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Le Labyrinthe du maintien à domicile

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Présentation au sujet: "Le Labyrinthe du maintien à domicile"— Transcription de la présentation:

1 Le Labyrinthe du maintien à domicile
Ou si on ne trouve pas le bon chemin? Réseau Automne

2 Définition Un labyrinthe par métaphore est une situation ou un problème complexe qu'on ne parvient pas à résoudre simplement

3 Point de vue des Usagers
Des nombreuses modalités de financement du maintien à domicile. De la diversité des acteurs de terrain. De l’absence de lieu d’accueil et d’information dans notre secteur. De l’absence d’interlocuteur unique pour organiser un maintien ou un retour à domicile après hospitalisation, en corrélation avec les besoins

4 Les besoins après une hospitalisation
D’un portage de repas. De l’intervention d’une aide ménagère pour les courses ou le ménage. De soins d’hygiène. De soins infirmiers. Prise en charge par kiné,orthophoniste etc. D’aides techniques…..

5 Les Questionnements Quels interlocuteurs contacter en cas de besoin, comment et où les rencontrer ? Quel prestataire correspond à mes besoins ? Quelles sont les aides proposées, et desquelles puis je bénéficier? Combien devrai je payer ? Quels sont mes droits ? Quels documents dois je fournir ? L'organisation reste difficile, car les intervenants autour du sujet âgé sont nombreux.

6 La grille AGGIR Etudie la dépendance
Utilisée pour attribuer un financement il n’est pas évident pour le bénéficiaire, ou pour son entourage, de faire la différence entre un « GIR 4 et un GIR 5 » ! Les prestations relevant d'un « GIR 4 » dépendent du conseil général, Les prestations d'un « GIR 5 » relèvent de la CNAV).

7 La Toilette pour exemple
Par le service d’ Hospitalisation à domicile Par le service de soins infirmier à domicile Par une infirmière diplômée d’état sur prescription médicale Par les Auxiliaires de vie des Associations bénéficiant d’un agrément qualité suivant le Gir au travers APA ou CNAV (ARDH) Au gré à gré entre 2 personnes

8 Relation établissement / domicile FINANCEUR
ARH DASS URGENCE COURT SEJOUR Hospitalisation jour Équipe mobile SPECIALITE HOPITAL Maison retraite Long séjour Foyer logement Accueil jour EHPAD ARH DASS SSR CONSEIL GENERAL DASS USAGER ARH DASS CCAS Association Portage repas Garde nuit Médecin Infirmier Kinésithérapeutes Orthophoniste pédicure DOMICILE Hospitalisation à domicile Service de soins à domicile CONSEIL GENERAL CNAV POINT CONSEIL cnav INFO-EVALUATION cpam

9 LE BENEFICIAIRE APA CNAM CNAV FINANCEMENT ETABLISSEMENTS
SANITAIRE DOMCILE FINANCEMENT APA CNAM CNAV

10 Point de vue du Professionnel
DEMANDE DU MEDECIN LIBERAL    Bilan rapide                       Un numéro unique à contacter     Un interlocuteur unique qui peut servir de réfèrent DEMANDE DES HOPITAUX     un interlocuteur sur le terrain connaissant la situation contacté sur un numéro unique sur le secteur:                  bilan logement                  bilan entourage                  bilan des intervenants possibles

11 Les conséquences sur le plan Social
Une disparité entre les services d’aide à domicile (auxiliaires de vie, aides ménagères qui offrent des prestations variables). Le découpage du conseil général est différent du découpage sanitaire. Les communes d’interventions des associations sont différentes. Les communes d’interventions des libéraux sont encore différentes Des plans d’aide souvent sommaires : avec en réponse à certaines situations un « déclenchement en cascades » de services, prestations, achat de matériels divers parfois inadaptés aux personnes, faute d’évaluation et sans contrôle de l’efficacité des moyens mis en œuvre. Une absence de réelle coordination entre les différents partenaires, due à l’inexistence d’outils communs et de rencontres régulières entre les intervenants (surtout pour les cas « lourds »). Une évaluation des personnes par la « grille AGGIR » différente selon les évaluateurs, avec risque de sous cotation entraînant la non attribution d’aides financières (APA). L’inexistence d’un soutien du « conjoint aidant » qui s’épuise et se culpabilise. Le retard de mise en œuvre des mesures de prévention ou de compensation qui accélère l’évolution des déficits.

