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SOMMAIRE Rôle du chauffage 2 Rôle du chauffage à eau chaude 3

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1 SOMMAIRE Rôle du chauffage 2 Rôle du chauffage à eau chaude 3
Modes de transmission de la chaleur 4 Principes du fonctionnement du chauffage à E.C. 7 Caractéristiques d'un circuit E.C.P. 8 Description d'une installation E.C.P. 9 Les schémas d’installation pratiques 10 Quelques notions simples d’hydraulique 11 Exemple de calcul de débit et de diamètre de tuyauterie 17 Les pertes de charge 18 Les corps de chauffage ou émetteurs 21 Les radiateurs en fonte 22 Equipement radiateurs en fonte « à branches »  23 Outil de montage de la robinetterie de radiateur 24 Les robinets de radiateur 25 Coudes et tés de réglage 26 Les purgeurs pour radiateur 27 Les robinets de vidange 28 Stockage des radiateurs sur le chantier 29 Fixation des radiateurs en fonte 30 Le scellement d’un console de radiateur 31 Les radiateurs acier 32 Pose et équipement radiateurs acier type « Lamellaire » 33 Emplacement des corps de chauffe 34 Les aérothermes 35 Les ventilo-convecteurs 36 Le cheminement des tubes en apparent 37 La purge 38 Etude des points hauts et installations des purgeurs 39 Purge d'une installation de chauffage 41 Les purgeurs automatiques 40 La vidange 42 Les robinets de vidange 44 Remplissage d'une installation de chauffage 45 Les accessoires de chauffage Les bouteilles de découplage 46 Les thermomètres 47 Les vannes 3 voies 51 Les vannes 4 voies 58 Les circulateurs 60 Les Manomètres 63

2 Rôle du chauffage 0°C 5°C 20°C 15°C 10°C
Afin d’augmenter la notion de confort, il est important de limiter ces pertes de chaleur vers l’extérieur par une isolation efficace des murs, des parois vitrées ainsi que des sols et des combles. L’isolation aura également pour effet, d’obtenir des parois dont la température sera proche de l’air ambiant, cela amoindrira le phénomène de convection et donc ralentira la vitesse de circulation de l’air. Les principaux avantages de ce ralentissement sont l’atténuation des allergies par soulèvement des particules de poussières et l’atténuation des effets «d’air» qui donne des frissons et une sensation d’inconfort. Le flux de chaleur se déplace toujours des zones chaudes vers les zones froides. L’isolation, limite ces fuites de chaleur, elle permet de réduire l’énergie nécessaire au chauffage des locaux et permet ainsi de diminuer la puissance des radiateurs et de la chaudière. Elle contribue à réaliser des économies d’énergie importantes et à faire un geste pour l’environnement en produisant moins de gaz à effet de serre. Le rôle du chauffage central est d’amener l’énergie nécessaire à compenser les « pertes de chaleur» appelées «déperditions thermiques» par les parois construites, les ouvertures, le renouvellement d’air, les infiltrations et les différents ponts thermiques. Ces déperditions seront d’autant plus grandes que l’écart de température entre l’intérieur et l’extérieur est important, elles sont donc calculées par rapport à des moyennes de températures hivernales en fonction des régions et de l’altitude. Pour maintenir une pièce à la température désirée, il faut un apport de chaleur identique aux pertes et ceci à tout moment, c’est pourquoi, chaque chute des températures extérieures entraîne un besoin supplémentaire en énergie et inversement lorsque la température remonte. A l’image de ce seau percé où l’on essaierait de maintenir un niveau constant, en rajoutant de l’eau à fur et à mesure. 20°C 15°C 10°C 5°C 0°C Un local non chauffée, où les pertes de chaleur ne sont pas compensées par un apport d’énergie, verra sa chaleur ambiante intérieure diminuer jusqu’à l’équilibre avec la température extérieure.

3 Rôle du chauffage à eau chaude
Amener l’énergie nécessaire pour compenser les pertes de chaleur : Déperditions surfaciques. 1 Déperditions linéiques. 2 Déperditions par renouvellement d’air. 3 Déperditions par infiltrations. 4 -7°C 2 2 3 1 4 4 1 1 20 °C 1 2 2

4 Modes de transmission de la chaleur
La conduction : La chaleur se transmet par agitation moléculaire. Les particules se réchauffent de proche en proche par contact intime au sein d’un matériau (mur, bois, verre ,fonte, acier). Le matériau peut être homogène ou non.

5 Modes de transmission de la chaleur
Le rayonnement : L’échange de chaleur s’effectue par transport d’énergie sous forme d’onde électromagnétique. Les surfaces chaudes rayonnent dans les enceintes plus froides. Le même phénomène se produit au niveau des radiateurs. Chaque système de chauffage privilégie un mode de transmission de la chaleur. Le plancher chauffant fonctionne essentiellement par rayonnement. -7°C

6 Modes de transmission de la chaleur
La convection : L’air vient se réchauffer au contact du radiateur ou se refroidir au contact de la parois. La densité de l’air chaude est plus petite que l’air froid, donc en se réchauffant, l’air chaud devient plus léger que l’ensemble de l’air de la pièce, il va monter. En se refroidissant, il devient plus lourd et redescend, laissant la place à l’air qui vient d’être chauffé par le radiateur. -7°C

7 Principe du fonctionnement du chauffage à eau chaude
Pour maintenir la pièce à la température désirée, il faut apporter dans celle-ci autant de chaleur qu’il y a de pertes. On va utiliser l’eau qui est un fluide caloporteur. Si l’eau contenue dans la tuyauterie et le radiateur est à une température supérieure à l’ambiance, il y a transmission de chaleur. Cet échange sera fonction de la différence de température entre la température moyenne du fluide (départ, retour) et l’ambiance. Exemple : Sur le schéma ci-dessous, la moyenne de température départ / retour est de ( ) : 2 = 70. La différence ou le ∆ t° avec la température ambiante devient = 60°C Vous devrez déterminer ce ∆ t°, entre la température moyenne et la température désirée ambiante pour choisir les radiateurs. En effet, les catalogues vous proposent des puissances de radiateurs en fonction de ces ∆ t°. 20 °C 80 °C 60 °C

8 Caractéristiques d’un circuit E.C.P.
E = Eau C = Chaude P = Pulsée Un circuit E.C.P. comporte : 1- Un générateur de chaleur (chaudière) Il transforme un combustible en chaleur et transmet cette chaleur à un fluide caloporteur (eau) 2- Des émetteurs de chaleur (radiateurs, convecteurs, etc...) Ils échangent leur chaleur avec l'air des locaux à chauffer. 3- Une liaison hydraulique (tubes : a = ALLER, b = RETOUR ) Elle transporte l'eau chaude (ALLER) vers les corps de chauffe ou émetteurs. Elle reprend l’eau moins chaude (RETOUR) en sortie d'émetteur et la dirige vers la chaudière pour être de nouveau chauffée et ainsi de suite. Le chauffage fonctionne en circuit fermé. 4- Une pompe (accélérateur, circulateur) Elle sert à donner de la force motrice à l’eau pour qu’elle puisse irriguer tous les corps de chauffe. IMPORTANT : Pour que la circulation puisse se faire normalement, il faut enlever tout l'air de l’installation, accumulé à chaque point haut. Donc, une tuyauterie de chauffage doit être installée avec une pente montante vers un purgeur ou un radiateur. Cette pente montante de chauffage est indiquée sur les schémas par une flèche noire. II y a une flèche pour le tube ALLER et une flèche pour le tube RETOUR. Le sens de la pente n’a pas de lien avec le sens du fluide. 2 1 3 4 a r

9 Description d’une installation E.C.P.
Énergie primaire : combustible solide (bois), liquide (fioul) ou gazeux (gaz naturel, butane et propane) Q : Quantité de chaleur. G : Générateur de chaleur. ta : Température du fluide ALLER. tr : Température du fluide RETOUR.. A : ALLER R : RETOUR. E : Expansion. C : Circulateur ou pompe. S : Sécurité Symbole indiquant le sens du fluide sur le tube Aller Symbole indiquant le sens du fluide sur le tube Retour Indique la pente montante du tube Q A C Sens du fluide G R θ P S Q ta E tr

10 Les schémas d’installation pratique
Lorsque vous réalisez une installation, votre employeur ou le bureau d’étude peuvent vous fournir un schéma d'installation : En élévation pour un travail simple. En perspective isométrique (ou en perspective cavalière) pour une installation entière de chauffage. Cette perspective est souvent accompagnée d’une vue en plan. Pour que ce dessin soit clair, il n'y a pratiquement pas d'écriture. Chaque élément de robinetterie, accessoire est représenté par un symbole. C'est un "code" utilisé dans la profession. Ce code est normalisé au niveau international. Donc ce schéma peut être lu ou "décodé" par tout le monde. Sur ce schéma figure aussi le sens du fluide et le sens des pentes montante. Pendant l’UF1 vous verrez l'emplacement des colliers et des raccords mais ils ne figurent pas sur les dessins de professionnels.

