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UNITÉ 1: Premières Nations
NOTES DE COURS
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Les premières nations Histoire 30S
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La théorie de Clovis l'Amérique du Nord est peuplée depuis au moins ans. C'est de cette époque que datent les plus vieux vestiges d'une présence humaine sur le continent, découverts dans la région du Yukon et de l'Alaska. les Amérindiens et les Inuits sont les lointains descendants de peuples migrateurs originaires de l'Asie.
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Ils auraient gagné le continent nord-américain grâce a un pont terrestre qui reliait les deux continents il y environ ans.
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Glaciation du détroit de Béring
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La répartition des premières nations
Au cours des millénaires, ces groupes de nomades se sont répandus inégalement sur le continent américain, se dirigeant d'abord vers le sud. Certains ont quitté le cœur du continent pour remonter vers le nord grâce à la déglaciation, il y a de a ans Ils se sont ensuite dispersés dans toutes les régions du territoire du Canada actuel
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Sociétés autochtones Au début du 16e siècle, les Amérindiens sont présents dans toutes les régions de l'actuel territoire canadien: ils vivent dans des milieux naturels variés du point de vue du climat et des ressources disponibles. Les Autochtones dépendent des ressources de leur écosystème pour se nourrir, se vêtir et s'outiller. Ils expriment dans leur vie spirituelle les liens étroits qui les unissent à leur milieu naturel.
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Exemples d’outils de survie
Parmi les plus importantes réalisations techniques de certains peuples de nomades figurent le canot d'écorce et le wigwam, indispensables à leurs déplacements périodiques.
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Vie spirituelle intense
Les Autochtones croient qu'un pouvoir surnaturel donne vie a la nature: d’après eux, la nature est l‘œuvre d'un Grand Esprit et d'une multitude d'esprits inferieurs. En ce sens, les Amérindiens observent des croyances animistes: ils reconnaissent donc une âme aux animaux, aux plantes, aux objets et aux phénomènes naturels et aux êtres humains. Ils pensent, que des forces extraordinaires habitent les endroits mystérieux tels que les grottes; ils attribuent des pouvoirs à la foudre et autres phénomène naturels. Pour obtenir les faveurs des divinités et maintenir l’harmonie avec la nature, ils organisent des cérémonies et accomplissent certains rites.
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La pensée religieuse autochtone divise le monde en trois composantes :
le monde visible, qui désigne les territoires habités, la nature, les humains, les animaux et les plantes; le monde invisible, qui comprend le monde des morts et qui se trouve au-delà des terres connues; le monde céleste, situe au-delà des étoiles. Certaines personnes, appelées chamans, peuvent communiquer avec les esprits.
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À tous les 10 ans environ, les Hurons déterrent leurs morts et les déposent dans une fosse commune, afin de faciliter leur voyage vers le monde invisible
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Réseaux d’échanges importants
Les populations amérindiennes puisent dans leur environnement les ressources pour survivre mais elles ne produisent pas tous les biens qu'elles consomment. Les différents groupes d’autochtones pratiquent entre eux des activités d'échange à l'échelle du continent. Les découvertes archéologiques démontrent l'existence d'anciens réseaux de commerce amérindiens très étendus. Ces découvertes prouvent que la plupart des tribus autochtones du 16e siècle ne sont pas autarciques, mais qu'elles dépendent les unes des autres pour certains biens qu'elles utilisent.
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Échanges? Diverses pratiques contribuent à développer les échanges et à stimuler la circulation des marchandises entre groupes amérindiens: Une tribu vaincue lors d'un conflit guerrier doit habituellement payer au vainqueur des marchandises ou de biens produits localement. Lorsqu'un chef rencontre un autre dignitaire, il lui remet des cadeaux pour lui signifier son respect et ses bonnes intentions: Les négociations de paix et les ententes entre nations autochtones sont souvent le prélude à l‘établissement de relations commerciales intenses.
