales - Infections ORL bénignes.
- Très fréquentes. - Infections ORL bénignes. - Fièvre pouvant être élevée et parfois prolongée. - Evolution non modifiée par ATB. - Premier motif de prescription d’ATB !! - Première cause « d’inefficacité » des ATB ++. Antibiothérapie inadaptée
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Consommation record d’ATB en France
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« Antibio quand il faut »
« Les antibiotiques c ’est pas systématique »
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Baisse moyenne : -16%depuis 2002 Inappropriées évitées
Des résultats très encourageants… 33,3 M. pour l ’hiver Baisse moyenne : -16%depuis 2002 6,4 millions de prescriptions Inappropriées évitées Données corrigées pour la même période sur 3 ans (Septembre/Février), en millions de prescriptions.
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INFECTIONS ORL DE L ’ENFANT
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Une problématique de santé publique
- 20 à 30 millions de consultations par an. - Evolution spontanément favorable fréquente . - Prescriptions inadaptées et inefficaces d’antibiotiques
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Rhinopharyngite Pathologie infectieuse la plus fréquente de l’enfant.
- 15 millions de consultations par an. - La moitié des consultations aboutissent à une prescription d’antibiotique . - ) Pathologie infectieuse la plus fréquente de l’enfant.
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RHINOPHARYNGITES 1 – Définition :
- Atteinte inflammatoire de la muqueuse rhino-pharyngée. C’est une maladie bénigne essentiellement d’origine virale, d’évolution spontanément bénigne. S. DEMONTOUX – 12/2005
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RHINOPHARYNGITES 2 – Causes : - Les virus : Rhinovirus Coronavirus
Virus respiratoire syncytial Virus influenzae …
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Les bactéries retrouvées dans les sécrétions rhinopharyngées (pneumocoque, Haemophilus influenzae, moroxella catarrhalis …), font partie de la flore normale du rhinopharynx. Il est donc difficile de les mettre en cause en cas d’infection rhinopharyngée
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La contagiosité est très importante :
Lors des éternuements ou de la toux Par les mains du malade ou indirectement
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3 – Clinique : Eternuments toux Fièvre généralement modérée
- Les symptômes sont variables, associant : Eternuments toux Fièvre généralement modérée L’examen retrouve une inflammation plus ou moins importante du rhinopharynx avec écoulement nasal et pharyngé clair ou purulent.
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L’évolution L’évolution spontanée se fait vers la disparition
des symptômes en 7 à 9 jours et de la fièvre en 4 à 5 jours.
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Complications. Otite moyenne aigue Sinusite maxillaire et frontale
NON PREVENUES PAR LES ANTIBIOTIQUES. Otite moyenne aigue (. - 7 à 30% des cas . - 1/2 dans les 4 premiers jours 3/4 dans la semaine - 6 mois et 2 ans +. Sinusite maxillaire et frontale et 0,5 à 10% Ethmoïdite
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5 – Traitement : Il est symptomatique :
De la fièvre (bains tièdes, boissons …), et antipyrétiques. De l’obstruction nasale : lavage des fosses nasales au sérum physiologique, aspirations au « mouche-bébé », apprentissage du mouchage.
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Les décongestionnants locaux et
généraux sont efficaces mais contre-indiqués chez le petit enfant. Les antibiotiques sont inutiles : ils ne raccourcissent pas la durée de la maladie, ne diminuent pas la fréquence des complications.
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OTITE MOYENNE AIGUE. Surinfection de l’oreille moyenne par
une bactérie réalisant une collection purulente dans la caisse du tympan . - Diagnostic clinique mal aisé - Une des premières causes de prescription d’ATB Fréquence des guérisons spontanées ( 80%.
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anatomie
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anatomie
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3 – Causes : - Deux bactéries sont responsables de 60 % des OMA :
Streptococcus pneumoniae Haemophilus influenzae Les autres sont : Moraxella Catarrhalis (10 %), Streptocoque A, Staphylocoque …
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4 – Clinique : Les symptômes sont inconstants, associant : Otalgie
Fièvre Irritabilité Troubles digestifs Otorrhée Et des signes d’infection virale déclenchant rhinite, toux …
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5 – Diagnostic : Otalgie n’est pas synonyme d’OMA. Il peut s’agir :
de douleurs dentaires d’angines d’otites externes de corps étrangers du conduit auditif externe
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6 – Traitement : - Repose sur l’antibiothérapie adaptée au germe en cause - Par voie orale durant 8 à 10 jours (5 jours pour les enfants de + de 2 ans) par : AUGMENTIN® 80 mg/kg/jour en 3 prises ORELOX® 8 mg/kg/j en 2 prises
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Antalgiques et antipyrétiques
- Les gouttes auriculaires sont inutiles
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Traitement La paracentèse est indiquée en cas de :
Otites très douloureuses non calmées par le traitement médical, fièvre élevée, troubles digestifs majeurs (gênant la prise médicamenteuse) Échec du traitement antibiotique Nourrisson de moins de 3 mois
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7 – Complications et séquelles d’otite :
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LARYNGITES AIGUES
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larynx d'un nouveau-né larynx d'un adulte larynx d'un enfant
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I – DEFINITION : C’est une inflammation du larynx d’origine le plus souvent infectieuse, qui chez l’enfant se traduit d’abord par une gêne respiratoire de type dyspnée obstructive, pouvant rapidement conduire à une asphyxie.
