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NOTRE SOCLE IDENTITAIRE NOTRE GÉNÉALOGIE INCONTESTABLE

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Présentation au sujet: "NOTRE SOCLE IDENTITAIRE NOTRE GÉNÉALOGIE INCONTESTABLE"— Transcription de la présentation:

1 NOTRE SOCLE IDENTITAIRE NOTRE GÉNÉALOGIE INCONTESTABLE
REFONDATION NOTRE SOCLE IDENTITAIRE NOTRE GÉNÉALOGIE INCONTESTABLE Recherches, documentation, rédaction et montage: Daniel Mathurin MD et Ginette P. Mathurin ingénieur

2 PLAN Prochaine candidature à la proclamation: Beloc, Jacmel
Candidature à la proclamation des chefs d’œuvres de l’humanité Documentaire: Haïti, Camp-Coq, Limbe: site présumé de l’écriture-mère les perspectives de la Refondation: socle identitaire et généalogie incontestable Étude intégrative dédiée à sept initiés Préambule: Patrimoine foncier et immatériel d’Haïti Conventions de l’UNESCO: a) Patrimoine Mondial Culturel et Naturel, 1972   b) Patrimoine immatériel, 1989 Méthodologie interdisciplinaire Contexte international Objectif: Sciences Appliquées tirées des paramètres culturels Problématique: ancêtre de l’écriture attribue une généalogie incontestable à l’Haïtien 1- Notre Socle identitaire Historique: première Civilisation, citations d’auteurs de l’Antiquité au XXe siècle Ethnies concernées: cultes, rites, coutumes, croyances et langues 2- Notre Généalogie incontestable Atlantide et Haïti: Origine du Proto-phénicien de Camp-Coq, Limbe les trois critères linguistes de l’ancêtre de l’écriture 3- Objectif fixé et la Théorie des champs unifiés 4- Conclusion et mise en œuvre de la pile atomique par la NASA 5-Bibliographie Prochaine candidature à la proclamation: Beloc, Jacmel PLAN