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Grands groupes autochtones
Il y a plusieurs civilisations amérindiennes sur le territoire canadien au début du 16e siècle. Les populations autochtones du territoire canadien peuvent être regroupées en six grands groupes lorsqu'on considère leur mode de vie et leur organisation sociale. Chaque groupe rassemble plusieurs tribus qui partagent de nombreuses caractéristiques. Ces six groupes autochtones sont: Amérindiens du Pacifique; Amérindiens des plaines; Inuit de l'Arctique; Amérindiens de la zone subarctique; Amérindiens des Grands Lacs et du Saint-Laurent; Amérindiens du Golfe et de l'Atlantique.
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Les langues autochtones
La langue est un autre facteur de diversité chez les Autochtones: au début du 16e siècle, il existait 12 grandes familles linguistiques amérindiennes sur le territoire du Canada. Les divisions linguistiques ne correspondent pas toujours aux divisions territoriales: certaines tribus une même région parlent des langues de souches différentes, MAIS, d'autres tribus partageant la même origine linguistique habitent dans des régions différentes. Les différentes tribus à l'intérieur d'une même famille linguistique ne parlent pas nécessairement la même langue: Les Micmacs des Maritimes parlent une langue différente des Cris de la baie James, bien que ces font partie de la famille linguistique des Algonquiens.
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Familles linguistiques du Canada vers 1500
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Un portrait de deux groupes amérindiens
Les Amérindiens des Grands Lacs et du Saint-Laurent, de même que ceux de la zone subarctique de l'Est, auront des contacts soutenus avec les Européens a partir du 16e siècle. Ils contribueront aux débuts de l'expérience européenne au Canada grâce à leur connaissance du territoire et à leur puissance militaire. Ces deux groupes méritent donc un examen plus approfondi.
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Les Amérindiens de la zone subarctique de l'Est (Algonquiens)
Un peuple nomades: ils vivent en foret, se déplacent par petites bandes, selon les saison. Ils suivent le gibier et s'adonne à la pêche et à la cueillette de plantes et de fruits sauvages. En hiver, puisque les ressources alimentaires deviennent plus rares, les bandes de chaque tribu se dispersent sur le territoire. En été, ils se rassemblent près des cours d'eau ou le long des côtes. Diverses tribus de la zone subarctique ont des contacts périodiques tribus de la zone des Grands Lacs et du Saint-Laurent. En échange de fourrures, elles obtiennent de la farine de maïs, du tabac et d'autres denrées produites par les tribus iroquoises.
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Les tâches masculines chez les Amérindiens de la zone subarctique de l'Est comprennent principalement les activités de chasse et de pêche (au harpon ou au filet), ainsi que la fabrication des outils nécessaires pour ces activités.
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Société: subarctique de l’est
En raison de leurs déplacements continuels et de l'importance de la chasse dans leur mode de vie, les peuples de la zone subarctique comportent une structure sociale et politique souple, ou les hommes prédominent. Le chef de bande n'occupe pas une position de domination; il dirige la bande avec ses qualités de chasseur, son éloquence et son courage.
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Les Amérindiens des Grands Lacs et du Saint-Laurent (Iroquois)
Ils sont de souche iroquoises plutôt qu'algonquienne: ils vivent de la culture du sol. Pour pratiquer l'agriculture, les Iroquois doivent occuper les terres en permanence: ils sont donc semi sédentaires Ils vivent à l'année longue dans des villages qu'ils déménagent à tous les 10 ou 15 ans, lorsque le sol deviennent moins productifs. Au 16e siècle, les tribus iroquoises cultivent le maïs, la courge, le tournesol et le haricot, qu'elles ont fait connaître par le troc aux peuples de la zone subarctique. La femme est en charge de l’agriculture: elle domine
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Société : Iroquois Puisqu’ils occupent en permanence les terres, les Iroquois ont développe entre eux des relations plus soutenues que ceux de la zone subarctique. Ils doivent être près à défendre leur terres: les Iroquois ont donc des structures politiques plus rigoureuses que celles des peuples nomades, afin de pouvoir bien travailler ensemble. Plusieurs différentes tribu se regroupent ensemble pour former un regroupement politique et militaire. Les Cinq Nations
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Population autochtone : une définition
personnes qui ont déclaré appartenir à au moins un groupe autochtone, c’est-à-dire Indien de l’Amérique du Nord, Métis ou Inuit. Cela comprend également toutes les personnes qui ne se sont pas identifiées à un groupe autochtone mais qui ont déclaré être un Indien des traités ou un Indien inscrit aux termes de la Loi sur les Indiens aussi bien que les membres d’une bande indienne ou d’une première nation.