11 Quelques notions simples d’hydraulique.
Adaptation de la notice « Le livret bleu de hydraulique » du fabricant DESBORDES. Le monde naquit sous le signe de l’eau… …peu à peu, elle fut maîtrisée… … elle entra bientôt dans les maisons … …l’hydraulique dans les appartements voyait le jour.

12 Quelques notions simples d’hydraulique.
La SECTION de la tuyauterie est la surface du disque intérieur. Nous l’appellerons S. ATTENTION !! La section n’est pas le diamètre. S = R² x 3,14 ou rayon intérieur x rayon intérieur x 3.14 En sanitaire les sections sont généralement exprimées en centimètres carrés. (cm²). Le DEBIT est l’association d’un volume et d’un temps donné. Nous l’appellerons Q. 20 secondes ! 10 litres Quantité d’eau écoulée : 10 litres Durée de l’écoulement : 20 secondes Q = 10 litres divisés par 20 secondes = 0,5 l /s En sanitaire les débits sont généralement exprimés en litres par seconde (l / s), en litres par minute (l /mn) ou en mètres cubes par heure (m³ / h).

13 Quelques notions simples d’hydraulique.
La VITESSE est la longueur parcourue dans un temps donné. Nous l’appellerons V. 20 secondes 40 mètres Déplacement : 40 mètres Durée : 20 secondes V = 40 mètres divisés par 20 secondes = 2 m/s En adduction d’eau domestique, les vitesses sont généralement exprimées en mètres par seconde (m/s).Elles vont jusqu’à 3 m/s, ce qui correspond environ à 10 km/heure. Lien entre le DEBIT et la VITESSE dans une section donnée. S Poussée nulle. Vitesse nulle. Débit nul. D = V x S D S V = Poussée faible. Vitesse faible. Débit faible. Poussée forte. Vitesse forte. Débit fort. Dans une section donnée, le débit est proportionnel à la vitesse : Si la vitesse est 2 fois plus petite, le débit est 2 fois plus petit. Si la vitesse est 2 fois plus grande, le débit est 2 fois plus grand.

14 Quelques notions simples d’hydraulique.
La PRESSION est l’association d’une force avec une surface donnée. Nous l’appellerons P. En statique : la force F exercée au sol par un corps est égale à son poids. Force F = 8 kilogrammes Surface au sol S = 2 x 2 = 4 cm² Pression P = 8 kg divisés par 4 cm² = 2 kg cm² A l’inverse, une pression P qui agit sur une surface S communique une force F En sanitaire, les pressions sont généralement exprimées en kilogrammes par centimètre carré (kg/cm²) ou en BAR. = 2 kg/cm² 2 cm 10 m 0 bar 1 bar Il arrive que la pression soit exprimée en mètres de charge d’eau ou en mètre de colonne d’eau (m.CE) Une hauteur de 10 mètres d’eau équivaut à une pression de 1 kg/cm² ou 1 bar au sol. 10 m 0 bar 1 bar 1 kg/cm² = 1 bar = 10 m.CE Le bar est maintenant l’unité la plus utilisée. La pression est une force de poussée qui engendre l’écoulement de l’eau. On appelle pression STATIQUE celle qui se mesure SANS écoulement. On appelle pression DYNAMIQUE celle qui se mesure AVEC écoulement.

15 Quelques notions simples d’hydraulique.
LIEN entre le DEBIT, la VITESSE et la PRESSION… dans une section donnée. Il existe bien un lien entre la vitesse et la pression… A une pression P1 correspond une vitesse V1 A une pression P2 correspond une vitesse V2 … Mais la vitesse n’est pas proportionnelle à la pression et le débit non plus. Si la pression est multipliée par 4 4 bars 16 bars Le débit est seulement multiplié par 2 (Q x racine de 4) 20 l/mn 40 l/mn Exemple, un tuyau où pour une pression de 1 bar , la vitesse1 m/s et le débit de 10 l/mn. Comment varient la vitesse et le débit lorsque la pression varie ? Si la pression (en bars) devient La vitesse (m/s) devient Le débit (l/mn) devient Dans une section donnée : les débits varient comme la racine carrée des pressions. - Si la pression est 2 fois plus petite, le débit est seulement racine carrée de 2 fois plus petit soit 1.4 fois plus petit - Si la pression est 4 fois plus grande, le débit est seulement racine carrée de 4 fois plus grand soit 2 fois plus grand

16 Quelques notions simples d’hydraulique.
52 Quelques notions simples d’hydraulique. Les PERTES DE CHARGE ou PERTES DE PRESSION Dans une tuyauterie donnée, les pressions statiques et dynamiques seraient les mêmes si le fluide n’était pas freiné dans son cheminement. Mais ce n’est pas le cas. Lorsque le fluide s’écoule, il se crée des frottements : Entre les molécules du fluide ( viscosité ) Contre la paroi du tube ( rugosité ) Ces frottements entraînent une perte d’énergie de mouvement au profit d’énergie acoustique (bruit). En pratique cela se traduit par une perte de pression. Cette chute de pression s’appelle PERTE DE CHARGE. Plus le débit est grand, plus les pertes de charges sont importantes.

17 Exemple de calcul de débit et du diamètre de la tuyauterie.
Un radiateur est une masse métallique dont la Puissance est variable en fonction de la température et de la quantité d’eau qui l’irrigue. Le débit d'eau (Q) nécessaire à un radiateur pour fournir la Puissance demandée se calcule avec la formule suivante : 1 Kcal = 1,16 W. ∆ t° = différence de température entre le départ et le retour. EXEMPLE : Calcul du diamètre de la tuyauterie principale avec une vitesse moyenne de 0,80 m/s : Rappel : Q = 543,10 l/h ou dm³/h : 3600 = 0,15 dm³/s V = 0,80 m/s ou 8 dm/s. Le rayon intérieur du tube est de 7,7 mm Le diamètre intérieur du tube est de 7,7 x 2 = 15,4 mm. Le tube acier à utiliser est du 21,3 x 2,3 ou du 18 x 1 pour un tube cuivre. Q = P (en Kcal) ∆ t° 2500 W 1800 W 2000 W 75°C 65°C Q = ( ) : 1,16 10°C = 543,10 l/h ou 0,5 M³/h. Q = Vitesse x Section ou S = Q V 0,15 8 S = = 0,01875 dm S π = 0,0059 dm d'où l’inverse du carré, la racine carrée √0,0059 = 0,077 dm ou 7,7 mm R² =

18 Cette perte de pression, nous l'indiquons en mm de C.E.
Les pertes de charge. Dans une installation de chauffage, le remplissage se fait à une certaine pression d'eau dans les tubes (la pression statique de l’installation). Cette pression n'est pas prise en compte dans les pertes de charge. Pour faire circuler l'eau dans l'installation et fournir la chaleur aux émetteurs, nous installons un circulateur (ou pompe ou accélérateur). Ce circulateur en poussant l’eau, crée une pression motrice ou dynamique (force avec un moteur). L'eau circulant dans : les tubes droits ou coudés les radiateurs la chaudière les robinetteries va frotter sur les parois. La force motrice va diminuer au fur et à mesure de la distance parcourue. Pour avoir un déplacement de liquide entre 2 points, il faut nécessairement une certaine différence de pression. Le liquide se déplacera toujours de la pression la plus fort vers la pression la plus faible. Pour être sûr du déplacement de fluide caloporteur jusqu'au point le plus éloigné, nous calculons les pertes de force ou la perte de charge du point le plus éloigné. Les pertes de charge sont proportionnelles à la vitesse du fluide, au Ø intérieur du tube et au débit. Pour calculer les pertes de charge, nous disposons : du plan de l'installation. des abaques des fabricants de tube, chaudière, radiateur, raccords, etc.. Il existe les pertes de charge : linéaires (au mètre linéaire de tube droit) singulières (coudes, piquages, etc... ) particulières (radiateurs, chaudières, etc... ). La connaissance des pertes de charge du circuit le plus défavorisé permet de choisir le circulateur adéquat. P1 > P2 déplacement P1 < P2 Cette perte de pression, nous l'indiquons en mm de C.E.

19 Relation entre les pertes de charge et le circulateur.
Méthode simplifiée pour déterminer un circulateur : En fonction du débit et des pertes de charge de l'installation 1. Débit en litre / heure (Q) = 1. Pertes de charge de l'installation en mm de C.E = L x 2 X 1,5 X 7 L : longueur en mètre du circuit le plus défavorisé X 2 : départ + retour X 1,5 : accidents de parcours X 7 : Pertes de charge en mm de C.E / m Pertes de charge occasionnelles à ajouter : Chaudière = 100 mm de C.E Vanne 3 ou 4 voies = 500 mm de C.E HAUTEUR MANOMETRIQUE TOTALE (HMT) C'est la différence de pression entre le refoulement et l'aspiration du circulateur. Il est indispensable que celle-ci soit mesurée à partir d'un seul manomètre. La hauteur manométrique s'exprime en mètre de colonne d'eau (m CE) ou en bar. 1 bar = 10 m CE (P) Puissance de l’installation en W 10°C ( ∆ t° départ, retour ) x 1,16 REFOULEMENT ASPIRATION Le ∆ est la HMT P. refoul P. asp.