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La prise en charge en urgence doit être rigoureuse.
Les laryngites s’inscrivent en général dans un contexte fébrile et peuvent toucher les 3 étages du larynx.
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LARYNGITE SOUS GLOTTIQUE :
La plus fréquente des laryngites de l’enfant, essentiellement d’origine virale, prédominance hivernale. a) Clinique : - Sur un fond de rhinopharyngite qui évolue depuis quelques jours, en pleine nuit, l’enfant est réveillé par une gêne respiratoire croissante de type bradypnée inspiratoire avec une toux aboyante. Il s’y associe un cornage (bruit grave, rude, sourd=corne de brume), un tirage (dépression des parties molles lors d’une inspiration forte, au niveau du creux sus-claviculaire et sus-sternal). La voix et le cri peuvent être modifiés dans leur timbre (rauques). La température est à 38 ° C. La gorge est rouge.
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b) Traitement : Il doit être institué en urgence.
. Injection IM de corticoîdes (0.5 à 1 mg/kg dexaméthasone : Solumédrol®, Célestène®) . A renouveler 20 mn plus tard si la dyspnée persiste
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. Hospitalisation si persistance :
- Aérosols d’Adrénaline (2 ampoules de 1 mg + 4 mg corticoïdes + 3 ml de sérum physiologique), administrés au masque pendant 5 à 10mn - Matériel d’intubation préparé . Compresses tièdes et humides autour du cou. . Air humidifié
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LARYNGITE STRIDULEUSE
Elles réalisent un accès nocturne de dyspnée laryngée d’apparition brutale, chez un enfant porteur d’une infection rhino-pharyngée bénigne ; cette gêne apparaît, le plus souvent en nocturne. Il s’agit d’une dyspnée avec tirage et cornage. L’accès est bref, de quelques minutes, et l’enfant s’endort. De tels accès peuvent se répéter, mais entre les crises, l’enfant est asymptomatique.
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b) Traitement : Il est simple et comprend :
. Humidification de la pièce. . Compresses humides et tièdes autour du cou. . Corticoïde par voie orale (15 gttes/kg/j de Célestène®)
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EPIGLOTITES I – DEFINITION :
C’est une laryngite supraglottique, le plus souvent par une infection bactérienne à Haemophilus influenzae.
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Cette maladie devrait disparaître avec la diffusion de la vaccination anti-Haemophilus.
L’âge moyen est de 3 ans (7 mois - adolescence).
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CLINIQUE Le début est brutal avec fièvre élevée. La dyspnée progresse rapidement avec un tirage qui s’aggrave, l’état général est inquiétant : . Teint gris . L’enfant est assis dans son lit, penché en avant, la bouche ouverte, d’où suinte une salive claire, qu’il ne peut déglutir Il faut respecter la position choisie par l’enfant et ne pas l’obliger à se coucher Devant ce tableau, le diagnostic est évoqué, l’hospitalisation urgente est nécessaire par transport médicalisé.
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TRAITEMENT : Hospitalisation en unité de soins intensifs
- Intubation le plus souvent nécessaire, parfois la trachéotomie - Traitement antibiotique (Céfotaxime 100 mg/kg/j), par voie parentérale
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ANGINES
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Définition : - Inflammation, le plus souvent d’origine infectieuse, du pharynx et/ou de ses annexes lymphoïdes (les amygdales). Elles se rencontrent à tout âge, mais le plus souvent chez des enfants d’âge scolaire.
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2 – Causes : - Le plus souvent, elles sont d’origine virale (60 à 80 % des cas), adénovirus, entérovirus, rhinovirus … - Les bactéries : Il s’agit essentiellementdu Streptocoque A. Bactérie à craindre du fait de la possibilité de complications : Rhumatisme articulaire aiguë Glomerulonéphrite aiguë
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3 – Clinique : Les symptômes sont variés, associant douleur constrictive de la gorge augmentée à la déglutition (dysphagie), fièvre, adénopathies sensibles, parfois éruption, rhinite, enrouement … C’est l’examen de la gorge qui permet le diagnostic :
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4 – Traitement : - Dans la majorité des cas, il est impossible de distinguer cliniquement les angines bactériennes des virales. Cela conduit à recommander en France, de traiter toutes les angines par antibiotiques (donc inutilement dans 3 angines sur 4). - Deux techniques existent pour confirmer le diagnostic d’infection à Streptocoque A : La culture du prélèvement pharyngé, mais résultat en 1 à 2 jours et difficultés de mise en œuvre
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Le test de diagnostic rapide (TDR), donne un résultat en 5 à 10 minutes (faisable au cabinet du praticien) - Le traitement repose sur l’antibiothérapie dirigée contre le Streptocoque A : Pénicilline V (Oracilline®) 50 à UI/kg/j en 3 prises pendant 10 jours Amoxicilline (Clamoxyl®), pendant 6 jours Macrolides (Josacine®), si allergie aux Pénicillines
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