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MICROFEL AU BURKINA FASO

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Présentation au sujet: "MICROFEL AU BURKINA FASO"— Transcription de la présentation:

1 MICROFEL AU BURKINA FASO
Résultats 2013 à ZIGLA KOULPELE MICROFEL a initié dès 2011 un appui aux maraîchers de ce village, ce qui l’a conduit en 2012 à y étendre la collaboration avec l’ARFA, initiée en 2011 dans la région de l’Est, et à en amorcer une autre avec l’ASI MICROFEL qui travaille dans ce village depuis 2003.

2 LE COMITE VILLAGEOIS DE DEVELOPPEMENT DE ZIGLA KOULPELE
Le village de Zigla Koulpélé est situé en pays Bissa à 150 Km au sud-est de Ouagadougou, dans la province du Boulgou. Il est constitué de hameaux répartis sur plusieurs kilomètres autour d’une colline, le Zigré. La population totale est de l’ordre de 7 000 habitants. C’est un village de cultivateurs (mil, sorgho, mangues, arachides, coton, bissape, karité) et d’éleveurs (chèvres, moutons, zébus, ânes), structuré par un Comité Villageois de Développement (C.V.D.) . L’artisanat local est surtout centré sur le tissage du coton qui fournit de magnifiques couvertures en coton brut. On retrouve également le travail traditionnel de poterie, vannerie, de cuir et de calebasse. Il possède deux grandes écoles primaires et une crèche, accueillant en tout un millier d’enfants. Il existe aussi un centre de santé–maternité où officient un infirmier major, un assistant et une sage-femme. Pourquoi Kouminto aide t’il ce village ? Parce que nous avons eu l’occasion de rencontrer certains de ses villageois lors d’un voyage en décembre 2003, et qu’ils ont : montré leur capacité collective à s’engager financièrement, à s'ouvrir au monde extérieur à travers la création et la gestion de leur village d'accueil TDS (Tourisme et Développement Solidaires), montré leur souci de la qualité des échanges humains, de respect et de solidarité, qui sont source de richesse, su définir et chiffrer des objectifs communautaires de développement à court et moyen terme.

3 ACTIONS EN FAVEUR DES CULTURES VIVRIERES : maïs, niébé, arachide
Dans la recherche de stratégies durables (économique et environnemental) d’amélioration de la fertilité des sols et de la productivité agricole, ARFA et ses partenaires ont entrepris un certain nombre d’initiatives. Parmi ces dernières figurent des activités de Recherche/Action conduites en milieu paysan. Ainsi, depuis 2011 des essais d’amélioration de la qualité des composts villageois par adjonction de micro-organisme du genre Trichoderma sont conduits par ARFA et ses partenaires. Ces essais concernent les cultures du maïs, du niébé et d’autres cultures, comme le sésame ou l’arachide. Un des principaux objectifs est de trouver des alternatives fiables à la fertilisation minérale, dont l’efficacité et les coûts s’avèrent insuffisants. A Zigla Koulpélé, en 2013, des champs-écoles ont été mis en place pour le maïs, le niébé et l’arachide. La photo de gauche montre un champ avec compost amélioré ; celle de droite le même compost enrichi avec des spores de Trichodermes.

4 ACTIONS EN FAVEUR DES CULTURES VIVRIERES : résultats (en kgs/ha)
C.C. - NPK C.E. - NPK C.C. + NPK C.E. + NPK Maïs (kgs/ha) 3.625 4.700 4.750 4.350 Niébé (kgs/ha) 565 630 670 Aracahide (kgs/ha) 1.067 1.365 1.400 Conclusions maïs : (i) En 2013, l’enrichissement des composts aux T.h. entraîne un accroissement substantiel des rendements, comparable à celui obtenu avec une fumure minérale NPK, à laquelle il peut donc se substituer. Ce n’était pas le cas en 2012 ; (ii) les conditions de culture ont été beaucoup plus favorables en 2013 qu’en 2012 ; en l’absence de pluviomètre local, il est impossible de comparer les pluviométries des deux années niébé : la présence de Th se traduit par une légère augmentation de Rt (12 %). NPK n’a aucun effet sur le Rt, sauf en présence de Th. arachide : La présence de Th se traduit par une augmentation sensible de Rt (28 %), comparable à celle d’une fumure NPK, à laquelle elle peut donc se substituer. Pour les trois cultures, l’enrichissement des composts aux T.h. a le plus fréquemment entraîné un accroissement substantiel des rendements, comparable à celui obtenu avec une fumure minérale NPK (100 à 150 kgs/ha suivant les cas), à laquelle il peut donc se substituer. Cet accroissement s’ajoute à celui du au compost lui-même, que l’ARFA a amplement vérifié et documenté par ailleurs, sur maïs et niébé. La variabilité interannuelle est très élevée pour maïs et niébé : il faudrait pouvoir le relier à la pluviométrie et aux conditions de culture Elle est aussi élevée entre producteurs : il faudrait pouvoir l’expliquer

5 Agroforesterie (photo du 16 septembre)
Parcelle mise en place à ZK Le Pilostigma à Yiloo 1 ZK : mise en place de parcelles agro-forestières Les travaux, réalisés par l’APAF Burkina, se sont déroulés comme prévus, avec l’appui financier du CG30 et des ASI MICROFEL et KOUMINTO. Trois parcelles encloses de 0.8 ha ont été constituées, et plusieurs maraîchers ont vu leurs haies vives renforcées. Le Glyricidia sepium, qui a un fort potentiel fourrager, complète la gamme des arbres fertilitaires plantés par l’APAF (voir photos). 2 Les travaux du CIRAD sur le Pilostigma reticulatum Le CIRAD conduit depuis quelques années des travaux sur cet arbre, familier des savanes, dont les feuilles et les fruits ont une valeur fourragère appréciable et de nombreux usages domestiques. Les zones de bas-fonds constituent son habitat principal, mais il croît également sur les glacis, car ses racines pénètrent les cuirasses. Au village de Yiloo (province du M’Bam), les paysans le protègent, de sorte qu’il occupe une place appréciable dans l’ensemble du paysage (voir photos). Le CIRAD et ses partenaires du programme régional d’agriculture de conservation étudient ses potentialités en agroforesterie.

6 Le Moringa oleifera Culture associée en jardin maraîcher
Conditionnement de la poudre de feuille (2011 et 2013) 1 Le développement de la culture Dans les sites visités, le Moringa oleifera est devenu une culture familière, particulièrement dans les jardins maraîchers, ce qui est sans conteste sa place la plus commode (arrosages aisés pendant la saison sèche, écartement suffisamment large pour limiter la reproduction de la chenille défoliatrice Zoorna (voir photos). 2 La croissance de la consommation En l’absence de toute statistique, elle semble incontestable ; c’est aussi le cas des emballages, moins rustiques (voir photos)

7 Conclusions et perspectives
Légumes et fruits: une réponse aux défis de l’avenir Les moyens : Les alternatives aux engrais minéraux : les microorganismes La matière organique des sols : l’agroforesterie Les bio-pesticides : un univers à explorer


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