20 Relation entre les pertes de charge et le circulateur.
Installation type chaudière/radiateur : Mesure du ΔP (différence de pression) : Vanne A : pression d’aspiration Vanne B : pression de refoulement Figure 1 : Mesure pression d’aspiration Figure 2: Mesure pression de refoulement Calcul du ΔP : P refoulement - P aspiration = ΔP en bars Exemple : 1,8 b - 1,2 b = 0,6 b ou 600 mn CE La différence de pressions (ΔP) est significative des pertes de charges de la boucle la plus défavorisée. Elle correspond à la hauteur manométrique du circulateur. De plus il sera possible de calculer le ΔP de chaque boucle de radiateur en effectuant cette mesure et ainsi de contrôler, voir de modifier l’équilibrage des émetteurs. Nota : un manomètre ayant une erreur lecture ne faussera pas la mesure car les deux relevés sont effectués avec le même appareil. DISC E.F.S. M T P A B 1 2 3 1,2 bars 1 2 3 Figure 1 1,28 bars 1 2 Figure 2 3

21 Les corps de chauffe ou émetteurs
Rôle : Les corps de chauffe sont des échangeurs de chaleur. Ils reçoivent de l'eau chaude, ils se chauffent et transmettent cette chaleur au local. Puissance : Leur PUISSANCE doit être égale aux besoins de chaleur du local à chauffer. La puissance est variable, elle sera fonction de la quantité et de la température de l’eau qui traverse l’émetteur. Principes de transmission de chaleur : Les radiateurs : par rayonnement (rayon de chaleur qui vont du chaud vers le froid) et par convection de l’air dans la pièce qui se réchauffe à son contact. Les convecteurs : par conduction (contact de la température de l'eau avec la température de l'air) et par convection. Ce contact entraîne une circulation d'air par changement de densité. Avantages : Un émetteur, dans une installation à eau chaude, a une PUISSANCE VARIABLE de 0 à 100% en fonction de la température d'eau mise en œuvre et de la température du local à chauffer. Emplacement : De préférence sur le mur le plus froid, sur le mur extérieur à un endroit où il gène le moins pour l'ameublement donc : sous la fenêtre, en allège. hauteur : à environ 15 cm du sol. écartement : de 2 à 5 cm du mur pour le radiateur afin de facilité la convection et collé au mur pour le convecteur. Radiateur en fonte Convecteur à eau chaude

22 Les radiateurs en fonte
2 types : 1er type : Traditionnel (taraudage 1" 1/4) "NCX" Idéal Standard "DUNE" Chappée "VOLGA" De Dietrich Gamme : 9 modèles communs aux 3 marques 2-720, 4-420, 4-570, 4-720, 4-870, 5-290, 6-570, 6-720, Désignation : Nombre d'éléments - Nombres de colonnes - Hauteur (en mm) Exemple : Souvent 4 (nb de colonnes) est remplacé par NCX 4, DUNE 4 ou VO 4) Largeur d'un élément = 60 mm. 2ème type : Moderne (taraudage 1") Modèles esthétiques avec face plate. "RIDEAU" Chappée (commencé en 1973, arrêté depuis 1981) "SAVANE" Chappée (depuis 1981) 13 modèles "TOUNDRA" De Dietrich (depuis 1981) 13 modèles "RAPHAËL" Idéal Standard (depuis 1973) 10 modèles Nombre d'éléments - Nombre de colonnes - Hauteur (en mm) Exemple : Souvent 2 (nb de colonnes) est remplacé par R 2, S 2 ou TO 2 ou Raphaël 2) Largeur d'un élément : RIDEAU = 60 mm, SAVANE et TOUNDRA = 65 mm, RAPHAËL = 61,5 mm Leur forme les fait travailler en rayonnement + convection. Ils sont livrés en paquet de 10 ou de 12 éléments avec peinture antirouille. Pression d'utilisation 8 bars maxi (épreuve 12 bars). Prévu pour fonctionner à l'eau chaude (pas de vapeur). Température maxi 95o. Manipulation : Attention, la fonte est fragile aux chocs donc, à manipuler avec précaution.

23 Équipement pour les radiateurs en fonte « à branches »
Les radiateurs « à branches » sont assemblés avec des NIPPLES EN 1"1/4 Chaque élément a un dessus et un dessous. (Le dessous est moins bien fini que le dessus). Mais il n'y a pas de face avant ou arrière. Quand on regarde le radiateur de face, on ne sait pas où se trouvent les sens des taraudages. II faut essayer, avec l’exemple ci-dessous les taraudages droits et gauches du radiateur. Exemple : Aller 1/2” en haut à gauche. Retour 1/2” en bas à droite. Vidange 3/8” en bas à gauche. Purge 1/8” en haut à droite. Pour raccorder ce radiateur à l'installation de chauffage, il faut l'équiper de réductions. Les réductions à collerette : Prévues pour interposer un joint graphité de 1,5 mm d'épaisseur. II existe les réductions : 1"1/4 D 3/4" - 1"1/4 G 3/4" 1"1/4 D 1/2" - 1"1/4 G 1/2" 1"1/4 D 3/8" - 1"1/4 G 3/8" 1"1/4 D 1/8" - 1"1/4 G 1 /8" (appelé aussi bouchon purgeur) et des bouchons pleins 1"1 /4 D - 1"1 /4 G Nota : Les filetages des réductions à collerette peuvent être soit à DROITE, soit à GAUCHE mais la partie réduite taraudée pour le montage des accessoires est toujours A DROITE. Pour équiper ce radiateur il faut : 1 réduction de radiateur en 1"1/4 D - 1/2" pour l'aller 1 réduction de radiateur en 1"1/4 G - 1/2" pour le retour 1 réduction de radiateur en 1"1/4 D - 3/8" pour le robinet de vidange 1 réduction de radiateur en 1"1/4 G - 1/8" (ou 1 bouchon purgeur en 1"1/4 G) pour le purgeur. Pour mettre en place les raccords, les surfaces du radiateur doivent être propres, interposer le joint graphité et visser à fond à la main, donner 1/8 de tour pour bloquer. Attention ! ne pas mettre de réduction Idéal Standard sur un radiateur Chappée car elles ont 1 mm de plus en Ø. Droite Gauche Aller F 1/2" Purgeur F 1/8" Taraudage 1" 1/4 Vidange F 3/8" Retour F 1/2" Droite Gauche

24 L’outil de montage de la robinetterie de radiateur
Pour visser les robinetteries sur le radiateur, il faut utiliser une clé spéciale dénommée : clé pour montage des douilles de robinet de radiateur ou clé mâle pour robinet de radiateur ou clé étagée pour robinet de radiateur ou encore et plus simplement « carotte ». La partie du robinet à visser dans la réduction du radiateur est filetée mâle. Cette pièce est en laiton. Le pas de vis est quelques fois trop « parfait », il convient donc avant d'effectuer le joint à la filasse, "de rayer" le filetage pour que la filasse "accroche" (à l'aide d'une scie à métaux, paire de pince, etc...) Le joint de filasse doit être réalisé avec soin, 4 tours suffisent pour le serrage dans la réduction. Penser à enlever l’excédent de filasse avec une lame de scie et brûler les poils restants. Nota : Toutes les robinetteries sont à la norme. Tous les cônes sont identiques. Toutes les cotes sont identiques. Différentes clés pour montage des douilles de robinet de radiateur avec ou sans cliquet.