3 Pourquoi la Refondation d’Haïti?
Comment orienter la Refondation? Identifier les éléments fondamentaux de la culture des premiers habitants d’Haïti Comparer ces éléments avec ceux des peuples dont les migrations vers Haiti ont été relatées par les historiens de l’ère préhispanique. À la lumière des derniers acquis des sciences humaines, sans l’identification de notre culture, notre classe politique, la société civile et même le simple citoyen n’auront pas les atouts indispensables pour articuler, dans un cadre cohérent, les aspects d’un développement durable à la satisfaction de tout un chacun.  Si nous ne savons pas qui nous sommes, d’où nous venons, nous ne pourrions pas savoir où aller et, de ce fait, comment bien conduire la Nation vers sa destinée réelle. Il est d’autant plus impératif qu’au 3e centenaire de notre indépendance, les générations actuelles et futures devront vivre dans un monde en voie de globalisation où la culture jouera le rôle de pivot de la charpente des sociétés et un élément générateur de richesses. Les critères d’existence d’un État souverain: 1) Assurer la sécurité de ses frontières terrestres, aériennes et des limites de ses eaux territoriales. 2) Capacité à honorer les créances publiques et la dette externe. 3) Respecter la constitution du pays, les conventions internationales et traités ratifiés. 4) En mesure d’organiser les élections libres et honnêtes et d’honorer la facture. 5) Disposer d’une autosuffisance alimentaire et sanitaire, en cas de désastres. 6) Maîtriser les paramètres de son identité culturelle et la gestion du patrimoine global du dit État. Haïti: Le vote du 2 août 2011 au Sénat de la République est un appendice de l'Opération Bagdad qui a ensanglanté le pays à partir de septembre Ce vote consacre, une fois de plus, la réalité de l'impunité et encourage ceux qui regardent dans la même voie. Il suffit d'un peu d'audace pour se mettre à couvert. La nation ayant la mémoire courte, on pourra aisément se recycler en se faufilant dans les rangs de nos institutions où l'on accapare l'audience en parlant avec arrogance sans tenir compte de l'insulte faite aux victimes et à la société. Rien d'autre ne s'est passé au Sénat que ce nous venons de décrire... 2004, cela ne fait que sept années. Tous les survivants aux violences déclenchées dans le pays pendant ladite période sont des acteurs ou des témoins qui ont subi ces faits même après les élections de Il n'y a aucune chance de provoquer le doute portant certains à se demander si l'histoire a bien restitué les faits, si les victimes n'exagèrent pas. C'est l'histoire immédiate, pas de révisionnisme possible. Nous ne sommes pas en train de rapporter des péripéties vécues par nos grands-parents et que nous restituons à partir de notes et de témoignages. Ceux qui ont vingt ans aujourd'hui et qui étaient des adolescents en 2004 savaient bien que pour que leurs parents les conduisent à l'école, malgré les embouteillages, ils ne pouvaient pas emprunter un raccourci en déviant vers Carrefour Péan, le Bel-Air, Delmas 2 et autres espaces qualifiés à l'époque de non-droit et contrôlés par de dangereux chefs de gangs psychopathes, aux noms sonores et bizarres... Ceux qui en ces temps difficiles s'aventuraient à la mer du côté nord de la capitale, quelle que soit la paralysie observée sur la nationale numéro un, savaient bien qu'ils devaient prendre leur mal en patience, car emprunter la route 9 était se livrer en pâture aux bandits qui régnaient en maître sur Cité-Soleil. Ne parlons pas de se faufiler sur la route des Dalles pour aboutir à Nan Beiny ou à Grand' Ravine pour évacuer le stress des embouteillages de la route de Carrefour. L'actualité de ces temps-là, c'était la terreur à La Saline, aux différents marchés publics, à la zone de Varreux où la plupart des commerces et entreprises avaient dû fermer boutique et abandonner les lieux pendant longtemps. Plus d'une centaine de policiers tués, cibles privilégiées de l'Opération, des centaines de civils liquidés, des enlèvements spectaculaires, des assassinats de paisibles citoyens et d'étrangers qui se sont oubliés en ces lieux et dont les voitures ont été criblées de balles. Des professionnels pleins de promesses, de jeunes enfants, des adultes enlevés dont les parents ont payé les rançons et dont l'on retrouvait malgré tout les cadavres torturés, mutilés sur des piles de fatras. Haïti, pendant le trop long laps de temps de l'opération Bagdad I et Bagdad II était une société endeuillée. Un long cortège de morts, de kidnappés, de personnes rançonnées, de commerçants ruinés, un règne de terreur du banditisme sous les yeux impuissants de la police nationale et des forces des Nations unies. L'impunité totale qui nous a valu des assassinats spectaculaires: Natacha Kerby Dessources, Jacques Roche, Henri Paul Mourral, le consul honoraire de France au Cap-Haïtien, Ronald Francillon, Bernard Lacarte, Alfredo Estriplet, directeur technique du Conatel, le jeune Kareem Xavier (Kako) Gaspard et plus tard dans la même vague, le grand comédien François Latour, pour ne citer que les cas les plus connus ou ayant fait le plus de bruit. Les bandits étaient tellement à l'aise qu'ils ont eu, une fois, même droit à la télévision pour filmer l'élimination de l'une de leurs victimes... Notre société souffre malheureusement d'amnésie, ce qui permet aux anciens bourreaux de se déguiser et de porter toutes sortes de costumes pour s'imposer en toute imposture et nous imposer à nouveau leur loi. Ils sont immuables à cause du manque de vigilance de la nation. Les auteurs intellectuels de ces actes ou des dignitaires du régime déchu qui, pour la plupart, ont cautionné l'Opération Bagdad I et II sont aujourd'hui, malheureusement, les voix tonitruantes qui du haut de nos respectables institutions s'imposent et opposent leur véto pour barrer la route à ceux qui ont eu le courage de les affronter pour que la société meurtrie puisse retrouver son sommeil.  Hérold Jean-François


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