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Les autochtones Indiens
de statut : personne identifiée dans le registre des Indiens non statut : personne de souche autochtone qui n’est pas identifiée dans le registre des Indiens Métis : personne qui s’identifie comme Métis, qui a des ancêtres autochtones (au moins un grand-parent) mais qui n’est pas identifié dans le registre Indien ou Inuit Inuit : personnes de souche Inuk, occupent le nord du Canada (Nunavut). Ils n’ont pas toujours bénéficié des mêmes droits que les autres groupes autochtones.
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Peuples autochtones au Canada
Près d'un million de personnes ont déclaré une identité autochtone en 2001. Le tiers de la population autochtone est âgée de moins de 15 ans, comparativement à 19 % de la population non autochtone. Plus d'un Autochtone sur cinq a déménagé au cours de l'année ayant précédé le recensement de 2001.
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Source Couturier, Jacques (1994) L’expérience canadienne, des origines à nos jours. Édition d’acadie: Moncton.
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Les autochtones du Canada: Vue d'ensemble des traités numérotés
Histoire 30S R-A Chaput
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Les traités numérotés Les traités numérotés ont été signés entre 1871 et 1921, et donnait au gouvernement fédéral de vastes étendues de terres sur les Prairies, dans le Nord canadien et dans le nord-ouest de l'Ontario pour la colonisation blanche et l'implantation d'industries. En échange de ces terres, le Canada promettait de donner divers objets aux autochtones: argent, couvertures, outils, provisions agricoles, et autres choses.
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Traités numéros 1 à ( ) Territoires de: la nouvelle province du Manitoba et les Territoires du Nord-Ouest (aujourd'hui le nord-ouest de l'Ontario et le sud du Manitoba, de la Saskatchewan et de l'Alberta) Le but de ces traités: acquérir les terres des autochtones pour la colonisation et le développement agricole et industriel. les autochtones devaient céder leurs droits territoriaux « pour toujours ».
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Traités 1 à 5
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Ce qu’ils recevaient: Des terres pour vivre (réserves): En général, chaque famille de cinq recevait à peine 600 mètres carrés de terre. De l'argent dont le montant différait d'un traité à l'autre. Une allocation pour des couvertures et de l'équipement de chasse et de pêche. Des écoles sur les terres de la réserve aussitôt que les autochtones en feraient la demande. Le droit de chasser et de pêcher sur toutes les terres cédées et non utilisées pour la colonisation ou l'exploitation forestière ou minière.
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Le traité numéro 6 (1876) Cette fois, le gouvernement a rencontré plus de résistance, car les préoccupations des autochtones étaient sérieuses : Les colons Européens déplaçaient les autochtones de leurs terres. Le bison, avait disparu de cette région: plus en plus d'autochtones se trouvaient maintenant menacés par la famine. Des maladies, comme la petite vérole, décimaient les nations autochtones.
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Le traité numéro 6 (1876) Poundmaker, le fameux chef des Cris, a refusé de signer le traité, croyant que le gouvernement tentait de s'approprier injustement les terres de sa nation. Mais, en décembre 1882, il a été forcé de signer le traité, car le manque de bison menaçait les populations. À ce moment, il était convaincu qu'il était dans le meilleur intérêt des Cris d'accepter tout l'argent et les ressources possibles offerts par le gouvernement
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Les traités numéro 6 (1876) et 7 (1877)
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Les traités numéros 8 à 11 (1899 – 1921)
Les clauses et les conditions ressemblent beaucoup à celles des sept premiers traités. Le traité numéro 8 a été signé en 1899: ce qui est aujourd'hui le nord de la Colombie-Britannique, de l'Alberta, de la Saskatchewan et le centre-sud des TNO. Le traité numéro 9 a été signé en 1905 et 1906, et concernait des territoires situés dans le nord de l'Ontario. Le traité numéro 10 fut signé en 1906 et a vu des contrats de cession de terres dans le nord de l'Alberta. Le traité numéro 11 a été signé en 1921 et concernait des terres situées dans les TNO et dans le Yukon.