25 Les robinets de radiateur
Les radiateurs sont équipés de 4 éléments de robinetterie : Un robinet d’alimentation, un élément de réglage de débit (coude ou té de réglage), un robinet de vidange (si nécessaire) et un robinet purgeur (si nécessaire). Les robinets de radiateur Rôle : autoriser ou arrêter le fonctionnement du radiateur (ne sert pas au réglage du débit). Matériau : laiton. Forme : Le corps du robinet peut être équerre, équerre inversé, thermotriaxe, d’angle ou droit. Raccordement : à visser pour tube acier ou cuivre, ou modèles à braser ou à sertir pour tube cuivre. Technique : simple réglage ou thermostatiques. Diamètres : 3/8" pour les débit jusqu'à 90 l/h 1/2" pour les débit de 90 l/h à 200 l/h 3/4" pour les débits de 200 l/h à 300 l/h Montage : Ils sont composés de 3 pièces et servent de raccords démontables. La partie démontable est sans joint filasse (joint conique métal contre métal), à serrer avec une clé à molette ou clé anglaise. (Pas de pince multiprise ou clé à griffe) Tous les filetages des accessoires du radiateur sont à droite. Robinet équerre Combiné thermostatique pour distribution encastrée en sol en tube cuivre ou P.E.R. Ce combiné comprend le robinet et l’organe de réglage. Robinet thermotriaxe Différentes clés pour montage des douilles de robinet de radiateur avec ou sans cliquet. Robinet droit Robinet d’angle avec tête thermostatique Robinet équerre inversé

26 Coudes et tés de réglage
Rôle : 1 : Régler le débit d'eau traversant le radiateur. 2 : Isoler le radiateur en cas de dépose. Matériau : laiton. Forme : équerre ou droite. Raccordement : à visser pour tube acier et cuivre ou modèles à braser pour tube cuivre. Technique : Ordinaire ( à régler d'après un abaque mais sans contrôle ) Genre « Quitus », avec prise de mesure électronique (réglage au litre près avec contrôle) Diamètres : 3/8" pour les débit jusqu'à 90 l/h 1/2" pour les débit de 90 l/h à 200 l/h 3/4" pour les débits de 200 l/h à 300 l/h Montage : Ils sont en 3 pièces et servent de raccord démontable. La partie démontable est sans joint (cône métal contre métal), à serrer avec une clé à molette ou clé anglaise. (Pas de pince multiprise ou clé à griffe.) La partie qui se visse dans la réduction à collerette doit être montée avec une clé spéciale (clé à douille de robinet). Tous les filetages sont à droite. Coude de réglage « Quitus», modèle équerre et droit avec son mesureur portatif permettant un affichage électronique instantané et le réglage du débit Coude de réglage Té de réglage

27 Les purgeurs pour radiateur
Rôle : Enlever l'air contenu dans le radiateur au moment du remplissage de l'installation et pendant le fonctionnement. Matériau : laiton. Technique : manuel ou automatique. Types de purgeur : Le purgeur manuel est en 1/8" ou 1/2” Bouchon purgeur à carré de 5 mm, Ø 1/2” (le plus utilisé) Purgeur laiton à pointeau carré de 4 ou de 5 mm, Ø 1/8” Purgeur laiton à pointeau, à volant, Ø 1/8” Bouchon purgeur automatique, Ø 1/2” Important ! Purger veut dire « enlever de l'air » à l’aide d’un purgeur. Donc l’emplacement d’un purgeur doit être au point haut de l’installation ou au point haut du radiateur. Symbole : Ces purgeurs doit être manœuvrés avec une clé pour purgeur de 4 ou de 5 mm.

28 Les robinets de vidange
Rôle : Vider l’eau contenue dans le radiateur. Matériau : laiton. Forme : Droit ou équerre en 3/8” ou 1/2”. Raccordement du tube de vidange : à visser ou par porte caoutchouc. Robinet de vidange de radiateur équerre avec porte caoutchouc en 3/8”. Robinet de vidange de radiateur droit à boisseau en 1/2” Robinet de vidange à pointeau avec volant moleté central. Bouchon de vidange nickelé et plastique blanc avec porte caoutchouc. Important ! Vidanger veut dire « vider de l’eau » à l’aide d’un robinet de vidange. L’emplacement d’un robinet de vidange doit donc être au point bas de l’installation ou du radiateur. Symbole : Le robinet de vidange est représenté en fonctionnement, il est donc fermé et doit être représenté noirci.

29 Stockage des radiateurs sur le chantier
Dans un pavillon non habité : Éviter de stocker tous les radiateurs sur une pile dans une pièce. Le plancher (même en béton) peut avoir du mal à supporter un tel poids. Dans un pavillon habité : Stocker les radiateurs sur 2 planches transversales. Si vous frottez un radiateur sur le carrelage, il y a des risques de rayures, donc éviter de glisser le radiateur directement sur le sol. Penser à mettre un carton sur le sol s'il y a des risques de coulures d'huile. N'oublier pas de laisser le chantier dans l'état où vous l'avez trouver en arrivant.

30 Fixation des radiateurs en fonte.
II existe plusieurs façons pour poser les radiateurs en fonte : 1 = sur pieds. 2 = sur consoles scellées. 3 = sur consoles vissées. 4 = sur « Radiafix »  LES CONSOLES A SCELLER 2 types : 1: Les consoles hautes. Elles sont associées à une pièce d'écartement pour régler l'aplomb. 2 : Les consoles basses. Elles sont associées à un collier à scellement en partie haute pour régler l'aplomb (n'est plus utilisé). Matériaux : En fonte ou en acier. II existe un modèle pour chaque épaisseur de radiateur en fonction du nombres de colonnes. Emplacement des consoles : De part et d'autre de l'axe du radiateur à environ 3 éléments des extrémités (si possible). Nombre de consoles : 2 minimum. Une console supporte aisément de 80 à 100 kg. Les consoles doivent être scellées dans un mur solide et suffisamment épais. Elles doivent être placées de façon à ce que le radiateur soit à 5 cm du mur (grâce au repère T) et à 15 cm du sol. Cette méthode de pose n'est plus utilisée (trop longue) mais il est nécessaire de le faire, chaque fois que les murs ne peuvent supporter du poids. Ne peut être utilisée dans un logement habité (abîme les revêtements muraux) et fait trop de dégâts (poussière, plâtre, risque de traverser une cloison). repère T

31 Le scellement d'une console.
Méthode d'exécution : 1: Tracer l'axe du radiateur. 2 : Tracer l'axe des consoles. 3 : Tracer le dessous des consoles. 4 : Tracer le contour des trous des consoles (4 cm de part et d'autre de la console sauf au dessous). 5 : Percer les trous. 6 : Mouiller les trous. 7 : Mettre en place les aides de scellement. 8 : Gâcher le plâtre et sceller les consoles. 9 : Nettoyer. 10 : Poser et régler le radiateur. Pour réussir un bon scellement : 1: Bien percer les trous et les mouiller pour retirer la poussière. 2 : Espace prévu pour le plâtre = 4 cm de part et d'autre de la console. 3 : Bien remplir le trou de plâtre. 4 : Mettre en place la console dans le plâtre mou. 5 : Mettre en place les guides de scellement rapidement. 6 : Contrôler les niveaux, aplomb et enfoncement. 7 : Bourrer le trou avec des briquetons et du plâtre. 8 : Effectuer un dernier contrôle. 9 : Laisser durcir sans remuer les consoles. 10 : Enlever les guides de scellement. 11 : Faire la finition du raccord de plâtre. 12 : Laisser sécher et nettoyer les consoles et le sol. NOTA : Chaque fois que vous enfoncez un briqueton, vérifiez la position de la console. Pour contrôler si la console est bien scellée (au bout d'une demi-heure), prendre la console entre le pouce et l'index et effectuer un petit mouvement alternatif horizontal. Si elle vibre, le scellement est à refaire.

32 Les radiateurs acier. Il existe 2 types : 1 = Les radiateurs Panneaux.
Radiateurs décoratifs de toutes qualités horizontaux ou verticaux. 2 = Les radiateurs Lamellaires. Grandes marques : Finimetal = " Lamella " Chappée = " Brousse 2 ". Désignation : Marque, type, nombre d'éléments, hauteur, épaisseur. Exemple : = CHAPPEE " BROUSSE 2 " 22 éléments, 400 mm de hauteur, 95 mm d'épaisseur. La hauteur indiquée est la hauteur réelle en mm. Un radiateur acier est un ensemble MONOBLOC donc il n'est pas modifiable. Il est vendu par nombre d'éléments pairs (multiple de 2). Raccordement : aux quatre coins, taraudage à droite 1/2". Il a un sens de pose haut et bas, avant et arrière. Le radiateur acier est relativement lourd ( prévoir de bonnes fixations ). Il est prévu pour fonctionner à eau chaude, pression maxi 4 bars. Choix : CHAPPEE = 4 épaisseurs, 9 hauteurs ( 25 modèles ) Finition : le radiateur est livré avec une peinture de préparation cuite au four.

33 Pose et équipement des radiateurs en acier de type "Lamellaire".
Pose sur pieds amovibles: 2 minimum + 1 collier sur l'ALLER pour tenir l'écartement par rapport au mur. Pose sur pieds réglables: 2 minimum Pour les radiateurs lourds avec des cloisons en "PLACO" Emplacement des consoles ou supports : De part et d’autre de l’axe du radiateur à 3 éléments des extrémités. Réglage du niveau : Si le radiateur est plus haut que long, il est préférable de régler l’aplomb. Équipement : Pour raccorder le radiateur à la robinetterie, nous disposons : 1. Bouchon plein 1/2” 2. Réduction M 1/2” F 3/8” 3. Bouchon purgeur 1/2” 4. Robinet de vidange 1/2” avec P.C Tous ces raccords sont soit avec joints plats graphités ou joints toriques. Pose sur consoles à sceller et radiafix: 2 minimum + 1 pièce d'écartement. Prévoir une console pour 80 kg. A poser sur des murs traditionnels Pose sur consoles à visser : 2 minimum + 1 pièce d'écartement pour règler l'écartement ou une console à l'envers. Prévoir une console pour 40 kg. 2 modèles: Ecartement 20 et 30 mm Ecartement 30, 40 et 50 mm Pose sur consoles à visser : Spécial "Placo" 2 minimum Prévoir une console pour 40 kg. Ces supports répartissent la charge sur une grande surface et réglent l'aplomb. Il existe un modèle par hauteur.