12 Sur le plan Sanitaire L’intervention des différents professionnels sanitaires et sociaux non coordonnée entraîne une segmentation et une parcellisation des réponses augmentant ainsi le risque de « surenchérir » les demandes de nouvelles aides. La prise en charge reste souvent inadaptée car il existe une inadéquation entre l’aide et les besoins, résultant du fait que l'aide apportée est mal évaluée. Les durées d’hospitalisation augmentent en l’absence de ressources d’aval organisées (le service hospitalier n'ayant pas accès aux informations nécessaires à l'organisation du retour à domicile). Les hospitalisations sont plus fréquentes du fait d’une absence rapide et adaptée de réponse à une problématique donnée. (La mise en place rapide d'un portage de repas et d'une aide à la toilette pour éviter l'institutionnalisation et la perte d'autonomie).

13 Les Evaluations Ou est l’intérêt du bénéficiaire ?
Chaque entité a ses propres dossiers Chaque entité a ses propres évaluateurs Ou est l’intérêt du bénéficiaire ? Ou est l’économie de moyen ? Peut on parler d’efficience !

14 LE CHOIX UNE ACTION POUR FACILITER L’ACTION DES INTERVENANTS OU
UNE ACTION EN FAVEUR DU BENEFICIAIRE

15 Pourquoi un Réseau ? Une situation difficile sur le terrain
De nombreux partenaires Une méconnaissance du système y compris chez les professionnels de santé

16 Intérêt du réseau Patient au centre du dispositif.
Prise en charge individualisée et adaptée aux besoins par des actions d’évaluation, d’organisation et de coordination autour du patient. Dans le cadre du suivi de prise en charge des actions de dépistage et de prévention sont menées afin d’éviter les décompensations et les hospitalisations. Le médecin traitant libéral a sa place d’acteur pivot du système de santé. Il n’existe aucun lien entre les structures sanitaires hospitalières et le domicile, le réseau les facilite. Il favorise le soutien aux aidants. Il permet une prise en charge globale et pluridisciplinaire du sujet âgé. Il permet d’optimiser l’offre de soins.

17 Le Réseau Automne Réseau de proximité sur un territoire semi rural
Création en juin 2006 grâce au financement de la Communauté de Communes de Roissy Porte de France Début avec 1 ETP actuellement 1.5 ETP puis 2 ETP File active 185 personnes

18 Réseau Geri-évaluation Ssiad
3 structures :1 information qui circule Gain de temps- gain d’efficience Gestion de sortie suite hospitalisation Hospitalisation mieux gérée avec projet de prise en charge Fédération des acteurs de terrain Maillage couvrant tous les parcours potentiels d’une personne agée

19 Constats Certains usagers évalués par la cellule geri évaluation sont retrouvés quelques mois plus tard en GIR 4 à 1 Le lien libéral -structure sanitaire –associations diverses- est une évidence Le bénéficiaire fragilisé est à risque à partir du moment ou personne ne s’occupe de lui (case manager)

20 Constats Peut ou pas de communication entre les « tutelles »
Pas de projet commun Le « bénéficiaire » est au centre des actions mais pas le centre des préoccupations Le réseau Automne devra-t-il passer bientôt plus de temps à assurer son avenir que de se préoccuper de son action ?!

21 Le Rêve Un projet commun 1 seul numéro téléphonique 1 seul dossier
1 seul interlocuteur reconnu ou que vous vous trouviez ! 1 seul lieu de proximité et d’accueil

22 Maison des Services Mise à disposition par la Communauté de Communes de Roissy Porte de France sur Louvres Idéal 1 seul lieu de proximité 1seul numéro 1seul bilan 1 seul interlocuteur

23 LA MAISON DES SERVICES UN PATIENT=> UN BILAN=> UNE ACTION COORDONNEE
ETABLISSEMENTS LIBERAL APA CNAM CNAV NUMERO UNIQUE LIEU UNIQUE MAISON DES SERVICES


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