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Les traités numéros 8 à 11 (1899 – 1921)
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Source Culture Canada. (2006) Le Canada en devenir. specifique/ numtreatyoverview_f.html.
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Les autochtones aujourd’hui
Histoire 30S R-A Chaput
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Les réserves urbaines Les réserves urbaines sont des parcelles de terres qui se trouvent à l'intérieur d'une municipalité urbaine et qui sont destinées à l'usage et au profit d'une Première nation. Le statut de réserve n'est conféré qu'après la négociation, entre la Première nation et la municipalité urbaine, d'une entente sur les droits relatifs aux services municipaux, sur les droits ou les subventions tenant lieu d'impôt et sur d'autres questions d'intérêt commun.
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Historique L'Entente cadre sur les droits fonciers issus des traités du Manitoba a été signée le 29 mai 1997 par 19 Premières nations ainsi que par les gouvernements du Canada et du Manitoba. Cette entente procure des terres aux 19 Premières nations en question, ce qui permet au Canada de respecter un engagement de longue date découlant des traités que le gouvernement a signés avec les Premières nations entre 1871 et 1910.
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L'Entente cadre prévoit le transfert de hectares de terres aux réserves des 19 Premières nations, atteignant ainsi la superficie de terres qui devaient être acquises lors de la création des réserves. L'Entente cadre a pour effet d'acquitter une dette foncière à l'égard des 19 Premières nations parce que celles-ci n'avaient pas reçu toutes les terres auxquelles elles avaient droit en vertu des Traités 1, 2, 3, 4, 5, 6 et 10.
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Pourquoi les réserves urbaines ?
la population autochtone s'urbanise à un taux très élevé; le taux de chômage des Autochtones est très élevé et leur niveau socio-économique est très faible, surtout en contexte urbain; l'appui d'initiatives commerciales de la part d'entreprises autochtones peut contribuer à l'indépendance économique de cette population;
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les entreprises commerciales autochtones contribuent à l'économie en créant des emplois, en achetant des biens et des services d'autres entreprises, en déboursant des frais pour les services municipaux et pour le maintien de l'infrastructure urbaine, et en accroissant le développement commercial de emplacements urbains; l'ouverture de nouvelles entreprises au centre-ville peut avoir un effet multiplicateur sur l'économie.
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Combien de réserves urbaines existent actuellement?
En 2008, il existait 120 réserves urbaines au Canada: la majorité en Colombie Britannique, Saskatchewan et en Alberta. La majorité de ces réserves sont établies dans des zones commerciales de centres urbains, et non dans des zones résidentielles.
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Questions importantes
Qui sont les peuples autochtones au Canada? Les descendants des premiers occupants de l’Amérique du Nord: La constitution canadienne reconnaît trois peuples autochtones : les Indiens (maintenant connus sous le nom de Premières nations), les Métis et les Inuit. Qui sont les Indiens inscrits? Un Indien inscrit est une personne dont le nom apparaît au Registre des Indiens. Le Registre des Indiens est le document officiel identifiant tous les Indiens inscrits au Canada. La Loi sur les Indiens définit les exigences servant à déterminer qui sont les Indiens inscrits.
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Qui sont les Indiens non inscrits?
Un Indien non inscrit est une personne indienne qui n’est pas inscrite à ce titre en vertu de la Loi sur les Indiens. Qui sont les Indiens visés par un traité? Les Indiens visés par un traité sont inscrits ou affiliés à une bande visée par un traité et sont les descendants d’Indiens qui ont signé un traité avec la Couronne.
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Qui sont les Métis? Le terme Métis s’appliquait, dans les Prairies, aux enfants nés de femmes cries et de commerçants de fourrures français; dans le Nord, ce terme faisait référence aux enfants nés de femmes dénées et de commerçants anglais ou écossais. Aujourd’hui, le mot Métis est largement utilisé pour désigner les gens qui ont à la fois des ancêtres européens et des ancêtres des Premières nations.
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