34 Emplacement des corps de chauffe
Les corps de chauffe doivent être de préférence : . Pour un bon confort, il ne faut pas avoir de sensation de parties froides dans la pièce. Si les radiateurs, convecteurs sont aux parties froides, il y a un meilleur brassage de l'air. Si un radiateur est sous une fenêtre, il élimine la condensation. Quand il n'y a pas de possibilités de pose sous une fenêtre, il faut essayer de le poser sur le mur extérieur. Quelquefois nous posons le radiateur sur une cloison intérieure et derrière une porte quand il n'y a pas d'autre possibilité. (salle de bain et w.c.) } Sur le mur extérieur Sous une fenêtre parties de la pièce les plus froides Emplacement idéal à 15 cm du sol à 5 cm du mur sur un mur extérieur sous une fenêtre

35 Les aérothermes

36 Les ventiloconvecteurs

37 Le cheminement des tubes en apparent.
1. Dans les locaux habités : Exceptionnellement, nous pouvons passer les tubes de chauffage à côté d'une fenêtre quand ils peuvent être cachés par un double rideau. 2. En sous sol : 3. En chaufferie ou en grenier : Tubes horizontaux ou verticaux. Nous posons le long des murs mais l'axe de la tuyauterie est éloigné du mur pour faciliter les soudures et le calorifugeage. Il faut éviter de poser un tube en plein milieu d'un panneau. Nos tubes doivent être le plus discret possible. Tubes horizontaux sur un mur vertical en plinthe = tube le plus bas à 13 cm du sol. en plafond = tube le plus haut à 10 cm du plafond Tubes verticaux sur un mur vertical dans l'angle d'une pièce, le tube le plus près du mur est à 5 cm du coin Tubes horizontaux sur un mur vertical nous longeons la périphérie de la maison ou des refends (les changements de direction se font à 90°). En plafond de sous-sol nous posons les tubes parallèlement ou perpendiculairement aux murs extérieurs En plafond de sous-sol nous ne posons jamais de tubes en diagonale.

38 La purge. Purger = enlever l'air de l'installation. Nous installons un purgeur à chaque point haut. Point haut : partie la plus haute de l'installation ou d'une partie d'installation où l'air vient s'accumuler. Toutes nos tuyauteries sont posées avec une légère pente de 2 mm par mètre. Cette tuyauterie est en pente montante vers le point haut. La pente montante est indiquée sur les schémas de montage avec une flèche pour chaque tube (ALLER et RETOUR). Choix du point haut et pose d'un purgeur : Tube ALLER : 1 : Partez du point le plus bas (la chaudière en général). 2 : Le tube est vertical, l'air monte directement au radiateur. Nous n'indiquons pas la pente. Le radiateur est donc un point haut. Nous enlevons l'air avec le purgeur (pointe en haut sur le schéma). Tube RETOUR : 3 : Partez du point le plus bas (robinet de vidange). La pente monte vers le point haut (radiateur). 4 : Partie verticale : l'air monte automatiquement. Nous n'indiquons pas la pente. 5 : Partie horizontale : la pente monte vers le point haut. 6 : Partie verticale. Nous n'indiquons pas la pente. 7 : Partie horizontale : la pente monte vers le point haut (radiateur). Radiateur : l'air est enlevé avec le purgeur en point haut. Symbole du purgeur manuel : NOTA : chaque fois que cela est possible, utiliser un radiateur comme point haut de l’installation afin d’éviter de rajouter des purgeurs automatiques (peu esthétiques) sur la tuyauterie. Attention ! : Si la pente est à l'envers, le radiateur fonctionne mal malgré la pompe.

39 Étude des points hauts et installations des purgeurs.
Sur ce schéma, les colonnes montantes sont équipées de bouteille de purge automatique aux points hauts. Radiateur A : ALLER : point le plus bas = le robinet équerre (a). 1 : Tube vertical. (nous n'indiquons pas la pente) 2 : Tube horizontal la pente monte vers le purgeur automatique. RETOUR : Point le plus bas = le point b. 3 : Tube horizontal, pente vers le point haut : le radiateur, l'air monte, traverse le radiateur et prend le chemin de l'air du tube ALLER. 4 : Tube vertical. (nous n'indiquons pas la pente) 5 : Tube horizontal la pente monte vers le purgeur automatique. Important : ce radiateur n'a pas besoin de purgeur. L'air est récupéré par les purgeurs de la colonne montante. Vous remarquez aussi que le sens de la pente n'a rien à voir avec le sens du fluide j

40 Étude des points hauts et installations des purgeurs.
Radiateur B : ALLER : point le plus bas = le point d. 6 : Tube horizontal la pente monte vers le radiateur et l’air va vers le purgeur. 7 : Tube vertical. (nous n'indiquons pas la pente) 8 : Tube vertical. (nous n'indiquons pas la pente) 9 : Tube horizontal la pente monte vers le purgeur. 10 : Tube vertical. (nous n'indiquons pas la pente) 11 : Tube horizontal la pente monte vers le purgeur de colonne. Nota : si la pente est dans l'autre sens il n'y a aucune différence puisque l’air peut se diriger vers le purgeur du point g 12 : Tube vertical. (nous n'indiquons pas la pente) 13 : Tube horizontal la pente monte vers le purgeur de colonne. RETOUR : Point le plus bas = le point j. 14 : Tube horizontal, pente vers le point haut : le radiateur, l'air monte, traverse le radiateur et va vers le purgeur. 15 : Tube vertical. (nous n’indiquons pas la pente) 16, 17, 18, 19, 20 : même choix que pour le tube ALLER (esthétique) j

41 Purge d'une installation de chauffage.
Il faut étudier le cheminement des tubes pour déterminer l'emplacement des purgeurs. (important) A chaque point haut, nous allons installer un purgeur. Il faut installer des purgeurs de préférence sur des réservoirs (radiateurs, bouteilles de purge, collecteurs pour planchers chauffants ou pour installations hydrocâblées) afin d'éviter de multiplier les points de purge. Quand nous effectuons le remplissage de l'installation, l'air contenu dans les tuyauteries doit être évacué pour avoir une bonne circulation du fluide caloporteur. S'il s'agit d'un purgeur manuel, il faut purger "manuellement" en plaçant un récipient pour récupérer l'eau pouvant s'échapper pendant la purge. Quand il n'y a plus que de l'eau qui s'échappe par le purgeur, le point haut est considéré comme "purgé". S'il s'agit de purgeur automatique, il faut avoir pris la précaution d'ouvrir le capuchon avant la mise en eau et la purge se fait automatiquement. Nota : Pensez à vérifier l'étanchéïté du purgeur car il se peut qu'il y ait une petite impureté qui empêche le purgeur de bien fermer. Quand toute l'installation est bien purgée, mettre l'accélérateur en marche, mettre la chaudière en marche et faire chauffer à la température maximum (80°). Quand l'installation est bien chaude et a circulé le temps nécessaire pour évacuer l’air emprisonné vers les points hauts, arrêter l'accélérateur et recommencer la procédure de purge. Remetter l'accélérateur en fonctionnement et régler la chaudière à température convenable. Nota : On ne peut purger sérieusement une installation que POMPE A L'ARRET. Penser qu'il faut au moins trois semaines pour bien purger une installation de chauffage. Cette installation continuera à produire un peu "d'air" (Lors de la chauffe, l'eau se décompose et produit de l'hydrogène). Une installation doit être systématiquement purgée chaque automne à la remise en route du chauffage.

42 Les purgeurs automatiques.
Il existe deux types de purgeurs : 1 : Le purgeur manuel : Diamètre 1/8" (le plus courant sur les radiateurs en fonte). Diamètre 1/2" (beaucoup utilisé sur les radiateurs aciers). Commande : 2 : le purgeur automatique : * à flotteur, diamètres 1/8", 1/4", 3/8" vertical pour tuyauterie. * à flotteur, diamètres 1/2", 3/4", 1", 1"1/4 horizontal pour radiateur. Les purgeurs automatiques pour tuyauteries sont tous équipés d'un robinet d'isolement intérieur ou extérieur pour pouvoir le nettoyer sans vidanger toute l'installation. Sur nos installations de chauffage nous posons beaucoup de bouteille de purge automatique : C'est un mini réservoir équipé d'un purgeur automatique à flotteur commandé par le fluide. Principe du purgeur automatique à flotteur : Différence de densité entre l'eau et l'air. Quand le réservoir est plein d'air, le flotteur est en bas. Le clapet ne porte pas sur le siège, il y a fuite (d'air). L'air qui est dans la tuyauterie s'évacue. L'eau prend la place de l'air petit à petit. Quand le réservoir est plein d'eau, le flotteur remonte, le clapet porte sur le siège, il n'y a plus de fuite. (si le siège et le clapet sont propres) En marche normale le capuchon est toujours dévissé. à volant. à clé Symbole : de la bouteille de purge automatique

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44 Les robinets de vidange.
Dans les installations de chauffage ou de sanitaire, il est conseillé d'installer un robinet de vidange à chaque point bas. Ce robinet va nous permettre d'évacuer l'eau d'un tube pour réaliser une intervention ou pour le rendre complètement hors gel dans le cas d'une installation inutilisée tout l'hiver. . On peut installer le robinet de vidange directement sur un robinet d'arrêt quand il est équipé d'une prise de vidange ou après avoir réalisé un piquage sur la tuyauterie. Dans ce cas il faut faire un piquage et braser ou souder le raccord approprié. Les robinets de vidange ordinaires sont en 1/4" (8 x 13) et ils peuvent être pourvu d'un porte caoutchouc. Modèle universel spécial pour robinet à bille mâle ou femelle Commande avec un "carré" Té spécial en laiton, à braser sur tube cuivre forme équerre Té spécial en laiton, à braser sur tube cuivre forme droite

45 Remplissage d’une installation de chauffage.
Après avoir vérifié : si toute l'installation est terminée (soudures, brasures, … si tous les purgeurs des radiateurs sont fermés, si tous les robinets de vidange sont bien fermés, si tous les raccords démontables sont bien serrés, Et si tous les joints à la filasse ont été réalisé. nous pouvons remplir l'installation. Remplissage de l'installation : Sur un chantier important, normalement, il faut être deux personnes : 1ère personne pour ouvrir les vannes de remplissage ou les fermer en cas de besoin et contrôler la pression au manomètre. 2ème personne pour enlever l'air de l'installation. Elle sera chargée de vérifier les fuites éventuelles et de taper avec un outil sur la tuyauterie pour ordonner l’arrêt immédiat du remplissage. Cas d'une installation avec disconnecteur manuel et vase d'expansion fermé : 1ère personne 1 : Ouvrir le robinet de remplissage. 2 : Contrôler la pression de l'installation au manomètre et fermer (doucement) le robinet de remplissage dès que la pression est atteinte. (vous verrez les pressions de remplissage dans une prochaine séance) 3 : Continuer à contrôler la pression tant que la 2ème personne n'a pas complètement terminé la purge de tous les radiateurs et points hauts. 2ème personne A chaque radiateur équipé d'un purgeur ; 1 : Placer un récipient sous le purgeur. 2 : Enlever l'air contenu dans le radiateur en ouvrant au maximum le purgeur et en maintenant votre récipient pour récupérer les gouttes d'eau. 3 : Dès que l'eau coule franchement ; fermer le purgeur et vérifier l'étanchéïté de l'ensemble du radiateur, de son équipement et de ses tuyauteries. S'il y avait un problème vous frappez avec votre clé à molette sur une tuyauterie et la 1ère personne arrête le remplissage immédiatement. S'il n'y a pas de problèmes, passer au radiateur suivant. Nota : Avant de purger, vérifier si le trou d'évacuation de l’air du purgeur est bien orienté vers le bas. S'il y a de l'eau qui s'échappe, nettoyer immédiatement, parce que cette eau est sale et souvent nous travaillons dans des appartements habités, avec des papiers peints et moquettes propres. Commencer la purge en partant du bas de l’installation et en finissant par les points les plus haut. Assurez-vous que le circulateur de la chaudière ou de l’installation est à l’arrêt.

46 Les bouteilles de découplage.
La bouteille de découplage permet la communication hydraulique entre le circuit primaire (production de chaleur) et les circuits secondaires (restitution de la chaleur). Elle sera placée à l’intersection de ces circuits. Les piquages sur la bouteille : La bouteille est placée verticalement , l’ordre des raccordements est fonction des températures des différents circuits (chaud en haut, froid en bas) du fait de la convection interne. Les piquages sont décalés pour éviter les interférences. Le raccordement se fera donc généralement comme ceci : Circuit primaire Aller primaire Départ secondaire 1 Départ secondaire 2 Retour primaire Retour secondaire 1 Retour secondaire 2

47 Les bouteilles de découplage.
La bouteille devra être équipée d’un système de purge d’air automatique et/ou manuel, et d’un dispositif de vidange pour évacuer les boues et autres impuretés. Cette vanne de vidange peut également être utilisée pour introduire tout produit nécessaire dans l’installation à l’aide d’une pompe à épreuve. E.U Règle de dimensionnement dite « des 3 D » couramment pratiqué Calcul théorique de la bouteille : Pour retrouver, à la sortie de la bouteille, la pression d’entrée, il faut que la vitesse du fluide soit la plus faible possible à l’intérieur de celle-ci. Selon les auteurs (Missenard et Sarco), elle varie entre 0,04 et 0,07 m/s. Elle est généralement fixée à 0,10 m/s. Le diamètre de la bouteille est défini suivant la relation suivante : D = D = diamètre en mm Q = débit en m3/h V = vitesse de l’eau dans la bouteille (0,10 m/s) Purgeur automatique Ø D 2D 3D Purge manuelle 3D E.U 3D 352 x Q V 3D 2D E.U

48 La bouteille « casse pression ».
But recherché : L’objectif est que le réseau primaire (en amont de la bouteille) n’influe pas sur le réseau secondaire (réseau régulé en aval de la bouteille), c’est à dire qu’il n’existe aucune pression motrice résiduelle due au réseau primaire sur le réseau secondaire et vice versa. Ce que l’on veut réaliser, c’est éliminer la pression dynamique des pompes du secondaire sur le primaire. En pratique, la pression dynamique à la sortie de la bouteille est égale à la pression d’entrée. La bouteille casse pression constitue un point neutre et permet de désolidariser les circuits, sur le plan dynamique. On dit que la bouteille de découplage fonctionne en « casse-pression » lorsque le débit primaire est supérieur à la somme des débits secondaires. Principe : Lorsque le débit du primaire est supérieur au secondaire, ce débit se partage entre les divers réseaux secondaires mais occasionne également un flux descendant dans la bouteille qui retourne vers le générateur. La température de départ sur le secondaire est égale à la température « aller » du primaire. Q1 T1 T2 S q2 Q1 > S q2 T2 = T1 E.U

49 La bouteille « casse pression ».
Circuit primaire Circuits secondaires 9 Les départs et retours des circuits secondaires doivent être positionnés sur la bouteille, du circuit le plus chaud (en haut) au circuit le plus froid. 4 T 11 2 3 T θ P 7 5 1 10 7 8 13 T 6 10 1. Chaudière 2. Aquastat 3. Manomètre 4. Circulateur 5. Bouteille casse pression 6. Vase d’expansion 7. Thermomètre 8. Robinet de vidange 9. Purgeur automatique 10. Vannes ¼ tour 11. Soupape de sécurité 12. Soupape différentiel 13. Vanne 3 voies (en mélange) 14. Vanne d’équilibrage* 15. Aquastat limiteur de température (55°C maxi) 16. Collecteur départ plancher chauffant 17. Collecteur retour plancher 18. Vanne de réglage 12 T 15 9 16 θ T 14 17 T 18 * la vanne d’équilibrage (14) montée sur un bipasse sert à régler la température de départ du plancher chauffant à une température inférieure à l’aquastat limiteur de t° (55°C). cette manœuvre a pour but d’éviter l’arrêt et la mise en route permanente du circulateur. Comment régler la vanne d’équilibrage : Mettre en fonctionnement le circuit plancher chauffant en ouvrant totalement la vanne 3 voies ainsi que la vanne d’équilibrage, le circuit va se faire au niveau du bipasse, la température sera de 20°C environ. Fermer très progressivement le vanne d’équilibrage, la température va augmenter. Arrêter lorsque la température avoisine 40°C. Attendre que la température de départ se stabilise à 50°C. Bloquer le réglage de la vanne de bipasse.

50 La bouteille de « mélange ».
On dit que la bouteille de découplage fonctionne en « mélange » lorsque le débit primaire est inférieur à la somme des débits du secondaire. Comme le débit du primaire est inférieur aux débits du secondaire, une partie de l’eau des retours secondaires, retourne directement vers les émetteurs ce qui provoque un abaissement de la température des circuits « utilisateur ». La bouteille de mélange peut être remplacée dans le cas d’un seul circuit par un bipasse hydraulique qui remplit les mêmes fonctions d’abaissement de la température. Principe : Ce système occasionne une température de départ secondaire inférieure à la température de l’Aller primaire, et un flux montant dans la bouteille. Des vannes de barrage et d’équilibrage peuvent être posées au plus proche de la bouteille afin de régler plus précisément les débits et donc de varier les températures. La bouteille servira de pot à boue du circuit primaire. La bouteille favorisera le dégazage de l’eau et stockera l’air dégagé au point haut, il sera nécessaire de réaliser des purges manuelles dans les installations importantes. La vitesse de circulation doit être voisine de 0,1 m/s. La bouteille, de part son volume, augmente la capacité thermique de l’installation. Il est important de calorifuger les bouteilles afin d’éviter les pertes de chaleur ainsi que d’installer des thermomètres sur chaque piquage. Q1 T1 T2 S q2 Q1 < S q2 T2 < T1 E.U

51 Les thermomètres. Rôle : appareil de mesure de la température. Ils se posent sur les différents réseaux, ils permettent un meilleur équilibre entre eux. Ils peuvent être positionné sur chaque réseau secondaire après une bouteille de découplage. Principe : 1. A dilatation de liquide : Quand on réchauffe le liquide (alcool) contenu dans un réservoir, le liquide augmente de volume et monte dans le tube. La montée est proportionnele à l'élévation de température. Le long du tube, il y a une échelle graduée pour repérer la température. 2. A dilatation de gaz : Plus le gaz (propane) est chaud, plus il monte en pression dû à la dilatation. Le réservoir est raccordé à un manomètre (pour indiquer la pression) par un tube. Il y a donc une relation pression - température. 3. A dilatation de métal (2 métaux) La dilatation de 2 métaux différents provoque une déformation. Cette déformation est reliée à un système de leviers et raccordée à une aiguille. Plus la température est élevée, plus il y a de déformation. L'aiguille se déplace devant une échelle graduée qui indique la température. 4. Electronique à affichage digital : Une sonde à résistance variable en fonction de la température laisse passer une quantité de courant. Cette quantité de courant est mesurée par un ampèremètre. Un calculateur le transforme en degrés. Il existe aussi les thermomètres électroniques à thermocouple. Si on relie deux fils métalliques de métaux différents par une brasure et que cette brasure est chauffée, cela produit un courant électrique. La valeur du courant est proportionnelle à la température. Le tout est relié à un système électronique qui indique la température avec une grande précision. Nous posons beaucoup de thermomètres pour nous indiquer la température de l'eau. La partie sensible est séparée de l'eau par l'intermédiaire d'un "doigt de gant". Ce "doigt de gant" peut être rempli d'huile pour que les parties sensibles prennent bien la température. Nous installons aussi des thermomètres à contact. Pour ce genre d'appareil il faut bien nettoyer la partie en contact avec le tube et interposer de la pâte spéciale entre le tube et le thermomètre.

52 Les vannes 3 voies Vers radiateurs Vers radiateurs
Dans une installation de chauffage central, l'eau chauffée par le générateur est dirigée vers de nombreux circuits comme les radiateurs, le plancher chauffant ou les aérothermes. Ces réseaux fonctionnent à des températures différentes. Le principe de la vanne trois voies est de mélanger à l'eau du départ, une certaine quantité d'eau du retour. Cette eau de départ sera refroidie pour les circuits fonctionnant à des températures plus basses, elle le sera d'autant plus que l'on mélangera une plus grande quantité d'eau de retour avec l'eau de départ. La vanne trois voies est donc utilisée dans la régulation du chauffage central, pour régler la température de l'eau. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT : VANNE TROIS VOIES A SECTEUR , COMMANDE MANUELLE : Vers radiateurs 60° Vers radiateurs 50° Départ Chauffage 80° Départ Chauffage 80° 1/2 départ 1/2 retour 1/4 départ 3/4 retour Retour Chauffage 50° Retour Chauffage 40° Vanne mélangeuse à trois voies en fonte. Vanne motorisable. 4 positions de montage possibles grâce à un cadran double face retournable.

53 Les vannes 3 voies. VANNE TROIS VOIES A SOUPAPE MOTORISEE : Le circulateur sera toujours placé sur le circuit à débit constant Les montages possibles pour une vanne 3 voies : Montage en mélange La pompe toujours entre la vanne et les radiateurs. Montage en décharge La pompe toujours entre la production de chaleur et le by-pass. Le moteur de manœuvre est télécommandé par de multiples systèmes de régulation : Un thermostat Un régulateur, prenant en compte la température extérieure avec ou sans système de compensation, horloge de programme, etc.… 4 2 2 5 8 3 9 SCHEMA DE MONTAGE 6 1. Chaudière 2. Radiateurs 3. Régulateur 4. Sonde d'ambiance 5. Sonde extérieure 6. Vanne motorisée 7. Vase d'expansion 8. Sonde de départ 9. Circulateur 1 7

54 Vannes 3 voies en mélange.
Pour assurer le mélange, l'eau du retour est donc mélangée à l'eau du départ par une tuyauterie (bipasse) mais ce mélange doit pouvoir être dosé en fonction des besoins. Le montage en mélange est le montage classique d'un circuit radiateurs ou plancher chauffant. Le circuit est toujours alimentés à débit constant mais la température de l'eau est variable. PRINCIPE : Ce montage est dit en "mélange" ou à "débit constant" (... pour l'installation) La puissance thermique est réglée en jouant sur la température, le débit restant constant. Q = q1 + q2 1 sortie q1 Q 2 entrées Débit constant Température variable q2

55 Vannes 3 voies en décharge.
Le montage en décharge est utilisé dans les circuits de régulation individualisés de type circuit aérothermes ou échangeurs de ballons d'eau chaude. Dans cette application, la vanne trois voies est quelques fois, placée sur le retour. Le circuit aérotherme ou émetteur est à débit variable, température constante. La vanne placée sur le retour, fonctionnera en décharge inversée. PRINCIPE : Ce montage est dit en "décharge" ou à "débit variable" (... pour l'installation) La puissance thermique est réglée en jouant sur le débit, la température d'arrivée étant constante, ce système est plus réactif. q1 = Q - q2 = variable Débit constant q1 q2 Q 1 entrée 2 sorties Variable Température constante

56 Recherche de positionnement.
Nous avons vu que pour diminuer la puissance, nous pouvons agir sur la température dans un montage en "mélange" ou sur le débit dans un montage en "décharge". Utilisation de la "V3V" en vanne de mélange : Schéma 1 : La vanne est placée sur le départ de la chaudière, le circulateur entre la vanne et les radiateurs. Schéma 2 : La vanne est située sur le retour, le point de mélange se fait au niveau de la canalisation. (montage en répartition) Utilisation de la V3V en décharge comme variateur de débit : Schéma 3 : La vanne est montée de telle manière qu'elle diminue le débit d'eau vers le circuit aérothermes, elle "détourne" l'excédent sur le bipasse et inversement, elle diminue le débit bipasse lorsque celui du circuit augmente. Schéma 4 : La vanne est située sur le retour. Cela ne change rien au circuit hydraulique. Dans le schéma 3 et 4, nous diminuons le débit du circuit donc la puissance. En position intermédiaire et fermée de la vanne, le circulateur recycle l'eau de départ sur le retour chaudière. SCHEMA 1 SCHEMA 2 SCHEMA 3 SCHEMA 4

57 Le choix du montage. Le montage en "décharge" peut-il être utilisé sur un circuit radiateur ? 1. En position circuit de radiateurs, ouvert et bipasse fermé, tout le débit de l'accélérateur va vers l'installation : Marche normale. 2. En position circuit de installation fermé et bipasse ouvert, lorsque les robinets thermostatiques des radiateurs sont fermés, rien ne va vers les récepteurs. On peut considérer le fonctionnement normal. 3. En ouvrant légèrement la vanne 3 voies, une partie de l'eau chaude du départ circule vers les radiateurs mais les pertes de charge engendrées par la vanne sont très importantes et viennent s'additionner aux pertes de charges totales du réseau de chauffage. En position intermédiaire de la vanne, ce coefficient va augmenter considérablement, la pompe n'aura pas la hauteur manométrique suffisante pour « pousser » l'eau jusqu’aux radiateurs et seuls les plus favorisés recevront de la chaleur. Conclusion : Le montage en décharge est inadapté pour un système de chauffage classique par radiateurs mais il est intéressant pour régler la puissance d'un seul appareil. Exemples : Aérothermes, ballons d'eau sanitaire, etc… Exemple d'installation : Production d'ECS. Circuits radiateurs Chauffage Par le sol Ec GS Ef Collecteur départ Collecteur retour

58 Les vannes 4 voies. La vanne 4 voies a la même fonction de base que la vanne 3 voies montée en mélange : Suivant sa position une partie q2 (retour chauffage) du débit nécessaire à l'installation Q passe par la chaudière, l'autre partie q1 est recyclée directement. La température "aller" (T1) est donc modulée. La vanne 4 voies doit permettre à un débit q0 de venir réchauffer le débit du retour q2 dont la température est quelques fois inférieure à 50°C. En effet, à cette température, le corps de chauffe en acier de la chaudière peut être rapidement endommagé par la condensation d'eau et d'acide produite par la combustion. Lorsque q2 est important, ce débit joue le rôle d'entraîneur pour assurer un débit de réchauffage q0 suffisant. Si q2 est petit, q0 peut être insuffisant. Ce système impose donc souvent la présence d'un circulateur de recyclage. Le supplément de travail, de coût et le choix de la chaudière explique que la vanne 4 voies est largement supplantée par la vanne 3 voies. CHOIX D'UNE VANNE 4 VOIES : Dans une installation avec une régulation par vanne 3 voies, il est impossible d'assurer une température "retour" supérieure à 50°C. Il se crée alors un point de rosée acide dû aux produits de combustion sur les parois des corps de chauffe. La différence entre la vanne 3 voies et la vanne 4 voies se situant sur le fait de pouvoir réchauffer le "retour chaudière", son emploi vivement recommandé dans les circuits avec chaudières acier, est sans intérêt particulier pour les circuits avec chaudières fonte ou avec l'emploi de chaudières basse et très basse température, les corps de chauffe sont en inox. Circulateur de recyclage T1 Q q1 q2 q0 q1 + q2 75°C

59 Fonctionnement de la vanne 4 voies.
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT : Vers circuit radiateurs 60°C Départ chaudière Retour Chauffage 40°C 80°C 60°C Retour chaudière Réglage de la vanne 4 voies sur la position ½ départ, ½ retour. Le retour chaudière récupère une partie de l'eau provenant du départ chaudière, ce qui a pour effet de remonter la température arrivant dans le corps de chauffe évitant ainsi le point de rosée. Vers circuit radiateurs 50°C Départ chaudière Retour Chauffage 40°C 80°C 70°C Retour chaudière Réglage de la vanne 4 voies sur la position ¼ départ, ¾ retour. Le retour chaudière récupère une partie plus importante du débit du départ chaudière, le risque de corrosion dû au point de rosée devient inexistant.

60 Les circulateurs ( pompes ou accélérateurs ).
Rôle : 1. Compenser les pertes de charge du circuit du radiateur le plus défavorisé. 2. Assurer le débit de l'installation. Caractéristiques : Un accélérateur se choisi en fonction de : 1. Sa pression motrice en M de C.E.(appelée hauteur manométrique) 2. Son débit en M3/h. Composition : Un accélérateur est composé d'un corps en fonte avec une volute dans laquelle tourne une roue à aube (turbine). Cette turbine est actionnée par un moteur électrique dont le rotor est dans l'eau. Le raccordement s'effectue sur la tuyauterie à l'aide de brides ou de raccords unions. Pose et raccordement : Près de la chaudière, sur l'ALLER ou le RETOUR. Nous avons l'habitude de le placer sur l’ALLER. L'axe du moteur doit être horizontal. Respecter le sens de pose. Raccordement électrique : MONO 230 V = sans protection spéciale TRI = disjoncteur magnéto-thermique adapté au moteur à protéger. Réglage : Pour adapter le circulateur choisi à l'installation, il faut le régler à l'aide de l'abaque founi par le constructeur. Choisir un modèle qui fonctionne presqu'au maxi de ses possibilités. Principe de réglage : 1. Réglage d'un BY- PASS HYDRAULIQUE. 2. Réglage de la vitesse du moteur ELECTRIQUE (par potentiomètre ou par sauts). Certains appareils ont les 2 réglages. Dégommage : Après un temps d'arrêt (été), il faut relancer le moteur à l'aide d'un tournevis pour la remise en route. Pour remplacer un accélérateur existant, il faut connaître : 1. Les pertes de charge de l'installation (circuit du radiateur le plus défavorisé). 2. Le débit de l'installation. 3. Le raccordement (brides ou raccords unions). 4. La tension électrique. 5. L'encombrement. 6. La pression maxi d'utilisation. 7. La température maxi d'utilisation. Symbole :

61 Mise en service et réglage d'un circulateur.
Pour adapter le circulateur choisi à l'installation, le fabriquant nous fournit un abaque de réglage. Nous allons régler le circulateur, pour cela, nous devons connaître : 1. Les pertes de charge du circuit le plus défavorisé en M de C.E. 2. Le débit total de l'installation en M3/h Exemple : pertes de charge = 3 M de C.E. débit = 2 M3/h circulateur choisi = Julien et Mege CALORY-TOP 201 Abaque fourni par le constructeur. 1. Ligne verticale : La pression motrice en M de C.E. (H.M.T). Repérer 3 et tracer un trait horizontal. 2. Ligne horizontale : Le débit en M3/h. Repérer 2 et tracer un trait vertical. Le croisement des 2 lignes nous donne le point de réglage. Ce point se trouve entre la courbe 4 et la courbe 5 ( 4,5 plus précisément ). Réglage : Ce modèle est à réglage hydraulique. Régler la vis du by-pass en face du point 4,5 et notre circulateur sera adapté à votre installation. Sur les accélérateurs équipés d'un réglage électrique par potentiomètre il est possible de régler sur 4,5 comme pour un réglage hydraulique. Sur les accélérateurs équipé de réglage électrique avec sélecteur de vitesse il n'est pas possible de régler sur 4,5 . Il faut donc régler sur 5 et enlever l'excédent de pression motrice à l'aide d'une vanne de réglage sur le retour. Mise en route : A la mise en route, pensez à dévisser le bouchon de bout de l'axe pour purger le circulateur et pour vérifier s'il tourne bien.

62 Recommandations d'installation d'un circulateur.
1. Installer le circulateur avec l'axe du moteur toujours à l'horizontal. 2. Purger le circulateur à la première mise en route. 3. Contrôler le sens de rotation du moteur triphasé. 4. Protéger le moteur monophasé à partir de 100 W et obligatoirement le moteur triphasé. 5. Contrôler la hauteur manométrique totale (HMT) et régler le circulateur à la bonne vitesse (éviter les fonctionnement sur les points extrêmes des courbes des abaques "fabricants") 6. Assurer à l'installation une hauteur de charge minimum suffisante (pression statique). 7. Laisser le circulateur en eau pendant les périodes d'arrêt (ajouter de l'antigel si nécessaire) 8. S'assurer qu'il tourne librement à la remise en route du chauffage, le "dégommer" si nécessaire. 9. Retirer la pompe lors d'une opération de "désembouage". Recherche de positionnement : L'axe moteur du circulateur doit toujours être sur un plan horizontal. Sur la quatrième figure, la partie électrique est en dessous du moteur. Dans ce cas, démontez le bloc moteur, tournez le d'un 1/2 tour pour mettre la boite électrique sur le dessus. Dimensionnement : Par rapport à la formule que vous connaissez maintenant : Q (débit) = Vitesse x Section Nous pouvons affirmer que pour un débit identique, plus nous réduisons la section de la tuyauterie, plus nous augmentons la vitesse. Le circulateur d'une installation de chauffage est prévu pour un certain débit et son diamètre est calculé par le fabricant en fonction de ses performances. La section des canalisations est calculée par rapport à des vitesses moyennes afin d'éviter les bruits dus à des vitesses trop élevées. Les réductions de diamètres que nous avons à réaliser en amont et en aval du circulateur à l'aide de restreintes façonnées ou du commerce sont destinés à rattraper les différences de diamètres pour permettre le raccordement P T

63 Les manomètres. Rôle : indiquer la pression en bar d'une installation ou permettre de vérifier le ∆ entre la pression d'aspiration et de refoulement sur un by-pass de circulateur afin de régler le débit. Emplacement : sur la tuyauterie, sur un réducteur de pression, sur un prescomano, etc.. pour indiquer la pression ou sur by-pass de circulateur. Raccordement : axial ou en dessous. Diamètres : 1/8" - 1/4" - 3/8" - 1/2". Types : colonne de liquide, déformation d'un corps creux ou à membrane. Principe : Déformation d'un corps creux métallique (tube méplat) : Le tube creux a tendance à se redresser lorsqu'il est soumise à une pression intérieure. La déformation actionne, par l'intermédiaire d'un mécanisme amplificateur, la rotation d'une aiguille devant un cadran gradué. Membrane : même principe mais déformation d'une membrane (réservée aux basses pressions). Attention! : Quand vous serrez un manomètre sur une tuyauterie, utilisez une clé plate pour ne faire l'effort que sur le carré et non sur le cadran. NE PAS LAISSER TOMBER UN MANOMETRE. Manomètre spécial chauffage : Il est pourvu d'une aiguille noire pour indiquer la pression de l'installation et d'une deuxième aiguille (rouge) qui sert de repère pour la pression de remplissage à froid pour le client (réglable avec un tournevis). Diamètre de raccordement : 1/8" ou 1/4" dans l'axe du cadran. Exemples de modèles : Symbole : Manomètre PRESSADE. Graduation de 0 à 10 bars. Permet un contrôle rapide de la pression sur tout orifice de 8 à 20 mm. Utilisé en sanitaire pour vérifier la pression du réseau. Manomètre, prise en dessous. Manomètre axial Pour prescomano ou piquage sur tuyauterie

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